Canada Day: les racines pourries du 1er juillet

Fidèle aux traditions, je republie ce billet, d’abord écrit en 2010, chaque 1er juillet depuis. Il est un des plus populaires de ce blogue.

Je l’ai un peu modifié pour mieux expliquer aux plus jeunes l’ampleur de la menace que faisait peser l’église catholique sur ceux qui oseraient voter contre le parti pro-canadien.


Pour tout étranger établi au Québec, l’étonnement est annuel. La Fête nationale du Québec, le 24 juin, est un événement majeur.

La Fête du Canada, le premier juillet, est, au Québec, largement ignorée. Comment a-t-on pu en arriver à cette situation, impensable dans toute nation normalement constituée (je pèse mes mots) ?

En France le 14 juillet, aux États-Unis le 4 juillet, sont des fêtes rassembleuses. Pas le premier juillet canadien.

C’est qu’il y a un vice de conception. Le premier juillet 1867, date de fondation du pays, fut, oui, un jour chômé. Les autorités organisèrent plusieurs manifestations pro-canadiennes. Surtout le haut clergé catholique, qui était très favorable à la confédération, qui la rendait maître des compétences léguées à la nouvelle province, notamment l’éducation, outil de son autoperpétuation.

Les Québécois, alors appelés Canayens – les autres étaient Les Anglais — se sentaient évidemment impliqués et avaient suivi de près les négociations qui avaient menées à la création du Canada.

Des élections ont eu lieu d’août à septembre 1867, faisant office d’élection référendaire.  Le Parti conservateur, qui avait dirigé la négociation du pacte confédératif et son adoption par le parlement britannique, faisait campagne en faveur de la nouvelle union.

Le Parti rouge — dont le PLQ est le très lointain héritier — s’opposait à la confédération, préférant que le Québec reste une province autonome dans l’empire britannique — une souveraineté-partenariat avant la lettre.

Cette élection de 1867 fut donc une des plus cruciales de notre histoire politique. Elle s’est déroulée dans des conditions extrêmement troublantes, même en regard des standards de l’époque.

D’abord, ce qui était normal à l’époque, le vote n’était pas secret. Les électeurs signaient leur nom dans un grand livre ouvert. Le maire et le curé de l’endroit y avaient accès, comme le député. Ceux qui avaient voté « du mauvais bord » pouvaient donc dire adieu aux subventions ou aux contrats publics.

Notons que seuls les hommes avaient droit de vote. Et encore, pas tous. Seuls ceux âgés de plus de 21 ans et détenant une richesse minimale pouvaient participer au scrutin, ce qui réduisait l’électorat à une fraction du nombre d’adultes. C’était la norme à l’époque.

Le Canada ou l’enfer

Voici ce qui était inédit:  le clergé a annoncé que voter pour le Parti rouge serait un « péché mortel ». Dans l’échelle des péchés, un péché mortel équivaut à commettre l’adultère, un vol important, voire un meurtre. Je précise pour nos lecteurs plus jeunes que l’immense majorité des citoyens croyaient alors dur comme fer que si on devait mourir en ayant commis un péché mortel, on serait alors condamné à connaître des souffrances inimaginables, dont être brûlés en enfer, pour l’éternité.

Bref les évêques, affirmant porter la parole de Dieu, et bénéficiant d’une énorme crédibilité, offraient un choix limpide. Les croyants, qui formaient l’immense majorité des électeurs, devaient choisir entre voter pour l’entrée du Québec dans le Canada ou bien subir, en enfer et pour l’éternité, la torture.

Il y avait un moyen d’échapper aux flammes de l’enfer. Il s’agissait d’aller à l’église, dans une petite cabine appelée « le confessionnal » et d’avouer ses péchés à un prêtre. Ce dernier pouvait vous donner l’absolution, donc vous laver de votre péché mortel, en échange d’une obligation de prier. Cela se faisait principalement au moment de la fête de Pâques.

Mais les évêques de l’époque ont interdit aux prêtres de donner l’absolution aux électeurs du Parti Rouge. Ils pouvaient excuser d’autres péchés mortels, mais pas celui d’avoir voté contre le Canada. Ce vote, sans possibilité d’absolution, assurait donc aux croyants la damnation. L’historien Marcel Bellavance est allé fouillé dans les statistiques religieuses des églises de l’époque et a démontré que le clergé a suivi la consigne. Comparant le nombre d’absolutions consenties dans l’année précédant l’élection et dans l’année suivant l’élection, l’historien a découvert que les curés en avaient donné moitié moins.

Par mesure préventive, des curés refusaient aussi l’absolution, en confession, aux ouailles qui avouaient simplement lire les journaux qui appuyaient le Parti Rouge. Bref, il était possible à l’époque d’être pardonné d’adultère ou de meurtre, mais pas de lectures interdites ou de vote contre l’entrée au Canada.

Cette pression morale de l’église a été immensément efficace.

On ne sait pas combien d’électeurs ont changé leur vote à la suite de cette pression. Mais on sait combien sont restés chez eux: 40% des électeurs inscrits ne se sont tout simplement pas présentés, refusant de commettre un péché mortel, réduisant d’autant le bassin électoral.

Une bonne lecture d’été !

D’autres techniques, de nature politique, furent mises en œuvre :

L’escamotage : Pour être candidat, il fallait être présent, au jour et à l’heure dits, pour un « appel nominal » des candidatures. Donc, seuls les candidats présents pendant cette brève période allaient avoir leur nom sur le bulletin de vote. Pourquoi ne pas kidnapper le candidat adverse –on disait escamoter — le temps de la procédure ? Cela est arrivé dans trois comtés, au profit des conservateurs.

L’achat : Ailleurs, le candidat conservateur, parfois avec l’assistance du curé, proposait au candidat libéral une somme d’argent ou une nomination (les nominations devaient alors être approuvées par le clergé). En échange, le libéral retirait sa candidature au moment de l’appel nominal, ce qui avait pour effet de faire élire sur-le-champ le conservateur. Ce fut le cas dans deux comtés.

Le défranchisage : Les officiers chargés de superviser l’élection, souvent conservateurs, avaient le pouvoir de «défranchiser» un quartier ou une paroisse, c’est-à-dire d’y annuler l’élection, sous divers prétextes. Les quartiers libéraux du comté de L’Islet -la moitié des électeurs- furent ainsi «défranchisés», comme trois paroisses libérales de Kamouraska, donnant dans les deux cas une courte victoire aux conservateurs.

Dans cette élection, la plus frauduleuse de l’histoire du Québec, même au regard des standards de l’époque, 45 % des électeurs ont quand même bravé les interdits pour voter contre la fédération. Compte tenu du vote massif des anglophones pour les conservateurs, cela signifie qu’une majorité des francophones qui se sont présentés aux urnes ont voté pour le Parti Rouge.

Les Canayens de l’époque savaient et les historiens d’aujourd’hui savent: s’il s’était agi d’un vote libre, l’électorat aurait très majoritairement refusé l’entrée du Québec au Canada.

Ces faits sont évidemment perdus dans la mémoire collective et on ne les enseigne pas à l’école. Mais ils aident à comprendre pourquoi la date du premier juillet 1867 n’a jamais constitué, pour les francophones du Québec, un moment fort. Voilà pourquoi on ne s’est pas transmis, de génération en génération, le goût de célébrer… une fraude.

Et encore…

Certains accusent les « séparatistes » d’avoir voulu nuire au Canada en faisant du premier juillet la date légale de la fin des baux, plutôt que le premier mai comme c’était le cas auparavant. En fait, le changement fut décidé par le ministre libéral de la justice, Jérôme Choquette, grand pourfendeur de séparatiste, en 1971. La raison : ne pas perturber l’année scolaire des enfants affectés dans les déménagements.


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L’empreinte planétaire du Québec

92 avis sur « Canada Day: les racines pourries du 1er juillet »

  1. Pour toutes les églises, elles ont une mission beaucoup plus importante que de sauver la langue et la culture… mais bien de sauver des âmes ! La langue et la culture ne sont que des instruments de contrôle et de domination pour eux !

    Le role de l’Église catholique pour les Orangistes!!!

    https://www.facebook.com/652793139/posts/10159659603543140/

    Voir la nouvelle édition…

    https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=5597883913628310&id=100002202690834&mibextid=Nif5oz

    Je vous rappelle le rôles des évêques catholiques , surtout irlandais, dans toutes les régions du Canada. Ex. les Acadiens sous le contrôle d’Halifax, la Trahison des Métis à Bâtoche, le rôle du clergé lors des excommunions des patriotes, sans parler de l’évêque FALLON de London, ON qui a appuyé les Orangistes pour implanter le règlement 17, qui interdisait l’enseignement en français en Ontario.

    Je vous suggère « Les Sacrifiés de la bonne entente » qui raconte l’histoire des francophones du Pontiac Québécois, où l’anglicisation a fait des ravages, grâce aux services de leurs évêques anglais de Pembroke en Ontario.

    Mgr William Joseph Smith, évêque de Pembroke de 1945 à 1971. On lui doit ces honteuses paroles sur des enfants francophones: « I don’t even consider them as catholics », pour le choix d’un curé: « I don’t know yet, but there’ll be no damned Frenchmen there » ce qui donne le ton pour le reste.

    https://www.imperatif-francais.org/a-vous-la-parole/parole-2016/les-sacrifies-de-la-bonne-entente-histoire-des-francophones-du-pontiac/

    http://www.imperatif-francais.org/bienvenu/articles/2002/les-sacrifies-de-la-bonne-entente.html

  2. Désolée, mais je ne fête pas la fête du Canada.

    Photo de Petitebibi Abénakis Wendat

    https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=952037946128256&substory_index=952037946128256&id=652793139&mibextid=Nif5oz

    « J’ai honte du Canada ! » -Justin Trudeau, aux Nations-Unies, 21 sept., 2017

    Voir la liste d’excuses pour le Canada de Trudeau !

    Dix oppressions au Canada, dont certains sont reconnus comme génocides, en deux siècles d’histoire commune !!!

    Canada: The Story of us… Bon résumé de 200 ans de vie commune!

    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208756038474333&set=a.1167781190716.2024126.1113517989&type=3&theater

  3. Bonjour.

    Le 01/07/2014 à 18 h 00 min, Jean Lapierre a dit :

    Je suis en voyage dans les maritimes. Au New Brunswick et à P. E. I., j’ai vu plein de drapeaux qui soulignent la fête des cons de la fédération. N’empêche qu’ils ont un certain sentiment d’appartenance. Au Québec, dans mon petit patelin de Lanaudière, j’étais un des rares à faire claquer au vent mon fleurdelysé à l’occasion de la Saint-Jean. J’ai vu full drapeaux italiens, brésiliens, portugais, etc, à l’occasion du mondial de soccer. Ben coudonc, ça serait tu qu’on n’est pas encore au monde?

    Bonne question !

    Nous aspirons tous à un Monde libre, mais aussi à avoir une identité, une distinction.
    Nous avons tous une nostalgie, qui nous suit dans l’ombre de nous mêmes, qui ressort dramatiquement de temps en temps.
    Cela fait partie de la crise multi dimensionnelle que nous vivons tous, à travers le monde avec ses situations diverses, de la crise d’identité au pire terrorisme, en passant par tout un amalgame de variantes.

    Aussi, devons-nous impérativement prendre de l’altitude et se donner une vision d’ensemble pour en arriver à un dialogue non faussé sur la nature du changement qui pourrait concilier nos différences.

    Mais, il pour que tous puissent participer à ce dialogue, il faut d’abord créer les conditions pour que tous aient cette vision d’ensemble.

    Imaginons tous les pays sans frontière mais conservant ses particularités.

    Il y a une immense tâche à faire, et la patience est la seule voie possible.

    Tâchons de trouver les fondements à une telle aventure.

    Pour cela, la question cruciale, est peut-être celle-ci:
    Quel est l’élément qui fait barrière, et cela depuis des millénaires en regard de l’histoire ?
    Que nous perpétuons.
    Regardons l’état du monde, les discours et les actions les plus répandues.

