Leadership: Il est urgent d’attendre

Cher Journal,

Ce jeudi 10 avril était jour de retrouvailles et de premiers bilans, à Québec, dans le PQ de l’après-défaite. Premier conseil des ministres, caucus de tous les candidats, puis caucus des 30 députés élus.

Que retenir de ces discussions, sans révéler les secrets du huis clos ? D’abord, un grand désir de comprendre l’échec, ses raisons, le message des Québécois. Désir de faire le tri entre la perception et la réalité, le brouhaha médiatique et les tendances de fond.

Dans la prise de parole, généreuse, des ex-candidats, les témoignages du terrain abondent, les réactions des citoyens, leur évolution selon les événements de la campagne, les joies et les frustrations, les couacs et les incompréhensions. Et les questions. Plein de questions.

Des constats émergent:

D’abord, l’impérieuse nécessité de prendre le temps nécessaire pour bien tirer les leçons de la campagne de 2014.Tant sur le discours de fond que sur les problèmes tactiques et d’organisation.

Ensuite, le sentiment du devoir accompli, pendant les 18 mois de pouvoir, sur tous les fronts et le constat que le gouvernement Marois n’est tombé ni sur son bilan, ni sur son programme, ces deux éléments ayant pour l’essentiel été évacués de la campagne.

Puis, le respect, l’admiration, l’affection de tous envers Pauline Marois, qui a dirigé les débats de ce dernier jour avec la franchise, l’ouverture et l’écoute qui la caractérisent.

Finalement, les témoignages sur la force militante présente dans chaque circonscription, en nombre souvent record, et la volonté des candidats défaits de poursuivre leur engagement, de ne pas, donc, prendre des quartiers d’hiver pour quatre ans. Une grande détermination malgré l’échec. Une volonté d’unité.

Avec la presse

C’était la première rencontre post-défaite avec la presse parlementaire aussi. Chacun a précisé sa pensée. Voici ce que j’ai dit:

R. La première chose à dire, c’est que la pire chose à faire, c’est de commencer une course au leadership tout de suite. C’est la pire chose à faire.

Les Québécois nous ont dit des choses très fortes, très importantes, il faut les écouter, il faut savoir ce que ça signifie et il faut débattre entre nous et avec les militants de ce que cela signifie pour la suite. Moi, je pense qu’il faut laisser passer plusieurs saisons, plusieurs saisons, avant une course au leadership.

Alors moi, je ne me prépare pas. Je me prépare seulement à participer aux débats sur la signification de ce vote et de ce que cela doit donner pour la suite. Une fois qu’on aura eu ce débat entre nous, et qu’on aura dégagé des pistes, on se posera la question de savoir qui est la meilleure personne pour diriger le Parti Québécois dans cette phase-là.

Q. : Donc pas avant l’an prochain ?

R. : Je dis plusieurs saisons. On en discutera entre nous. Ce n’est pas à un individu de dire ces choses-là. On a plusieurs rencontres aujourd’hui, on en aura d’autres. On va voir les militants, le Conseil national, et on décidera ça collectivement.

Q. : Vous savez bien que plusieurs personnes vont commencer à se préparer pis que la course a commencé.

R. : La course est dans les journaux. Je lis des choses à mon sujet que j’apprends dans le journal. Je sais que vous allez tous spéculer et c’est ça votre rôle. Notre rôle à nous, des élus du Parti Québécois et des responsables, c’est d’assurer une discussion ouverte, franche, lucide, à l’écoute des Québécois et, ensuite, voir quelle est la meilleure personne pour diriger.

Q. : Est-ce que mettre autant l’emphase sur la charte a été une erreur M. Lisée ?

R. : Je ne pense pas. Sur la question de la charte, chacun sait que moi, mon grand combat, c’était pour la clause grand-père. C’est-à-dire que je considérais que, une fois que l’on avait fait ce débat interne de la configuration de la charte – plusieurs configurations étaient possibles, mais la configuration proposée à la fin faisait consensus – la grande question c’était : est-ce qu’elle devrait s’appliquer aux employés actuels ou seulement aux nouveaux employés?

Moi, j’étais de ceux, et nous étions nombreux, qui croyaient que la transition devait être beaucoup plus longue. Vous m’avez souvent entendu utiliser ce mot-là, « transition ». C’était la discussion que nous avions à l’interne, de savoir si ça devait ou non s’appliquer aux employés actuels.

Pour le reste, je pense que la majorité des Québécois voulaient la charte. Donc, l’autre question, c’est le poids relatif de ce débat-là à l’intérieur de l’élection.

Le choix de Stéphane Bédard

Finalement, en soirée, les 30 élus se sont réunis pour se choisir un chef intérimaire. Après deux heures de discussion, un choix unanime: Stéphane Bédard.

D’abord pour un mélange de jeunesse — 46 ans — et d’expérience — député depuis 16 ans. Ensuite, pour un signal de solidité, d’efficacité, de discipline. Les élus du Parti québécois se sont donné un chef intérimaire d’une grande force intérieure, d’une grande autorité naturelle.

Est-ce l’homme qu’il faut pour changer le ton des débats à l’Assemblée, lui qu’on sait pugnace et combatif ? La fonction créant l’organe, Stéphane fut longtemps leader parlementaire, donc assigné à la tâche de celui qui mord. Il a hâte — il nous l’a dit — de sortir de ce rôle pour assumer un leadership plus consensuel. Il doit avoir ça quelque part dans son code génétique, car son père, l’ex-ministre Marc-André Bédard, était la gentillesse incarnée.

Une bonne journée de travail

Ce jeudi 10 avril était un passage obligé, pas nécessairement facile, dans la route du PQ vers sa nouvelle étape. La journée fut bien menée, mesurant la difficulté, entamant la discussion, dégageant du temps pour la réflexion, désignant un capitaine intérimaire à la main sûre et aux idées claires.

Voilà, cher journal, pour cette première page de mon journal de député,

Jean-François

75 avis sur « Leadership: Il est urgent d’attendre »

  1. Bien analysé d’un bout de la lorgnette mais la défaite de l’un ne s’explique pas sans un examen de la victoire de l’autre. Pour faire complet, il faut aussi examiner ce qui s’est passé chez les adversaires.

    Si Philippe Couillard n’avait pas fait oublier Jean Charest, si ce dernier avait été encore là en avril, qui est-ce que c’est que c’est dirait Gilles Duceppe qui aurait gagné l’élection et majoritairement. Il faut donc aussi remonter à la course à la chefferie du PLQ après le 4 septembre 2012.

    La population avait gardé un bon souvenir de Philippe Couillard, il avait démissionné sous Jean Charest pour des raisons de santé financière, disons. Ça lui donnait une longueur d’avance. Comme adversaire, Raymond Bachand un peu ex-péquiste et Pierre Moreau moins connu n’apparaissait pas comme gagnant probable.

    «L’avocat de formation mène une campagne discrète et jouit de l’appui de bon nombre de députés. Âgé de 55 ans, M. Moreau se présente comme le candidat de la jeunesse, un choix qui peut apparaître judicieux puisque que le PLQ réserve le tiers des votes aux jeunes de moins de 26 ans.

    M. Moreau se fait aussi le défenseur de la langue française, un sujet délicat encore aujourd’hui chez les libéraux.»

    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/366444/course-au-leadership-du-plq-ce-sera-couillard-bachand-ou-moreau

    Pierre Moreau avait devancé Raymond Bachand avec 22 % des votes contre 58,5 pour Couillard et moins de 20 pour Bachand. Pas de deuxième tour.

    En cette période bientôt officielle de course à la chefferie au PQ, il y a au moins une leçon à tirer du succès du PLQ en avril 2014.

  2. bizarre que monsieur Duchesne ne conteste pas son élection du jamais vu au PQ. Cette décision revient au parti

  3. Monsieur Lisée,

    Félicitations pour votre blogue. J’ai lu tous les commentaires. Étant maintenant retraitée, j’ai pu suivre la campagne dans sa presque totalité. À tous les jours madame Marois annonçait un élément nouveau du programme du parti. À ma très grande surprise, les journalistes ne questionnaient aucunement les annonces, mais soulevaient des questions complètement hors du propos qu’ils venaient d’entendre. À tort, je n’avais jamais réalisé la façon avec laquelle les informations journalistiques sont manipulées et biaisées. Ce que je souhaite, c’est que lors de la prochaine campagne électorale, le focus soit placé sur le programme, sur les annonces quotidiennes, pour finalement refuser de répondre à toutes les questions qui sont complètement hors d’ordre. De cette façon on évite de glisser, on évite les attaques et on permet à l’ensemble des québécois et des québécoises d’être bien informés et de vivre une campagne positive. Que les autres partis (Libéral, CAC, QS) lancent leurs attaques, il ne faut jamais oublié le vieil adage qui dit : «Les chiens aboient, mais la caravane passe».

  4. Que disait le Dr Barrette dans son mémoire déposé en faveur du projet de loi 63 pour assurer l’égalité des femmes dans la charte des droits et libertés en 2008 ? Et maintenant qu’il est au PLQ???

