Faire du Québec un pôle d’attraction mondial pour un enseignement supérieur de l’excellence et de l’égalité des chances

Proposition #17 du candidat Jean-François Lisée

On s’appesantit beaucoup sur les carences de notre système d’éducation supérieure. Il y a beaucoup à faire pour l’améliorer, c’est sûr, et je présente ici plusieurs propositions en ce sens.

Mais cette insatisfaction permanente ne doit pas cacher un fait réel : nous avons construit au Québec, avec les Cégeps, notre réseau universitaire et nos instituts de recherche, un outil remarquable qui dame régulièrement le pion à nos concurrents étrangers en termes d’attractivité des étudiants, d’obtention de budgets de recherche, de qualité de nos diplômés.

Je ne proposerai donc pas seulement ici des bonifications d’un réseau qui a déjà fait ses preuves. Non, je compte au contraire fixer pour notre éducation supérieure un objectif plus ambitieux que la simple réparation des tuyaux qui coulent et des dégâts causés par les quatre ministres libéraux qu’elle a récemment subis.

Je souhaite qu’en quelques années, l’enseignement supérieur québécois devienne le pôle d’attraction privilégié de la jeunesse francophone du monde.

Comment ? En appliquant ces quelques principes que je développerai ensuite

  • En réinvestissant de façon significative et prévisible (sur cinq ans) dans les institutions d’enseignement et en particulier dans l’innovation, la recherche et le transfert technologique, dans les grands centres comme en régions ;
  • En ouvrant plus grandes les portes de l’enseignement supérieur aux étudiants provenant de milieux moins favorisés, en leur offrant la gratuité des droits de scolarité, et en étendant cette offre graduellement aux étudiants provenant de la classe moyenne ;
  • En opérant un rattrapage rapide de l’indexation des frais de subsistance offert aux étudiants, ce retard poussant un trop grand nombre d’entre eux à cumuler des emplois plutôt que de se consacrer à leurs études. (Ma proposition de hausser le salaire minimum à 15$ l’heure contribuera aussi à y arriver.)
  • En offrant à tous les étudiants francophones et francophiles hors-Québec et hors-Canada un système de prêts analogue à celui offert aux étudiants québécois. L’étudiant étranger paiera (ou s’endettera) en fonction du coût réel de l’enseignement reçu. Mais s’il s’installe au Québec après sa diplomation, on lui remboursera graduellement la somme supplémentaire qu’il aura versé par rapport à son collègue québécois (ou son prêt sera réduit d’autant).

Cette proposition permettra d’augmenter l’attractivité du Québec et la vitalité de nos institutions d’enseignement tout en générant pour l’économie québécoise une arrivée constante de jeunes néo-québécois dont la qualité du diplôme ne fera aucun doute.  Ces étudiants s’inscriront dans les programmes existants, donc dans les places disponibles au Québec, y compris en région.

Mes propositions en détail :

Depuis 2003, la principale réalisation du gouvernement libéral en matière d’enseignement supérieur a été de plonger le Québec dans une crise sociale sans précédent. La crise étudiante de 2012 ne venait pas de nulle part, mais résultait d’une décennie de laisser-aller libéral dans les collèges et les universités. Alors que les étudiants s’appauvrissaient, le développement des réseaux universitaires et collégiaux était laissé sans direction, soulevant des questions sur la façon dont les priorités y étaient définies et l’argent dépensé. Comme ministre de l’Enseignement supérieur, mon collègue Pierre Duchesne a réussi à réparer en partie les pots cassés et à définir des orientations pertinentes pour l’avenir, mais le retour au pouvoir des libéraux a coupé court aux réformes importantes qu’il avait lancées et replongé l’enseignement supérieur dans le néant.

Un gouvernement sous ma direction offrirait de nouveau à nos collèges et universités une direction claire. Deux enjeux me semblent absolument prioritaires : consolider la position financière des étudiants et assurer un développement cohérent du système d’enseignement supérieur.

A. Mettre fin à la précarisation des jeunes

Pendant la crise étudiante, nombreux sont ceux qui ont accusé les étudiants protestataires d’être des enfants gâtés. Ce n’était pas mon avis et ce ne l’est toujours pas. Je suis convaincu que le grand défi de notre époque est la croissance des inégalités et la précarisation de la situation financière de plusieurs groupes dans la société, dont les jeunes. On dit souvent que les étudiants proviennent de milieu socio-économique favorisé et qu’ils gagneront davantage grâce à leurs études. Ce n’est pas complètement faux, mais la réalité est que l’arrivée sur le marché du travail est difficile pour plusieurs jeunes qui doivent composer avec la précarité, les stages non rémunérés et les horaires atypiques. Ce n’est pas seulement le cas dans les disciplines réputées moins « payantes », mais même dans des domaines qui garantissaient autrefois l’accès à un emploi stable et bien rémunérés. Inutile de le nier : le monde est devenu davantage incertain et cette incertitude frappe démesurément les jeunes. Il sera impossible de corriger entièrement la situation en quatre ans, mais il faut donner un sérieux coup de barre.