  4. je reviens sur QS que le PQ se plait à dénigrer ou à parler de convergences sans substance bien sûr, de la PUB. Normal le PQ a tellement suivit les traces du PLQ qu’il en a perdu jusqu’à ce que signifie la démocratie. Et la démocratie, c’est le social, mais le libéralisme « démocratique » l’a réduit a une composante de l’économie, on ne parle plus de social mais de travailleurs et l’immigration ne sert qu’à une chose et rien d’autre, l’immigration de travailleurs en autant qu’ils répondent au profile souhaité par les exploiteurs sans borne. Il paraît que l’ouest du Canada est en demande.
    Et les nouveaux immigrants sont tout à fait approprier pour remplir les tâches, mais de quelles tâches s’agit-il ?
    Mais il ne s’agit pas d’immigrant, mais de gens fuyant le terrorisme ou les intempéries catastrophe.
    De toute façon, ils sont trillés, mais à quel niveau et depuis quel pays.
    Nous savons que le Trudeau apprécie le Erdogan, et les autres dictatures qui font crevé leur peuple.
    Et oui, il y a les dictateurs capitalistes et les autres, qui sont des dangers pour les US. Oui, Obama a bien mérité son prix nobel, la guerre c’est tellement profitable. Je me demande combien il paie d’impôt, et toutes ces taxes sur les armes vendues……..Toute une manne !!!

    Le PQ ou comment se tirer dans le pied, avec le contrat sur l’Île et la fragmentation.
    Couillard, ce faignant de conscience, emporte la mise. Il n’est pas responsable du contrat que le PQ a signé. Et il est contre, jamais vue plus hypocrite ! C’est vrai il y a hollande , Obama, trudeau….y en a un paquet. Tous des menteurs patentés, tous des marionnettes de la finance.
    Tous des hypocrites qui pas à pas font naître la peur et la violence différées.

    Ici, je vous conseille d’écouter l’émission (canal savoir) sur you tube, elle est complète.

    Une rencontre très intéressante.
    M. Sandel nuance, ce que j’appelle le méta-conditionnement, les changements de mentalité par l’économie. Et ça va très loin.
    Les défis de la démocratie
    Réflexions de MM. Sandel et Taylor
    Les réflexions de ces deux éminents théoriciens politiques. Michael Sandel et Charles Taylor ont repris, à ses racines historiques, la réflexion sur la démocratie comme manière de gouverner, comme organisation sociale et économique et comme projet de société.
    https://www.youtube.com/watch?v=9o0unRhDuHc

    Et lisez le chapitre 1 du livre de Jean-Marie Abgrall, tous manipulateurs tous manipulés.
    Plus précisément les pages (pp 29-30).

    Pire que l’autre, la nouvelle science économique

    Longtemps, les économistes classiques ont élaboré leurs modèles comme si les humains étaient des machines à calculer. Echec. Nourrie de psychologie, l’économie dite comportementale étudie donc nos réactions et nos décisions afin de les anticiper. Et de les influencer par des incitations subtiles. Il suffirait en effet d’un simple coup de pouce pour remettre travailleurs et consommateurs sur le droit chemin.
    par Laura Raim, juillet 2013
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/07/RAIM/49330

    J’espère que QS a vue le serpent.

  5. Merci pour les commentaires sur l’Histoire, malgré les quelques controverses.

    L’histoire devraient s’inscrire dans l’éducation.

    L’Évolution fait partie de l’histoire, tout l’histoire dominé par les différents religions (comme mot générique: celles primitives, les pharaons étaient considéré comme des dieux _de même César_, des religions indiennes jusqu’ aux religions monothéistes). L’histoire est complexe et demande une approche progressiste qui doit montrer aussi bien l’humanité dans son ensemble que le particularité de la nation.

    Cela demande une bonne réflexion pour ne pas tomber dans l’inconsistance.

    Les pays ne sont pas disparus sous la baguette magique du montage du marché, montage des grandes entreprises, il faut le dire.
    Et quel est le rôle des grandes banques dans tout ça ?

    Mais le point essentiel, est le rôle déterminant des états de droits, eux font et défont les lois et les droits des uns au détriment des autres.

    Encore une foi:

    Le 03/07/2015 à 13 h 01 min, Robert Lachance, Québeca dit :

    En cette veille du 239 ième anniversaire de la Déclaration d’indépendance des États-Unis d’Amérique, je l’ai relu ainsi que sa mise à niveau par Robert Dutil
    La justice réclame toutefois que soient reconnus à tous des droits inaliénables, parmi lesquels se trouve la vie, la liberté et la poursuite du bonheur. Les gouvernements sont institués parmi les humains, obtenant leurs justes pouvoir du consentement des gouvernés, pour sécuriser ces droits, pour permettre une juste égalité des chances, pour encadrer la collaboration entre les citoyens et pour s’assurer que les inégalités économiques et sociales soient au plus grand bénéfice des plus désavantagés.
    Lorsque quelque forme de gouvernement que ce soit empêche l’atteinte de ces buts, il est du droit du Peuple de le modifier ou de l’abolir, et d’en instituer un nouveau, faisant reposer ses fondations sur des principes tels et organisant ses pouvoirs d’une forme telle, qu’il lui semblent plus aptes à assurer sa sécurité et son bonheur… Robert Dutil

    Nous avons un problème mondial, n’est-ce pas ?

    L’OMC est le gouvernement mondial avec ses ministères qui se ressemblent tous, un pau à la manière de clones: FMI, BM, Goldman satch et cie., les fonds vautours…….
    L’ONU qui sert de…..on se le demande.
    L’OTAN, le ministère de la police mondiale.
    La CIA et cie. qui sert à plein de choses…dont une:

    Histoire et conséquences de la prohibition des drogues
    Line Beauchesne est professeure titulaire au Département de criminologie de l’Université d’Ottawa.
    Elle souligne le rôle de la CIA…..
    http://www.publications-universitaires.qc.ca/?p=734

    Le néo-libéralisme est en train de fermer la boucle, son ALPHA et OMEGA:
    de l’individu-consumériste à l’individu-entrepreneur.

    Mais il faut ajouter, car c’est un triumvirat: l’individu-marchandise.

    Il y a aussi l’article sur la bourse.

    Devenez actionnaire… d’un individu

    Privatiser des baleines, créer un marché des organes, spéculer sur les cyclones : les folies du libéralisme n’ont de limites que celles de l’imagination. En bonne logique, il fallait que les individus eux-mêmes soient réduits à l’état d’actifs financiers. Il suffit pour cela de considérer une personne comme un « capital humain » divisé en parts échangeables sur un marché. Et susceptible de dégager un retour sur investissement.
    par Laura Raim, août 2014
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/08/RAIM/50696

    Avec la compétition des individus-entrepreneurs, ce n’est qu’une question de temps.
    Qu’est-ce qu’on ferait pas pour quelques dollars de plus.

  6. Bonjour.

    J’écoute le discours d’Obama sur CPAC, en ce moment.

    Tout son discours porte sur la supériorité US, et la coopération du Canada pour satisfaire ses vues, diplomatiquement, au sein de l’OTAN’ etc…

    Comment résumer son discours ?

    Hermann Göring
    Bien entendu, le peuple ne veut pas de guerre. Pourquoi est-ce qu’un pauvre gueux dans une ferme voudrait risquer sa vie dans une guerre dont il ne peut espérer au mieux qu’il en reviendra entier ? Naturellement, le commun de la population ne veut pas de guerre ; ni en Russie, ni en Angleterre, ni en Amérique, ni, en ce qui nous concerne, en Allemagne. C’est bien entendu. Mais, après tout, ce sont les dirigeants d’un pays qui en déterminent les lignes d’action, et ce n’est jamais qu’une question simple que d’entraîner le peuple, que ce soit dans une démocratie, une dictature fasciste, un Parlement, ou une dictature communiste. […] Le peuple peut toujours être converti à la cause des dirigeants. Cela est facile. Tout ce qu’il suffit de faire, c’est de leur dire qu’ils sont attaqués et dénoncer les pacifistes pour leur manque de patriotisme qui expose le pays au danger. Cela marche de la même manière dans tous les pays.

    Obama
    Il nous fait le discours que nous sommes tous des immigrants.

    Il confond droit et liberté humaine avec l’économie.

    «« – Dans la doctrine de sécurité nationale des Etats-Unis rappelée par l’Administration Bush en septembre 2202, il n’est pas seulement mentionné la doctrine de la « guerre préventive » ce qui est désormais bien connu. Il est aussi affirmé que « la paix, la démocratie, la liberté des marchés, le libre-échange » doivent être défendus comme des « valeurs non négociables de la dignité humaine » . Ce qui signifie qu’elles sont bien sûr justiciables d’une défense militaire. »»
    Tiré de
    Mondialisation du capital et militarisme : les interelations
    Claude Serfati
    http://1libertaire.free.fr/Serfati01.html

    Le parti Québécois, l’épine au pied, est la CAQ et Legault et non QS qui est un parti démocratique et parle en premier de social, et place l’économie au service…….Mais vous du PQ, n’avez pas de position claire, et pour preuve, vous avez fait les mêmes politiques économiques d’ajustement de déséquilibre et de précarisation des avancées sociétales pour favoriser le patronat point.
    Les mêmes attaques contre les défavorisés……..Vous ne voyez pas NON OUI

    Et vous les lecteurs et ceux qui laissent des commentaires…….

    Ce que vous ferez au plus petit d’entre-vous, C’est à moi que vous le faite.
    Quelque part dans la bible.
    Je ne suis pas croyant, mais je ne rejette pas notre patrimoine, vrai ou faux, il faut juste le reconnaître et rectifier.

    Le 03/07/2015 à 13 h 01 min, Robert Lachance, Québeca dit :

    En cette veille du 239 ième anniversaire de la Déclaration d’indépendance des États-Unis d’Amérique, je l’ai relu ainsi que sa mise à niveau par Robert Dutil
    La justice réclame toutefois que soient reconnus à tous des droits inaliénables, parmi lesquels se trouve la vie, la liberté et la poursuite du bonheur. Les gouvernements sont institués parmi les humains, obtenant leurs justes pouvoir du consentement des gouvernés, pour sécuriser ces droits, pour permettre une juste égalité des chances, pour encadrer la collaboration entre les citoyens et pour s’assurer que les inégalités économiques et sociales soient au plus grand bénéfice des plus désavantagés.
    Lorsque quelque forme de gouvernement que ce soit empêche l’atteinte de ces buts, il est du droit du Peuple de le modifier ou de l’abolir, et d’en instituer un nouveau, faisant reposer ses fondations sur des principes tels et organisant ses pouvoirs d’une forme telle, qu’il lui semblent plus aptes à assurer sa sécurité et son bonheur… Robert Dutil

  7. Monsieur Lisée nous raconte sa perception du début de la confédération de 1867. Pour lui la confédération ou la fédération de 1867 est une fraude et les canadiens français n’ont pas à être fier d’une fraude…, donc ils ne fêtent pas le premier juillet ! Je ne suis pas d’accord avec ce que Monsieur Lisée nous raconte comme étant des faits historiques. La réalité c’est que la démocratie et ses façons de faire à cette époque, était qu’a ses premiers balbutiements. Souvenez vous du temps de Duplessis où les élections étaient truqués avec l’aide du Clergé Catholique. Encore aujourd’hui, nous avons besoin de Vérificateurs et de Vérificateurs de Vérificateurs et malgré tout, il y a des fraudes qui se commettent. Donc au tout début d’élections libres, il est compréhensible qu’il y ait eu des maladresses dans les élections. En ce qui me concerne je suis fier d’être québécois et aussi fier d’être canadien. Le Canada est le deuxième plus grand pays du monde rempli à craquer de richesses et ces richesses appartiennent aussi aux québécois !

    • Bonjour.

      «« Le Canada est le deuxième plus grand pays du monde rempli à craquer de richesses et ces richesses appartiennent aussi aux québécois ! »»

      Oui, libre d’aller vendre sa force de travail, parce que c’est plus payant de travailler en Alberta, mais oups, le pétrole baisse, alors on licencie et retour casse départ.
      HA ! l’économie.

