À l’Assemblée nationale, L’actualité est dans les questions et dans les réponses

447610-semaine-derniere-assemblee-nationale-publie-150x150Journée faste hier à l’Assemblée nationale pour L’actualité et son dossier sur les Anglos-Québécois. Nous étions très cité pendant la période de questions. Voyez plutôt:

M. Blanchet (critique PQ en matière de langue): M. le Président, L’Actualité publiait la semaine dernière une enquête percutante sur les perceptions et habitudes linguistiques des Anglo-Québécois et leur rapport avec le français. 59 % d’entre eux sont en paix avec le fait que Montréal deviendrait bientôt une ville majoritairement anglophone, 77 % chez les 18-34 ans. Ces mêmes jeunes estiment que le caractère français de Montréal n’est pas important. Ces chiffres sont inquiétants puisque c’est dans la catégorie d’âge le plus jeune que s’exprime le plus d’indifférence, voire de résistance envers le français.

La ministre constate-t-elle comme nous que l’attitude complaisante de son gouvernement en matière de protection du français, notamment avec la loi n° 115 sur les écoles passerelles, a mené tout droit à la perception que révèle ce sondage?

La ministre Saint-Pierre a d’abord répondu en dénonçant les coupures de budgets du PQ dans les organismes linguistiques en 1994 et 1998, puis a vanté l’augmentation des ressources sous le gouvernement libéral, mais a ensuite, elle aussi, cité le magazine:

Mme St-Pierre (ministre de la Culture, responsable de la langue): Alors, M. le Président, le sondage de L’Actualité indique aussi que 80 % de ces anglophones disent être capables de tenir une conversation en français, ce qui n’était certainement pas le cas il y a 35 ans. Je pense que la communauté anglophone a compris le message que la langue française, c’est l’affaire de tous au Québec. Et nous avons des défis devant nous, nous le reconnaissons.

Votre blogueur favori a également eu la chance de voir son livre Mettre la droite K.-O. cité par le ministre de la sécurité, Robert Dutil, dans le débat sur le budget Bachand.

M. Dutil: Avant de commencer le discours que j’avais prévu faire, vous me permettrez puisque j’arrive après la chef de l’opposition immédiatement, que j’ai entendu beaucoup de choses qui ne sont, à mon avis, pas exactes, de citer quelques passages du texte de Jean-François Lisée qui n’est pas considéré comme un de nos amis, je pense, tout le monde le reconnaîtra, et qui dit certaines choses qui me semblent rétablir la vérité:

«Le Québec est économiquement médiocre, faux, archifaux», dit M. Lisée et il élabore là-dessus pendant un chapitre. «Les Québécois ne sont pas travailleurs, faux, archifaux», dit M. Lisée et il élabore pendant un chapitre. «Les Québécois ne sont pas productifs, faux, archifaux, et il élabore pendant un chapitre. Et «le Québec est le champion américain de la pauvreté, faux et archifaux», dit M. Lisée et il élabore avec des preuves à l’appui pendant un chapitre.

Bigre, ça donne le goût de l’acheter et de le lire. Merci M. Dutil. Demain, pourriez-vous citer Le Petit Tricheur ?