    « Ces manifestations discriminatoires se rencontrent nommément en obstétrique gynécologie. Elles prennent plusieurs formes et sont devenues
    fréquentes dans certains établissements hospitaliers de Montréal. Elles sont directement attribuables à l’expression exacerbée de valeurs ou
    de croyances ancrées au sein de certaines communautés. Ces manifestations se traduisent par des exigences et des pressions indues qui vont
    bien au-delà des simples demandes d’accommodement qui peuvent être traitées de manière raisonnée et raisonnable. Elles s’opposent désormais
    au fondement même de la médecine, au Code de déontologie qui régit la profession et au serment d’Hippocrate que chaque médecin a le
    devoir et l’obligation de respecter, et ce, en toutes circonstances.
    Lorsqu’un médecin en service devient bien malgré lui victime d’agressions verbales, de violences physiques, fait l’objet de menaces répétées
    ou d’intimidation; lorsqu’il devient impossible pour un médecin d’exercer son métier puisque sa seule présence provoque l’ire d’un mari;
    lorsque ce type de manifestation risque de compromettre la santé et la sécurité d’une patiente, du personnel et du médecin lui-même, il y a
    là matière à une sérieuse réflexion.
    Lorsque l’expression répétée de ces manifestations discriminatoires à l’égard des médecins de sexe masculin a pour résultante de démotiver
    les équipes médicales en place, de créer des pressions indues au niveau de la répartition des ressources, qui sont rares faut-il le rappeler;
    lorsque le climat de travail et la déstructuration des équipes provoquent des situations où la qualité des soins peut être affectée; enfin,
    lorsqu’il s’en suit une dévalorisation de la profession médicale chez les membres masculins, le moment est venu de remettre les pendules à l’heure. »

  5. Avoir le souci de la vérité.

    Vox populi. Le peuple est prudent et il sera attentif. Avec persévérance, de partout un gêneur qui déplait pourrait se fera entendre.

    Ce qui est sûr, c’est que les choses changent; ainsi, il faut chercher à assumer ce changement et l’orienter vers quelque chose de nouveau qui a du sens.

    Dorénavant, le Québec sera constamment à la recherche de meneurs – politiques et journalistiques – qui conjuguent l’intensité passionnelle et l’amour de la vérité, tout en trouvant le courage de dire non pas ce qui convient, mais ce qui est vrai. S’il est une valeur spirituelle c’est bien d’avoir le souci de la vérité. Mais c’est aussi une valeur éminemment sociale.

    Voyons un passage sur le souci de la vérité du livre Réenchanter la vie de Jacques Grand’Maison. Je cite.

    Quand on est collé sur soi, sur ses pulsions les plus immédiates, sur son vécu érigé en vérité prête à porter, sur la spontanéité comme mesure d’authenticité, on ne peut accorder aucun crédit au discernement du vrai et du faux. On le méprise même. On n’y trouve aucune pertinence. Toute distance critique est perçue comme une menace ou même une agression. Mais en fait, combien ont l’esprit blindé, réfractaire à la moindre remise en question, surtout celle d’eux-mêmes. Je ne cherche pas, j’ai trouvé. Vérité sans faille, indiscutable, sans oreille pour entendre autre chose qu’elle-même. Elle devient la valeur unique qui n’a pas besoin des autres valeurs pour se penser. C’est le discernement au point zéro.

    À travers les temps, qui et d’où que nous soyons, lorsque chacun fait sa petite tâche … ainsi, tout avance pour le bien de tous; et, quand chacun agit avec sa pensée forte et féconde … alors, il aide l’autre à trouver ses forces. Cette vertu inexpliquée et parfois inexploitée, elle est d’abord dans la tête, dans la volonté et dans le cœur.

    Ces meneurs mentionnés plus haut devront posséder la force d’agir selon leur conscience, chaque jour en toute circonstance, tout en ne cessant pas d’affirmer leurs convictions. La force donne de tenir bon, de ne pas lâcher prise face à tous les obstacles.

    Le fondement de tout code de déontologie consiste en un mot simple et parfois difficile : honnêteté.

  6. Bonjour M. Lisée,

    Je pense qu’une bonne réflexion s’impose en effet !!…. et aussi la redéfinition de la souveraineté i.e. quel genre de souveraineté veut-on ?. Je crois que le PQ doit se doter d’un leader totalement charismatique qui ne représente pas nécessairement les débats qui ont dérangé bien des gens i.e. la charte et le référendum. Vous savez, je suis pour la charte et le référendum m’allumait mais plusieurs n’y voyaient pas la même chose que moi. Je pense qu’il faut embaucher une meilleur firme en communication et avoir un ancien leader du PQ pour conseiller. J’aime bien l’idée de Léo BBlouin pour informer les jeunes, entre autre, sur les avantages de la souveraineté. Il devrait y avoir des chroniques d’information journalière, mensuelle dans les journaux, les réseaux sociaux.

  7. Oui, prenons le temps de comprendre et de définir les objectifs puis la stratégie. Le PQ vit un tournant et il apparaît que poursuivre à la fois l’objectif de l’indépendance et celui de la bonne gouvernance soit mortifère.

    Non pas que les deux soient incompatibles, mais il est acrobatique de se présenter aux électeurs avec cette double ambition au milieu de laquelle il devient si facile de plante des banderilles pour souligner les incohérences, les atermoiements.

    Il y a aussi le mode de scrutin désuet qui pousse au bipartisme, qui favorise les parasites libéraux, qui sanctionne ceux qui se divisent. Il favorise le PQ depuis longtemps, mais par un effet de seuil dont on s’approche, il pourrait être sa mort.

    Je suis intéressé de participer à ce questionnement et la stratégie à en faire émerger.

    À bientôt et bravo encore pour cette ré-election!

  8. Plusieurs prétendent assister à la mort du PQ …

    Sans doute est-ce dû au grand nombre de comtés emporté par les Libéraux.

    Quant on analyse attentivement les chiffres de l’élection, on constate que le seule parti fédéraliste qu’est le PLQ obtient une majorité de comtés avec 42% des votes seulement, et que trois partis nationalistes se sont diviser les autres 58% de votes, je crie et demande qu’il y ait du changement.

    Le mode de scrutin actuel fait en sorte que près du tiers des électeurs perdent leur élection lorsqu’il y a plus de deux partis en course.

    Plusieurs réclament un mode de scrutin proportionnel ou mixte. Bien que plus représentatif des résultats d’un scrutin, ce mode de scrutin nous conduira très souvent à des gouvernement minoritaire et donc difficile à gérer.

    Pourquoi ne pas adopter un mode de scrutin dit « alternatif » ou « préférentiel » qui permet d’élire chaque député et un parti avec une majorité d’autres moins 50% + 1 des intentions de votes ?

    Pourquoi n’entendons-nous jamais parler de ce mode de scrutin qui a fait ses preuves ailleurs dans le monde.

    Avec un tel mode de scrutin, le maire Tremblay n’aurait pas été réélu à Montréal et Denis Coderre avec l’ancienne équipe Tremblay n’auraient pas été élu aux dernières élections municipales.

  9. Certains commentaires me font sursauter. Car a mon avis, hormis toute ces propositions bienveillantes quant a l’avenir du mouvement souverainiste, il y a un boulet dont nous devons absolument nous défaire pour avancer.

    Il est grand temps que nous adoptions une attitude différente dans notre discours et notre attitude au quotidien. Le mouvement souverainiste doit ABSOLUMENT se sortir du carcan de la victimisation. Lacher l’oppression, la peur, l’inquiétude, etc. C’est tellement loser et tout le monde le sait. Voici quelques exemples très récents.

    Avec tout le respect que j’ai pour vous M. Lisée, votre discours post-électoral sur la tribune , quoique éloquent et très bien livré était basé sur le mot « inquiétude ». Désolé, mais ca ne passe aucunement auprès de la population. Inquiétude sème la peur, sème le repli, sème la méfiance. Désolé mais la population ne fera jamais confiance a des « inquiets » Fail.

    YF Blanchet « blame » les libéraux d’avoir tendu le piège du reférendum et d’etre tombé dedans. Quoi ?!?? Le PQ s’est auto pelure de bananisé puisqu’il portait une option qu’il n’a jamais assumé au cours des 20 dernières années.
    Quand on n’assume pas sa raison d’être, article 1, on ne blâme pas les autres.
    Fail.

    Le député sortant de St-Hyacinthe qui demande aux médias quel était leur deal avec Couillard. Pardon !??!?! Absurde. Ridicule. Risible.
    FAIL total.

    Une dame de la direction du PQ qui accuse les médias de collusion anti-souverainiste ( celle qui prétendait « …. et il faudrait revoir toutes ces grandes questions philosophiques.. »)
    FAIL fois mille. Le PQ a mené la pire campagne de son existence.
    Zéro la faute des médias. Assumez mautadine !!!!

    Tant que ce type de discours de victimisation sera tenu, nous serons percus en losers. Le négativisme DOIT etre proscrit si on veut faire des avancées.

    Dès aujourd’hui chaque souverainiste devrait jeter son vieux lexique aux vidanges (C’est la faute du fédéral, des médias, des anglos, des ethnies, de Harper, du parti Libéral, de Conrad Black, de l’argent, de Gesca, du poing levé, des femmes voilées, de André Pratte, etc etc etc.). Tout ca bye bye !!!

    Le peuple est TANNÉ du négativisme. Le PQ tarde a le comprendre. Et le Bloc, malgré le discours positif et rassembleur de M Duceppe, est retombé dans ces vieux réflexes avec M Paillé et a aussi manqué ce tournant.

    Il faut parler de Confiance. Droiture. Énergie. Détermination. Inclusion. Inspiration.
    Batir. Développer. Réunir. Créer. Accueillir etc etc etc.

    Si nous sommes attaqués, i faut rétorquer certes. Avec force.
    Mais avec des arguments constructifs.
    Demeurer au-dessus de la mêlée.
    Demeurer dignes.
    Demeurer droits.