      La richesse réelle dépend des humeurs de la bourse et des autres faits économiques hautement sophistiqués….zzzzzzzzzz

      Sur canal savoir et sur you tube:

      Oncle Bernard – L’anti-leçon d’économie
      Prochaines Diffusions
      Mardi 06 septembre 2016 à 19:30
      Mercredi 07 septembre 2016 à 13:00
      Jeudi 08 septembre 2016 à 07:00
      Samedi 10 septembre 2016 à 22:00

      Bernard Maris, alias Oncle Bernard, fut assassiné lors de l’attentat à Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015. Tournée en mars 2000, dans le contexte du film L’encerclement – La démocratie dans les rets du néolibéralisme, cette fascinante entrevue avec Oncle B., constitue une véritable «anti-leçon d’économie». Sans fard ni artifice, le réalisateur laisse toute la place à la parole riche, dissidente, acérée et mutine de Maris. En toute liberté, celui-ci assène à loisir des vérités percutantes qui renversent les dogmes sempiternellement ressassés par le chœur vibrant de la valetaille de la «science» économique. Formidable vulgarisateur dont la verve, l’éloquence, l’érudition et l’alacrité parviennent à rendre passionnants les sujets les plus arides, Oncle Bernard déploie au fil de cet entretien une pensée courageuse en son originalité, qui se révèle d’autant plus précieuse en ces temps de démission intellectuelle et d’austérité économique.
      Livré en 5 extraits
      https://www.youtube.com/watch?v=xBuhmrK3rUg

      N’avons pas l’intelligence de comprendre les choses, si on s’y applique suffisamment ?
      Voir le faux du vrai et le vrai du faux (Krishnamurti).
      Je le cite par respect, comme les grands hommes et femmes de l’histoire avec leur vérité et leur lacune, la connaissance n’avançant que pas à pas. Mais aujourd’hui, la somme des connaissances nous permet de sortir de la mentalité du vieux monde. Avec un peu de patience, ce siècle devrait être le siècle de la patience, mais le pouvoir politique est entre les mains du profit à court terme.
      Vous jugerez un arbre à ses fruits.
      Quelque part dans la bible.

      Qu’est-ce que l’Éducation ?

  8. Ces rappels historiques en rappellent d’autres. Les Rouges de Dorion étaient des libéraux radicaux, des républicains en fait, et Wilfrid Laurier en était un. À la fin des années 1840 et au début des années 1850, ils avaient adopté des positions comme quoi on devrait s’annexer aux États-Unis. Louis-Joseph Papineau s’était également prononcé contre la Confédération et pour l’annexion aux États-Unis. Dans ces cas, c’était par républicanisme. Après la Confédération, Dorion et les Rouges se sont adaptés au fait accompli et ont adopté une ligne plus modérée. Et Laurier était un protégé de Dorion.

    On peut quand même raisonnablement croire que le Québec a eu plus de poids au Canada qu’il n’en aurait eu aux États-Unis.

    Plus tard, nos indépendantistes ont appuyé avec enthousiasme l’ALE et l’ALENA, indifférents à l’indépendance économique réelle du Canada dont s’inquiétaient certains canadiens. Dans ce courant peut-être entre autres influencé par un héritage annexionniste, on se souviendra de la tournée de Bernard Landry pour que le Canada adopte… le dollar américain. Comme le Salvador.

    Quoique, en plus près de nous, on soupçonne davantage le calcul de rendre le Canada moins pertinent en démembrant l’axe économique est-ouest et en sabordant sa monnaie. Pour ainsi augmenter les chances d’indépendance formelle du Québec.

    L’histoire est quelquefois bien ironique.

  9. J.F. par manque de temps a oublié un certain nombre de choses.Quelques petit rappels historiques(que J.F. connaît sans doute mais dont il n’a pas parlé)
    Ce commentaire s’adresse à tous mais d’abord à tout ceux qui aiment comme l’a dit un jour un grand PM canadian  » Le Canada c’est le plus meilleur pays du monde »:
    Si vous aimez toujours ce pays après avoir lu le commentaire de J.F. et les q.q. rappels historiques que je me permets de faire ici on n’y peut plus rien.
    D’abord L’Acte d’Union de 1840
    Voici en bref ce qu’elle contient:
    -L’anglais est la seule langue officielle.
    -Les dettes sont consolidées(réunies)même si le déficit du Haut-Canada(Ontario) est 12 fois plus élevé que celui du Bas-Canada( Québec)
    -Le gouverneur est nommé par Londres et conserve un droit de veto
    -Chacune des anciennes provinces élit 42 députés même si la pop. du Bas-Canada (650 000 habitants) est plus nombreuse que celle du Haut-Canada(450 000 habitants)
    Pourtant dès que la pop. du Haut-Canada dépassera celle du Bas-Canada les Anglais crieront à l’injustice ils réclameront et obtiendront la représentation proportionnelle.( réf: NOTRE HISTOIRE par Dion-McKinnon et P. Lalongé aux éditions ERPI p.146)
    Ainsi les Britanniques pourront développer le Canada selon LEUR conception (réf. idem p. 145)
    Maintenant comment sommes nous entrés dans la Confédération( qui est plutôt une Fédération)
    Les Bleus menés par G.E. Cartier et soutenu par le clergé défendent le projet
    Les Rouges s’y opposent Incertain de l’issue du vote populaire on n’ose pas consulter la population
    Voici le résultat du vote chez les francophones: 26 pour et 22 contre( réf: JE ME SOUVIENS p.300)
    Maintenant qui est à l’origine de L’acte d’Union nul autre que Lord Durham
    Voici ce que dit son rapport publié en février 1839 (en 1840 ce sera l’Acte d’Union)
    -Les francophones sont un peuple inférieur, sans éducation etc…-
    -Il ne faut pas accorder de majorité français à la chambre.
    -Assurer la DOMINATION politique par L’UNION des deux Canada
    -Accélérer l’assimilation linguistique
    Pour Durham les Canadiens ( nous à l’époque) ont le tort d’être français.Il faut assurer la disparition des Canadiens Français par l’assimilation (réf: idem p.142-143)
    Son rapport servira de justification pour élaborer l’Acte d’Union ( idem p. 143)
    Sans parler du Labrador qu’on nous a volé et qui fut donné à T.N. par le CONSEIL PRIVÉ de Londres.Tous des Britanniques . Et que dire de la déportation des Acadiens, de la pendaison des Patriotes etc etc etc .
    Je crois que J.F.L. a raison.
    Pour les autres Bonne fête du Canada  » Le plus meilleur pays du monde »
    Marcel Côté

    • Il est vrai que l’Acte d’Union résulte de la mise en œuvre de recommandations du rapport Durham. Précisons quand même que, dans son application, les élus ont respecté les Canadiens. La plupart de ses gouvernements qui en étaient issus étaient formés par des anciens patriotes ou réformistes du Haut-Canada. En pratique, on exigeait la double majorité (anciens Haut et Bas Canada) pour former un gouvernement. Aussi, c’est sous l’Union que la responsabilité ministérielle fut confirmée et instituée – Lord Elgin, le gouverneur, avait signé une loi prévoyant l’indemnisation de patriotes et de réformistes lésés par des mauvaises actions des troupes britanniques pendant les rébellions de 1837-38.

      Pour les aspects communs, par l’usage, on avait des lois s’appliquant à l’Union et à l’aspect particulier, des lois s’appliquaient seulement à l’une ou l’autre des parties. Cette espèce de division des pouvoirs a également servi pour plus tard déterminer le partage des pouvoirs entre provinces et gouvernement central pour la Confédération.

  10. On devrait raconter l’histoire véritable du Canada sous forme de publireportage dans les différents grands journaux de la province.De même que sous forme de bande-annonce sur internet et les réseaux sociaux.Ça couterait cher,mais ça en vaudrait la peine. De toute manière le fédéral le fait déjà avec notre argent.

  11. Le 1er juillet fête l’anniversaire du Canada seulement depuis 1980.
    Avant, il s’agissait de la célébration de la « Fédération ».
    La Fédération, c’était la réunion de toutes les colonies britanniques de l’Amérique du Nord sous un même gouvernement contrôlé par les Anglais, tel que recommandé par le Rapport Durham en 1839.
    En voici des extraits :
    « Les désordres du Bas-Canada n’admettent pas de délai; la forme de gouvernement actuel n’est qu’un assujettissement temporaire et forcé. »
    « Les Canadiens français ne sont, d’autre part, que les restes d’une ancienne colonisation, et sont et devront toujours être isolés au milieu d’un monde anglo-saxon ».
    « La langue, les lois et le caractère du continent nord-américain sont anglais; et toute autre race que la race anglaise (j’applique ce mot à tous ceux qui parlent la langue anglaise) y apparaît dans un été d’infériorité ».
    « Je n’entretiens aucun doute sur le caractère national qui doit être donné au Bas-Canada : ce doit être celui de l’Empire britannique, celui de la majorité de la population de l’Amérique britannique, celui de la race supérieure qui doit à une époque prochaine dominer sur tout le continent de l’Amérique du Nord. La fin première et ferme du Gouvernement britannique doit à l’avenir consister à établir dans la Province une population de lois et de langue anglaises, et de n’en confier le Gouvernement qu’à une Assemblée décidément anglaise ».
    « …Dans tout plan qui sera adopté pour l’administration future du Bas-Canada la premier objectif doit être d’en faire une Province anglaise ».
    « Je crois qu’on ne peut rétablir la tranquillité qu’en assujettissant la Province à la domination vigoureuse d’une majorité anglaise et que le seul gouvernement efficace serait celui qui serait formé par une union législative.
    Si la population du Haut-Canada est estimée à 400 000, les habitants anglais du Bas-Canada à 150 000 et les Français à 450 000, l’union des deux Provinces ne donnerait pas seulement une majorité anglaise absolue mais une majorité qui s’accroîtrait chaque année sous l’influence de l’immigration anglaise ».
    « ….. et je ne doute guère que les Français, une fois placés en minorité par le cours légitime des événements et par le fonctionnement de causes naturelles, abandonneraient leurs vaines espérances de nationalité…. »
    « Je pensais que ce serait la tendance d’une Fédération, sanctionnée et consolidée par un gouvernement monarchique, de devenir graduellement une union législative complète; et qu’ainsi, tout en gagnant les Français du Bas-Canada en leur laissant le gouvernement de leur propre province et de leur propre législation intérieure, je pourvoirais à la protection des intérêts britanniques grâce au gouvernement général et à la transition graduelle des Provinces en une société unie et homogène ».
    « Mais convaincu que des fins aussi désirables seraient obtenues par l’Union législative des deux Provinces, je suis porté à aller plus loin et à me demander si tous ces objectifs ne seraient pas atteints plus sûrement en étendant cette Union législative à toutes les Provinces britanniques de l’Amérique du Nord; et si les avantages que je prévois pour deux d’entre elles ne pourraient pas et ne devraient pas en justice s’étendre à toutes.
    Une telle union trancherait sur-le-champ et d’une manière décisive la question des races ».
    Lord Durham, Rapport sur les Affaires de l’Amérique du Nord britannique (1839)
    Et pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de s’y attarder longuement, les Rapport Durham est visuellement clairement résumé et illustré dans les armoiries du Canada:
    http://static.skynetblogs.be/media/44600/armoiries-du-canada.2.jpg
    Nous y sommes représentés par la licorne, animal imaginaire, mythique et légendaire au corps mi-cheval, mi-chèvre, aux sabots de chèvre, la chaîne au cou crochets inclus, chaîne de pendaison ou chaîne d’entrave, limitant l’action et la vie au rayon de la chaîne attachée au pieu planté par le maître.
    Personne n’a encore exigé l’abolition de ces armoiries que voici. voici:http://static.skynetblogs.be/media/44600/armoiries-du-canada.2.jpg

  12. Quel bel article fort intéressant. Un drôle de lien pourrait être fait avec le secteur municipal et des commissions scolaires quand vous dites que » décidée par moins de 10 % des adultes », ça ressemble à une élection scolaire ça!!!!!

  13. De Québec : Bonjour. Ce serait un très beau texte à ressortir au moment d’un référendum. Merci pour le BON cours d’Histoire du Canada. Ce n’est pas ce que j’ai appris au secondaire !

    • Quand je dis au secondaire, c’est en secondaire IV et le cours était en option et non obligatoire dans ce temps-là, i.e., en 1972-1973. Merci.