  1. La priorité absolue est de bonifier l’aide financière aux études (AFE) afin que les étudiantes et les étudiants qui en ont le plus besoin puissent couvrir leurs frais de subsistance.

Depuis 20 ans, les dépenses reconnues par l’AFE pour couvrir les coûts du logement, de la nourriture, des vêtements, du transport ou de la connexion internet ont augmenté à pas de tortue. En 1993-1994, ils s’élevaient à 7 864$. En 2013-2014, ils étaient passés à 8 963$, soit une augmentation 14 %, alors que l’inflation avait progressé pendant la même période de 44 %. Vivre avec moins de 10 000 dollars par année dans des villes comme Montréal ou Québec – où un étudiant doit compter 400 $ ou 500 $ par mois pour se loger – est tout un défi, ce n’est pas un hasard que de plus en plus d’étudiants travaillent de longues heures, compromettant leur réussite scolaire.

Rattraper d’un seul coût l’inflation des vingt dernières années serait prohibitif, soit entre 200 et 300 millions de dollars. Je m’engage néanmoins à faire un progrès très important dans cette direction, en réévaluant les dépenses admises en fonction du coût de la vie réel. Par ailleurs, comme les fédérations étudiantes, je considère que les 80 millions de dollars transférés d’Ottawa à la suite de la bonification du programme fédéral de prêts et bourses devraient servir immédiatement à bonifier l’AFE, en ciblant les besoins les plus pressants. (Ce à quoi se refuse pour l’instant le gouvernement Couillard.)

  1. Progresser vers la « gratuité effective », en commençant par le bas

Les droits de scolarité des étudiants universitaires québécois s’élèvent aujourd’hui à 2 328$ par année pour des études à temps. Les abolir complètement coûterait autour de 500 millions de dollars. Je propose plutôt de cheminer vers ce que j’appelle depuis quatre ans[1] la « gratuité effective » en commençant par les étudiants les moins fortunés. Je demanderai ainsi que les droits de scolarité ne soient plus traités comme une dépense admise dans le cadre du programme de prêts et bourses, mais soient remboursés à l’aide d’un crédit d’impôt remboursable dès le début de l’année scolaire. Ce système serait équivalent au crédit d’impôt remboursable pour frais de garde d’enfants déjà en place.

Pour l’instant, les étudiants venant de ménages dont le revenu est de moins de 52 000$ reçoivent des bourses qui excèdent le montant des droits de scolarité. Je propose dans un premier temps, le crédit offrirait un remboursement complet des droits de scolarité pour tous les étudiants provenant d’un ménage dont les revenus sont inférieurs à 75 000$, puis un remboursement à taux dégressif pour les ménages à revenu plus élevé. Les ménages dont les revenus sont supérieurs à 115 000$ continueraient de payer les droits entiers.

Graduellement, dans un second mandat et à mesure que les sommes seront disponibles, les paramètres seraient élargis pour atteindre l’objectif d’exempter de frais de scolarité tous les étudiants provenant de ménages touchant moins que le revenu médian (deux parents, deux enfants) qui se situe actuellement à 115 000$ mais qui évoluera dans le temps.

B. Réinvestir durablement en innovation et en recherche

Le gouvernement Marois avait réussi le tour de force d’unir la totalité des milieux de la recherche, universitaire et d’entreprise, autour d’un plan ambitieux d’investissement.

Un gouvernement que je dirigerais reprendrait ce plan qui nécessite très peu d’adaptation

Une Politique nationale de la recherche et de l’innovation (PNRI) doit viser à ce que le Québec consacre 3% de son PIB à la recherche et au développement (plutôt que 2,7% en ce moment), une condition essentielle d’une prospérité durable.

1) La Politique priorisera sept domaines stratégiques pour lesquels le Québec dispose d’entreprises fortes et reconnues, de main-d’œuvre qualifiée et de chercheurs de renom. Il s’agit de l’aéronautique, du bioalimentaire, des biotechnologies, des énergies renouvelables et de l’électrification des transports, des industries créatives, des soins de santé personnalisés ainsi que des technologies de l’information et des communications.

2) Un horizon pour cinq ans

La base budgétaire de la Politique nationale de la recherche et de l’innovation doit s’étendre sur cinq ans. Cette vision à plus long terme permettra d’assurer la pérennité du financement de la recherche aux universités, aux centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT), aux Fonds de recherche du Québec ainsi qu’aux divers organismes et centres de recherche, une demande de longue date de ces milieux.

