Charest : « All is not lost », selon The Economist

the-economist-logoEn 1998, l’hebdomadaire britannique The Economist avait donné le coup de grâce à l’alors leader libéral, Daniel Johnson. Le chef libéral était impopulaire, mais nullement dans les dixièmes sous-sols connus aujourd’hui par son successeur.

Dans un commentaire assassin, The Economist avait alors présenté Johnson comme « le politicien le plus ridiculisé au Canada ». L’auteur avait senti le besoin de citer « un animateur de radio affirmant que Lucien Bouchard, qui n’a qu’une jambe, pourrait battre Johnson dans n’importe quelle course, y compris le 100 mètres. » Le lecture de cet article aurait convaincu Daniel Johnson de se retirer et d’appeler à la rescousse… Jean Charest.

Autre temps, autre leader libéral, autre verdict. Dans son édition courante, The Economist note les difficultés connues par Jean Charest, dont les accusations de mensonge scandées par les manifestants. Mais le magazine applaudit son approche budgétaire (deficit-busting-budget).

La conclusion de l’article sera probablement laminée par le premier ministre :

Au moins, M. Charest a du temps. Il n’a pas à déclencher d’élection pour trois ans. D’ici là, il pourrait être vu comme un visionnaire en économie, plutôt que comme un maudit menteur.