  14. Que bel article!
    Admiration devant ces deux constences ;
    Nos amis canadiens vivent dans la honte d une constitution obtenue en fraude en 1867 et maintenu par la fraude en 1995.
    Le clergé livrant la neutralite des Quebecois contre les ennemis desAnglo

    • Je doute profondément que d’aucuns d’entre eux ne vivent dans la honte de l’Histoire qu’on nous a imposée par des lois.
      Lord Durham, dans son Rapport de 1839, les décrivaient comme ceci:
      « Ce n’est nulle part une vertu du peuple anglais de tolérer des coutumes et des lois qui lui sont étrangères. Habituellement conscient de sa propre supériorité, il ne prend pas la peine de cacher aux autres son mépris pour leurs usages. Les Anglais ont trouvé dans les Canadiens français, une somme égale de fierté nationale, fierté ombrageuse, mais inactive qui dispose ce peuple moins à ressentir une insulte qu’à se tenir éloigné de ceux qui voudraient le tenir dans l’abaissement ».
      Lord Durham, Rapport sur les Affaires de l’Amérique du Nord britannique (1839)

  15. La fête du Canada n’est pas triste à Ottawa et dans plusieurs villes du Canada. Les Canadiens aiment leur pays avec raison, il est plus aimable que de nombreux pays dans le monde. Et c’est tant mieux!
    Au Québec, le 24 juin est notre fête nationale, nous fêtons avec espoir et allégresse une nation qui se cherche un pays que nous prenons plaisir à imaginer. Et le 1er juillet, nous n’avons, pas pour plusieurs d’entre nous, le coeur à fêter le Canada , ce pays qui nous a rejeté comme nation deux fois plutôt qu’une soit en 1982 avec le rapatriement de la constitution sans l’accord du Québec et en 1990 avec l’échec de Meech qui avait pourtant laissé espérer Lévesque et Mulroney une réintégration dans la constitution canadienne dans l’HONNEUR ET L’ENTHOUSIAME.
    Note :À la suite de la fête nationale, j’ai écrit le texte qui suit et je vous l’offre en prolongation de cette courte réflexion. Merci!
    EN TANT QUE SOUVERAINISTES ET FÉDÉRALISTES APATRIDES…

    Le mot apatride, selon le dictionnaire , qualifie une personne qui n’a pas de nationalité légale.

    Pour une fois et c’est à souligner, lors de la fête nationale étaient présents ou ont participé tous les chefs politiques tant souverainistes que fédéralistes. Sans vouloir discuter des motivations politiques de chacun, un constat est évident concernant les chefs québécois: tous sont apatrides. Les souverainistes souhaitent pour leur part faire du Québec un pays légal , tandis que les fédéralistes cherchent à s’accommoder ou à tolérer un pays , le Canada, qui les a légalement rejetés en 1982.

    En conséquence , en tant qu’apatrides , ne serait-il pas rassembleur et pertinent que les souverainistes et les fédéralistes conviennent au moins de se donner une carte d’identité commune concernant l’appartenance à la nation québécoise qu’on a célébrée, pour une rare fois ensemble, mais de façon toujours imaginaire quant à un pays réel, le 24 juin dernier.

    Pour fin de débat , je propose celle qui suit et qu’elle soit adoptée à l’unanimité de l’Assemblée nationale , lors de la reprise de la session parlementaire à l’automne ,particulièrement pour commémorer le 25ie anniversaire du rejet de Meech par le Canada donc le rejet constitutionnel, le rejet légal de la nation québécoise.

    Agir ainsi permettrait à nouveau l’an prochain aux Québécois, qu’ils soient fédéralistes ou souverainistes, de fêter ensemble, non de façon accidentelle pour des raisons politiques , mais de façon intentionnelle pour rappeler et célébrer notre identité nationale laquelle devra un jour ou l’autre être au coeur d’un pays légal appelé le Québec ou le Canada et donc faire partie de sa constitution.
    .

    DÉCLARATION D’IDENTITÉ DE LA NATION DU QUÉBEC

    Notre trésor de valeurs communes auquel s’ajoute la richesse de nos valeurs fondamentales, en particulier, l’égalité de l’homme et de la femme, la laïcité…et la neutralité de l’État, nous oblige, à titre de peuple ,fondateur d’une rare humanité et tellement pleine d’humour ,à défendre et à accroitre, autant que nécessaire, les pouvoirs qui protègent et favorisent notre singularité au Canada et en Amérique du Nord, c’est-à-dire, ceux d’une nation souveraine.

    Oui, parce que depuis plus de 400 ans, à force d’espérance et de persévérance, le Québec s’est imposé au monde, non seulement comme une terre de paix et d’accueil, mais aussi de créativité, de productivité et d’excellence.

    Par la présente déclaration, premiers, anciens (anglo et franco) et nouveaux habitants, nous nous unissons, aujourd’hui et pour demain, afin de développer et faire fructifier cet héritage.

    Dans nos coeurs et nos vies, c’est la terre d’ici et la langue française qui nous lient tous et toutes, et nous lieront toujours, nous… gens du pays, de façon distincte sur ce continent de verdure et de glace.

    Et par dessus tout, nous l’affirmons haut et fort, c’est la Liberté qui nourrit nos actions, la Fidélité, nos souvenirs, et le Partage, notre avenir.

    Note: Quatorze lignes pour décrire notre identité c’est bien peu, il en faudrait bien davantage pour rendre compte de la richesse de notre peuple. Cependant, si nous convenions de façon consensuelle de ces quelques lignes, ce serait un immense pas en avant que nous aurions franchi , un pas en direction non seulement de la liberté ,de la fierté, mais surtout de l’honneur retrouvé. Merci!

    Denis Forcier 91 Clermont, Shefford, J2M1X3, tel: 450-361-3311
    27 juin 2015

    • En cette veille du 239 ième anniversaire de la Déclaration d’indépendance des États-Unis d’Amérique, je l’ai relu ainsi que sa mise à niveau par Robert Dutil dans son essai sur la liberté, l’égalité et la démocratie La Juste Inégalité, Québec/Amérique, 1995. Voici l’une et l’autre :

      Nous proclamons les vérités qui suivent comme évidentes en elles-mêmes, que tous les hommes sont nés égaux, qu’ils sont dotés par leur Créateur de droits inaliénables,

      que parmi ceux-ci se trouve la Vie, la Liberté et la poursuite du bonheur – que pour sécuriser ces droits, les gouvernements sont institués parmi les hommes, obtenant leurs justes pouvoir du consentement des gouvernés

      – que lorsque quelque forme de gouvernement que ce soit empêche l’atteinte de ces buts, il est du droit du Peuple de le modifier ou de l’abolir, et d’en instituer un nouveau, faisant reposer ses fondations sur des principes tels et organisant ses pouvoir d’une forme telle qu’ils lui semblent plus aptes à assurer sa sécurité et son bonheur…

      Déclaration d’indépendance des États-Unis d’Amérique, 4 juillet 1776, inspirée en partie par la déclaration des droits de l’État de Virginie datée du 12 juin 1776, rédigée par un comité de cinq personnes, sous la direction de Thomas Jefferson.

      Nous proclamons les vérités qui suivent comme évidentes en elles-mêmes, que tous les hommes et toutes les femmes sont nés inégaux, qu’ils sont dotés par leur Créateur de capacités intellectuelles et physiques dissemblables, qu’ils sont plongés à leur naissance dans des milieux sociaux et culturels disparates, et qu’ils ne bénéficient donc pas des mêmes chances.

      La justice réclame toutefois que soient reconnus à tous des droits inaliénables, parmi lesquels se trouve la vie, la liberté et la poursuite du bonheur. Les gouvernements sont institués parmi les humains, obtenant leurs justes pouvoir du consentement des gouvernés, pour sécuriser ces droits, pour permettre une juste égalité des chances, pour encadrer la collaboration entre les citoyens et pour s’assurer que les inégalités économiques et sociales soient au plus grand bénéfice des plus désavantagés.

      Lorsque quelque forme de gouvernement que ce soit empêche l’atteinte de ces buts, il est du droit du Peuple de le modifier ou de l’abolir, et d’en instituer un nouveau, faisant reposer ses fondations sur des principes tels et organisant ses pouvoirs d’une forme telle, qu’il lui semblent plus aptes à assurer sa sécurité et son bonheur… Robert Dutil

    • Alors si ça fait 400ans, alors continuons,nous sommes toujours la et toujours plus libre de circuler et de vivre en paix

  16. Accepter notre statut de province tout en se disant fier d être québécois est douteux. Un peuple fier n accepte pas d être gouverné par d autre. Le canada des fiers Québécois-Canadiens n existe que dans l imaginaire collectif. Fier d être colonisé, surement.

    • non , meme lorsque j’étais jeune a l’orphelinat, je n’aimais pas cette fete du 1er / juillet , tout comme en 4ieme année , je n’aimais pas le prof. d’anglais , que j’ai ridiculiser a haute voix pendant une réception organisée pour cette charmante fete, , le prof. n’est pas revenu enseigner , et moi j’ai été enfermé dans un vide sanitaire pendant une heure avec des rats comme compagnies , j’étais morte de peur, quand enfin , on m’a fait sortir de l’enfer , j’me suis juré ne plus jamais aimer l’anglais et cette fete ridicule ou tout autour de nous était de rouge , comme du sang, aussi j’me suis révolté contre cette religion catholique qui venait de me faire tant souffrir ainsi que tous les autres enfants indiens & Français .Donc la religion catholique et l’gouvernement, impossible a moi de feter .Je refuse toutes souffrances , et je déteste voir des bourreaux exécuter ces taches de laches .Les gouv., ainsi que l’église connaissaient les mauvais traitements des enfants , mais ils fermaient les yeux , ils ont brisé les familles francaises & indiennes ,enfermé les mamans dedans des aziles , profiter des enfants , emprisonné ou exilé les papas , et lorsque nous sommes adultes , y voudraient que l’on rampe, désolé pour leur orgueils , jamais je ne baisserai pavillon devant des enculés , la voila la belle fete du Canada., nous a l’horphelinat , pour nous humilier , on nous appelaient les (Marie – Catho.) je détestaient les adultes qui osaient nous interpeler de cette maniere ….l’histoire de la fete du Canada , vu a travers mes petits yeux d’enfans Québéquois – Français .. .j’aime ma PATRIE – QUÉBEC, je déteste la monarchie …la vrai histoire du Canada, n’est pas écrite dedans les livres , mais bien dedans les cœurs qui ont tant soufferts c’est a dire , les premieres – NATIONS & les FRANCAIS .et aujourd’hui encore , l’histoire se joue pour les anglais ,a l’époque les espagnoles sont parti ,j’aurais préféré jouer des ( castagnettes ) que de regarder passer la monarchie… marci…(SURO).

    • Bonjour.

      «« Un peuple fier n accepte pas d être gouverné par d autre. »»

      Question.

      Comment perd-on notre Souveraineté ?

      Ajourd’hui, par l’entremise de la mondialisation de la finance. Cela devrait vous être évident, si vous avez une vision d’ensemble concernant les conflits d’intérêts parcourant l’histoire de l’humanité.

      Le Québec, malheureusement malmené par des politiciens affairistes, des politiciens « compromissants ».

      La Grèce, elle, subit une attaque en règle et directe par la finance, et une propagande musclée des monopoles médiatiques à inclinaison populiste (style des radios poubelles). Un modus operandi qui s’accorde avec une longue tradition historique UK.
      Pour bien comprendre.
      Il y a trois articles que je vous conseille .

      Chapitre 49 — L’histoire du contrôle
      bancaire aux Etats-Unis

      (Article d’Alain Pilote, paru dans Vers Demain de juillet-août 1985.)
      «« Faisant rapport en Angleterre, on lui demanda le secret de cette prospérité dans les colonies, alors que la misère régnait dans la mère-patrie:

      «C’est bien simple, répondit Franklin. Dans les colonies, nous émettons notre propre papier-monnaie, nous l’appelons Colonial Script, et nous en émettons assez pour faire passer facilement tous les produits des producteurs aux consommateurs. Créant ainsi notre propre papier-monnaie, nous contrôlons notre pouvoir d’achat et nous n’avons au- cun intérêt à payer à personne.»

      Les banquiers anglais, mis au courant, firent adopter par le Parlement anglais une loi défendant aux colonies de se servir de leur monnaie script et leur ordonnant de se servir uniquement de la monnaie-dette d’or et d’argent des banquiers qui était fournie en quantité insuffisante. La circulation monétaire dans les colonies se trouva ainsi diminuée de moitié.