    C’est la qu’on saura séduire bien de nos compatriotes.

    Personne ne veut s’associer aux plaignards…

  10. Est-il encore possible de faire la souveraineté? Mathématiquement non mais en vous donnant un chef à la Duplessis, Lesage et Bourassa, allez glanner dans le champ fédéral les pouvoirs qui vous reviennent, petit à petit; (slow but sure), Il est possible de faire une nation Québécoise à l’intérieur de vos frontières sans engendrer une séparation physique du Canada. Comprenez que le rappatriment de pouvoirs importants pourraient vous avantager sans toutefois créer les difficultés économiques d’une séparation. Ouverture sur le reste du Canada, mais, avec le respect de vos compétences.

  11. Si un peuple a peur du mot référendum, imaginez la peur qu’ils ont du mot pays. Je crois que le PQ doit changer de paradigme et ouvrir la machine sur les bienfaits d’un pays, sa puissance en tant que moteur de développement et l’autonomie que ça procure sur toutes les décisions que nous avons à prendre pour assurer notre avenir. Le peuple est peut-être rendu à cette étape sans le savoir car en terme d’identité les Québécois savent se positionner quand on leur demande d’où ils viennent, ils pensent au Québec exclusivement sans se rendre compte que le Canada est bien loin de leur pensée.

    À la fête du Canada on déménage, la reine on a marre et le fédéralisme on l’a laissé tomber en ne signant pas la constitution. Ça se pourrait-tu que le PQ pioche dans la mauvaise direction dans la méthode qu’il emploie pour convaincre les Québécois de faire un pays? Pourtant dans leur attitude, les Québécois pensent qu’ils sont une nation, ils parlent toujours français et ils se prennent pour le nombril du monde. Il faut peut-être juste leur faire réaliser que leur comportement s’apparente à un peuple souverain et leur faire mettre les mots dessus.

    Peut-être qu’il serait temps pour le PQ d’actualiser leur démarche, de mettre carte sur table et d’ouvrir la machine droit sur le pays à construire. Ne laissons pas les illuminés comme Couillard nous définir et définir le pays de peur qu’ils veulent nous faire croire. Couillard fais passer ses peurs personnelles avant nos besoins et avant le pays. Je crois aussi que ceux et celles qui ont voté pour le PLQ vont s’en mordre les doigts bientôt avec la corruption que les libéraux sèment sur leur passage et qu’ils vont comprendre qu’on ne peut pas voter avec des sautes d’humeur mais bien avec du bon sens.

  12. Je crois que vous avez fait un très bon choix avec Stéphane Bédard.
    Merci à vous tous de porter le PQ à bout de bras comme vous le faites. Je crois que c’est encore possible de reprendre le pouvoir. C’est un mandat de quatre ans seulement…et qui sait peut-être moins?
    Merci M.Lisée

  13. Ne perdons surtout pas le cap, l’avenir de notre nation! L’échec politique actuel n’est qu’une épisode malheureuse mais qui à quelque part était prévisible d’un stricte point de vue éthique et tactique! Si la cause est juste et si les hommes et les femmes qui en assurent la défence sont suffisamment inspirés, l’avenir est prometteur! Soyons fiert d’appartenir à une communauté nationale qui est combattante, à une communauté nationale qui est créative, àune une communauté nationale qui est solidaire, à une communauté nationale qui est accueillante, à une communauté nationale qui est altruiste, à une communauté nationale qui est confiante en ses capacités, à une communauté nationale qui croit en ses capacités de pouvoir jouer un rôle actif au sein du concert des nations! Donnons donc du sens à notre projet et les moyens de le concrétiser apparaîteront tôt ou tard d’une façon inattendu! Construisons ce projet dans nos tête, dans nos coeur, et surtout dans notre âme collective plutôt que d’en parler comme si s’était une trahison oedipienne! Ne perdons surtout pas le cap, l’avenir de notre nation!

  14. On a trois problèmes.
    1 Les médias. La Presse/Le Soleil avec des journalistes à 98% fédéraliste (550 000 exemplaires) . RC à 90% fédéraliste , le Journal de Mtl /Québec à 50%. Les radios poubelle de Québec 100% anti péquiste anti souverainiste. . Télé métropole 35 Lib 35 CAQ 35 PQ. On a un déficit
    2 . Le discours.On ne parle plus des bienfaits de l’indépendance depuis 1995. Harper nous dit qu’on est des quéteux de 9 milliards par année et aucun discours pour parer cela.
    3. Les jeunes. Rendre le projet de l’indépendance cool pour les jeunes

    1. PDK se retire comme ministre et travaille avec ses médias de la même manière que Desmarais. inverser le discours des médias. Rendre ses journaux 98% indépendantistes ( ne laisser qu’un clown fédéraliste genre Foglia ) acheter les radios poubelle de Québec et changer leurs discours. Mettre dehors les Michel David, Josée Legault et autre vire capot et les remplacée par de vrais souverainistes convaincus.
    2-3. Répéter et répéter que l’indépendance est la seule voie d’un peuple qui a une colonne vertébrale.

  15. Nous ( oui nous) sommes dans un moment historique de définition d’identité, à travers les purges (désir d’irradier le mauvais), lancées il y a 2-3 ans, (en commençant par le domaine de la construction), mais qui arrivent, ces purges, maintenant sur le plan structurel de la société. On parle ici du gouvernement. Intéressant de voir que la purge structurelle (structure vers le haut) va de pair avec la purge ‘de racine’ (structure vers le bas dans la terre). Cette défaite ‘historique’ se situe dans un moment fort de la planète, où tout tremble sous nos pieds, un jour en Ukraine, la semaine suivante au Vénézuela, ou en Afrique, en Syrie… Nous, enfin l’humanité, vivons des temps forts de changements intenses. Mais j’aimerais dire que ce que nous croyons mort,,,…. n’est qu’une étape. Un renouvellement, une renaissance, sont la gratification de qui veut bien subir les paria de la transformation…. Ici: le Québec idéaliste, celui qui rêve. De bien, beau, juste. Nous avons une opportunité!

  16. La charte !
     »Ben cout donc »
    J’étais pour la charte, surtout pas de signe.
    Très important parce qu’entre autre, une personne soignante voilée qui dit aux patients:  » ma religion m’empêche de vous prodiguer tels traitements ou tels soins.
    On fait quoi ? On se repli sur nous -mêmes ? On se réveilte ? Oui mais on a pas la force. De plus, je vais peut-être me faire dire, si vous n’êtes pas contente aller ailleurs, comme cela est déjà arrivé. Quoi faire d’autre ? Je vais aller voir des journalistes ? Baf ! Bouf ! J’aI pas la force !
    Ah, au fait, avez-vous déjà été malade, hospitalisé ? J’ai peur. Peur, pas des nouveaux arrivants, j’ai peur de leur croyance, que les miennes ne soient compatible avec les leurs et je vais subir les conséquences.
    Une charte ? Quelle sorte de charte ? Une charte qui respecte les valeurs et les croyances du peuple accueuillant . Est-ce trop demandé ?

  17. La gauche qui a détourné le processus d »indépendance du Québec au profit et de son projet d »avant-garde éclairée du prolétariat et de ses pensions de vieillesse a terminé enfin son travail le 7 avril 2014.
    La droite diabolisée et par la gauche « …caviar… » universitaire et médiatique ainsi que par le syndicalisme outrancier est maintenant le seul espoir pour un Québec indépendant.
    Un processus de gauche amorcé et développé depuis 1763-1792-1840-48,1867 et qui recevra en 1960 un premier rappel à l »ordre avec M.René Lévesque qui nous aidera à sortir et de la Grande noirceur et d »une seule responsabilité de porteur d »eau.
    Les fédéraux sont avec la gauche les gagnants de 251 années de soumission du peuple souverainiste québécois.
    Le train de l »indépendance est maintenant en marche et la gauche restera cette fois sur le siège arrière du conducteur

  18. Je crois qu’après notre réveil collectif des années 60 et 70 à part l’épisode du référendum de 95 nous avons préféré nous installer dans un certain confort en laissant les autres décider pour nous au lieu de continuer à nous battre pour nous rendre au bout du chemin dont la souveraineté ne pouvait être que l’aboutissement normal. Nos élites politiques francophones en sont grandement responsables.

    L’erreur énorme du PQ c’est d’avoir abandonner après le référendum de 1995, la lutte pour la souveraineté. Il aurait fallu se battre encore très fort pour convaincre les québécois. Mais au lieu de ça ,nous avons préféré proposer aux québécois une bonne gouvernance en attendant que nous soyons prêts. Bonne tactique peut-être à court terme, mais très mauvaise approche à long terme. Nous en récoltons les fruits amers aujourd’hui. Le Parti Québécois s’il croit vraiment à sa raison d’être ne doit faire aucun compromis, même si cela le cantonne dans beaucoup d’années d’opposition. C’est ça toute la différence entre l’électoralisme et des convictions profondes. Je sais que je suis un peu jeune pour analyser l’après 95, mais néanmoins , je crois que c’est à partir de là que le PQ a commencé à faire fausse route.

