15 avis sur « 1er juillet: Pourquoi la fête est-elle si triste ? »

  1. La saga confédérative comporte une certaine analogie avec le film de Hitchcock, où une femme s’évade de prison cachée dans un cercueil. Ce qu’elle a découvre trop tard, est que le trépassé qu’elle accompagne est son complice qui devait aller la déterrer. Et je m’explique: Une fois la Constitution de 1867 rapatriée et la petite nouvelle adoptée, sauf par le maudit Québec, Pierre Trudeau et sa cohorte de courtisans étaient convaincus d’avoir enfin renfermé le Québec et ses séparatistes dans une camisole de force dont même Houdini aurait été incapable de se libérer; ce qui se prouverait d’élection et de référendum à un autre depuis ce temps. Oui le Québec y est bien prisonnier, mais il y a un mais. Sûr que le Québec y est bien prisonnier, mais en bonne compagnie avec tous ses partenaires confédératifs qui ne peuvent même pas en découdre une seule maille sans le consentement de tous, ce qui inclut ce maudit Québec de malheur dont aucun gouvernement, autant Libéral que Péquiste n’a consenti à endosser et signer cette ignominie qu’est la New Canadian Constitution. Il ne reste à Ottawa et au ROC qu’à espérer qu’un minable gouvernement de québécois colonisés à l’os finisse par leur offrir la signature et la tête de tous les Jean-Baptiste sur un plateau d’argent. Et c’est depuis, que célèbre avec une satisfaction jouissive notre « First of July Fools Day » J.A. Michel Bornais

  2. « Être différent n’est ni une bonne ni une mauvaise chose. Cela signifie simplement que vous êtes suffisamment courageux pour être vous-même »
    Nous, Québécois francophones, sommes différents. Être différents n’est ni une bonne chose ni une mauvaise chose. Mais être différents veut dire que pour continuer à exister, il nous faut être suffisamment courageux pour être nous-mêmes.

    • De Québec, vous avez entièrement raison M. Ricard. Le courage sera-t-il présent dans un prochain référendum ? je le souhaite ardemment ! Merci.

  3. Saviez-vous que la constitution de 1867, le «British North America Act», n’a pas pas à ce jour — à l’exception de son titre — de version française officielle?

    • De Québec, merci pour le renseignement M. Ricard. Une autre raison pour avoir le courage d’avoir notre pays !

    • À l’époque, la souveraineté, sous parlement britannique, c’était ça; la reine ou le roi d’alors n’avait pas à communiquer avec ses sujets d’Amérique en langues non-officielles, autochtones et francophones.

      Je dirais que c’est demeuré ça jusqu’au 31 juillet 1974 pour ce qui est du français. Pour ce qui est des langues autochtones, qu’en est-t-il !

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_sur_la_langue_officielle_(Québec)

      Depuis 1982, la Reine a toujours son portrait sur les dollars canadiens, mais elle n’est plus que le symbole d’un régime politique monarchique plutôt que démocratique ou dictatorial de la prise en charge partagée avec les provinces de la population du Canada par le parlement canadien.

      Le Nouveau-Brunswick est la seule province je dirais qui a aussi le français comme langue officielle. Il est la seule province qui pourrait exiger une copie en français de la constitution de 1867. Nous, au Québec, ne l’avons pas signé en 1982 mais en 1867. Ça ne se fête pas de ne pas avoir exigé même après 150 ans mais c’était une autre époque.

      Concrètement, existe-t-il en anglais une copie de cette constitution de 1867 qui pourrait être traduite en français ? Je dirais non.

  4. Bonjour de Québec, M. Lisée. Continuez de le mettre année après année pour nous le rappeler. Pour certains, la devise du Québec est  » Je me souviens mais pas longtemps « . Et S.V.P. , continuez votre tour de la province et continuez sur votre belle lancée. Vous revenez enrichi du savoir des gens de mon pays, le Québec. Vous saurez où et comment faire, comme Premier Ministre, dans toutes les sphères de l’économie ainsi que de la santé des régions. Félicitations Chef !

    • De Québec, j’ai oublié votre question sur la tristesse. C’est que ce pays, le Canada, est bâti sur des mensonges et des supercheries. Ça fait longtemps que je ne fête plus la confédération ni ne regarde le spectacle à la télévision. Cela me fait devenir en feu de voir débarquer à Ottawa un ou des membres de la famille royale de Grande-Bretagne, on a l’air de colonisés(es) ! Nous sommes au 21e. siècle et les canadiens(es) paient pour le voyage de la royauté ! On rit de qui ici ? C’est d’une tristesse infinie…

  5. Merci Jean-François
    Enfin je connais la vérité !
    Ça fait quasiment 45 ans que je cherche à savoir comment le Québec a accueilli la Confédération.
    Ce n’était pas dans l’enthousiasme !
    Seulement l’Ontario y trouver son compte… 🙁

  6. Pour moi cette fête n’est pas triste. Le Québec a voté NON par référendum, donc, la réponse est claire, j’ai voté OUI, mais…Cessons de revenir en arrière et construisons le Québec. Il faut continuer.
    Occupons-nous d’exiger ce que le Canada nous doit et fêtons.
    Pourquoi toujours rouvrir le dossier, fermons-le pour de bon et fêtons. C’est l

    • Les femmes ont-elles obtenu le droit de vote la première fois? La deuxième? La troisième?
      Tnat et aussi longtemps que nous ne nous aurons pas dit : »oui », le Canada ne nous donnera strictement rien. Mieux il continuera à rogner en nos pouvoirs.