      «En un an, dit Franklin, les conditions changèrent tellement que l’ère de prospérité se termina, et une dépression s’installa, à tel point que les rues des colonies étaient remplies de chômeurs.» »»
      http://www.michaeljournal.org/sign49.htm

      Crimes contre l’humanité : L’ultime retour des barbares

      Par Fethi Gharbi

      Mondialisation.ca, 06 août 2014

      ««« En effet, le volk anglo-saxon, dans le cadre de son projet euro-atlantique compte aplanir l’espace allant de l’Europe du nord aux confins de l’Oural. La mondialisation néolibérale a bien besoin d’un espace vital à la hauteur de sa démesure. Tous les volk qui font obstacle seront systématiquement réduits. La tragédie du monde arabe est de se trouver géographiquement et énergétiquement en travers du chemin de cette vaste entreprise de démolition. »»»
      ««« En juillet 1953 alors que la guerre froide battait son plein, une délégation de musulmans est invitée aux États-Unis. Elle est reçue à la Maison-Blanche par le président Dwight Eisenhower. Celui-ci s’adresse à ses invités en ces termes : «notre foi en Dieu devrait nous donner un objectif commun : la lutte contre le communisme et son athéisme». Saïd Ramadan, gendre et successeur de Hassan Al-Banna, fondateur du mouvement des « frères musulmans » faisait partie de la délégation (7). »»»

      http://www.mondialisation.ca/lultime-retour-des-barbares/5394869

      Extrait du « Manuel d’histoire critique »
      Et le Paraguay découvrit le libre-échange

      Quand il trouve porte close, le libre-échange sait s’imposer par les armes. Adepte d’un protectionnisme rigoureux, le Paraguay en a fait la douloureuse expérience entre 1865 et 1870, lors de la guerre de la Triple Alliance qui l’opposa au Brésil, à l’Uruguay et à l’Argentine. Financés par les milieux d’affaires londoniens, ces trois pays sont parvenus à le soumettre à l’économie-monde britannique.
      http://www.monde-diplomatique.fr/communiques/141016.html

      Comme je dis toujours, ce n’est que la vision de l’ensemble qui nous donne accès aux tenants et aboutissants, aux causes et acteurs responsables.

      C’est à partir de là que l’on peut établir le bon diagnostique .
      Albert Einstein:
      Un problème sans solution, est un problème mal posé.

      Ici, au Québec, les paris politiques apliquent les politiques économiques «« d’équilibrages »» surveiller par les agences de notation.
      Ces politiques de « déséquilibrages » endommagent progressivements les institutions publiques, la santé en est le symbole marquant, sa privatisation se continue, sans que nous puissions faire les liens, clairement.

      Entre, placer le systéme de santé publique en situation
      « d’incompétence », pour favoriser le système privé, qui de toute façon, come il est répété…, le privé est plus performant. ??!!?
      Mais est-ce bien vrai ? Ou est-ce des politiques économiques de déséquilibrages, avec un agenda arrêté ?

      Un couillard qui signe « décret » favorisant le privé.
      Va au privé..on connaît la suite.
      Ce bonhomme a cumulé pas mal de choses questionnables.
      Est-ce que j’élierais un tel personnage ??

      Le questionnement est un instrument puissant.
      Attention, les manipulateurs sont parmis nous.

      Lire le chapitre 1 et 9 du livre de Jean-Marie Abgrall, tous manipulateurs tous manipulés.

  17. Tout ces vols qui nous fumes infligés,pourquoi on n’en parle pas plus .De dire aux gens agés qu’ils ne perdrons pas leur pension,pourquoi on leur dis pas.D’expliquer aux immigrants qu’ils pourrons demeurer au Québec apres la séparation,pourquoi on leur dis pas.Que le dernier référemdum a été volé,au hockey le but serait refusé.Les gens on peur du future,pas du passé.

  18. Je viens de lire toute une leçon d’histoire. Merci M. Lisée. Ceci devrait faire partie des cours d’histoire au secondaire, avec un rappel au CÉGEP

  19. Moi je trouve très malheureux que la fierté d’être Québécois soit associée à l’indépendantisme / séparatisme. Car personnellement pour moi… l’un va sans l’autre… Je suis fière de ma « Belle province » tout autant que je le suis de mon beau pays qu’est le Canada… je suis fière d’habiter mon pays, ma province, ma ville … Je suis fière de ma nationalité et du caractère unique de ma culture francophone. Je ne suis PAS fière de cette guerre de culture et surtout de cette ségrégation que l’on se fait entre nous tous Canadiens… francophones, anglophones, allophones. C’est aberrant… quand on pense aux génocides qui ont cours dans le monde… Pourquoi tant vouloir « génociser » cette belle richesse de cultures diverses qui composent le peuple canadien. La fierté canadienne, québécoise, ontarienne, manitobaine etc.. n’a rien à voir avec « le bleu » ou « le rouge » de la politique… Chérissons notre liberté, notre histoire et nos cultures qui nous rendent tous uniques en tant que CANADIENS d’abord. La politique a toujours été et sera toujours un jeu d’argent et n’a rien à voir avec la fierté… alors laissons-la en dehors de tout ça! C’est en tant que Canadienne / québecoise / française .. et grâce à cette histoire qu’aujourd’hui je clame haut et fort … VIVE le CANADA et ses provinces et territoires LIBRES! 🙂 Bonne fête du Canada à tous!

    • Entièrement d’accord avec vous. Fière d’être québécoise canadienne. Nous vivons dans le plus beau pays du monde.

    • Je ne crois pas qu’il soit question de « génociser » un débat.

      Je ne me sens pas canadien. Pas parce que j’haïs l’anglais ou que je veux venger les patriotes, mais simplement parce que c’est un peuple avec une culture, une langue, une histoire et des intérêts différents de ceux du Québec.

      Si certains souverainistes pensent comme tel, je trouve dommage que vous généralisiez votre affirmation.

      Je ne suis pas canadien, pas plus que je suis américain, slovaque ou russe, pas par haine, mais par différence.

      La pluralité humaine que vous mentionnez est une belle chose, pourquoi pas la pluralité des nations?

    • Je suis en accord avec vous, fière d’être Québécoise, Candienne française et libre dans le plus beau pays du monde.

  20. Et dire que des gens sont fiers de cette façon de faire. Pas surprenant que tant de gens sont des fraudeurs de peuple. Léon Dion n’aurait jamais accepté ce que son fils Stéphane a accepté.

  21. Lorsque Philippe Couillard dit vouloir que la vraie histoire du Canada soit enseignée, est ce de cette histoire dont il parle ? Merci monsieur Lisée de nous apprendre la vraie histoire, et je vous demande den faire la demande au PM.

  22. Ça fait plus de 40 ans que je considère le 1er juillet comme un congé férié sans aucune autre espèce d’importance. Je me considère en premier lieu comme Québécois et je n’ai aucune amertume envers le Canada et j’espère que je verrai la création de notre pays avant ma mort.

  23. Bonjour monsieur Lisée,

    Vous écrivez: «Le premier juillet 1867, date de fondation du pays».

    Le premier juillet 1867 n’est pas la date de fondation du Canada, mais la date d’entrée en vigueur d’une nouvelle constitution pour le Canada, constitution qui remplaçait l’Acte d’Union de 1840 succédant lui-même au Conseil spécial de 1838 précédé de l’Acte constitutionnel de 1791 et de l’Acte de Québec de 1774.

    En France, 1958 ne marque par l’année de la fondation de la république, mais l’adoption de la constitution de la Vè République.

    Même Jacques Chirac a fini par reconnaître que «la France était à Vichy».

    La France royaliste et monarchiste a existé avant la France républicaine.

    C’est la propagande fédérale qui veut nous faire croire que le Canada a été fondé en 1867.

    C’est pour mieux nous faire oublier que jusqu’en 1855, ce Canada était composé d’une majorité de francophones et qu’au moment de la conquête, il y avait 63 000 francophones et 6000 hommes de troupes d’occupation dont les mercenaires de Simon Fraser.

    • Vis dans le présent mon ami tu seras plus heureux. C’est triste de voir que des gens sont préoccupés par la composition ethnolinguistique canadienne il y a plus de 150 ans. La réalité est toute autre maintenant.

    • L’Histoire ne s’écrit pas seulement dans les livres, elle s’écrit aussi dans les gènes et à ce chapitre elle est beaucoup plus fiable et actuelle….

  24. Pour nous expliquer sans équivoque « pourquoi le 1er juillet n’est pas plus fêté par les Québécois », ce dont nous parle ici Jean-François Lisée, Marie (1.07.14 à 14 h 16 min) prend l’exemple de Patrick Lagacé qui dans une chronique à La Presse nous raconte comment « il a fallu que j’aille vivre au Canada (comme si le Québec n’était pas au Canada) pour comprendre que je ne me sens pas chez moi hors du Québec. »

    Patrick nous raconte qu’il est passé par l’Université d’Ottawa et qu’il est allé pour La Presse à Edmonton en avril 2011 (pour y vivre sic!) et se lamente « je me sens comme en banlieue de Pluton ». Je n’ai pas grande sympathie pour un Québécois tel Patrick Lagacé qui ne se sent pas à l’aise s’il n’est pas dans son arrière-court, entouré des siens.

    Sur son chemin du retour de l’Alberta, il aurait dû s’arrêter au Manitoba. Il aurait été très bien reçu par le très prolifique clan Lagacé-Champagne (mes grand-parents) qui y est très bien intégré depuis la fin du 19e siècle et qui y vit très sereinement en français. Je dis bien intégré en effet. J’aime ce terme si prisée par les indépendantistes. Je lui garanti qu’il ne se serait pas senti sur une autre planète.

    • Vous auriez dû nous écrire : Après avoir vu cette vidéo de Sol Zanetti et y avoir cru comme si c’était les paroles de Jésus sur la montagne ….

      Une bonne moitié des affirmations de ce diatribe sont des affirmations gratuites, des paroles en l’air, de la pure fantaisie. J’en relève trois des plus frappantes. « Ça fait longtemps qu’on essaie de se faire une place au Canada. » Vous avez eu votre place au Canada au cours de 33 des derniers 46 ans depuis 1968 avec les leaders suivants qui se sont bien occupés des intérêts du Québec : Pierre Elliott Trudeau, Brian Mulroney, Jean Chrétien et Paul Martin.

      « On est dans une monarchie. Notre chef d’État, c’est la reine d’Angleterre. » Vous oubliez de dire qu’elle n’a aucun pouvoir depuis que la Constitution Canadienne a été rapatriée en 1982, nonobstant l’entêtement de René Lévesque.

      « Les francophones à l’Ouest du Québec s’assimilent à l’Anglais à 50% à chaque génération. » Là votre crédibilité part en fumée. J’illustre votre affirmation. Population Canadienne française de souche vivant hors Québec au début de la révolution tanquille en 1960 : un million. Le calcul est simple.
      Année: 1960 – 1 000 000
      + 30 ans: 1990 – 500 000
      + 30 ans: 2020 – 250 000 (d’ici 6 ans)
      + 30 ans: 2050 – 125 000
      D’ailleurs, pour simplifier, j’ai utilisé le chiffre de 1.0M pour 1960 alors qu’il y en avait moins. En 2011, le recensement nous donne 1 067 000 Canadiens français de souche hors Québec. Ce chiffre avait baissé de 840 individus depuis 2006, soit 146 personnes par année.

      On ne parle plus d’ignorance ici, on parle d’absurdité.

      Les chiffres, tirés du recensement de 2011, démontrent que 1 067 000 personnes vivant hors Québec mentionnaient le français comme langue maternelle, comparativement à 1 013 000 en 2006 – une augmentation de 54 000 en cinq ans, la plupart sans doute en provenance du Québec. Vous voyez où vous conduit les préjugés, les clichés et les absurdités des indépendantistes Québécois? 

    • À M. Lachance. Je n’ai pas vérifié les chiffres du recensement sur l’assimilation mais j’amène la précision suivante. Le taux de non-assimilation (de rétention du français) se mesure en prenant le nombre de personnes qui parlent le plus souvent le français à la maison et en le divisant par le nombre de personnes dont le français est la langue maternelle.

      100 moins ce taux donne le taux d’assimilation. En d’autres mots, si votre langue maternelle est le français et que ça n’est pas la langue que vous parlez le plus souvent à la maison, vous êtes assimilé ou en voie d’assimilation.

      Et il faut se souvenir que les enfants de ces foyers n’auront pas le français comme langue maternelle et donc, ne seront pas eux-mêmes considérés comme assimilés.