    Arrêtons de faire de Péladeau un bouc émissaire. On dirait que les québécois frileux n’attendaient qu’une occasion comme celle-là pour se donner une bonne raison de ne pas voter pour le PQ. Si une bonne partie de la population a été surprise par ses propos c’est qu’elle avait perdu l’habitude d’entendre parler de souveraineté avec autant de conviction. En ce qui me concerne , je ne veux plus de gouvernance péquiste, il faut un virage honnête et déterminé. Le Parti Québécois ne doit plus jouer à cache-cache avec les Québécois, en agissant de la sorte il ne fait qu’accentuer la méfiance et la peur. Il doit se montrer très résolument souverainiste avec une grande confiance pour la cause même si cela le condamne à un très long séjour dans l’opposition. Il ne doit plus jamais chercher à être élu en passant la souveraineté sous le boisseau. Patience dans l’opposition et beaucoup de travail sur le terrain. Il va falloir que les élections subséquentes deviennent presque toutes référendaires. Dorénavant si vous votez pour nous, vous acceptez le fait qu’un référendum sera déclenché dans la première ou deuxième année de notre mandat. Et ne nous le cachons pas , Pauline Marois n’a jamais passé auprès de l’électorat. Pour quelles raisons ? Je laisse ça aux spécialistes de la psychologie des peuples. Il se peut même que les québécois aient beaucoup plus rejeté Pauline Marois que le Parti Québécois. Je crois que le Parti Québécois aurait besoin d’un bon chef charismatique avec une grande force de persuasion.

    Le Parti Québécois n’a maintenant plus le choix. Il faut qu’il choisisse le pouvoir ou la souveraineté. S’il choisit le pouvoir , personne ne le prendra plus au sérieux, s’il choisit sa raison d’être qui est la souveraineté, il risque de demeurer très longtemps dans l’opposition, mais au moins il ne trompera plus personne. La CAQ s’avère maintenant la véritable opposition au Parti Libéral. Je reviendrai plus longuement à ce sujet , car j’ai beaucoup à dire…

  19. M. Lisée,

    Ça fait plus de 40 ans que je travaille pour convainque et expliquer aux gens la souveraineté. Des centaines de personnes.

    M. Lisée, inutile de m’expliquer et d’analyser la défaite électorale.

    Le PQ n’a tout simplement pas fait « sa jobe » depuis Parizeau en 95 et vous devez bien voir que les intervenants sur votre blogue le constatent. Le PQ est indifférent. On dirait qu’il se fout de la souveraineté. C’est à cause de ce manque d’explication que les jeunes vous ont lâchés.

    Comment voulez-vous que la population suive un leader qui à peur lui même des mots séparation et et référendum?

    Alors je vous dis, si le PQ pendant les 4 prochaines années, ne fait la promotion et de la publicité intensive de la souveraineté au près de la population, surtout des jeunes, comme René Lévesque le faisait, je ne voterai plus JAMAIS de ma vie pour le PQ et j’inviterai les 200 ou 300 cent personne que j’ai convaincu à faire de même.

    Croyez-moi ils ne seront pas difficiles à convainque. Je les retiens à bout de bras.

  20. J’ai de la peine surtout pour Madame Marois. Après Jacques Parizeau, elle a été pour MOI, MA PREMIÈRE MINISTRE. Par contre, je ne voulais pas de cette élection et je l’ai crié à tous ceux et celles qui m’écoutaient . Je crois sincèrement qu’on aurait pu continuer même avec un gouvernement minoritaire – continuer de gérer notre pays et de prouver que le PQ pouvait être un bon gouvernement et laisser jaser les oppositions – car la Commission Charbonneau et le temps aidant auraient dévoiler encore plus de corruptions et de scandales. Les Libéraux auraient compris que de bons députés dans le PLQ il y en avait peu. Donc, prendre quand même la peine de gérer notre Québec malgré un gouvernement minoritaire et prouver que nous étions vraiment capable de bien gérer notre pays. Ce gouvernement minoritaire, aurait pu même réussir à passer toutes sortes de lois et nettoyer un maximun de saleté. Le PQ en a décidé autrement et les mous et molles ont flanché dans le manche comme des moutons que nous sommes. Pour moi, la prochaine élection devra être : une élection pour le PQ – une élection pour le Pays. PAS DE RÉFÉRENDUM S.V.P. Point à la ligne. Et surtout, surtout, BIEN SE PRÉPARER AVEC LES MEILLEUR(ES) STRATÈGES HONNÊTES POSSIBLES.

  21. Comme je l’ai écrit dans d’autres mots, à M. Louis Bernard suite à son article paru aujourd’hui dans La Presse et Le Devoir, il faut revenir à la basse de la fondation du Parti Québécois : TRAVAILLER À FAIRE L’INDÉPENDANCE DU QUÉBEC. Parler aujourd’hui, demain et toujours, des bienfaits ÉCONOMIQUE d’un Québec Indépendant, pour tous les Québécois, incluant les descendants des membres des Premières Nations, des défricheurs Français, des Anglais, de mes semblables, c’est-à-dire ceux qui ont réussis à rejoindre le Québec suite au Grand Dérangement et des immigrants venus par la suite de toutes les parties du monde. Ainsi TOUTES nos taxes serviront à développer notre pays, à servir pour nos besoins en Santé, en développement social, aussi pour nos industries et encore à l’inévitable tournant écologique qu’il faudra bien prendre un jour!

  22. Le petit côté snob de monsieur Lisée … Je ne trouve pas. Je vois plutôt un homme fier, passionné et indéfectiblement engagé dans la cause de la souveraineté. Je le remercie de ne jamais cesser d’y croire. J’ai beaucoup de respect pour les hommes et les femmes de conviction. Je crois profondément que l’idée d’indépendance n’est pas morte mais affaiblie parce que peu et mal nourrie voire sous-alimentée depuis une décennie. Il ne faut pas désespérer. L’histoire nous apprend que les choses qui valent vraiment la peine sont celles qui prennent du temps. Acceptons alors d’y mettre le temps et d’y consacrer du temps.

  23. M. Lisée, j’y suis peut-être allée un peu fort dans mon commentaire sur TVA, et je m’en excuse. L’indignation m’a fait dépasser ma pensée. Je ne voulais pas offenser les partisans de la CAQ. Ils méritent notre respect.

  24. Vous dites: «La première chose à dire, c’est que la pire chose à faire, c’est de commencer une course au leadership tout de suite. C’est la pire chose à faire.»

    Et pourtant, on dirait que cette campagne a commencé dans les minutes qui ont suivi la défaite de madame Marois!

  25. La forme et le fond : référendum et indépendance

    La campagne électorale que nous venons de vivre a montré de façon claire l’inefficacité de la stratégie du Parti Québécois consistant à séparer la prise du pouvoir du combat pour l’indépendance. Les adversaires ont bien exploité cette stratégie dans laquelle s’est enfermé le PQ depuis 1973.

    Depuis ce temps, pour les adversaires, toutes les élections ont porté sur l’agenda caché du PQ qui cachait son objectif de lancer un référendum sur l’avenir du Québec ; elles ont toujours porté sur la forme, jamais sur le fond.

    Pour les adversaires, c’était la stratégie parfaite : combattre en ne parlant que de la forme se réservant, en cas de défaite, le combat ultime sur le fond. Cette stratégie est bien connue des avocats qui plaident d’abord sur la procédure et sont très heureux de gagner sans toucher au fond.

    Face à cette stratégie des tenants du statu quo, dans toutes les campagnes électorales le PQ se trouvait sur la défensive et perdait l’initiative en s’interdisant de répliquer sur le fond, c’est-à-dire sur la normalité et les avantages concrets pour le Québec de prendre toutes ses affaires en main, reportant à plus tard, par choix stratégique, la discussion sur le fond.

    Force est de constater que ce choix stratégique ne marche pas. Les Québécois préfèrent la clarté : si le PQ veut vraiment l’indépendance et aspire au pouvoir, qu’il montre dans toutes les campagnes électorales comment concrètement il pourrait faire bon usage des 50 milliards que le Québec envoie au Fédéral tous les ans !

    La discussion sur le fond doit avoir lieu à toutes les élections, elle ne doit pas être reportée à un référendum futur. L’article un du programme du PQ devrait éliminer la référence à un référendum, qui n’est qu’un moyen démocratique parmi d’autres, et se concentrer sur l’objectif qui est le rapatriement de tous les pouvoirs au Québec.

    Notre dépendance du Gouvernement fédéral pour près de la moitié des taxes et impôts que les Québécois versent chaque année, et qu’ils ne contrôlent pas, est une entrave très importante à la solution des problèmes sociaux, d’éducation et de santé qui se posent au Québec comme dans toutes les sociétés avancées. La vraie affaire ne se trouverait-elle pas là où se trouve la moitié de nos moyens ?

    Bernard Courteau
    Sherbrooke

    • M. Courteau, je suis totalement d’accord avec votre point de vue. Merci de nous présenter la situation de façon si claire et pertinente.

  26. Tout doit être mis sur la table pour réflexion. En ce qui me concerne j’ai sorti de ma bibliothèque «Sortie de Secours» pour le relire car, malgré ma grande déception, je me dis que je trouverai là l’énergie qui m’animait dans les années 60.
    À 78 ans je ne compte plus voir l’indépendance du Québec de mon vivant mais le sujet ne cessera jamais de m’intéresser. Spontanément, je dirais qu’il faudrait trouver le moyen d’unir les forces pour créer, peu importe le nom qu’il porterait et le chef qu’il choisirait, un « parti francophone » car, en définitive, c’est là la véritable question.

  27. Bonjour M.Lisée,

    En tant que fier nationaliste francophone, je vous rappelle que nous avons gardé notre langue contrairement à plusieurs autres peuples : Irlande, Écosse, etc. Nous ne sommes pas un peuple de perdants.

