Course à la direction du PQ: Amendements pour un débat vraiment ouvert

L’exécutif du Parti québécois a fait parvenir aux circonscriptions des propositions pour le débat à venir, sur les modalités de la course à la direction du parti. Après consultations avec plusieurs présidents de circonscriptions et collègues députés, nous avons élaboré six amendements pour améliorer la proposition.

Ces amendements ont été adoptés à l’unanimité par l’exécutif de la circonscription de Rosemont, ce lundi 22 septembre. Nous avons décidé de les faire connaître publiquement pour alimenter le débat dans les autres circonscriptions. Voici le texte adopté:

Pour un débat ouvert, pour une démarche progressiste

Cet automne, le Parti québécois sera appelé à prendre une décision importante pour son avenir: comment choisira-t-il son prochain chef ? Plusieurs estiment que le choix d’un (ou d’une) chef ne doit revenir qu’aux membres du parti, d’autres pensent qu’il faut innover en ouvrant le processus aux électeurs Québécois qui partagent l’objectif d’indépendance et les valeurs du PQ. Chacune de ces positions est légitime et présente des avantages et des inconvénients.

Dans l’état actuel des choses, il reviendra aux 125 présidents d’associations de circonscription de trancher, le 4 octobre prochain. Nous connaissons la grande valeur et le dévouement de ces présidents et ne doutons pas de leur capacité de débattre et de voter avec sérieux et rigueur sur des enjeux difficiles. Mais nous constatons avec plusieurs d’entre eux que les membres du parti, les membres des exécutifs, les militants des associations locales n’ont pour l’instant eu ni les outils, ni l’occasion d’effectuer un débat éclairé sur la marche à suivre dans la course au leadership.

Ne serait-il pas préférable d’éviter la précipitation et de permettre aux assemblées locales, déjà convoquées pour cet automne, de s’approprier ce débat sur la base de propositions concrètes, en présence de tenants des deux options ? Ne serait-il pas préférable que chacune de ces assemblées formule une recommandation qui serait ensuite portée par ses représentants ?

On le sait, la rencontre prévue le 4 octobre devra convoquer un congrès spécial plus tard cet automne pour modifier les statuts du parti si l’hypothèse d’une élection ouverte est retenue. Pourquoi ne pas convoquer ce congrès de toutes façons et lui donner le droit de trancher ? Les délégations des 125 circonscriptions, donc 1 250 personnes, auraient eu le temps de faire les débats et d’obtenir leurs mandats.

De plus, cela éviterait le dilemme posé par la rencontre du 4 octobre. Puisque la convocation du congrès nécessite un vote de 66%, il pourrait arriver que 55% des participants choisissent l’élection ouverte, mais que moins de 66% acceptent de convoquer le congrès. Nous serions alors dans une embarrassante impasse.

Les militants souhaitent être partie prenante des grandes décisions qui détermineront l’avenir de notre parti. Nous sommes d’accord avec eux. Décidons ensemble, le 4 octobre, de leur donner le pouvoir de décider. Nous avançons six propositions d’amendement pour le quatre octobre

1. Le dépôt de 30 000$, une mesure non progressiste

Attendu que le Parti québécois est un parti progressiste qui favorise notamment un système fiscal lié à la capacité de payer des citoyens, nous estimons que l’obligation pour les candidats de déposer chacun une somme de 30 000$ non remboursable n’est pas conforme à nos valeurs. Nous proposons donc une échelle plus progressive, mais qui sera aussi rentable pour le Parti :

Que chaque candidat doive déposer une somme de 7 000 au moment du dépôt de sa candidature. Lorsqu’il aura amassé un financement de 100 000, le parti lui fera parvenir une facture additionnelle de 6 000$ ; lorsqu’il aura amassé 200 000, il recevra une facture additionnelle de 16 000$ et s’il atteint 300 000$ il recevra une facture additionnelle de 21 000$. Ainsi, les candidats qui ont une faible capacité de financement paieront entre 7 et 12 000$, ceux qui ont la capacité maximale contribueront 50 000$.
(En remplacement du chapitre IV, paragraphe 3, page 8)

2. Le débat sur la course à la chefferie doit être soumis aux militants

Attendu que le changement de méthode de sélection envisagé est potentiellement un tournant dans la vie du parti, attendu que les militants des circonscriptions n’ont pas eu l’opportunité d’en débattre de façon éclairée nous proposons :

