Endettement: avant la panique !

surendettement-150x150Je lis comme vous depuis quelques temps des articles très pessimistes sur le niveau d’endettement de nos concitoyens. En 20 ans, de 1990 à 2010, l’endettement par rapport au revenu annuel est passé de 70% du revenu à 120 % du revenu.

Comme l’endettement de nos voisins américains a été le précurseur de la crise économique de laquelle la planète n’arrive pas à se dépatouiller, nous avons des raisons d’être inquiets.

Notre dette est brute, mais moins brutale qu’ailleurs

tobinNous interrompons (comme chaque vendredi) le lancinant commentaire anti-modèle québécois des plumes économiques locales pour vous transmettre ce bref message d’intérêt public.

Le taux d’endettement du Québec est, on le sait, préoccupant. La pire des mesures possibles pour en faire état est la « dette brute » (qui fait comme si nous n’avons aucun actif, comme Hydro Québec).

Le budget québécois déposé ce jeudi offre une comparaison de l’évolution de la dette brute chez nos principaux partenaires.

Tir groupé sur la dette nette : le Québec, cigale ou fourmi ?

Je ne comptais pas revenir sur le sujet de sitôt mais, comme Michael Corleone dans le Parrain III : they pull me back in…  They ? Les économistes et spécialistes intéressés à donner l’heure juste sur l’endettement réel du Québec et qui sont, comme moi, outrés par la propension de notre gouvernement à noircir un tableau qui est déjà, en soi, préoccupant. Je présente ici leurs principaux résultats.

Vive la dette nette ! En Ontario…

Ils vous l’ont tous dit : la dette du Québec est horrible ! À 94,5 % de dette en proportion de son PIB, le Québec est, comme la Grèce à 103 %, au bord de la faillite. C’est le calcul, que j’ai sévèrement critiqué, proposé en janvier par le ministère des Finances. Il s’agit d’un calcul exagéré de la dette brute, donc de tout ce qu’on doit (votre hypothèque, par exemple). *