3) Budget des Fonds de recherche du Québec stabilisé pour les cinq prochaines années

Le gouvernement réitère son appui aux Fonds de recherche du Québec et garantit la protection de leurs budgets pour les cinq prochaines années. La base budgétaire des fonds sera majorée de 25 %.

4) Bonification de l’enveloppe pour la recherche au collégial et les CCTT à 100 M$

Des sommes sont réservées dans la PNRI afin de rehausser le budget consacré aux Centre collégiaux de transferts technologiques liés aux Cégeps (CCTT) pour leur fonctionnement et pour la mise en place de trois nouveaux centres. En ce sens, les enveloppes budgétaires des CCTT se verront bonifiées de 10 % sur trois ans. Le potentiel des retombées des activités de recherche collaborative des CCTT est immense. C’est pourquoi la Politique nationale de la recherche et de l’innovation souhaite miser sur ces acquis pour stimuler encore davantage la synergie entre les chercheurs, les entreprises et les milieux de pratique.

5) Recherche dans les universités : 340 M$

Faisant suite à un engagement pris lors du Sommet sur l’enseignement supérieur, la PNRI soutiendra davantage la recherche universitaire, soit 340 millions de dollars additionnels au cours de cinq années.

6) Le remboursement des coûts complets de la recherche

La PNRI apporte des solutions concrètes et à long terme aux frais indirects de recherche (FIR) en ajoutant 286 millions de dollars au réinvestissement de 340 millions de dollars pour assumer les coûts complets de la recherche. Contrairement au gouvernement fédéral, le gouvernement québécois s’acquittera de la totalité des FIR découlant de projets de recherche parrainés dans les universités par les ministères et les organismes québécois. Le remboursement complet des FIR sera avantageux à la fois pour les chercheurs, les universités, les CCTT et les centres de recherche universitaires en santé.

(Pour des éléments de la PNRI sortant du champ de l’enseignement supérieur, voir en Annexe)

C. Renforcer l’attraction et la rétention des étudiants étrangers dans les établissements francophones.

De nombreux étudiantes et étudiants étrangers étudient déjà au Québec, mais il est possible de faire mieux, notamment dans les universités francophones et à l’extérieur de Montréal. Je souhaite proposer un contrat d’attractivité pour les étudiants étrangers qui viendraient étudier au Québec.

D’abord, l’organisation du recrutement d’étudiants à l’étranger par le gouvernement québécois et ses universités et Cégeps établissements d’enseignement supérieur manque de coordination, ne dispose pas d’une image de marque suffisamment distinctive et souffre de la volonté du gouvernement du Canada de prendre la place du Québec dans ce champ de compétence québécois.

Ensuite, les droits de scolarité exigés des étudiants de l’extérieur du Québec varient considérablement selon leur origine. Un étudiant indien venant d’une famille désargentée paiera davantage qu’un fils de chef d’entreprise du Sénégal. Un étudiant haïtien de milieu modeste, même s’il bénéficie d’une exemption, n’aura pas les moyens d’étudier au Québec, quelle que soit la qualité de son dossier scolaire.

Il faut, à mon avis, tout remettre à plat pour introduire une réforme majeure mais lisible de l’offre québécoise, afin de viser à la fois l’attraction d’étudiants et de chercheurs en provenance de la francophonie ou francophiles et de viser la reconnaissance du Québec comme pôle d’excellence doté d’un système d’enseignement en français et, au surplus, d’établissements anglophones d’excellence.

Le Québec devrait lancer un programme destiné à tous ceux et celles qui veulent étudier en français au Québec, de quelque nation qu’ils soient, de France, du Canada hors Québec, d’Afrique ou d’ailleurs.

Dans un modèle simplifié s’inspirant du régime québécois des prêts et bourses (et d’une grande école française, Sciences Po), le gouvernement du Québec recevrait les demandes d’inscription et accorderait à un étudiant, selon l’excellence de son dossier scolaire et selon son niveau de revenu et celui de ses parents :

  • Soit une bourse ou un prêt couvrant à la fois les droits de scolarité et les frais de séjour ;
  • Soit une bourse ou un prêt couvrant seulement en tout ou en partie les droits de scolarité.
  • En fonction de l’excellence du candidat et indépendamment de ses ressources financières, une bourse d’excellence aux 2e et 3e cycles ou une bourse postdoctorale.