Que le CNPP soit appelé à décider, aux deux tiers, de convoquer un Congrès spécial au plus tard le 13 décembre 2014 pour déterminer l’issue du débat sur la méthode de sélection et que, dans l’intervalle, les Assemblées générales de circonscriptions soient tenues pour débattre des options soumises, en entendant des partisans de chacune des options, et donner des mandats aux délégués.
(À présenter au débat sur l’ordre du jour de la CNPP)

3. Permettre une pluralité de voix au second tour

Pour l’instant, dans les deux hypothèses proposées – statu quo ou élection ouverte–, l’exécutif propose que le nombre de candidats au second tour ne soit que de deux. Nous pensons que cela restreindra trop le débat dans sa phase finale. Nous proposons :

qu’en tous les cas – statu quo ou élection ouverte–, le second tour offre quatre candidats aux électeurs, dans la mesure où chaque candidat ait obtenu, au premier tour, au moins 15% des voix et qu’aucun candidat n’ait obtenu plus de 50% au premier tour. Pour éviter l’organisation coûteuse d’un troisième tour, que les électeurs puissent indiquer un second choix lors du second tour, qui sera comptabilisé si personne n’obtient alors 50%+1 avec les premiers choix.
(En remplacement du chapitre III, paragraphe E)

4. Ne garder que deux options

L’exécutif a proposé que trois méthodes de sélection du vote soient soumises à la CNPP : le vote des seuls membres, la primaire complètement ouverte aux citoyens, un modèle hybride où les membres désigneraient, au premier tour, les meneurs et où les citoyens détermineraient le vainqueur au second tour.

Pour simplifier le débat et compte tenu du désir clairement exprimé par les militants d’avoir un réel pouvoir dans le processus, il est préférable de ne retenir que deux options, dont l’option hybride :

Que seules deux options soient soumises à la consultation des AG, soit le seul vote des membres d’une part, la formule hybride d’autre part, donc le premier tour revenant aux membres et le second tour étant ouvert aux citoyens.

5. Éviter l’orgie de vente de cartes

Les militants ont gardé un très mauvais souvenir de la vente de carte folle de la course de 2005, des distorsions et de la difficulté de gestion qu’elle a engendrée par la suite. Dans l’option de la primaire hybride, il serait préférable de donner un avantage net aux membres actuels.

Que dans le cas de la primaire hybride, seuls pourront voter au premier tour les membres en règle au 4 octobre 2014 et ceux qui furent membres au cours des trois années précédentes et qui renouvellent leur adhésion au moins 15 jours avant le jour du vote ; qu’une proposition de modification de l’article 7 des statuts du parti soit préparée pour le congrès spécial pour être soumise au vote.
(Remplacer au chapitre V, paragraphe D)

6. Provoquer un réel contact avec la population

La proposition de l’exécutif sur l’organisation de la primaire ne permet pas d’atteindre l’objectif recherché : susciter autour du Parti Québécois l’intérêt et l’implication de centaines de milliers de Québécois. Dans la formule actuellement proposée, le citoyen indépendantiste non membre devrait s’inscrire longtemps à l’avance, signer (on ne sait comment) une déclaration, puis voter par internet ou téléphone. Les risques de n’obtenir par ce moyen qu’un très petit nombre de participants sont énormes. C’est courir à l’échec

Nous pensons au contraire qu’il faut rendre le vote citoyen simple, efficace, voire spontané. Nous proposons donc la formule suivante :

Que le Congrès spécial convoqué pour discuter de l’hypothèse d’une primaire hybride examine le scénario suivant, pour incorporation dans l’article 24 des statuts :

Que le second tour soit ouvert aux citoyens qui verseront au minimum une somme permettant au moins de couvrir les frais administratifs engendrés par l’élection ouverte (et qu’ils soient invités à contribuer davantage), dont le nom est inscrit sur la liste électorale ou qui ont 16 ans et une pièce d’identité avec adresse, qui donneront leur adresse courriel ou numéro de téléphone et signeront un document portant la formule suivante :

« Je souhaite que le Québec devienne un pays et je me reconnais dans les valeurs de progrès social, économique, écologique, culturel et identitaire du Québec promues par le Parti québécois. »