    • De Québec, en tout respect Mme Thibault, que fêtez-vous au juste ? La confédération, O.K., c’est votre droit et votre choix. Seulement , pour moi, ce serait fêter un pays bâti sur des mensonges. Avez-vous bien lu le texte de M. Lisée ? Voterez-vous encore oui à un éventuel référendum pour que le Québec soit un pays indépendant ? J’espère que oui. Merci !

    • C’est triste de voir des gens accepter de bon coeur de se laisser dominer par des étrangers. Vive le Québec libre !

  7. Rappel historique intéressant!

    Merci Monsieur Lisée.

    En 2017, voici comment je pense:

    Le mot « séparatiste québécois » n’a jamais sonné comme une mélodie à mes oreilles. Je préférerais que cette expression soit rayée une fois pour toute de notre vocabulaire québécois.

    Les « Canayens », les Québécois, ils ont aussi le droit d’être maîtres de leur destinée dans cette immense « fédération » qu’est le Canada. Les francophones l’ont d’ailleurs fait savoir à plusieurs reprises de façon polie, diplomatique et articulée aux élus fédéraux à travers les différentes périodes de l’histoire du Canada.

    Malheureusement, le “ROC” (Rest of Canada) nous impose toujours une hégémonie étouffante malgré nos excellentes contributions aux économies canadienne et mondiale au cours des siècles.

    J’observe le “ROC” depuis que je suis tout jeune et je crois le connaître assez bien sous toutes ses coutures. Et cela semble déranger énormément le “ROC”. Et ce “ROC” ne se gêne pas pour me faire taire de toutes les façons inimaginables. Vous ne pouvez pas imaginer!

    Quand un Canadien anglophone me répète « I am sorry but I don’t speak French » je lui réponds poliment en anglais « I am sorry but I also speak French, one of the two official languages of Canada ».

    Quand un Canadien anglophone ou francophone me traite de séparatiste pour une raison ou une autre, je lui répond poliment que ce n’est sûrement pas moi qui a décidé de retirer le Canada de l’Accord de Kyoto en 2011. C’est plutôt un ministre canadien conservateur né en Ontario qui a fait le choix de vivre en Alberta. Sa décision a été soutenue par de nombreux canadiens. Moi, je n’ai jamais voulu me séparer de l’Accord de Kyoto. Je ne suis pas « un séparatiste ». Je ne veux pas non plus me dissocier de l’Accord de Paris (COP21) servant à combattre le réchauffement accéléré de l’atmosphère terrestre. Je ne serai jamais « un séparatiste ». Je suis né Québécois et je mourrai Québécois. Je suis aussi un citoyen d’un monde propre et prospère pour tous.

    Quand il s’agit de promouvoir un développement propre et durable pour l’ensemble des peuples sur la Terre, je serai toujours présent et je ne serai jamais un séparatiste. Et j’ai commencé depuis fort longtemps à adopter un comportement différent pour réduire mon empreinte carbone et pour donner toutes les chances à ma fille et autres enfants de ce monde d’avoir un avenir serein et prospère.

    Rappelons ici que le Québec a construit au fil des ans un héritage économique incroyable: l’hydro-électricité, une énergie propre à profusion. Réalisation que le “ROC” refuse de reconnaître ouvertement.

    Bonne nouvelle: avec ce levier économique puissant des énergies propres, nous, les Québécois, nous allons pouvoir étendre davantage notre influence dans les Amériques. Nous allons pouvoir nous faire entendre du reste du monde. Nous pourrons enfin obtenir le respect qui nous est dû.

    N’ayons plus peur de nos ambitions. Il en va de l’intérêt supérieur de nos enfants et de tous les enfants de la Terre.

    Faisons notre place dans ce monde de façon plus ostensible. Vous voulez bien?

    Guy J.J.P. Lafond
    Papa de Naomi Estelle Lafond (bientôt 12 ans);
    Agent FS02,
    En congé forcé et sans rémunération depuis le 20 janvier 2016,
    Fonction publique fédérale du Canada.

    • « Le Québec a construit au fil des ans un héritage économique incroyable: l’hydro-électricité, une énergie propre à profusion. « Et cela sans un sou du Fédéral.

      Dans le dernier demi-siècle, le fédéral a dépensé des dizaines milliards de dollars pour la filière énergétique nucléaire concentrée en Ontario.

      Puis les riches compagnies pétrolières de l’Alberta ont reçu, et continuent de recevoir, des centaines de millions de dollars d’Ottawa chaque année pour tirer du pétrole des sables bitumineux.

      De plus, le Fédéral s’apprête à subventionner le câble sous-marin du Bas-Churchill, qui vient concurrencer directement le marché d’Hydro-Québec.

      Mais le Québec n’a jamais reçu un sou du fédéral pour développer l’énergie hydro-électrique au Québec.

      Nous sommes les dindons de la farce.

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