    Toutefois, il nous faut bâtir et nourrir un mouvement apolitique pouvant représenter une puissante force pour notre nation. Un mouvement apolitique pouvant surtout répondre et aborder toutes ces questions extrêmement importantes : constitution, république, mode de scrutin, place des régions, place des autochtones et des anglais, fonctionnaires fédéraux, monnaie, frontière commune avec l’est et l’ouest du Canada, etc, etc, etc. On ne peut pas faire fi de toutes ces questions. Les gens ne suivront pas si vous ne pouvez pas répondre à toutes ces inquiétudes.

    Malheureusement, est-il devenu très/trop difficile pour un parti politique de porter le rêve du pays sans décevoir les uns et les autres? Est-il possible pour un parti de faire cette promotion tout en étant en charge des affaires quotidiennes. Un parti ne peut que décevoir???

    Gardons la foi en notre nation francophone. Restons positif car nous sommes toujours des millions à vouloir vivre en français en Amérique du Nord.

    Je trouve intéressante l’idée de ce monsieur Robert Bernier dans le dernier paragraphe de son texte publié dans Le Devoir que je recopie ici.

    François Tessier, Montréal

    Opinion
    Le Devoir 9 avril 2014 | Robert Bernier – Mirabel, le 7 avril 2014 | Québec

    En ce qui concerne la souveraineté du Québec, elle ne doit plus être entre les mains d’aucun parti politique. Laissez-nous enfin voter pour vous seulement pour votre façon de gouverner. Remettons cette question à un mouvement non partisan, tel le Nouveau Mouvement pour le Québec. Que le PQ abolisse son article 1 et le remplace par un engagement à protéger, ici comme à Ottawa, les intérêts bien compris de la nation québécoise. Ou qu’il disparaisse.

  28. Ce qui n a pas ete c est le manque d ecoute du pq envers la population
    C etait ecoutez ns , on ne fera aucun compris chartes avec les partis , les voies reservees au transport , et j en passe ca maternisait le monde

    Pourtant c est le contraire
    C est …
    on fera ce que vous voulez qu on fasse
    Voila l essence de l elu

    voila ce que les gens les jeunes surtout instruits veulent de l ecoute
    Ecouter n est pas populiste a ce titre se parametrer a un programme politique
    Est desuet maintenant
    Le monde change trop vite, vous en etes les victimes
    Les liberaux caq s enferme pas a un programme.
    Decloisonnez

  29. OUI OUI OUI OUI !!!!! Relisez Napoléon Lajoie !!!! C’est ça qui doit se faire et c’est ça qui doit arriver !!
    Moi aussi j’ai entendu à 24/60 LBB et Alexis Duchesne(s’est présenté dans 3-Rivières) Deux beaux jeunes avec un discours impressionnant ! Il faut, à partir d’aujourd’hui, parler d’INDÉPENDANCE ! Partout, tout l’temps avec solidité, des plans, des solutions pratiques créatives et intelligentes sans avoir honte et pu jamais en catimini et du bout des lèvres. Crions-le haut et fort, d’une façon bien organisée. Donnons-nous enfin les moyens de participer à un mouvement pédagogique fort qui explique clairement et simplement comment et pourquoi réussir l’autodétermination du peuple Québécois! On peut soulever les montagnes et j’y crois !
    PS MERCI MERCI MERCI PAULINE. Tu n’a jamais abandonné et tu es une femme qui se bat et je t’aimerai toujours pour ça (Mélina Mercouri).

  30. J’espère que vous nous reviendrez régulièrement… C’était aussi réconfortant d’entendre M. Gaudreault ce midi au match des élus. En peu de temps il a su démontrer tout le beau travail que vous avez accompli durant ces 18 mois mais qui fut malheureusement ignoré au long de la campagne. En effet, il vaut mieux retarder l’élection d’un chef… Donnez aux prétendants le temps de faire leurs preuves même dans l’opposition…

  31. Le PQ doit, en tout premier lieu, tenir un congrès national.
    Les militants doivent avoir l’occasion de définir exactement ce qu’ils veulent si nous voulons que, après le congrès, ils militent ardemment pour sa réalisation.
    Ce congrès doit nécessairement dire comment le PQ répondra à deux questions qu’il a esquivées jusqu’ici :Les résultats de cette dernière élection interpèlent non seulement les membres du PQ mais tous les indépendantistes qui doivent répondre à cette question : Doit-on placer le pays avant le parti ? ou Est-ce que le parti prend préséance sur le pays ?
    Il me semble qu’avant de peinturer un pays vert, bleu, orange ou rouge, il faut d’abord qu’il existe, ce pays.
    De là, la confusion qui règne dans la population : pourquoi avez-vous autant de partis indépendantistes ? Si vous ne pouvez vous entendre entre vous maintenant, qu’en sera-t-il après ?

  32. Le PQ semble toujours convaincus que la charte dans sa version discriminatoire est une bonne option, puisqu’actuellement, une majorité de QuébécoisEs l’appuie. Je suis persuadée au contraire, qu’à moyen-long terme, le PQ fait fausse route avec cette approche identitaire anti-démocratique et exclusive, et se tire dans le pied. Les dégâts de cette petite politique sont affligeants: confiance brisée chez plusieurs minorités et division entre souverainistes pro-charte et anti-charte.

    Cette zizanie continuera de faire son chemin et n’apportera rien de bon à la cause qui perd ainsi beaucoup de sa noblesse et de son authenticité. Comme plusieurs l’ont souligné à gros traits: comment pensez-vous faire passer un jour la souveraineté si vous vous aliénez les nouveaux arrivants qui sont de plus en plus nombreux?

  33. Cette élection fut une tempête parfaite contre le PQ, sourtout cela démontre que votre parti a finalement récolté tout le mauvais karma qu’il avait lui même semé au cours des ans. Lisez bien ce texte avant de me censurer:
    Votre charte maçonnique du Grand Orient enrobée dans un petit côté givrée zénophobe dans l’espoir de plaire aux analphabètes et bien cela c’est bien retourné contre vous hein?
    D’ailleur pourquoi votre parti n’a jamais rien fait pour combattre ce fléau qui affecte 50% de la population?
    Au contraire vous l’avez empiré joliment avec la réforme Marois de l’éducation!
    Et vous pensez que votre sauveur PKP et ses médias kétaines vont convaincre ces gens-là???
    Aussi les politiques anti-famille de votre parti ainsi que votre appui depuis toujours à l’immigration de masse montrent bien leur effets depuis quelques élections, non?
    Votre parti a toujours été un parti mondialiste, jamais vraiment nationaliste.
    L’heure de la vérité a enfin sonné pour vous autres!

  34. La fusion avec la Caq est inévitable et nécessaire. Donc le PQ doit virer un peu a droite sur la question du déficit et la caq doit virer un peu plus autonomiste avec un programme pour rapatrier les pouvoir de langue et culture et communication au Québec avec obligation de résultats cette fois.

    • Absolument pas! Une fusion avec l’anti-thèse des valeurs du Parti Québécois, c’est d’une bizarrerie loufoque à s’en étouffer solide. Y a des gens qui feraient n’importe quoi pour être au pouvoir, mais le pouvoir ça se mérite et la CAQ en est bien loin, si on se fit au résultat de l’élection du 7 avril.

      Les alliances ce feront avec nos alliés naturels le moment venu, mais de grâce pas avec n’importe qui!

    • La mobilisation pour l’indépendance ne devant être ni de droite ni de gauche, ne peut-on pas concevoir que les partis indépendantistes se fusionnent en un parti énergique qui pourrait s’appeler ?

      Si, au PQ, à QS, à la CAQ et ailleurs, on est convaincu que l’indépendance est essentielle pour vraiment exister et agir, ne faut-il pas réaliser cette coalition républicaine ?

  35. M. Lisée , je pense que le mot référendum devrait être banni et remplacé par
    souveraineté,liberté. Il faut faire rêver et démontrer les bienfaits de faire du Québec un pays. Il faut soulever les foules comme le faisait René Levesque.
    Il faut embarquer les jeunes, C’est un travail ardu et long, mais tout ce qui est lent à croître peut durer…Merci pour votre sagesse et votre sincérité.
    Mon coeur saigne depuis lundi, mais je garde espoir en des jours meilleurs.

  36. Excellent article comme base de réflexion :

    « Sortir du piège étapiste »

    « […] Voici donc en rappel le texte ci-dessous, écrit avec Pierre Norris, qui explique sommairement comment sortir du piège étapiste.
    « Avec le recul, le référendum apparaît comme la plus grande erreur du Parti québécois. Jusque-là, sa stratégie avait été extrêmement efficace pour le Québec et extrêmement dangereuse pour le Canada. Claude Morin me l’avait décrite il y a longtemps : « Nous nous séparerons du Canada de la même manière que le Canada s’est séparé de l’Angleterre. Nous couperons les liens un par un, nous obtiendrons une petite concession ici, une petite concession là et, finalement, il ne restera plus rien. » Dans un premier temps, c’est exactement ce que fit le gouvernement du Parti québécois. Il exigea de nouveaux pouvoirs, imposa sa présence internationale et, comme chaque demande paraissait raisonnable en elle-même et dans l’intérêt de la province, la population suivit. Avec le temps, le Québec serait devenu indépendant dans les faits et son indépendance juridique serait allée de soi. Mais le référendum cristallisa le débat et, en dépit de l’ambiguïté extrême de la question posée (le mot « indépendance » en avait été exclu), la population fut forcée de faire un choix. Elle dit Non à l’indépendance » (Jean Chrétien, Dans la fosse aux lions, 1985)

    http://quebec.huffingtonpost.ca/felix-pinel/sortir-du-piege-etapiste_b_5112404.html

    • La manière dont j’ai présenté l’article peut laisser penser que la citation est de l’auteur, mais il s’agit en fait d’un encart dans le texte.