Que l’élection ouverte se déroule sur six semaines, le Québec étant découpé en six territoires dans lesquels les quatre candidats finalistes se déplaceront, pour maximiser la présence auprès des populations et des médias locaux ;

Que l’ordre des régions soit déterminé par tirage au sort, sauf la grande région de Québec qui serait avant-dernière et la grande région de Montréal qui serait à la fin ;

Que des kiosques de votation du Parti québécois soient déployés dans des lieux de grande circulation (centre-ville, universités et cégeps, centres commerciaux) les jeudis et vendredis soirs, samedis et dimanches matin;

Qu’il y ait au moins trois kiosques par circonscription (avec un découpage adapté pour l’île de Montréal) et que les candidats finalistes soient tenus de fournir des bénévoles pour les kiosques, qui seront sous la responsabilité du Parti et d’équipes volantes formées à cette fin ;

Que le vote électronique ou par téléphone soit également prévu, et se fasse dans la même séquence régionale et ouverte du jeudi soir au dimanche midi ;

Que les résultats soient compilés le dimanche et dévoilés lors d’une assemblée locale en présence des candidats ;

Que les résultats de ces deux dernières régions soient dévoilés en même temps, lors d’une assemblée finale le dernier dimanche ;

Que les électeurs participant à l’élection ouverte aient à voter sur un premier et un second choix. Ainsi, si personne n’a plus de 50%, les second choix seront comptabilisés sur-le-champ, lors de l’assemblée finale.
(En remplacement de page 15, paragraphe F)

32 avis sur « Course à la direction du PQ: Amendements pour un débat vraiment ouvert »

  1. À propos de course à la Chefferie.
    J’espère que le prochain chef ou la prochaine « cheffe » sera élu/e par un vote de type « uninominal à deux tours ou même à trois tours »…afin qu’il se dégage une bonne majorité (en plus de donner une bonne image de groupe, d’esprit de corps) en faveur du/de la « leader » choisi/e. Le vote à 50% + 1 est une bonne leçon de démocratie en plus d’être une bonne façon pour « donner » de la légitimité à quelqu’un, à un groupe, et de donner une image d’unité. Les Indépendantistes doivent garder en tête que « sans unité de pensées, il ne peut y avoir unité d’actions » (…et nous n’avons vraiment pas besoin des « provincialistes/fédéralistes » pour semer la division).

  2. J’apprécie que vous souhaitez accorder un véritable temps de réflexion aux associations de comté. La date du 4 octobre pour la prise de position…. beaucoup trop rapide ! Beaucoup de bonnes suggestions aussi à lire dans le commentaires. Par exemple, celui de monsieur Claude Gélinas qui suggère de « travailler fort au regroupement, ensuite se donner une orientation claire sur le projet de pays et enfin convoquer l’élection d’un nouveau chef….pour l’élection d’un chef, la précipitation est mauvaise conseillère. »

  3. Comme je l’ai déjà dit sur votre blogue ,je n’ai pas changé d’idée.
    Je suis tout à fait contre l’idée de laisser voter les non membres.
    Nous ne sommes pas encore à voter que plusieurs disent déjà qu’ils vont s’inscrire pour nuire au meilleur et faire entrer le pire comme c’est arrivé au P.L.C quand ils ont élus Stéphane Dion.
    Ne laissons pas les fédéralistes se faufiler dans notre course à la chefferie.
    On en a eu assez de traîte au parti.

    J’aimerais aussi que mon message s’étende à tous les candidats qui se présenteront.
    Je souhaite que chacun et chacune nous livre sa façon de voir l’avenir du parti et du pays,de ses projets,de sa vision de l’avenir et ce sans querelle,sans mesquinerie, sans bitchage envers les autres candidats(tes) parce que chacun aura sa place après pour réussir et sans harmonie on va nul part et les gens en ont assez des chicanes du P.Q et ça n’aide absolument pas notre cause.N’oubliez pas le focus comme ont dit.
    Chacun a des talents à mettre au service de tous les Québécois qu’il soit chef ou pas et quand arrivera le pays chacun y aura contribuer et rentrera quand même dans l’histoire et dans l’harmonie sans jalousie et mesquinerie.
    Que la personne choisit nous conduise au but fixé et bonne chance à tous.

