De mauvaises langues accusent le député Sol Zanetti d’avoir atteint le summum de l’exagération en gonflant, puis dégonflant, une balloune depuis son siège de l’Assemblée nationale jeudi dernier. Je ne suis pas d’accord. Juste avant, en point de presse, un autre député solidaire avait fait pire.
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Tous nos cris maritimes
Avez-vous remarqué qu’en France, ils « montent » dans une voiture, comme dans une calèche ou dans un train, alors qu’au Québec on y « embarque », comme dans, ben, une barque ? Le parler québécois est ainsi truffé d’expressions maritimes — les gréements des navires ont fait en sorte que tout chez nous est bien ou mal « gréé », y compris mâles et femelles. Bien plus que les cousins de l’Hexagone, on prend le large, car on a le vent dans les voiles à la moindre occasion. Quand on navigue en eaux troubles, notre capitaine doit saisir le gouvernail puisque nous sommes tous dans le même bateau. Il faut parfois jeter l’ancre pour éviter le naufrage économique, politique ou culturel.
Dire « Basta ! » à Roxham (intégral)
Mettons les choses au clair. Si vous ou moi étions Haïtiens, Cubains, Guatémaltèques, entre plusieurs autres, nous remuerions ciel et terre, vendrions tous nos biens, nous endetterions jusqu’aux yeux pour arriver en territoire états-unien, prendre la route qui mène au chemin Roxham et tenter notre chance d’avoir, pour nous et nos enfants, une vie immensément meilleure au Canada.
Non-assistance à langue en danger
Ce qui est bien avec les historiens du futur, c’est qu’on peut leur faire dire ce qu’on veut. Alors je m’y mets : pour les historiens du futur, les élections québécoises de 2022 furent décisives. Le 3 octobre, il fut décidé de laisser le français décliner irrémédiablement.
Les accros
Le tollé est assourdissant. Il vient de chaque recoin de la province. Du coeur de la métropole jusqu’au village le plus éloigné. Le boulanger est aux abois. L’usine est en panique. L’hôpital et l’école sont en manque. Les économistes clament que « les entreprises font face à une pénurie sévère et qui s’aggrave ». Il s’agit de « la plus grande menace économique » qui puisse nous guetter. La chambre de commerce connaît le remède : « Il faut “booster” l’immigration ! »