L’effet Mulcair sur les libéraux fédéraux du Québec

indexJe vous le disais le jour de l’élection de Mulcair, le triomphe de cet ex-ministre libéral a pour effet de rendre les libéraux fédéraux québécois catatoniques. Ce sera encore plus vrai si Denis Coderre quitte le navire pour se lancer, l’an prochain, en politique municipale.

Un de mes amis libéraux fédéraux (oui oui, j’en ai!) en est réduit à refaire l’histoire dans sa tête et à tenter de trouver le moment où cette ligne temporelle désastreuse aurait pu être évitée.

Le jour ou le NPD ne s’est pas suicidé

9f761431-f8bd-4eb3-aea3-86f2d80e5fad_500-300x166Ma collègue et amie Antonia Maioni, de McGill, avait tout expliqué dans son texte du Globe and Mail de vendredi intitulé: The NDP’s question is the Québec question. La question du NPD est la question du Québec.

En effet, il n’existait, et n’existe, qu’un parcours crédible vers le maintien du NPD en position durable d’opposition officielle et de prétendant au pouvoir: il passe par la consolidation de ses gains québécois du 2 mai dernier.

Mulcair, pitbull pour la cause : la mauvaise, puis la bonne ?

mulcair-pugnace-150x150Je tiens à confier au lecteur que je ne suis pas prédisposé à dire du bien de Thomas Mulcair. Comme conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, je l’ai vu mener la charge, chaque jour à la période de questions, avec une agressivité et une mauvaise foi hors normes. « À la Chambre, confirme un de ses collègues libéraux plus modéré, il était terrible ! C’était sans foi ni loi ! »  Idem au sujet des votes référendaires annulés dans sa circonscription, où il a fait preuve d’une extraordinaire malhonnêteté intellectuelle.

La tentation conservatrice de Thomas Mulcair

charestmulcairThomas Mulcair, le candidat favori dans la course à la direction du NPD, donc un potentiel futur premier ministre du Canada en octobre 2015, a déjà admis avoir été courtisé par le Parti conservateur de Stephen Harper après son départ du gouvernement Charest, en 2007.

Pourquoi un futur chef du NPD aurait-il même accepté de se faire aborder par des proches de Harper ? La question reste posée, lancinante, dans la campagne à la direction néo-démocrate.

Brian Topp et le Québec, printemps 2011

web-ndp-topp-br_1318699cl-8-150x150Le Montréalais d’origine et actuel candidat à la direction du NPD Brian Topp a été mis à contribution pendant la campagne fédérale de 2011. Il est bon de le rappeler pour comprendre, au-delà des beaux discours, la pensée de l’homme sur la question québécoise.

Au printemps 2011, la presse canadienne venait de découvrir la « déclaration de Sherbrooke » de 2005 dans laquelle le NPD avait accepté de reconnaître un vote souverainiste pour le Oui à 50 % + 1, une position diamétralement opposée à la loi C-20 sur la clarté référendaire, pourtant votée à l’époque par tous les députés néo-démocrates sauf un.