  4. Pourquoi ne pas proposer un vote préférentiel, au lieu d’utiliser un deuxième tour ?

    En un seul scrutin, l’électeur peut très bien identifier son 1er choix, 2e choix, 3e choix, etc (autant de choix que de candidats).

    Si aucun candidat n’obtient 50 % plus un des voix au premier décompte, on élimine le candidat ayant reçu le moins de vote et on fait un deuxième décompte.

    Si suite au deuxième décompte encore aucun candidat n’obtient 50%, on élimine un autre candidat ayant reçu le moins de vote et on poursuit ainsi avec un troisième décompte, et plus si nécessaire, jusqu’à ce qu’un candidat, le plus populaire auprès de l’électorat, soit élu.

    Fini le vote stratégique et la nécessité de tenir un deuxième tour onéreux et décalé dans le temps.

    J’aimerais bien d’ailleurs que nos politiciens viennent qu’à proposer à la population un tel mode de scrutin pour les élections provinciales et municipales.

    Fini ainsi, les élections où un parti politique n’obtient pas une majorité des voix auprès de l’électorat. Le mode de scrutin actuellement utilisé n’est efficace que pour départager les courses à deux partis ou deux candidats.

  5. « Attendu que le Parti québécois est un parti progressiste qui favorise notamment un système fiscal lié à la capacité de payer des citoyens, nous estimons que l’obligation pour les candidats de déposer chacun une somme de 30 000$ non remboursable n’est pas conforme à nos valeurs. »

    C’est très étrange.
    30,000 $ n’est pas conforme à vos valeurs. Mais 50,000$ pour celui qui en a les moyens, c’est dans vos valeurs.

    Cessez donc la confusion par l’ambiguïté du langage, abrutissant.
    Il ne s’agit pas d’un parti ou député progressiste. Mais d’un parti et chef socialiste, syndicaliste, avec un système fiscal communiste.

    SP

  6. Le PQ est encore en train de s’enfarger dans les virgules. Il n’a pas encore compris le pourquoi de sa défaite il continue de marcher dedans. Ce que j’aie entendu de M. Alexandre Cloutier ce matin, me désole, il parle encore du référendum avec 1 million de signature etc. du bla bla bla inutile car le référendum n’est qu’un moyen parmi tant d’autres pour arriver à nos fins et ce n’est pas du référendum qu’on veut entendre parler, c’est du parcours pour y arriver.

    Je crois que vous compliquez encore plus les choses avec vos 6 propositions. Faites parvenir un sondage à tous les membres en règles par courrier et ou par internet et ça coûtera moins cher et ça va régler la situation en peu de temps et vous pourrez mettre votre énergie ailleurs pour préparer l’élection d’un nouveau chef.

    Je commence à être découragée de vous voir marcher dans le désert au PQ et croyez moi je ne suis pas la seule.

  7. Cessez d’interpréter les sondages et cessez ces ridicules questionnements stratégiques » Vous avez 4 ans pour vous préparer. Lors d’une campagne référendaire , tout peu changer, beaucoup de » je ne sais pas » ou de « non » peuvent changer pour le oui si la campagne est bien menée. Pensez à l’avant référendum de 1995, où les sondages prévoyaient une victoire assez nette pour le non. Alors cessez vos calculs stratégiques et promettez dès maintenant que si vous êtes élus au prochain scrutin, un référendum s’ensuivra assez rapidement. Sinon vous resterez dans l’opposition ou comme deuxième opposition , point final. Nous n’en voulons plus de votre bonne gouvernance en attendant que le Saint-Esprit persuade les québécois de la nécessité de l’indépendance, assez c’est assez ! Par vos calculs stratégiques vous ne faites qu’amplifier la crainte ou la peur, vous laissez ainsi entrevoir un agenda caché…Et pourquoi aussi ne changeriez-vous pas le nom de ce parti qui pourrait s’appeler dorénavant : « PSQ » « Parti souverainiste du Québec » Un nom plus inclusif, Option Nationale pourrait se joindre à vous de même que certains de Québec Solidaire.