Ces sommes seraient accordées jusqu’à concurrence du budget total consacré à l’accueil des étudiants étrangers. L’opération ne coûterait donc pas un sou de plus que ce qu’il en coûte actuellement à l’État. Mais en modulant les sommes en fonction des besoins des étudiants, ces derniers seraient plus nombreux à recevoir une aide financière. Ainsi :

  • L’offre québécoise devient plus équitable et plus respectueuse de l’approche sociale-démocrate québécoise. Elle évite de financer sans raison un étudiant du Sud qui vient d’une famille fortunée, mais elle permet de payer des frais de séjour à un étudiant haïtien méritant qui, sinon, ne pourrait se prévaloir de l’aide actuelle.
  • L’exemption modulée selon les besoins réduira la somme affectée à chaque étudiant et, en fractionnant les sommes, augmentera probablement le nombre d’étudiants bénéficiaires.
  • Chaque étudiant reçu saura le montant de l’investissement consacré par le Québec à sa réussite.
  • La diversité de la provenance d’étudiants favorisera le mérite plutôt que l’origine nationale.
  • L’offre québécoise sera rapidement connue dans toute la francophonie.
  • Les étudiants aisés auront toujours le loisir de choisir le Québec pour son coût comparativement plus bas.
  • Ainsi outillé d’une offre simple, généreuse et universelle pour le monde francophone et d’une situation comparativement très forte pour les établissements anglophones, le gouvernement du Québec pourrait financer et lancer une offensive internationale importante pour l’attraction à l’étranger de l’excellence au Québec.

Ce n’est pas tout. Je ferais en sorte d’inviter ces étudiantes et étudiants à rester au Québec après avoir obtenu leur diplôme en appliquant une formule que j’avance depuis quelques années. Tout étudiant étranger qui a payé davantage qu’un étudiant québécois pour ses études se verrait rembourser graduellement ce supplément, sur une durée de plusieurs années, par un crédit d’impôt sur son revenu. Une raison de plus de rester parmi nous.

D. Développer un système cohérent centré sur la qualité

La crise de 2012 a été déclenchée par la décision du gouvernement Charest d’augmenter substantiellement les droits de scolarité, mais elle avait une cause plus profonde : le monde de l’enseignement supérieur est profondément divisé. Les tensions sont nombreuses : la multiplication des campus délocalisés, les investissements dans les nouveaux bâtiments, le salaire des recteurs, la compétition pour la « clientèle » étudiante et la multiplication des programmes aux finalités plus ou moins claires, la dévalorisation de l’enseignement (surtout au premier cycle) face à la recherche de pointe, etc. La crise a révélé de profonds désaccords entre les étudiants, les enseignants et les administrateurs sur le développement du système collégial et, encore davantage, universitaire.

Nous avions annoncé en 2013 la mise sur pied d’un Conseil des universités qui aurait aidé le gouvernement à y voir plus clair afin de dénouer ces tensions. Après avoir mis le projet sur la glace, le gouvernement l’a récemment repris, mais sans annoncer de priorités claires. Les miennes le seraient :

  1. Réduire la compétition en modifiant la formule de financement.

Au Québec, les universités et collèges sont financés en fonction du nombre d’inscrits. Cela a pour effet de favoriser une « course aux effectifs » entre les programmes et les établissements. Il est impossible de ne pas tenir compte du nombre d’inscrits pour établir le financement, mais il faut prendre des mesures pour réduire la pression. Je propose de reprendre l’idée, qui avait été avancée par le dernier gouvernement du Parti Québécois, d’introduire un « corridor » à l’intérieur duquel les variations d’effectifs ne se traduiraient pas automatiquement par une variation de revenu. Du même souffle, je crois qu’il faut simplifier considérablement les systèmes de financement des universités et collèges, où les enveloppes particulières se sont multipliées au fil des années, se traduisant par une reddition de compte déraisonnablement lourde pour les administrateurs.

  1. Prioriser l’étudiant en tenant mieux compte de ses attentes.

La course aux effectifs incite les établissements à recruter toujours plus d’étudiants, mais pas nécessairement à s’en occuper mieux. Il se crée énormément de programmes, notamment des programmes courts, aux finalités plus ou moins claires et qui ne font l’objet d’aucun suivi. Plusieurs établissements ne savent pas ce que leurs étudiants pensent de leur programme, comment celui-ci a répondu ou non à leurs attentes, et ce qui leur arrive par la suite. Le gouvernement n’a pas à faire la micro-gestion des formations, mais il doit s’assurer que la qualité de la formation postsecondaire est une priorité. Il doit soutenir le développement d’une culture de la rigueur, où les établissements font un suivi minutieux de leurs programmes d’études, définissent des objectifs d’apprentissage clairs et appliquent une « approche programme » à l’avantage de l’étudiant. Certains établissements ont développé des pratiques exemplaires, mais il reste à s’assurer que celles-ci soient partagées par tous.

  1. Augmenter la cohérence de l’offre de formation en amenant les collèges et universités à collaborer.

Les établissements collaborent parfois entre eux, mais beaucoup moins qu’ils ne le devraient. Les passerelles DEC-BAC devraient être beaucoup plus nombreuses, les programmes conjoints également, notamment dans un monde où les nouvelles technologies permettent de nouvelles possibilités de formation à distance ou hybride. La collaboration entre les établissements offre un potentiel immense pour améliorer la pertinence et la cohérence de l’offre de formation partout sur le territoire. Je veux faire en sorte que les établissements gagnent à travailler ensemble.

