Monsieur le maire, cher Denis,
Vous me savez partisan d’une réelle décentralisation des pouvoirs et d’un statut pour la métropole. Je m’y étais engagé lorsque j’étais ministre de la métropole et l’ai appuyé comme chef du Parti Québécois. J’estime d’ailleurs que la loi votée par le gouvernement libéral est encore trop timide. En habitation, par exemple, j’aurais aimé donné davantage de latitude à Montréal pour mieux répondre aux besoins criants de logements sociaux et abordables.
Je dois cependant exprimer mon désacccord total avec votre tentative d’utiliser le statut de la métropole pour vous soustraire aux lois de l’Assemblée nationale portant sur la laïcité et le vivre-ensemble.
Monsieur le maire, Montréal fait partie du Québec. Les Montréalais sont membres de la nation québécoise.