  25. ATT. Jean-Francois Lisèe, car tu te prend pour le plus fin,le plus intelligent de la planète.Pourtant dans toute la belle Province de Québec toi tu est un grain de sel et tu est un Canayen comme tu le dit dans tes mépris contre notre beau pays le Canada avec tous ses Canadiens.Je comprend que c’est fâchant pour toi Élisèe après le lavage que vous avez subit au dernière,pourtant vous étiez la toute votre gagne Me la terreur,vous auriez pu sauvé votre grande chef,mais c’est le grand Québec qui décide!!! PARDONNER A UN PETIT OCTOGÉNAIRE toutes les fautes de français dans ce commentaire,car je ne suis qu’un pauvre travailleur a la retraite mais avec toute sa tête,.salut….

    • Même avec des fautes d’orthographe vous auriez pu avoir moins d’arrogance dans le ton.

  26. Encore une fois M. Lisée, votre billet est on ne peut plus percutant merci. Mais la percussion est efficace dans la mesure où ça frappe en quelque part. Or votre blog, aussi percutant soit-il, n’est pas visité par beaucoup de monde. Je suggère que vos textes soient repris par les organes officiels du PQ, du CSQ, du RPS, etc, et publiés aux frais de tous ces organismes voués à la cause de la souveraineté dans tous les médias populaires radios, télés, journaux. Comment s’y prendre? Je ne le sais pas.

    • Je crois que vous avez raison et depuis que M.Lisée écrivait sur l’Actualité ,je lui avait écrit qu’il devrait avoir le genre d’émission éducative que René Lévesque avait dans le temps dont j’oublie le nom de l’émission mais quand je le lis ça me reviens tout le temps .
      Je le verrais avoir une émission chaque semaine à la télé pour mieux informer les Québécois qui ne connaissent pas leur propre histoire et c’est dommage.

  27. C’est toujours très intéressant de lire la version indépendantiste de l’histoire. C’est sans doute cette histoire là que les indépendantistes auraient confiné aux nouveaux livres d’histoires qu’ils prévoyaient imposer aux écoles du Québec, une fois ré-élus. Monsieur Lisée néglige de faire le point que Georges Étienne Cartier était bel et bien l’un des nôtres et non pas un méchant Anglais. Il néglige aussi de dire ce que nous savons tous: le clergé dont il est question était bel et bien des nôtres et comme tout le monde le sait, c’est le clergé qui historiquement guidait le troupeau déscolarisé et ignorant de Canadiens français du temps. Ce clergé a fait la pluie et le beau temps au Québec jusqu’à il y a à peine 50 ans. Enfin, ce que tout le monde sait aussi, la politique Québécoise s’est toujours fait avec une certaine dose de magouille jusqu’à nos jours. Quoi de neuf, Monsieur Lisée?

    Le fête est triste pour le noyaux inconsolable des indépendantistes, soit 20% de l’électorat. Pour les autres, c’est la fête du Canada, parmi les dix pays les plus évolués, les plus stables et les plus respectés au monde. Nonobstant les déboires d’un Premier ministre aux abois qui ne sera plus là d’ici un an. À moins que les Québécois jettent leur vote au Bloc ou au NPD encore une fois en 2015. Pour ensuite se lamenter qu’ils n’ont pas de voix au Fédéral.

  28. Une recette infaillible qui aurait permis au PQ de gagner le référendum de 1995. À ne pas essayer sans mode d’emploi. Texte écrit en Floride après l’élection de 2012.

    THE APPENDICE

    A work of political fiction by Jean Lagacé

    Spring 2015

    The scene is the offices of a lawyer in Beauceville, province of Québec, Canada. On a chair facing Me Rocquebrune’s massive desk, Arthur Taitu, a rich farmer, is sitting quietly, waiting for his solicitor to finish reading to him from a petition that he is expected to sign later. Taitu is a little man with a headstrong temperament. One look at him is enough to know at once that one is facing an individual of a determinate disposition and that once started, any business with him will have to go his way or else. But right now, Arthur Taitu is not so sure. Why, he thinks that he is now way over his head with this project that he has started at great cost and has him one Wednesday morning listening to his solicitor mumbling silly legalese to his quite incomprehensible ears.

    And he doesn’t like the feeling that much. The last time he was here, in this same room, was six years before when he had sued Amédé Trudel over farm machinery material that had made his life miserable ever after buying the heavy-weight equipment. Then, he finds himself looking around, seeing on the walls that surround him all those pictures of Me Rocquebrune smiling at or shaking hands with unknown local dubious celebrities. Who are these people, he asks himself, not at all impressed by the display that makes the place look like some Kiwanis president headquarters? Anyway, there is in the monotonous voice of his solicitor an air of quiet authority, the words he uses look erudite and scholarly and the fact that he can’t make head or toe out of the incoherent paragraphs reassures Arthur in the end. After all, it is the way it should be. How could these men of law win cases if they were to talk in a lingo that any Joe Bloe like himself could decipher? And then, something in the lawyer’s voice stopped his rêverie. After so much “Whereas” that Arthur had cared to count, now Me Rocquebrune is starting to make sense and then, what he gets is his client’s full attention.

    The story Arthur is now hearing goes this way:

    September 4, 2012, the Parti Québécois had won the Quebec elections, gaining for themselves a majority government of 70 out of 125. It had been a severe defeat for the last nine years premier Jean Charest and his Parti Liberal. The PLQ that was left with 21 deputies in the new parliament, in third place after La Coalition pour l’Avenir du Québec, a new formation created by PQ renegade François Legault who had managed to get 43 of his kind elected with 32% of the popular vote.

    Against PQ’s 38% and PLQ 20%.

    For the first time in history, there was in Québec a woman Premier. It was indeed for Pauline Marois a great personal victory even if her party had been taken over lately by radicals who had forced upon her the RIP, (Référendum d’Initiative Populaire). Everybody knew in Quebec that the issue of the separation of Quebec from Canada wasn’t that popular after two lost consultations in 1980 and 1995 and that any new one would be lost without a doubt. But those facts were not to deter the zealots in the party from forcing a new one on the population however divisive it could be. Hence the RIP that made it possible for 15% of the registered voters to petition their way to one new referendum. It was expected that the radicals in the PQ would not leave power without putting that issue another time in front of the people, either with Marois full consent or without her benediction via the RIP.

    And then, lawyer Rocquebrune petition’s brings the action back in early 2013.

    Minister Pierre Duchesne is in his office in the Parliament house in Québec. On his desk is a map of the province that he is now showing to his colleague Jean-François Lisée. Duchesne is a little uncomfortable. He is not sure what to expect. This idea of his, he entertained for a long time but never expressed it to anybody else for fear of the way it will be received. Because the concept he is about to expose to Lisée is quite shocking and he knows that most will see it as indecent, frightful or horrendous. And still, if they want to win this thing… because, he knows. He knows that if they do what he is now going to propose, his side will win the next referendum. There can be no discussion about that. He is so much certain of the matter that it is not even open for discussion. The thing is self evident. You do what he proposes and the expected result will come. The word chemistry pops out in his head. CHEMISTRY!

    That’s it! Chemistry! This is just chemistry, he thinks.

    Duchesne is now ready for Lisée.
    – You see this? he asked.
    – Well, yes. It is a map. What about it?
    – You take a good look at that little triangle there, this little piece of land with rivers on both sides and the Ontario borders at its west flank?
    – I think it is called the Beauharnois district, says Lisée.
    – And then, you add up the western part of the Island of Montreal.
    – So what?
    – You know how many anglos live in that area.
    – To many.
    That gets Lisée the expected laugh.
    – 920,000 as a matter of fact.
    Lisée shrugs his shoulders.
    – Tell me something I don’t know.
    – Plus 300,000 or so of allophones, I mean people who may speak french but use English in their day to day life.
    – Out of a population of how many, the total living in that zone of yours, if I may ask.
    – One million and a half.
    – So that leaves 300,000 people of our kind living there.
    – And not many of them we can expect to answer YES to the right question, if you care to have my take on that subject.
    – I would tend to agree with you on this one.
    – What if… The other stops, why, is he afraid? They are just talking after all. No harm done.
    And Lisée, for his part, is interested. Duchesne can see that. There are in his eyes some sparkle of intelligent speculation. The guy is smart. Nobody, friends or foes, will dispute much or long over that issue.
    And now, without being told, Lisée can see by himself where this demonstration is leading. Well. How come he never up to this minute considered the notion himself? He looks at the map. Which is so big that it takes more space than Duchesne’s desk provides.

    All of it, Québec.

    And, in the lower center of it all, this small red dot, drawn with a marker, thank’s to his friend’s artistic skills, no bigger than one of his shirt button. A piece so small that it couldn’t make any geographical difference and still, a morsel that could be the answer to their dreams of creating a country for themselves in America.

    – What if ? Duchesne repeats, and then, he sees the half smile on Lisée’s face and knows that he has a sell.
    – You want to get rid of the lot, isn’t it? Lisée asks.
    – We lost the last one because of them.
    – The old man had it right, isn’t it? Lisée is referring to premier Jacques Parizeau in 1995 who had said, the night of the crushing defeat of the yes vote at 49.42%: “We have been beaten by money and… the ethnic vote.”
    – I would say, good riddance, don’t you?
    – How big is that area, anyway?
    – 3000 square miles, I think. Look at it. 60 by 50 at the most. No even that much.
    – One tiny appendix.
    – Nicely put, Duchesne agrees.
    – I say. It could be done.
    – Damn right you are.
    – It would take care easy of one million and a half NO votes, that’s for sure.
    – And except for those lousy 3000 square miles, what’s left of Quebec would be French alright, not to be bothered anymore about minority rights. That would be the day, don’t you think?
    – What about Montreal? Lisée asks at that point.
    – The west part of it starts at the boulevard St-Laurent. So, there will be English Montreal and French Montreal.
    – There goes downtown Montreal.
    – We will build ourselves a bigger one.
    – This may be a tough sell for some.
    – Never like the damn place, anyway, concluded Duchesne.

    And so it was. Arthur Taitu remembered the events past that were now part of his lawyer’s narrative. The PQ had initiated talks with Harper conservative Canada’s government and it had been decided that if the people of the province of Quebec were to agree by referendum to the partition of their territory, so be it. Both governments had then voted one constitutional amendment that created one federal territory in the area known as the Québec western peninsula which had been permitted by successful referendums held in both Québec and the so called “appendice”.

    Later, in 2014, there had been a new referendum where the then actual population of Québec, six and a half million inhabitants, were invited to decide if they wanted to stay in Canada or not. Those mostly French citizens had decided 61% in favour of secession. Arthur Taitu was part of the 39% of the very angry French Canadians that felt betrayed and abandoned by their Federal Government.

    Which explained why Taitu, who was up to now a perfect nobody, (but would soon be no more, thanks to Me Rocquebrune efforts) had initiated this petition against those politicians he had hated all his life, those of the péquiste variety and who had, in some kind of machiavellian plot, done the unthinkable and in doing so, were about to win the game. This couldn’t be. This was too much. He, Arthur Taitu, being left with all the idiotic and witless characters that were, these days, crying out loud all their crazy schemes to reconstruct the province their way and to him, it looked definitely like the course of a mob into the direction of a bottomless pit made out of leftist political lunacy.

    Now, would Me Rocquebrune be able to pull this off? For sure, his lawyer looked the part. He had the learned and reassuring allure of the intellectual species as Taitu imagined the lot should look. Didn’t mean anything. Taitu who hadn’t read anything in his life except the Almanach and the baseball book of records. But Rocquebrune knew his way around and he had obtained the collaboration of one constitutional professor from McGill University. So he must have had his conclusions right as he was now reciting them, Chinese to Arthur’s ears.

    There was a lot of “quash left and right” and “annul here and there” and “declare null and void this and that”. But when all was said and done, Arthur Taitu had been told that what he was asking the court to do was to tell them all politicians to fuck themselves with their dirty shenanigans. To take their little laws and shove them up their asses. And to leave him in peace. Yup. Leave him in peace. In the Canada he liked and who had, up to now, protected him, his property and his animals from the thieving separatists.

  29. Bonjour

    Excellent rappel de l’histoire. L’histoire est remplie de tricheries, de corruptions, etc..
    Nous pouvons comprendre que ça continue, c’est transmit dans les moeurs, profondément.

    Malheureusement, la politique est tronquée au départ par des élections non représentatives de la population, et c’est minimalisme!

    L’histoire a toujours été mal enseignée, il y a un équilibre à suivre entre la vie de tous les jours, la politique (ce genre d’événements), la guerre et ses causes, etc.
    Faire en sorte que le questionnement s’ancre dans les moeurs.