    • J’ai exprimé clairement ma position quant a l’avenir du PQ sur ce blogue. Mais il y a une piste intéressante a explorer ici. Car peu importe votre position sur la voie a suivre du PQ, un constat désolant en ressort.

      Le Québec fait du sur place. Alors en attendant la suite, que faire ?

      Y’a til quelque chose a faire pour commencer a générer un momentum positif des aujourd’hui ?

      Si nous commencions TOUS par effectivement adopter au quotidien une attitude ou nous nous comportons comme une nation. Et cela part des individus.

      Ca peut être de petits gestes comme cesser d’utiliser dans les conversations de tous les jours le mot « provincial » et dire « national » (versus fédéral lorsqu’on parlera du Canada). J’avais remarqué ce changement dans le discours de Landry et je l’ai adopté moi-même il y a un an. Je n’ai jamais vu personne sursauter lorsque j’ai parlé ainsi. On l’a même entendu a l’occasion a TVA lors de la campagne « nationale », et ca passait très bien. Ca l’air de rien mais ca rejoins le bon vieux diction « If you want to change, first change the way you think ».

      Je sais, ca peut avoir l’air niais yout seul comme ca.

      Mais si on colligeait toutes les idées simples comme celle-la de la part de ces millions de souverainistes, nous aurions des aujourd’hui une panoplie de petits gestes qui feraient avancer au quotidien l’idée dans la tête de bien des gens.

      Si vous avez un tel flash, un petit geste qui abonde dans le meme sens, faites nous le savoir ici. J’aimerais entendre d’autres idées.

  37. Peut-être le PQ devrait-il se doter de son propre organe de presse, quel qu’il soit. Je ne vois pas comment il pourra s’en sortir autrement. Vous auriez dû voir hier soir Denis Levesque, qui, dans son émission, s’était piqué de faire une analyse de votre dernier caucus. Il tentait mollement de s’opposer à ses deux invités, Christian Dufour (du Journal de Montréal) et Myriam Ségal, deux Caquistes enragés et ne se cachant même pas de l’être tant leur discours était orienté et péremptoire : « le PQ ne doit pas se représenter d’ici dix ou vingt ans» « François Legault sera le vrai chef de l’opposition », etc. CAQ, CAQ, CAQ, tel est le caquetage entendu sur cette chaîne. Ils ont enfoncé les péquistes sans aucun scrupule, surtout Myriam Ségal, qui s’exprimait avec une furie surprenante. D’où peut bien leur venir ce fanatisme, sinon du fait qu’ils se sentent en danger.

    TVA n’a aucun souci d’objectivité. J’aurais pu comprendre qu’on invite un commentateur caquiste, à condition qu’il ait au moins un contradicteur d’une autre allégeance politique. C’eût été la moindre des choses. Mais Denis Levesque a fait fi du code journalistique le plus élémentaire. Il ne nous a servi que de la propagande pour Legault/LeGo, l’ex-caribou, nouvel « Élan du Québec », dont la grande gueule plus que les idées a séduit les Québécois.

    Puisque tel est le cas, nous attendons des députés péquistes élus qu’ils se tiennent bien droit dans leurs bottes et s’opposent, vent debout, à MM Legault et Couillard pour dénoncer toute nuisance causée par leur politique et tous les propos pervers visant à désinformer la population. Mais devrons-nous nous brancher à longueur de journée sur le canal de l’Assemblée nationale pour en être informé ? Désormais, c’est clair, nous ne pouvons plus compter sur la loyauté des médias.

  38. Je reproduis ici un article que j’ai publié aujourd’hui dans le Devoir en commentaire à la lettre de Nicolas Bourdon intitulée « L’avenir du mouvement souverainiste ».

    Dans n’importe quel pays démocratique il y a des gens progressistes, il y a des gens conservateurs, et il y a des gens qui sont plus ou moins l’un et l’autre. C’est la gauche, la droite, et le centre avec des variantes extrême gauche et extrême droite et des gens de centre-gauche et centre-droit. La diversité des opinions sur l’organisation de la société est incontournable. Quand Françoise David prétend être capable de faire la Souveraineté avec exclusivement son parti Qébec Solidaire, elle se trompe innocemment ou elle trompe la population sciemment. On ne peut pas faire la Souveraineté avec uniquement des gens de droite ou avec uniquement des gens de gauche ou même avec uniquement des gens du centre. Ça ne passera jamais. Fidèle à sa création d’origine qui regroupait un éventail de tendances entre gauche et droite, l’arc-en-ciel souverainiste, le Parti Québécois a tenté de retenir en son sein les progressistes dont le but ultime est de changer la société pour la rendre plus juste, les conservateurs dont on retrouve un certain nombre dans la Coaltion Avenir Québec, et les souverainistes impatients de l’Option Nationale. Ces partis politiques ont parfaitement le droit d’exister. Les idées prônées par QS sont parfaitement défendables. Ceux parmi les CAQuistes qui demeurent attachés aux valeurs nationalistes ont parfaitement le droit de faire valoir aussi leur désir de bâtir une société plus facile à gérer qu’une société axée sur les programmes sociaux. Les souverainistes impatients d’ON ont parfaitement le droit d’espérer faire la Souveraineté le plus rapidement possible. Mais il faut être réalistes.
    La seule manière de faire un jour la Souveraineté est de regrouper les forces souverainistes en un seul mouvement qui va regrouper les différentes tendances du mouvement souverainiste. Le RFSQ, Regroupement des Forces Souverainistes du Québec, devrait être chapeauté par un triumvirat composé d’un représentant du PQ, un de QS, et un de la CAQ. D’ici les prochaines élections, le RFSQ devrait se donner comme mandat de vendre à la population la Souveraineté en expliquant clairement les avantages et les inconvénients d’une telle aventure. À la prochaine dissolution de l’Assemblée Nationale les trois partis devraient se saborder temporairement, comme l’a fait le RIN en 1968 à la formation du Parti Québécois, pour ne présenter que des candidats sous la bannière du RFSQ avec un programme minimaliste de gestion de l’État jusqu’aux élections suivantes. Le mandat premier de cette coalition devrait être de réaliser la Souveraineté: cela serait de toute évidence une élection référendaire.
    Une approche de regroupement est absolument incontournable pour réaliser la Souveraineté. Une fois celle-ci acquise, les diverses tendances politiques qui seront là pour toujours pourront à nouveau s’exprimer. Sinon la Souveraineté ne se fera jamais.

  39. Il vous faut arriver à vous mettre au service du Québec et des Québécois et non pas au service d’un PQ machine et instrument d’une structure politique, le pays indépendant du Canada.

    Le pays du Québec, le pays réel, existe déjà. Et l’État fédéral le contraint peu. Ce qu’un esprit rationnel et objectif reconnaît. C’est au service du pays réel et de ses citoyens tous aussi réels que vous devez vous mettre.

    Ne perdez pas votre foi mais permettez-lui d’évoluer hors d’un projet matériel figé. Le Québec actuel a les pouvoirs suffisants pour protéger notre nation. Le projet indépendantiste a divisé les Québécois. C’est assez! Mettez de côté votre projet qui nous divise.

    Revoyez vos objectifs. Devenez pleinement socio-démocrates. Inspirez-vous de la Suède et de son parti social-démocrate. Oubliez le populisme et votre maudite charte antireligieuse. Ralliez tous les progressistes du Québec. Il y a tant à faire.

  40. Péquiste depuis l’élection de Robert Burns en 1970, j’ai décroché du PQ au moment même de l’annonce des élections du 7 avril dernier. Pourquoi? La fameuse charte faisait concensus des partis à 90%, alors pourquoi ne pas la voter et combler le 10% après l’élection d’un gouvernement majoritaire escompté? Dans le cas contraire il y aurait au moins ce 90% de gagner pour le peuple. Et pourquoi ne pas voter l’autre loi sur la mort dans la dignité alors que tout le monde s’entendait quitte à parlotter une semaine ou deux de plus pour satisfaire les libéraux? Où était la considération du peuple dans tout cela? Décroché de la réalité le PQ? Besoin de réfléchir avant de choisir un nouveau chef? Quand on veut construire un pont on fait une maquette pour que tout le monde puisse le voir de la même façon et y faire des suggestions que tout le monde comprend. Si le PQ avait fait voter ces deux lois avant le déclanchement des élections, c’aurait été une illustration tangible et bien ressentie de la population sur ce que ce parti pouvait apporter mais n’a su accomplir pour des raisons bassement électoralistes ce qui m’a choqué au plus haut point et plongé dans une déception dont je ne vois plus d’issue. Pour moi le PQ n’est plus un mouvement, c’est une dépendance…

    • Précisément.

      Le PQ électoraliste est pathétique.

      Le PQ indépendantiste est inspirant et porteur d’espoir.

    • Triste et juste constat en effet. C’est ce qui arrive quand tout l’élément stratégique de gagner une élection prend le pas sur la responsabilité de gouverner et de chercher des consensus.

      Après hésitations dans la dernière semaine, j’ai voté PQ pour une raison: ce serait la dernière fois.