  1. Assurer l’accès à l’enseignement supérieur partout sur le territoire

Soutenir la collaboration entre les établissements et la cohérence de l’offre de formation permettra d’atteindre un autre objectif : offrir un enseignement de qualité sur tout le territoire du Québec. Plusieurs initiatives existent déjà, par exemple le groupe Collegia issu d’une collaboration entre les cégeps de la Gaspésie et des Îles, de Matane et Rivière-du-Loup, qui mise notamment sur la reconnaissance des acquis, les nouvelles technologies et la formation à distance. Il faut soutenir de telles initiatives et d’autres encore. Il faut également accorder l’exclusivité ou la quasi-exclusivité de programmes d’études techniques à des collèges, notamment ceux aux prises avec la baisse de leur effectif, et assurer la survie d’une offre de programmes de base dans toutes les régions du Québec. Finalement, il faut modifier la Loi sur les établissements privés pour éviter la concurrence de collèges privés non subventionnés qui offrent des programmes techniques sans tenir compte de l’impact sur autres établissements.

E. Les autres enjeux

Le soutien financier aux étudiants et la cohérence de l’offre de formation seront mes deux priorités, mais mon gouvernement agira également sur d’autres fronts, notamment :

  1. Réaffirmer l’importance de la formation générale comme composante intégrante des programmes d’études collégiaux.

J’ai toujours été convaincu du rôle crucial de la formation générale dans le développement chez les jeunes québécois d’un esprit critique, dans la maitrise de la langue et dans la transmission des acquis de la culture. Un gouvernement que je dirigerais réaffirmerait l’importance de la formation générale, à laquelle il ajouterait un cours d’histoire du Québec contemporain, qui remplacerait un des deux cours complémentaires offerts actuellement. Ce cours renforcerait chez les collégiens la compréhension du contexte social et démocratique au sein duquel ils doivent s’inscrire comme citoyen. Je laisserais en revanche intouché la place des autres disciplines de la formation générale (philosophie, littérature, éducation physique et langue seconde), tout en consultant les enseignants de ces disciplines sur la pertinence d’une actualisation du contenu de la formation générale, qui n’a pas été révisée depuis un certain temps.

  1. Soutenir la réforme du doctorat afin de l’adapter à la réalité d’aujourd’hui.

Depuis une quinzaine d’années, le nombre de jeunes Québécoises et Québécois qui poursuivent leurs études jusqu’au doctorat est en croissance rapide. C’est une très bonne nouvelle puisque notre société a besoin de jeunes chercheurs pour soutenir l’innovation. Cette croissance pose cependant un problème particulier : alors qu’à une autre époque, la plupart des nouveaux docteurs pouvaient aspirer à devenir professeur d’université, ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui. Une majorité de jeunes docteurs travailleront à l’extérieur de l’université : entreprise privée, économie sociale, gouvernement, etc. Si plusieurs d’entre eux finissent par laisser leur marque, la transition est parfois difficile. Plusieurs observateurs le soulignent depuis longtemps : la formation doctorale n’est pas suffisamment adaptée aux défis à l’extérieur de l’université et les institutions tardent à l’ajuster. Mon gouvernement soutiendra les universités dans la réforme du doctorat, afin que les jeunes qui poursuivent des études avancées acquièrent les compétences et expériences qui les préparent à la vie après l’université.

  1. Renforcer les liens entre les universités et le gouvernement.

Une des façons de mieux tirer profit des jeunes docteurs est de renforcer les liens entre les universités et le secteur public. Plusieurs chercheurs souhaitent contribuer davantage à l’évolution des politiques et plusieurs ministères et organismes publics ont cruellement besoin d’innovation. Je souhaite donc lancer une initiative à plusieurs volets afin de soutenir l’innovation au sein du gouvernement. Cette initiative inclurait ainsi :

  • un programme de séjour dans la fonction publique pour les professeurs et les chercheurs postdoctoraux;
  • un programme de séjour universitaire pour les fonctionnaires et autres employés du secteur public afin de consolider leur expertise, participer à des recherches ou organiser des activités de transfert de connaissance;
  • une stratégie d’accès aux données administratives pilotée par l’Institut de la Statistiques du Québec en collaboration avec un groupe d’expert en recherche quantitative afin de faciliter l’usage des données gouvernementales à des fins de recherche;
  • un programme de recrutement dans la fonction publique visant les titulaires d’un doctorat afin de recruter des fonctionnaires ayant de compétences avancées en recherche.
  1. Ramener le bon sens dans la rémunération des recteurs et des cadres supérieurs des universités

Comme je l’ai indiqué dans une proposition précédente (Un Québec riche de son équité), je m’engage à mettre un frein à la spirale des hauts salaires. Le secteur public doit donner l’exemple : Sous mon gouvernement, la rémunération de tous les employés de l’État sera limitée à un montant fixé 10 % en-dessous de la rémunération du Premier ministre (qu’on évalue à environ 250 000$ en incluant les avantages). Cette norme s’appliquera aux hauts fonctionnaires, mais aussi aux PDG d’Hydro-Québec, d’Investissement Québec, de la SAQ, de Loto-Québec, etc.