    La petite série « les enfants philosophes » à canal savoir donne une idée de ce qu’est l’éducation, se prendre en charge intérieurement. Malheureusement ceci est très limité. Le mouvement humanisant de l’éducation est à considérer sans en faire un dogme ou une idéologie.!.!

    Donc l’Histoire des pays, du monde et de l’Évolution sont trois objets incontournables pour notre compréhension du monde et de la Terre.

    Mais, malheureusement, la recherche sur le développement humain est plus employée par la PUB que pour l’utilité éducative.Le conditionnement et l’instrumentation que de véritable éducation. La PUB a les moyens de faire de la répétition onéreuses, alors que les partis au pouvoir semble bien sabotter l’ état jusqu’à ses pouvoirs par le lobbyisme. Vous rencontrer les hommes d’affaire, mais très loin les instances citoyennes. Ce qui explique la source du problème qui se trouve dans le flux monétaire..

    Un député doit tenir des rencontres périodiques avec les citoyens, la pédagogie doit se faire de part et d’autres.

    La démocratie part d’en bas (la pédagogie sert à faire l’éclairage), mais doit s’articuler avec une vision plus large que le seul sujet abordé.
    C’est aussi un moment de sensibiliser la population à la « Constitution (le Peuple Souverain doit se l’approprier) et des question juridiques (peut-êttre à revisiter…) concernées » qui touche les divers aspects politiques touchant la vie des gens, des affaires (ça sa mérite tout un questionnement en profondeur), de l’éducation, etc

    L’histoire doit être, non seulement un rappel, mais une ouverture à une mise au point, à une rectification des rapports tronqués.

    Dans une véritable démocratie, les rapports de forces doivent faire place aux rapports de réalités. Passer de la manipulation à la connaissance.
    Ceci ne peut se faire que par une éducation qui porte sur le questionnement et notre propre compréhension de nous-mêmes, principalement nos aspects conditionnants.
    Cette question du conditionnement colle à notre époque éclaté.

    • Merci de ce commentaire très juste. C’est assez incroyable que nos médias si puissants soient si pauvrement utilisés. Nous pourrions être en mode campagne électorale-consultation-référendum sur pleins de sujets plusieurs mois par année avec tout pleins d’émissions, de films, de documentaires, de talk show qui reprendraient le thème-question pour chauffer la discussion et la recherche de sens pour le bien vivre ensemble.

  30. Où voulez-vous aller avec cette récapitulation d’une époque révolue? C’est vraiment rusé de votre part.
    Quelle est votre intention monsieur Lisée?
    Cessez je vous prie! Est-ce une bonne façon d’attirer des Québécois dans votre parti?

  31. Plus je parcours votre blog, plus je me demande ce qu’est advenu la liberté au Québec… Uniformisation à outrance…Tous le monde déménage la même date…Tous les gens de la construction prennent leurs vacances en même temps au plus beau temps pour construire…Tous voulaient une charte des valeurs uniformes…et j’en passe…Rien de cela dans le reste du Canada. Faut croire que nous sommes vraiment arrièrés comme Canadiens. Ah! oui! ici on a fêté le 1er juillet avec joie comme citoyens canadiens et nous allons fêter le 15 août comme notre fête nationale avec tous les acadiens du monde lors du congrès mondial acadien tenu cette année dans la région du Madawaska (Région américaine et canadienne).

    • Je veux juste vous mentionner que tous ne déménagent pas à la même date. Il y a des déménagements à l’année maintenant et depuis longtemps.

      Les vacances de la constructions ne sont pas toutes prises en même temps en juillet. IL y en a qui en prennent avant ou après.

      Dans la vie, tout n’est pas noir ou blanc. Heureusement , il y a beaucoup de zone grise entre les deux.

      Et nous sommes toujours libres au Québec à ce que je sache !

  32. t triste car nous ne faisons plus partie de cette nation canadienne que nous avons contribué a batir ! Tous nos symboles y ont été confisqués tel la feuille d’érable et le castor ….

  33. Rien de si spécial ne se passe lors de la Fête nationale suédoise (6 juin). Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que rien de si spécial ne se passe lors de la Fête nationale canadienne (1 juillet). C’est sans doute le cas dans au moins la moitié des pays du monde.

    Quand on fête avec abondance sa fête nationale, c’est un signe soit de FRUSTRATION (pensons à nos souverainistes) ou de TRAUMATISME HISTORIQUE (pensons à la France —révolution française — ou aux Etats-Unis—révolution américaine).

    En passant, le 24 juin, c’est la St-Jean-Baptiste. Tout comme l’Eglise catholique a essayé, avec succès, de transformer la fête du solstice d’été (midsommar en Suède moins christianisée) en St-Jean-Baptiste, on voit que l’Eglise PQiste, qui ressemble beaucoup à l’Eglise catholique que vous décrivez, essaie la même manipulation historique: transformer la fête du solstice d’été devenue St-Jean-Baptiste en fête nationale!

  34. Notre devise: JE ME SOUVIENS… je me demande bien de quoi? 1867, 1917, 1970, Louis Riel et ses Manitobains, Meech…?
    On s’est fait fourrer, mais les temps ont changé, c’est plus pareil maintenant, je veux pas perdre ma pension…
    Le Québec et la femme battue: que de similitudes… Misère…

    Charles Talon

  35. Parce qu’on est Québécois. Puis pour les élections,ce n’est plus le clergé qui mène.C’est une autre façon de faire et plus ça change plus c’est pareil. La même tricherie.

  36. M. Lisée pourquoi vous dites cela! La fête de Canada nous fêtons notre beau Pays Le Canada. Il a de la joies pour tous et toutes. Le rouge et blanc de notre Drapeau magnifiques , comme celui de notre Province la Québec est bleue et blanc.
    Contrairement ce que vous dites. Aux fêtes de la Saint-Jean Baptiste certaines personnes artistes parlent toujours de la séparation! Au sujet de la langue notre Française nous l’aimons, vous avez un chanteur qui compare celle-ci ( des nids poules de Montréal,) qu’elle insulte. Une fête comme cette soirée dommage pour nous tous les Français de tout le pays.. Le Québec a changé pourquoi? Nous sommes maintenant multiculturalisme, nos enfants sont plus instruits, les mariages femmes, hommes sont de différentes communautés, de religions. L’immigration plus en plus nombreux! Pour eux le Canada nouveaux Pays ..
    de libertés. Posons nous la question?

  37. Si je n’avais pas ouvert la page de votre blogue aujourd’hui le Rocanada Day ne m’aurait jamais effleuré l’esprit. C’est fou comment ce «pays» peut politiquement susciter si peu d’intérêt et de fierté au Québec. J’ai beau chercher les raisons expliquant l’existence d’un tel phénomène politique sans pareil nulle part dans le monde, j’y arrive toujours pas . Est-ce que les soumissionistes et dépendantistes pourraient me venir en aide ?

  38. Voici un autre blog intéressant sur la création de Canada:
    http://chantaldenullepartauquebec.com/histoire/histoire-des-peuples/quebec-canada/fete-du-canada/

    et cet article sur la corruption depuis les débuts de la « Confédération »:
    http://quebec.huffingtonpost.ca/gilles-laporte/petite-histoire-de-la-corruption-au-quebec_b_5043590.html

    Je me demande pourquoi cette période de notre histoire n’intéresse pas la production cinématographique du Québec. Le film de Falardeau mis à part (15 février 1839), on n’ a droit qu’à des espèces de romans arlequins sur le sujet.

    • Quelle bonne idée… lire cet article de blogue est tellement cinématographique !

  39. Bonsoir.
    si je saisis bien, les référendum, vrais s’il en est, trafiqués, manipulés, « apocalypsés », marchandés, ont toujours servi au contraire de ce que souhaite le peuple québécois ( et probablement bien d’autres peuples).
    Les référendum seraient , et sont je crois, matière à jouissance machiavélique pour les tireurs de ficelles, contre la volonté des peuples.
    Il serait temps, je crois , d’envisager des manières plus démocratiques de nous redonner un pays, sans référendum. Les coups d’états semblent efficaces mais peu durables, Nous pouvons faire mieux, et notre créativité doit sortir des chemins battus.
    Créons des chemins, tout en sachant qu’il n’y a pas de chemins, qu’ils ne sont que sillons sur la mer ( mais immenses ):
    « Voyageur, le chemin
    C’est les traces de tes pas
    C’est tout; voyageur,
    il n’y a pas de chemin,
    Le chemin se fait en marchant
    Le chemin se fait en marchant
    Et quand tu regardes en arrière
    Tu vois le sentier que jamais
    Tu ne dois à nouveau fouler
    Voyageur! Il n’y a pas de chemins
    Rien que des sillages sur la mer.

    Tout passe et tout demeure
    Mais notre affaire est de passer
    De passer en traçant
    Des chemins
    Des chemins sur la mer »
    ( http://www.poesie.net/macha4.htm )

    Le jovialiste André Moreau disait, je crois, quelque chose comme: « Nous n’avons pas le droit de nous laisser donner ce que nous pouvons prendre ».

    Bonne journée de déménagement, et pour les indécis qui décident toujours de nos gouvernements: http://www.youtube.com/watch?v=pU7ihqlMWng&feature=kp

  40. Une fois ceci appris, comprenons qu’il s’agirait plutôt de la Fête du Néo-Canada, le gouvernement fédéral en profitant allègrement et symboliquement pour accueillir les néo-canadiens.

  41. Bonjour ! M. Lisée,

    J’ai dû interrompre le texte ci-haut ( le 1 er juillet 2014 ), car il était trop long de vous le transmettre entièrement. Je reprendrai la suite de ce texte ultérieurement.

    Bon repos bien mérité et bonne été à vous et à votre famille.

  42. Bonjour ! M. Lisée ,

    D’abord je vous dis MERCI ! au nom de tous les Québécois ! Quel savoir et quelle éloquence dans ces propos. J’ai envie de vous dire de : VENIR SUR UNE TRIBUNE LES CLAMER TOUT HAUT ! Car tous les Québécois(ses) doivent entendre et comprendre la véritable histoire de NOTRE HISTOIRE.

    Permettez-moi ici de ne pas être brève et de donner mon opinion personnelle en terme de: PATRIOTISME et de NATION QUÉBÉCOISE. En ce premier juillet 2014, j’ai plutôt le goût de fêter le Québec ( mon seul Peuple d’appartenance, ma seule Patrie et mon seul Pays ),et je livrerai donc UN HYMNE À LA NATION.

    Les Québécois(ses) sont-ils : En mode VIVRE ou SURVIVRE ? Vite ! Arrosons le lys qui ne poussent pas seul, mais bien plus par notre amour et notre volonté à devenir un Peuple fier de lui-même et de ses origines. Éradiquons une fois pour toutes les « mauvaises herbes » qui persistent à nous ensevelir sous le drapeau fédéraliste.

    Un peuple qui utilise un mode de « mécanisme de survie » cherche toutes sortes d’alternatives « irraisonnables » surtout se sent coupable en toutes circonstances, afin de cacher un manque flagrant d’estime personnelle derrière le « déni de ses sentiments profonds et véritables » et l’intellectualisation de la communication.

    Choisirons-nous de survivre « en fonction et en conformité » à des normes absurdes, ou oserons-nous enfin vivre selon : « le sentiment de notre propre valeur personnelle » ?

    Les Québécois(ses) ont l’habitude de pratiquer et d’avoir un degré de tolérance UNIQUE en Amérique du nord. Mais de quelle tolérance parlons-nous ? Et pourquoi pas devenir plutôt des ACTIVISTES SINCÈRES de L’INTOLÉRANCE envers ce qui NOUS redonnerais davantage de fierté en tant que Peuple « dénaturé et déraciné ».

    Devenons plutôt intolérants face à : L’ ÉGOÏSME, à L’ INDIVIDUALISME et à la DOMINATION PAR LES AUTRES. Combattre le mal est bien,mais cela ne doit jamais se faire au détriment de notre BIEN COMMUN.

    NOUS avons le choix d’un semblant de tolérance dans le but unique « d’acheter une certaine paix sociale », ou de VIVRE avec authenticité, avec le sentiment d’affirmation de ses Valeurs, de sa Culture et de son appartenance à : Ce Peuple qui affiche sans crainte et sans complexe SON IDENTITÉ NATIONALE.