  41. Contrairement à vous, je crois qu’il faut amorcer immédiatement le renouvellement de notre parti et pour cela, le choix d’un nouveau chef ne doit pas tarder. En effet, il me semble que le plus gros problème du PQ est son manque d’appuis chez les jeunes. Depuis trop longtemps, le parti a cessé de parler aux jeunes électeurs pour les convaincre. Ainsi, la base militante a vieilli et a perdu de son énergie. Le prochain chef doit donc se mettre rapidement au boulot pour faire le tour des cégeps et universités encore et encore.

    Je me souviens qu’à l’élection de 2012, il y a environs 200 personnes provenant des quatre coins du Québec qui se sont déplacées pour faire du porte-à-porte pour Option Nationale dans Nicolet-Bécancour. Est-ce qu’un militantisme du genre est encore présent au PQ?

    Parallèlement, il y a du travail à faire du côté du programme. La social-démocratie a besoin d’être modernisée pour rejoindre la classe moyenne en 2014. Le PQ pourrait s’inspirer des pays scandinaves à ce sujet.

    • Vous avez raison à 100%sur tout vos commentaires…pourquoi pas monsieur Lisée comme chef? Je le vois très bien redonner vie au PQ….

    • M.Lachapelle,
      Je suis en accord avec vous; l’analyse de M. Michel Roche tout à fait pertinente, nous éclaire très bien sur ce qui a pu se passer ce soir du 07-04-2014. <> Il a très bien exposé l’invisible. Merci M. Michel Roche

  42. Monsieur Lisée c’est un plaisir de vous lire. Vous êtes un homme intelligent qui analyse la situation présente avec objectivité et votre calme ferait de vous le meilleur candidat à la chefferie. J’aime aussi ce petit côté <> qui vous va à merveille.
    À mon avis Stéphane Bédard comme chef intérimaire est un bon choix. Il faut quelqu’un de combatif devant l’arrogance des libéraux. Il ne faut pas oublier que ceux-ci ont été élus avec seulement 42% des électeurs. Donc 58% les ont rejetés. À quand un gouvernement élu selon les suffrages?

    • Monsieur Lisée,
      Dans mon commentaire précédent un mot a été omis par mégarde ou effacé…je ne sais trop. Alors voici la phrase:::j’ai écrit que j’aime bien aussi votre petit côté >>snob>> qui vous va bien.
      Bonne journée

  43. Je suis sûr d’une chose : la plus grande qualité du prochain chef doit être la souplesse idéologique. Il devra savoir RASSEMBLER la gauche modérée (réaliste), le centre et la droite (très) modérée, les urbains et les provinciaux, les intellos et les pragmatiques, etc. Cette ouverture d’esprit nous aidera à réintégrer certains souverainistes égarés du côté de QS et de la CAQ, ces deux partis diviseurs. Un homme comme M. Péladeau ne pourrait pas séduire la majorité des sociaux-démocrates (cependant il fera sans doute un excellent député). Le prochain chef devra aussi être combatif et persuasif lors de débats télévisés, et maîtriser l’art de la réplique. Qu’on le veuille ou non, l’image peut faire toute la différence.
    Post-scriptum : « Mettre l’emphase » est un anglicisme.
    Merci de m’avoir lu.

    • encore un chef avec de la souplesse; l’ouverture à tous; le consensus!!!
      coudon au pq on est incapable de tirer des leçons des résultats; le compromis jusqu’à la compromission ça ne marche pas; le branlage dans le manche, les souverainistes en ont ras-le-bol; faut faire plaisir à tout le monde, faut être un bon gouvernement (pis ensuite c’est le beau risque!); on veut un parti qui s’affirme souverainiste quitte à déplaire aux mous; sinon les souverainistes s’en vont ailleurs: option nationale devient la seule option: des gens dont l’objectif est la souveraineté pas de protéger leur place de députés!

      le compromis, le consensus ça n’existe pas au plq et pourtant le plq a presque effacé le pq de la carte; quelle leçon tiréz-vous de cela? un chef de parti doit être capable de diriger, d’imposer ses orientations sinon on se retrouve avec un chef qui cherche le consensus mais qui ne convainc personne qu’il peut diriger. pire on se retrouve avec un chef qui écoute des stratèges absurdes, qui proposent de déclencher des élections au pire moment: pas grave le chef veut faire plaisir à tout le monde.

      le consensus, faire plaisir à tout le monde c’est finir par ne faire plaisir à personne.

      le pq peut-il se donner un chef qui a l’air d’un chef, qui peut convaincre la population qu’il peut diriger le Québec, qu’il peut nous amener vers la souveraineté?

      depuis Parizeau, les chefs se suivent mais sont incapables d’imposer dans leur propre parti une ligne directrice alors dans la population!!!

      vite un chef capable de diriger plutôt que de faire des compromis sans convaincre personne.

      triste mais avec Legault le pq serait probablement majoritaire aujourd’hui…

      pkp ne fera pas l’unanimité mais il ferait une chef! sinon quelqu’un avec de la poigne pis laissez faire la mollesse de ceux qui ne peuvent pas diriger un pays…

  44. La charte est un outil nécessaire à notre identité. Le problème est que l’on ne va pas en élection sur un projet controversé, tant qu’il n’est pas voter.

    Que s’est-il passé avec la loi sur l’interdiction de fumer dans les endroits publics?
    Très controversé au départ, maintenant très apprécié. Et combien de personnes ont cessé d’aller, mais surtout combien de personnes ont cesser de travailler dans les restaurants et dans les bars depuis son adoption?

    Maintenant il faut apprendre à appuyer celui qui pilote un projet, apprendre à être un peu plus patient, et apprendre à ne pas se laisser contrôler par la peur, Car la peur est le pire ennemi de tous les animaux, l’homme est l’animal qui doit apprendre à contrôler sa peur s’il veut réussir de grand projets.

    Il faut avoir la patience de bien évaluer l’ensemble des sujets, la manière de les communiquer et ce qu’ont pu percevoir les électeurs. Avoir la sagesse de prendre les bonnes décisions, et la volonté de réussir.

  45. Lettres ouverte aux péquistes, pour aider votre réflexion!

    « Il n’y a qu’une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c’est la peur d’échouer. »
    Nous savons tous que l’inconnu fait peur, par conséquent pour rallier les gens a votre rêve , vous devez expliquez le genre d’entente que vous voulez signer avec le canada. Au minimum , Quel sera la monnaie dans un quebec indépendant, et comment sera déterminer les taux d’intérêt au Québec.

    Si je pose cette question aujourd’hui a 10 députés péquistes , je risque d’avoir 10 réponses différentes. C’est pour cette raison que vous ne parlez pas de votre projet, vous avez peur car vous n’êtes pas préparer.

    Honnêtement , je doute qu’il y a une vision commune dans le parti, je crois sincèrement qu’il y a des partisans de la souveraineté association et des indépendantistes.

    Envoyé de mon iPad

  46. Vraiment là, la première chose à élucider c’est la haine à l’intérieur du mouvement indépendantiste et ensuite prendre les moyens pour corriger ce problème et faire l’unité et construire une solidarité. C’est primordial.
    Nous avons, je pense, suffisamment de maturité pour corriger cette situation.
    Sinon, il ne sera pas possible de rebâtir sur un fond solide.
    Rassembler tous les indépendantistes en laissant de coté l’orgueil. Il est impossible de rassembler si l’on pense qu’un parti est meilleur que l’autre.
    Ça va prendre des compromis de part et d’autre pour faire la paix.
    Adopter un programme de promotion de l’indépendance où tout est clair: L’Indépendance du Québec

    • Vous vous trompez de parti, Monsieur. Qui a décrété, le 1er jour de la campagne électorale, qu’il détestait le gouvernement Marois, qu’il détestait les souverainistes (donc environ 40% des Québécois) ? Et oui ! faut-il vous le rappeler ? c’est Philippe Couillard, chef du parti libéral du Québec (PLQ). Qu’a déclaré Mme Marois, avant comme APRÈS sa défaite, comme tous ont pu l’entendre dans sa brève allocution ? Cettte femme au cœur large comme celui d’une mère a dit à tous les Québécois, même à ceux qui l’avaient rejetée :«Je vous aime…» Il n’y a rien à rajouter.

  47. Je ne sais pas si vous avez vu ca M Lisée, a 24-60 Léo Bureau-Blouin et Alexis Deschênes étaient les invités de Mme Dussault. Initialement la discussion portait sur leurs défaites a eux, les causes de la déroute du PQ, l’implication des jeunes en politique, etc.

    Rapidement ils ont fait consensus sur une chose. On ne peut être un parti souverainiste et ne pas assumer pleinement son option fondamentale. C’est la base. (Et en passant, pour résumer ce malaise, c’était ridicule de voir YF Blanchet parler de « piège » du referendum; c’est le PQ qui s’est auto-piègè !!!! )

    Alors soudainement, clairement libérés du carcan de silence imposé par ses « stratèges » du PQ, ils se sont mis a parler avec passion de l’Indépendance du Québec, de ses avantages, de potentiels scénarios d’épanouissement, de son role dans le monde, des leviers additionnels, des pouvoirs, etc. Wow !!!

    C’était tellement rafraichissant !!!
    Ca faisait tellement du bien de voir enfin des souverainistes parler souveraineté !!
    Leur passion était encore plus porteuse que le message !!!!
    ENFIN !!!

    Quoi que les médias en disent, quoi que les analystes en pensent, je demeure et demeurerai toujours convaincu que l’échec du PQ est lié a son obscur et trop long silence face a son article 1. Comme s’ils en avaient honte. Comme si c’était une magouille. Au cours des 11 dernières années, depuis le début de l’ère Charest, le PQ n’a fait aucune pédagogie de l’option, aucune promotion, aucun effort de mobilisation…ou très peu. Zéro fierté, zéro affirmation passionnée zéro cri de ralliement. On a plutôt essayé de cacher l’option, planifiant en secret de faire avaler au peuple le concept en catimini avec toutes sortes de subterfuges plus ou moins habiles. Fail.