Les recteurs et les cadres supérieurs des universités : Depuis des années, la rémunération des recteurs et cadres supérieurs des universités soulève à très juste titre l’indignation des Québécois. Ce n’est pas le cas dans le réseau de l’Université du Québec, où elle est étroitement encadrée, mais dans les « universités à charte ». Ces universités prétendent que ces rémunérations exagérées sont motivées par la compétition entre grandes universités nord-américaines pour les talents des gestionnaires. Or il n’existe pas un seul cas où un de nos recteurs a été happé par une grande université américaine.

Ils seront donc assujettis à la même règle que le reste de la fonction publique.

ANNEXE

Les grandes lignes de la Politique nationale de la recherche et de l’innovation en dehors de l’enseignement supérieur.

Ce plan comprend:

– un nouvel outil qui offrira une aide financière et technique aux PME désireuses d’entreprendre le dépôt d’une première demande de brevet. La PNRI bonifie le soutien aux entreprises technologiques en démarrage. Elle lance un programme de premier emploi en recherche pour les finissants des collèges et universités. Des mesures touchent également la valorisation et le transfert des résultats de la recherche ainsi que les pôles d’excellence de calibre international développés par les entreprises.

– Les collaborations avec les équipes de chercheurs internationaux doivent être un élément important de la PNRI. Par exemple, le Réseau recherche innovation Québec sera créé; il favorisera une meilleure communication et établira des liens étroits entre les chercheurs, les organismes et les entreprises. Ce réseau bénéficiera entre autres de la plateforme QuébecInnove. Un soutien bonifié sera également accordé aux différents regroupements sectoriels de recherche industrielle pour favoriser la synergie entre chercheurs et industriels.

– La Politique priorisera sept domaines stratégiques pour lesquels le Québec dispose d’entreprises fortes et reconnues, de main-d’œuvre qualifiée et de chercheurs de renom. Il s’agit de l’aéronautique, du bioalimentaire, des biotechnologies, des énergies renouvelables et de l’électrification des transports, des industries créatives, des soins de santé personnalisés ainsi que des technologies de l’information et des communications.

Un effort de 25 millions d dollars pour les laboratoires dans les écoles

Un effort de 25 millions de dollars supplémentaires aux budgets actuels sera investi pour les laboratoires dans les écoles publiques situées en milieu défavorisé. Un soutien supplémentaire est également prévu afin de stimuler la relève en science et pour renforcer la culture scientifique, qui portera l’effort financier à 70 millions de dollars.

La collaboration est un thème central de la PNRI. On y réitère l’importance de regrouper les forces vives de la recherche et de l’innovation dans le but de relever les défis de société qui sont à nos portes sur les plans démographique, environnemental et identitaire.

La PNRI se traduit aussi par :

  • 10 nouvelles chaires de recherche ;
  • La création d’un institut de recherche sur le transport électrique ;
  • 1 500 nouvelles bourses supplémentaires ;
  • 1000 stages en entreprise pour la recherche et l’innovation ;
  • 11,5 millions de dollars pour un premier emploi en recherche ;
  • 100 millions de dollars pour des projets mobilisateurs ;
  • L’arrimage avec la Politique industrielle pour augmenter la productivité de nos entreprises ;
  • L’appui à la commercialisation de l’innovation par les marchés publics ;
  • L’accès aux données publiques et aux publications scientifiques ;
  • Le soutien à la recherche en français.

[1] https://jflisee.org/ne-pas-se-tromper-denjeu-lettre-ouverte-a-gabriel-jean-leo-line-et-martine/ Je suis heureux qu’Alexandre Cloutier ait repris ce concept.

 

Vous êtes plutôt d’accord ?
Joignez-vous à ma campagne

Voici les propositions que j’ai mise de l’avant
depuis mon entrée dans la campagne, le 16 mai dernier.

Proposition #1: Chasser les libéraux. Réussir l’indépendance. Dans cet ordre.

Proposition #2: Immigration : Le chemin du succès

Proposition #3: Santé : Gel de l’enveloppe de rémunération des médecins

Proposition #4: Inégalités sociales : Un Québec riche de son équité

Proposition #5: Sièges sociaux : Miser sur la Caisse de dépôt et le développement régional

Proposition #6: Identité : La concordance culturelle

Proposition #7: Priorité PME : Moins de paperasse, plus d’entrepreneuriat

Proposition #8: Laïcité – une approche résolue et responsable

Proposition #9: Compte à rebours 2022 !

