C’est quand même bizarre, cette obsession. À la sortie du débat de jeudi dernier, le premier ministre a montré son jeu, affirmant que son premier objectif avait été de dénoncer Québec solidaire et son appétit fiscal envers la classe moyenne.
On comprend l’homme d’affaires Legault de ne pas adhérer à la doctrine solidaire. Mais il a amplement de quoi s’opposer aussi aux autres partis qui tentent de lui ravir des sièges. Ses députés sortants en Beauce et dans certaines circonscriptions de Québec ont dû être très étonnés d’apprendre que la menace venait des solidaires et non d’Éric Duhaime, capable, lui, de réunir 3000 personnes dans la capitale.