    C’est votre dernière chance chers péquistes sinon vous allez finir comme l’Union Nationale et c’est plutôt la CAQ qui sera appelée à devenir la principale opposition aux libéraux en allant chercher tout le vote nationaliste. Et qui sait ? Peut-être qu’avec ce parti allons-nous revivre un certain épisode à l’époque de Bourassa, sauf que la CAQ après des négociations infructueuses avec Ottawa pourrait, elle, se tourner vers les québécois et leur demander un mandat pour la souveraineté du Québec. Qui sait ? Des fédéralistes déçus comme à l’époque de Bourassa auront-ils plus de chance de convaincre les québécois plutôt qu’un parti de bonne gouvernance ou qui peut faire peur pour certains . M. Lisée , vous dites : « un an avant la prochaine élection, nous déciderons s’il y aura référendum ou pas, selon la conjoncture, nous déciderons à ce moment-là « Êtes-vous sérieux là ? Vous devriez savoir que nous ne sommes plus du tout dans le même contexte qu’à l’époque de René Lévesque que vous avez aimer rappeler dans la Presse du 8 septembre. C’est justement ça que les québécois d’aujourd’hui ne veulent plus entendre de vous : on verra !

    Aujourd’hui ce que les québécois veulent , les indépendantistes comme les fédéralistes mous ou durs c’est que vous nous disiez clairement sans attendre ce qui nous attend si vous êtes élus au prochain scrutin. Le discours de Parizeau était d’une logique implacable.

    • Monsieur Luc Grégoire,
      Je n’ai vraiment rien à ajouter à votre commentaire. Vous m’avez enlevé les mots de la bouche.
      Vous exprimez votre pensée aisément et clairement.

  8. Concernant la course à la chefferie.

    Si l’exécutif ne veut pas ouvrir le vote à la population québécoise entière, pourquoi ne recommanderait-il pas de permettre aux membres de QS et d’ON de voter pour le prochain chef? Peut-être sera-t-il alors plus facile, en vue des élections de 2018, de converger les efforts souverainistes afin de faire élire les plus de députés indépendantistes à L’Assemblée nationale.

    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/419208/les-deux-solitudes

    • Bon point M. Richer !

      Pour ma part j’aimerais bien que les formations politiques que sont le PQ, la CAQ, QS et l’ON, réalisent qu’ils se divisent le vote des électeurs nationaliste et qu’ainsi, ils laissent le champ libre au QLP.

      Il est temps de former une vrai coalition des forces nationalistes et demander à ces leaders politiques de se parler et de travailler ensemble au lieu de se nuire mutuellement.

      Faut-il reporter la tenue d’un référendum pour parvenir à une telle coalition ? Pourquoi pas !

  9.  » d’un (ou d’une) chef  »
    ça commence bien, le féminin en parenthèse!
    Une femme onla place en parenthèse pauvre femme du PQ. Votre place est parent-thèse- taisons-nous.
    J’ai lu le texte que je qualifie d’honnête sur l’arrivée de la future et futur chef. Mais, ciel que c’est compliqué.
    En but ligne, on rempli les assiettes, ois in les vide un peu, de sorte que l’on ne sait jamais s’il a quelque chose ou ou pas dans l’assiette. Comme disait J.Parizeau, ça fait hypocrite. Est-ce si difficile de dire oui ou ben non. Noui n’est pas une réponse. C’est ce que vous proposez. Ça peux-tu être simple dans ce PQ.? On dirait que l’on veut les ouis pis les nons. Impossible !
    Vous m’êtes pas inspirants ! Réfléchir encore les mon oncles comme dit l’autre.

  10. Où en est donc rendu le parti québécois? Parizeau a peut-être raison: à la ruine… Personnellement, en me basant sur l’attitude négative des député(e)s, je crois que plusieurs sont des fédéralistes venus infiltrer notre projet d’indépendance pour mieux le contrarier.
    Il est grand temps qu’on fasse signer un affidavit à chaque membre, comme le dit un membre ci-haut, et qu’on oblige les candidat(e)s au poste de député(e) à signer et à s’impliquer publiquement en écrivant dans les journaux et en participant à tous les débats sur la souveraineté. Essayons de contrer les fédéralistes dans notre parti, inutile de refaire un autre parti, si on n’est pas plus conscient, le système recommencera.
    Le parti québécois doit être un parti démocratique et le prouver en diminuant le fameux 30 000$ pour favoriser les riches, et en faisant voter tous les membres en règle.