    Cette approche louche, prenez en note, ne fonctionnera jamais. C’est une chose pour un citoyen de s’embarquer dans une aventure comme la création d’un pays, une autre de voir des politiciens essayer de vous berner.

    L’évidence même. L’autre soir a SRC-ICI Daniel Lessard disait (je paraphrase) « La stratégie péquiste a échoué pcq ils ne semblent eux -mêmes pas très convaincus de ce qu’ils proposent. Pourtant le PQ dispose de tout un arsenal d’arguments pour vendre l’idée de pays, toute une panoplie de points positifs pour rallier la population !!! A lui de décider maintenant comment, et SI, il veut camper son offre ».

    J’abonde dans le même sens en rajoutant ceci. La plus grosse bêtise serait de saborder l’idée d’indépendance. Car un jour, les fameuses « conditions gagnantes » seront réunies, c’est la loi du pendule. Je suis estomaqué pour ne pas dire carrément « flabbergasté » des propos tenus par les prophètes de la catastrophe. L’option est vouée a l’échec, l’immigration va obligatoirement faire basculer tous les nouveaux votes en faveur du NON, cul-de-sac, etc.

    NUL ne peut prédire l’avenir. On peut faire des pronostics, mais l’aura t-on oublié, la vie est pleine de surprises.

    Alors il est impératif de demeurer positifs. Pour revenir à LBB et Alexis Deschenes, je me disais que si justement la population entendait au quotidien de tels orateurs passionnés, articulés, présents sur toutes les tribunes, expliquer en détail les comment du pourquoi de l’indépendance, (ce qui n’a JAMAIS été vraiment fait), on finirait a la longue par convaincre une grande partie de la population.

    Ou du moins, a partir du moment ou cette même population se met a douter de l’efficacité du système en place, se cherchant une alternative, ils en trouveraient facilement une au bout des doigts.

    Le PQ doit demeurer un parti souverainiste. Et assumer enfin ce qu’il est.

    Si le PQ ne rêve que de pouvoir, alors qu’il se saborde. Qu’il se forme un genre de parti nationaliste plus a gauche que la CAQ et good luck with that. J’en ferai pas partie, c’est certain.

    Il y a beaucoup de Québécois qui croient que défendre l’idée de l’indépendance est plus importante que d’être au pouvoir. Cette idée doit demeurer vivante et avoir son porte-parole, sa coalition, ses promoteurs. Car le jour ou notre tour viendra, nous serons prets et personne ne sera surpris.

    Espérons que le nouveau chef saura comprendre ca.

    Bonne chance pour la continuation M. Lisée

    • «On a plutôt essayé de cacher l’option, planifiant en secret de faire avaler au peuple le concept en catimini avec toutes sortes de subterfuges plus ou moins habiles. Fail.

      Cette approche louche, prenez en note, ne fonctionnera jamais. C’est une chose pour un citoyen de s’embarquer dans une aventure comme la création d’un pays, une autre de voir des politiciens essayer de vous berner.»

      Je ne saurais résumer mieux l’effet repoussoir que le PQ a réussi à créer, MÊME chez de nombreux souverainistes convaincus.

      Bravo Mr, pour ce commentaire essentiel,

    • Entièrement d’accord, il faut y aller clairement et directement. Il faut convaincre et faire passer le message en ne se fiant évidemment et malheureusement pas sur les médias pour des raisons évidentes … ça c’est un problème

    • Espérons que les partisans, les vrais partisans, sauront comprendre ce qui se passe dans leur parti politique depuis une dizaine d’années.
      Le parti québécois a été infiltré par des fédéralistes de tout poil, et les vrais indépendantistes doivent entrer derechef dans le parti pour diluer les efforts de démoralisation des libéraux provinciaux et fédéraux. Lisez La Presse, les articles prêchent la lassitude, le désenchantement. sous la plume des chroniqueurs: « l’idée d’indépendance » s’est effacée des projets de nos citoyens…
      En plus des fédéralistes, beaucoup de députés se présentent dans ce parti, non pas pour viser l’article 1, mais pour se « mériter » un salaire décent. On les reconnaît facilement en ce qu’ils ne font absolument rien de concret pour promouvoir l’idéologie principale du parti de Lévesque. On ne fait pas de grands rassemblements, au contraire, on se contente de rencontres réunissant quelque 15 ou 20 personnes comme pour tenir le lombric frétillant au-dessus des bouches ouvertes…
      Commençons par infiltrer notre propre parti !!!

  48. Bravo à tous..les journalistes semblaient déçu hier ….ils n’entendaient pas de chicanes…hahaha. Bien d’accord en ce qui concerne la course à la chefferie, déjà que les journalistes avaient déjà jugé 3 d’entre vous…laissez -les se morfondres ces journalistes ….
    Mais ,là faut mettre un très gros accent sur les avantages d’un pays au Québec,laissons tombés la « fièreté » 60% des québécois en ont pas …l’argent c’est tout ce qui compte…alors prouvez-le que OUI cela sera payant…

    • J’ai déjà cette approche depuis deux ans de recherche.
      Je vais répondre à Harper qui ne veut pas parler de séparation mais d’économie. Nous allons parler d’économie le 24 mai prochain, je pense qu’il n’aimera pas!

  49. Transparence exemplaire M. Lisée. Comment lutter contre cette tendance toujours présente chez les journalistes de fabriquer la nouvelle, d’inventer des histoires, de partir des rumeurs? Devriez-vous à tous les jours convoquer la Presse pour dire les « vraies affaires »? Vous devez absolument tenir compte de ce phénomène dans votre post-mortem.

  50. Monsieur,
    Je lis vos blogues et aime votre ton. J’ai bien aimé celui de Pierre Duchesne hier. J’ose espérer que Stéphane Bédard saura aussi élever le ton à l’Assemblée nationale. J’avoue que j’ai des doutes. Pour ma part, je crois que les divisions entre les pro et contre chartes, les oui et les non tout comme le ton dans les échanges depuis plus de 2 ans sont à cibler parmi les causes de la défaite.

    Bonne route

  51. Bien heureux que votre choix de chef intérimaire soit Stéphane Bédard….
    Bon printemps tout de même….

  52. D’abord merci pour ce compte rendu. Aussi dire : Fêtons Pauline.. un grand rassemblement pour cette femme qui a donné 30 ans et quelques poussières de sa vie à la politique active.. Ensuite un conseil général où toutes les circonscriptions seront représentés. Discussion ouverte sur l’article 1 demander à ce que l’On enlève par référendum à cette article… y a peut-être d’autres moyens de parvenir à l’indépendance et de faire notre pays. Et surtout lorsque l’on dit consulter les militants et militantes on dit quoi ? Conseil Nationale ? Réunion entre quelques partisans ? Réunion entre une petite équipe à Québec ? À mon point de vue ça doit être plus large … TOUTES les circonscriptions doivent être entendus. Tout doit être discuté. Pourquoi entre autre la décision de ne pas aller aux Îles de la Madeleine ? Parce que le vote semblait acquis ? Pourquoi embarquer dans la trappe du PLQ de parler de référendum durant le tiers du temps ? Pourquoi ne pas avoir mis l’accent sur les bons coups de notre parti.. il y en avait tellement !!! Les gens en campagne désir savoir : Pourquoi je voterais pour toi ? Que vas-tu faire pour moi ? Qu’as-tu fait à date ? Rien de cela n’est ressorti ou à peu près pas… Enfin ! loin de moi de me prétendre analyste.. je ne suis qu’un humble militant mais qui a à cœur son parti et qui espère avant de partir , son pays …mes enfants y ont droit.
    Merci d’accepter de lire cette peut-être trop longue lettre…

    • Évidemment y a une virgule qui manque dans par référendum… On aurait dû lire : enlever ; par référendum, à cette article … cela pourrait être interprété que je désir un référendum pour enlever ce mot de l’article ce qui n’est évidemment pas le cas… Merci

    • « Ensuite un conseil général où toutes les circonscriptions seront représentés. »
      Je n’aime pas ce système qui cache les réactions de la majorité de membres sous la mentalité d’un ou quelques représentants. D’abord un grand rassemblement et/ou plusieurs petits rassemblements pour que chacun puisse s’exprimer et que ses prétentions apparaissent dans un rapport aussi complet que possible.
      Les représentants doivent apporter ce rapport à la séance générale afin que nos députés – s’ils sont indépendantistes – connaissent les différentes options pour en faire un consensus.

  53. C’est un bon exercice de chercher les causes de la défaite de PQ aux élections. Si vous voulez tirer les conséquences de l’échec de PQ, il faut écouter tout le monde, média y compris. Ce ne sont pas les brouhaha que les médias font, dans les pareilles situations. Il ne faut pas faire l’erreur de vous écoutez vous-meme car il semble que jusqu’ici vous n’écoutez qu’un cercle réduit. Bonne journée

  54. Legault disait qu’une travailleuse sociale manquait de statut social en oubliant que médecin est en haut de l’échelle sociale. De plus le PQ ne peut évoquer la peur du changement qui est un puissant levier de la psyché atavique humaine. Etc. Que mélodrame psychosocial dont se sert le pays imaginaire (impérialisme historique) Néo Canadien et tous ceux qui sont pris dans ce paradigme. 😉

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