De l’irréversibilité des progrès de l’inculture

Vous vous désolez de l’état de l’éducation au Québec ? Du recul du savoir aux États-Unis ? Voici ce que dit l’essayiste français Alain Finkielkraut, dans un récent Nouvel Obs:

La phrase:

L’inculture pour tous est une conquête démocratique sur laquelle il sera très difficile de revenir.

Le contexte: une discussion sur l’identité française et sur le rôle de l’école comme passeur du savoir d’une génération à l’autre. Si, affirme Finkielkraut dans une autre formule, on refondait l’école en la recentrant autour de la culture et du rétablissement de l’exigence, cela « jetterait dans la rue collégiens, lycéens, syndicats d’enseignants et fédérations de parents d’élèves ».

Tiré d’un débat avec le philosophe communiste, impénitent, Alain Badiou, sur l’identité, sa nécessité (pour l’un) et ses dérives (pour l’autre). Vaut le détour.