Climat: Une proposition canadienne brise l’impasse sur Kyoto

5818173-150x150Les délégués internationaux réunis à Durban ont offert une rare ovation debout à la délégation canadienne, dont le plan de sauvetage de la planète venait d’être adoptée à l’unanimité par les délégués.

Empruntant, en matinée, un ton écologiste, le directeur de la délégation du gouvernement Harper a admis que le climat de la planète ne pouvait tout simplement pas absorber longtemps les émissions actuelles, et en croissance, de CO2 et qu’un geste dramatique devait être posé.

« Nos amis écologistes ont souvent dit qu’au train où nous exploitons nos ressources, il faudrait plus d’une planète pour satisfaire nos besoins » a déclaré le délégué, citant un message envoyé par le Premier ministre Harper.

« Or il se trouve que la NASA, a-t-il continué, vient de découvrir une planète semblable à la Terre. Le Canada propose donc d’y déménager, graduellement d’ici 2050, la moitié de la population mondiale. Ainsi, nous pourrons réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre, tout en augmentant la production de pétrole venant des sables bitumineux. »

La nouvelle planète, nommée Kepler 22-B, est en fait deux fois et demie grosse comme la Terre, et pourrait donc contenir davantage d’habitants avant que son atmosphère — actuellement de 22 degrés centigrade — devienne trop chaude.

La proposition canadienne désormais adoptée, la conférence de Durban a sous-traité à la NASA le seul problème technique restant: comment transporter 3,5 milliards de personnes à 600 années-lumières d’ici.

C’était la chronique Le gag de 15h15