Proposition #10: Anticosti – Enfin sortir des faux-fuyants !

Proposition #11: Incarner la laïcité et l’ouverture

Proposition #12: Le pipeline Énergie Est: Pourquoi il faut dire Non et Non !

Proposition #13 : Pour un processus d’évaluation et de consultation « digne du 21e siècle »

Proposition #14 : Développement régional : rétablir les budgets et reconstruire les outils de développement dans le respect des régions

17 avis sur « Faire du Québec un pôle d’attraction mondial pour un enseignement supérieur de l’excellence et de l’égalité des chances »

  1. J’adhère entièrement à ces propositions. Sauf quelques réserves pour la gratuité. Je crois un peu à ce principe qui veut que « lorsqu’une chose est gratuite, les gens en abusent jusqu’à ce que sa valeur tombe à zéro ».
    On ne s’attaque pas à l’iniquité dans le financement des institutions « anglophones vs francophones », les premiers ayant généralement beaucoup plus de ressources que les francophones. Le retour à l’équilibre est-il possible ?

  2. La proposition est vaste et exhaustive pour relancer l’éducation supérieure; elle est d’emblée supérieure à ce que propose les autres candidats et la candidate. Il faut souihaiter très fort qu’elle se réalise dans le prochain gouvernement du parti québécois.
    Les fonds qui seront requis sont très importants.
    Ce qui pose la question de trouver ces fonds!
    Dans ce contexte, la proposition ne fait aucune mention de la place accaparée par Ottawa, grâce à son pouvoir de dépenser, dans l’éducation supérieure. Il n’y a aucune revendication financière à cet égard et aucun plan pour ce faire.
    C’est à mon avis la faiblesse de ce plan de développement.
    En incluant des demandes claires comme faisant partie intégrante du programme électoral du PQ, la victoire va appuyer les revendications à venir auprès d’Ottawa. Cela va démontrer la crédibilité du PQ à défendre les intérêts du Québec. Cela rejoindrait le nationalisme dormant chez les québécois.
    Finalement, je note que des remarques similaires pourraient être formulées à l’égard des autres propositions. Cela ne fait que refléter la présence envahissante d’Ottawa dans tous les domaines.

  3. Propositions effeçtivement trop longues. J’ai perdu l’intérêt pour le lire à peu près à mi-chemin….
    Deux questions:
    1. En quoi les frais de scolarité actuels sont-ils si prohibitifs ? Je suis certain qu’un de mes amis qui a complété ses études universitaires à Pittsburgh a payé beaucoup plus cher que s’il avait poursuivi à HEC… Et pourquoi les étudiants étrangers choisissant d’étudier au Quebec devraient-ils profiter des frais de scolarité avantageux payés par les étudiants natif a du Quebec ?
    2. Si le salaire minimum passe à 15 $, allons-nous obliger les étudiants qui ne travaillent pas déjà ailleurs à remplacer nos amis latinos qui acceptent de venir travailler aux récoltes agricoles, et les producteurs peuvent-ils payer çe taux ?

  4. Bonjour M. Lisée,
    Félicitations, vous présentez encore de très bonnes idées.
    En ce qui concerne votre point C. Renforcer l’attraction et la rétention des étudiants étrangers dans les établissements francophones, je crois que de telles stratégies ne font que contribuer à l’écrémage de la population des pays en développement (l’exode des cerveaux) et contribue au besoin d’une aide internationale accrue pour ces pays. Cela crée donc une sorte de cercle vicieux. Un pays ne peut se développer si il perd tous ses meilleurs citoyens et nous payons chèrement cette immigration. De plus, bien que vous visiez à maintenir le même budget pour ce sujet, accorder des prêts à des étudiants étrangers comporte sans doute un risque de crédit élevé et dépendamment du domaine d’études, n’apportera peut-être que peu au savoir québécois. Si vous craignez le vieillissement de la population, pourquoi ne pas accentuer encore plus les mesures encourageant les familles plus nombreuses telles que des campagnes de publicité et des avantages fiscaux additionnels? Aussi, concernant le salaire minimum à 15$, je vous réitère mon opinion sur le sujet à l’effet que ça me semble beaucoup trop élevé pour nos PME québécoises et que cela ne pourrait que créer des pertes d’emplois chez ces dernières. Le coût de la vie au Québec ne peut se comparer à celui de la Californie.

  5. ;Avec Jean-François Lisée on assiste à une réédition de l’équipe du tonnerre qui orchestra la révolution tranquille au Québec des années 60 et principalement dans le domaine de l’éducation. Il est plus que temps que l’ère de l’informatique, moteur de l’économie mette sur les rails ou en route sa propre révolution de l’informatique et des réseau de communication et d’éducation.

