Rien ne me ferait plus plaisir que de croire que nous puissions réaliser rapidement l’indépendance, que la victoire est à portée de main. Mais je crois qu’il incombe à un leader de bien lire la réalité, même si elle est désagréable. Sinon, on ne peut pas la transformer.
Ma collègue Martine écrit : « La logique qui mène à reporter l’indépendance à un hypothétique deuxième mandat repose sur l’idée que les Québécois ne seraient pas prêts. Même Jean Charest a affirmé que le Québec indépendant serait viable économiquement. »