  11. Je crois que le mode de scrutin hybride, devrait s’appliquer dans le sens contraire, c’est a dire que le premier tour serait accessible aux citoyens et le 2e aux membres. De cette manière le parti augmenterais le nombre de membres participant de façon volontaire et financerais une partie des coups relié à l’opération. Pour les citoyens c’étant prononcé au premier tour et voulant poursuivre au 2e tour. Il serait possible pour eux de se prévaloir du droit que possède chaque membre en règle et de conclure sur la nomination du chef qui dirigera le parti duquel il est membre.

  12. L’aggirnemento d’abord, la campagne à la chefferie ensuite !

    Comment expliquer autrement par l’aveuglement volontaire que le PQ n’ait pas changé sa direction à la suite de sa débâcle électorale ? C’est comme si la relève n’était pas au rendez-vous. Travailler fort soit ! Mais sans regroupement des forces souverainistes la précipitation pour l’élection d’un nouveau chef sera un coup d’épée dans l’eau. D’abord travailler fort pour le regroupement, ensuite se donner une orientation claire sur le projet de pays et enfin convoquer l’élection d’un nouveau chef. Et entre temps, ne pas présenter de candidats du Bloc qui courre à sa perte voire à sa disparition. Se retirer le temps d’une élection pour mieux sauter.

    Tout ceci pour dire que pour l’élection d’un chef la précipitation est mauvaise conseillère. Donc retour sur les causes de l’échec pour ensuite mieux préparer l’avenir.

  13. « Que dans le cas de la primaire hybride, seuls pourront voter au premier tour les membres en règle au 4 octobre 2014 et ceux qui furent membres au cours des trois années précédentes et qui renouvellent leur adhésion au moins 15 jours avant le jour du vote ;  »

    C,est à croire que vous voulez ostraciser tous ceux qui sont allés vers QS ou ON, bien qu’ils soient revenus au PQ lors de la dernière élection.
    Pourquoi pas tous les membres en règle au 14 octobre seulement?
    Je connais nombre de personnes qui sont revenues. Voulez-vouys qu,elles quittent à nouveau?

    • Chers Monsieur,

      Si ces membres sont effectivement  »revenus » (attention, certain ne sont jamais  »partis »), bref, s’il sont d’ores et déjà membres du Parti Québécois, même si cela ne fait que quelques jours, alors, ils seront en mesure de voter au premier tour. Donc, nul n’est ostracisé.

      Marc-Étienne Dagesse

  14. Bravo! Enfin, la formule que le citoyen électeur devra signer commence par : « Je souhaite que le Québec devienne un pays »…

  15. Pourquoi donner le droit de voter à des jeunes de 16 ans alors que l’âge légal est de 18 ans aux élections? 16 ans c’est trop jeune à mon avis. Aussi, pourquoi priver quelqu’un qui va acheter sa carte de membre au cours des prochaines semaines de voter? C’est probablement ce que j’anticipe faire. De plus, pourquoi obliger les citoyens à signer une telle déclaration: « Je souhaite que le Québec devienne un pays et je me reconnais dans les valeurs de progrès social, économique, écologique, culturel et identitaire du Québec promues par le Parti québécois. » Je me reconnais dans les valeurs du PQ mais je ne souhaite pas que le Québec devienne un pays pour le moment car il y a un coût à ça et les avantages ne sont pas tous clairement définis. Vous allez donc perdre de précieux votes qui pourraient vous aider à avoir la chance de gouverner à nouveau. Personnellement, je souhaite voter pour cette élection (comme je l’ai fait pour le NPD) car je crois que le choix d’un chef est critique pour un parti et qu’il est important d’avoir une opposition officielle forte qui pourra accéder éventuellement au pouvoir grâce, entre autres, à son chef. J’espère que vous pourrez exaucer mon souhait.

    • Julie, dans votre cas respectueusement, il y a une autre option,les attentistes de la Caq. Article 1 du PQ : Indépendance du Québec, le plus tôt possible.
      Amicalement

    • Souhaiter que le Québec devienne un pays est pourtant l’objectif fondamental du Parti Québécois, chère Madame Pépin.
      Il parait donc tout à fait normal qu’un citoyen qui désire se prononcer sur le choix du prochain chef du parti adhère à cet objectif, même si nous avons encore à déterminer les détails du cheminement pour y arriver.
      Ça me semble le minimum qu’on puisse exiger de cette personne.
      Si elle préfère la dépendance et la sujétion, elle pourra se diriger vers d’autres partis.

