Mettez-vous à la place d’un député de notre Assemblée nationale. Vous détenez la preuve qu’un de vos adversaires politiques a menti aux électeurs. Vous possédez un écrit, un enregistrement, une vidéo, un affidavit, une douzaine de témoins. Vous souhaitez confronter le coupable dans la maison de la démocratie québécoise, sur le plancher des débats, face à face.
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Tsunami rose
Ma précédente chronique (« La parité expliquée à ma tribu ») m’a valu un courrier abondant, y compris de lectrices. Je leur avais pourtant demandé de nous laisser entre nous, hommes. Elles ont refusé. Offrant donc la preuve de leur ambition : ne laisser aucun espace sûr (safe space) aux ex-hommes des tavernes que nous sommes. (Je blague.)
La parité expliquée à ma tribu
Vous m’excuserez, mesdames les lectrices, mais j’ai un message à livrer aux membres de la gent masculine, ma tribu. Alors, je vous retrouverai lors de ma chronique de samedi. Tourlou !
Vive Noël, fête paienne !
Ainsi donc, le quartier général woke du Canada, la Commission canadienne des droits de la personne, dans un texte sur l’intolérance religieuse (qui évite toute mention de l’intolérance de certains religieux), vient de jeter l’opprobe sur Noël.
On lit au sujet de la discrimination à l’égard des minorités religieuses qu’elle est « ancrée dans l’histoire du colonialisme au Canada’’ et qu’un « exemple évident est celui des jours fériés au Canada. Les jours fériés liés au christianisme, dont Noël et Pâques, sont les seuls jours fériés canadiens liés à des fêtes religieuses ».
L’électrochoc
Dans le tourbillon des débats, il arrive que les meilleures idées tombent au combat, victimes de la polarisation. Les tenants du statu quo et ceux de la révolution ont souvent un ennemi commun : le compromis créatif. L’injonction « du passé faisons table rase » induit un puissant vertige (comme la strophe suivante d’une chanson mondialement célèbre : « nous ne sommes rien, soyons tout ! »).