    Vivre son appartenance et être distinct est ,à juste titre, le contraire de : Chercher à vouloir plaire à tout le monde. Le contraire de toujours chercher à s’excuser. Le contraire de chercher constamment des prétextes pour éviter de prendre des décisions pour le PRÉSENT et L’AVENIR de NOTRE NATION.

    Accepter de SURVIVRE = C’est choisir de ne pas vivre tout simplement. C’est être condamner à recevoir une maigre pitance et à survivre à une piètre existence. De telles attitudes dites « tolérantes » ,soumises et sans consistance ne peuvent que : NOUS conduire inévitablement vers un « sabordement et un envasement sur nous-mêmes ».

    Dans les replis de cet « évitement volontaire » et derrière les faux-plis apparents de cette « tolérance commune et tacite » ne se terrent-t-ils pas des comportements évidents de « dépendance collective ». À force de NOUS dénaturer ou de vouloir combattre NOTRE véritable nature, les Québécois(ses) ont développé des comportements dépressifs, névrotiques et suicidaires…..

    N.B. J’A

  43. C’est simple…Pourquoi la fête est-elle si triste… ? D’abord parce que ce n’est pas une fête.. et que ça rappel nos chaînes….

  44. Contre toute attente, avec surprise et consternation, j’ai pris connaissance dans le journal de Montréal à l’occasion de la fête du Canada de l’ode lyrique de l’ex chef du Bloc envers le fédéralisme canadien. Partant delà, je me suis demandé si après avoir siégé aussi longtemps dans la capitale nationale si, subrepticement, l’ex-chef du Bloc québécois ne souffrait pas du syndrome de Stockolm.

    Considéré par le ROC, il faut le garder en mémoire, comme étant presque devenu par sa grande compréhension bienveillante l’un des leurs. De quoi nous inquiéter et peut-être de mieux comprendre l’une des raisons de l’échec du BQ. J’ajoute que tout cela n’est qu’hypothèse qui mérite toutefois réflexion.

  45. Je suis en voyage dans les maritimes. Au New Brunswick et à P. E. I., j’ai vu plein de drapeaux qui soulignent la fête des cons de la fédération. N’empêche qu’ils ont un certain sentiment d’appartenance. Au Québec, dans mon petit patelin de Lanaudière, j’étais un des rares à faire claquer au vent mon fleurdelysé à l’occasion de la Saint-Jean. J’ai vu full drapeaux italiens, brésiliens, portugais, etc, à l’occasion du mondial de soccer. Ben coudonc, ça serait tu qu’on n’est pas encore au monde?

  46. En gros, avec de si profondes racines dans l’art de manipuler et, à la limite, d’infléchir le vote dans une direction ou une autre (l’enfer est rouge et le ciel est bleu), on peut comprendre, sans aucun effort particulier de patriotisme ou d’intelligence, l’antipathie que les québécois-canayens éprouvent toujours aujourd’hui pour l’anniversaire de cette fédération ; qui serait, soi-disant, notre pays. Non, vraiment, je ne peux pas et je n’en serai jamais de ce Canadian Dominion-Emporium, avec sa Capitale, ou la Cité des Marchands.

  47. Non, je ne trouve pas triste que soit ignorée la fête du Canada.

    Je ne me retrouve pas dans le Canada d’hier et encore moins dans celui d’aujourd’hui.

  48. Merci pour les infos, cela me donne plus de munitions et d’arguments pour promouvoir la Souveraineté.

    Et je le dis encore, un gouvernement élu et majoritaire n`a pas besoin d`un référendum pour déclaré l`indépendance du Québec. Il suffit de passer une loi.

    Il n`y a pas de loi ni de clause dans la constitution qui peut nous en empêcher.

    Je suis membre du parti Québecois depuis sa fondation, et si les dirigeant persistent à tenir un référendum, JE CHANGE DE PARTI.

  49. Bonjour M. Lisée,

    Avez-vous une ou des références sur les élections de 1867? La chose m’intéresse beaucoup.

    Merci,

    Jean-Pierre Proulx
    journaliste et professeur retraité

  50. Cours d’histoire vraiment triste! Dire qu’il y en a encore de la fraude de nos jours! Plus ça change plus c’est pareil! 🙁 Vraiment aucun intérêt à cette fête et comme vous dites si bien, une journée de fraude… Yark!

  51. Je suis toujours dépassée par ce qu’on a enseigné dans nos écoles quant à l’histoire du Canada. Et si au moins on avait espoir que cette immense tromperie soit réparée!

  52. Élections RÉFÉRENDAIRES en août-septembre 1867 !? Vraiment !? Après que fussent entrés en vigueur les Actes constituants en question ? Alors que les élections concernées se tiennent en vertu de ces nouveaux Actes constituants de l’AANB-Acte d’Amérique du Nord britannique approuvé à Londres par la Chambre des Lords du Royaume-Uni de Grande Bretagne le 26 février 1867 et par la Chambre des communes à Ottawa le 8 mars, et qui reçut le 24 mai la sanction royale de la reine Victoria. Le jour choisi pour l’entrée en vigueur de la nouvelle loi était le 1er juillet suivant, et maintenant, cette date est la Fête du Canada. La constitution n’a jamais fait l’objet d’une consultation populaire et n’a jamais nommément été approuvée par le Peuple Souverain du Québec alors qu’ils s’appliquent sur son territoire national du Québec, été soumis à référendum électoral, puisqu’ils se sont APPLIQUÉS AVANT les élections de août-septembre 1867…

  53. Célébrer une fraude

    Titre très convenable. Le 1er juillet n’est pas jour de fête. Ce n’est pas la fondation du Canada en 1867 puisque dès 1534, on soulignait l’arrivée de Français en Amérique du Nord, quelque 500 personnes tout de même, pour venir fonder une colonie au nom du Roi de France, François 1er. Quelque soixante ans plus tard, Samuel de Champlain fondait la ville de Québec en 1608, soutenu, entre autres, par le Roi de France, Henri IV et le Sieur Dugas De Mons. C’est ce que peuvent apprendre les Québécois dans leurs livres d’histoire. Alors, quand les Anglophones veulent fêter la déclaration du Dominion du Canada de 1867, cela ne nous dit rien. L’Union du Bas et du Haut-Canada des années 1840-41 fut-elle une bonne chose pour les francophones? Le désir d’établir une confédération en 1867 était-il voulu par les francophones? Il semble que les gens du Québec tout comme ceux du Nouveau-Brunswick étaient plutôt contre. En 1870, quand les gens du Manitoba, bien assimilés, ont été regroupés pour former une province canadienne, les francophones ont-ils été respectés?
    On pourrait prolonger notre questionnement, mais, comme francophone, je ne me sens pas la bienvenue dans LE Canada qui méprise les francophones non fédéralistes, non multiculturels. Faut-il rappeler que le 1er Premier ministre du Canada traitait les gens du Québec de « chiens » et qu’un certain prétendant premier ministre du Canada accuse les Québécois non bilingues de « paresseux » … les anglos non bilingues ne sont pas interpelés!
    De plus, de quoi a l’air « ce » pays qui n’a pas d’hymne national que tous peuvent chanter en chœur? Le 1er juillet est, tout simplement, un jour de congé.

  54. Encore une fois M. Lisée fait dans le tendencieux et la démagogie… « Résultat : 40% des électeurs ne se sont pas présentés, refusant de commettre ce péché, réduisant d’autant le bassin électoral. »
    Le taux de participation à cette élection a été de 66.5%, un score assez honorable pour une première élection et pas très loin du score de 71% de la plus récente élection qui a vu le PQ se faire claquer la porte au nez. L’influence de l’église dans tout ça? Forte sans aucun doute, elle l’a été jusque dans les années 60 alors pas de surprise de ce côté.
    J’aimerais présenter une autre hypothèse pour expliquer les différences entre les fêtes du Québec et du Canada; l’argent! Le Québec investi plus que le Canada (au Québec) pour la fête nationale ce qui donne effectivement de meilleurs résultats sur le terrain. Tenter de faire croire que la population est moins intéressée par la fête du Canada parce que l’élection de 1867 n’a pas soutenu (tout comme celle de 2014) une position souverainiste, il faut bien que ça vienne de vous M. Lisée. SVP, cessez de vivre au passé et regardez ce qu’est le Québec aujourd’hui et ce qu’il sera demain, je vous en prie…

  55. Vous sentez-vous aussi comme en banlieue de Pluton hors du Québec ?

    Pour mieux comprendre pourquoi le 1er juillet n’est pas plus fêté par les Québécois, et aussi mieux comprendre la dualité de Patrick Lagacé :

    « J’ai été élevé dans l’amour du Canada. Un amour inconditionnel, gracieuseté du côté maternel de mon arbre généalogique, qui n’entendait pas à rire avec le Canada. Il faut dire que du bord de ma mère, tout le monde était anglais. […]
    […Lisez tout.]

    «[…] Il a fallu que j’aille vivre au Canada pour comprendre que je ne me sens pas chez moi, hors du Québec.
    C’est pourtant un pays fantastique. Je le dis sans cynisme. Ses habitants sont, s’il faut généraliser, d’une gentillesse proverbiale.
    Mais encore aujourd’hui, 20 ans après être entré à l’Université d’Ottawa, je ne me sens pas tout à fait chez moi quand je le visite.
    Pour La Presse, en avril, je suis allé en Alberta. Accueil formidable. Paysages à pleurer. Du bon monde.
    Mais même dans le quartier le plus branché d’Edmonton, à boire un espresso qui n’a rien à envier à celui du Olimpico (meilleur café à Montréal), je me sens comme en banlieue de Pluton. Pas chez moi.
    Pourtant, au Québec, que je sois à Matagami dans l’immensité nordique, à Natashquan au bout de la 138, ou dans les sidérales laideurs lavalloises, c’est clair, c’est charnel: ici, c’est chez moi. Et quand je vois le peu d’enthousiasme avec lequel la fête du Canada est célébrée, dans ma tribu, je me dis que je ne suis pas seul. Crime, la Saint-Patrick est plus célébrée, à Montréal, que le 1er juillet… »

    Patrick Lagacé, « En banlieue de Pluton », La Presse, 2 juillet 2011

    http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/patrick-lagace/201107/02/01-4414450-en-banlieue-de-pluton.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_opinions_377155_accueil_ECRAN1POS1

  56. On comprend pourquoi on ne veut pas, dans certains milieux, enseigner l’histoire dans nos écoles. Ce serait compliqué d’expliquer que la Confédération n’est qu’une longue suite de tricheries et de menteries, depuis sa conception jusqu’à aujourd’hui. Ce serait aussi compliqué d’expliquer le rôle de l’Église… à toutes les étapes de notre histoire.

  57. À la lecture de votre article, je constate que l’histoire enseignée a « escamoté » des périodes fort importantes à se rappeler. Un grand merci en couleurs de nous partager ces faits, lesquels éclairent sans contredit notre lanterne collective.

  58. Arrêtons de vivre au passé et regardons vers l’avant. D’une manière comme un autre, la mondialisation et l’interculturalisme nous aurait rattrappé. Donc, comment envisagez-vous garder le cap? Le français sera prochainement le seul et unique cheval de bataille de votre parti alors que l’immigré vietnamiens de Rouyn-Noranda ou le somalien nouvellement installé à Chicoutimi se demandent bien ce que l’identité québécoise a de plus à offrir que celle qui est canadienne…

  59. C’est toujours très amusant de lire la version indépendantiste de l’histoire. C’est sans doute cette histoire là que les indépendantistes auraient confiné aux nouveaux livres d’histoires qu’ils prévoyaient imposer aux écoles du Québec, une fois ré-élus. Monsieur Lisée néglige de faire le point que Georges Étienne Cartier était bel et bien l’un des nôtres et non pas un méchant Anglais. Il néglige aussi de dire ce que nous savons tous: le clergé dont il est question était bel et bien des nôtres et comme tout le monde le sait, c’est le clergé qui historiquement guidait le troupeau ignorant et déscolarisé de Canadiens français du temps. Ce clergé a fait la pluie et le beau temps au Québec jusqu’à il y a à peine 50 ans. Enfin, ce que tout le monde sait aussi, la politique Québécoise s’est toujours fait avec coercition, passe-droit, et magouille jusqu’à nos jours. Quoi de neuf, Monsieur Lisée?

  60. Je viens de comprendre le pourquoi du quoi d’une vaste amnésie collective. Voilà pourquoi l’Histoire devrait être mieux enseignée…Voilà pourquoi  » je vais me coucher moins niaiseuse à soir « …

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