  16. Félicitations une très belle initiative pour amorcer le débat « attendu que les militants des circonscriptions n’ont pas eu l’opportunité d’en débattre de façon éclairée ».

  17. Je vous approuve à 100% quand vous demandez des réunions locales et régionales qui appellent à la participation de tous les membres pour décider du sort du PQ . Le PQ ce ne sont pas que des présidents. Personnellement, je crois que le nouveau chef doit être élu par les membres du PQ seulement. Si on veut vendre notre salade, on a qu’à remettre l’indépendance au centre de nos préoccupations. Perdre un milliard par année, ça justifie d’être pressé de la réaliser. Il est urgent que le PQ redevienne le parti de ses membres et non une usine de stratégies pour seulement reprendre le pouvoir pour le pouvoir.

  18. Les aspirants à la chefferie devraient choisir le chef à même le caucus et éviter les frais d’une course. L’argent ainsi économisé pourrait servir à rédiger le Livre blanc d’un Québec indépendant à la manière écossaise.

    Il faut que le PQ devienne un parti d’action.

  19. Comme le disait Chapleau sans doute pour de déculpabiliser, les
    politiques-hommes et femmes- sont des gens admirables quand
    ils n’essaient pas comme les libéraux, de s’en mettre plein les po-
    ches. Se faire jeter comme Pauline Marois, c’est inhumain.
    Ce qu’il faut de grandeur d’âme pour servir une population in-
    grate! Vous serez toujours la meilleure équipe.

  20. « D’ailleurs, je ne vois pas très bien ce que le mot « valeurs » vient faire dans le décors. »
    (Pas plus que mon « S » à la fin de « décor ».)

    J’ai re-relu et je dois admettre que le mot « valeurs » n’est pas facilement remplaçable. Un peu trop abstrait ? Un peu trop « charte » ?

  21. « Je souhaite que le Québec devienne un pays et je me reconnais dans les valeurs de progrès social, économique, écologique, culturel et identitaire du Québec promues par le Parti québécois. »

    J’ai beau lire et relire, je trouve que cette formule n’est pas très invitante. D’ailleurs, je ne vois pas très bien ce que le mot « valeurs » vient faire dans le décors.

  22. Le PQ c’est offusqué quand Chrétien et Cie ont fait la loi de la claireté qui ne reconnais pas le 50+1%, pourtant internationalement reconnu comme la norme.

    Pourquoi le programme du PQ dévie de cette règle pour la convocation du congress qui nécessite un vote de 66%? Il me semble si la démocratie reconnait 50+1% comme gagnante en élection, référendum etc, on devrait respecter les mêmes règles dans le partie pour des règlements interne.

  23. Merci pour ces excellentes suggestions….
    J’espère que nous garderons la possibilité de voter par téléphone ou par internet…car, nombreux sont ceux et celles qui seront à l’étranger.

  24. Pendant que vous pensez à vous séparer, le Nouveau-Brunswick vient de se donner un gouvernement Libéral dont les élus sont en majorité francophones!!!! La ligne rouge s’étend d’Edmundston, longe la frontière du Québec, la baie des chaleurs, le détroit nous séparant de L’I.P.E. et ceci jusqu’à la frontière de la Nouvelle-Écosse. Seule deux petites enclaves anglaises dans la ville de Saint John et de Moncton représentent les anglais libéraux au gouvernement…

  25. Pourquoi pas 3 millions de $…

    Ah cher JF c’est difficile de se battre contre tous ceux qui manoeuvrent pour le nouveau Messiah…de l’intérieur.

    Les miltants ? Aucune importance…

  26. Toujours pertinent M. Lisée, continuer de brasser les idées, il en faut beaucoup au PQ. De plus, je trouve que vous méritez votre place dans la course au leadership

  27. Je trouve génial le vote populaire régional. Beaucoup de travail sur le terrain en vue pour les équipes de candidats à venir. Ce sera peut-être l’occasion pour les militants de Montréal de sortir de la région métropolitaine, et vice-versa. Beaucoup de « brunch » et déjeuners-causeries à venir…

    Une crainte … une certaine indifférence des médias nationaux, toujours au nom de l’objectivité… Il faudra voir à bien gérer la communication pour s’assurer (forcer) une bonne couverture.

    Bravo! Ça bouge!!!

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