    Bravo Jean-François

  6. C’est encore moi J’aimerais vous dire que vous êtes notre préféré parce que depuis longtemps on vous lisait sur l’actualité et vous êtes le plus expérimenté mais d’attendre 6 ans non merci on décroche parce que dans 6 ans nous francophones seront minoritaire au Québec et avec les 50-60.000 immigrants que Couillard veut faire entrer au Québec ,il va nous étouffer et il va faire du Québec une province anglophone comme les autres .Les deux partis fédéralistes libéraux veulent notre extinction et régner en dictateur pendant 20-30 ans et qui vous dit qu’après 4 ans les gens voudront encore du P.Q ?
    Couillard n’est là que depuis deux ans avec une insatisfaction de 62-68%
    Qui appréciera vraiment ce que vous ferez pour vouloir vous réélire et faire l’indépendance? C’est très risqué.
    Avec les donné de M.Parizeau et les mises au jour des études de L »IRAI il me semble qu’une parti des députés peut préparer les choses d’ici deux ans et l’autre parti s’occupe de l’opposition et 2 ans ça pourrait être le début puisque vous êtes en politique depuis 30 ans et + les convictions sont là ne reste que les chiffres qui ont changés .C’est URGENT de commencer à parler du POURQUOI à la population on a justement un exemple en ce moment avec la santé avec Ottawa,il faut sauter sur toute les occasions.Comme en 1994.

    • Avant de se demander qui voudra encore du PQ dans quatre ans, la vraie question pour le moment, c’est la nécessité absolue de déloger les Libéraux aux prochaines élections et d’arrêter l’hécatombe. Ça c’est PRIMORDIAL ! Pas d’indépendance si le PQ n’est pas élu.

      D’après moi, J. F. Lisée est le candidat le plus susceptible de faire l’unanimité aux prochaines élections provinciales. Il a consacré toute sa vie à la cause de l’indépendance. Qui pourrait douter de son intégrité ? C’est un homme mûr et solide, compétent, expérimenté. Nous ne pouvons prendre le risque d’élire comme chef un débutant, de qui Philippe Couillard ne ferait qu’une bouchée. Si nous nous trompons cette fois-ci il sera trop tard. Nous devons donc réfléchir bien sérieusement et ne pas mettre la charrue avant les boeufs.
      Avec J. F. Lisée nous ne prenons aucun risque. Nous sommes assurés d’un bon gouvernement indépendantiste, dont le programme est de faire au Québec tout le bien qu’il est possible de faire avant le référendum. Ce sera certainement le meilleur gouvernement que nous aurons connu, et je ne doute aucunement que notre Premier ministre serait réélu pour un 2e mandat. On le jugera sur ses actes. Ce sont ses actes qui convaincront la population que l’indépendance est vraiment la meilleure option.
      Faites-lui confiance, donnez-lui le pouvoir et vous verrez ce qu’il est capable de faire.

  7. Moi je suis déçue de la tournure des débats.
    Vous les 4 candidats n’êtes même pas capable de faire la convergence entre vous comment voulez vous que le peuple comprenne et vous suive?
    Nous ne vous demandons pas de faire une campagne électorale entre vous.Vous n’êtes pas de parti différent..
    Les propositions que vous faites ne vous appartiennent même pas .Vous ne pourrez pas décider de ça seul mais avec le congrès alors pourquoi proposer de telles choses comme une campagne électorale contre des adversaires.
    Commencez donc tous les 4 à parler des raisons de votre engagement indépendantiste POURQUOI et quelles raisons vous ne pouvez plus supporter le canada et le fédéralisme sinon personne ne va embarquer dans votre canot et plusieurs vont même encore en descendent et s’en aller ailleurs se disant fatigué de perdent leur temps.
    C’est l’article 1 l’indépendance et qui peut vouloir d’une chose dont ils n’en savent rien?
    Parizeau a convaincu presque 50% des Québécois et vous M.Lisée vous y étiez et le savez vous l’avez même conseillé.
    Unissez vous sur le pourquoi et le comment de l’indépendance pas sur une élection nous ne sommes pas en campagne électorale générale contre des adversaires politique mais une course à la chefferie pour diriger un peuple vers la victoire des Québécois et son pays.
    Les élections c’est avec les autres partis politique pas entre vous .Là on croirait que vous n’êtes même pas dans le même parti.
    Je suis membre depuis 1995 et vraiment je suis découragée je ne sais vraiment pas pour qui je pourrais voter ,mon conjoint hésite aussi parce que on a l’impression que vous perdez votre temps et nous faites perdre le nôtre.Vos promesses ne se réaliserons pas sans l’accord des ministres si vous êtes au pouvoir et avant devra être approuvé au congrès.
    Il reste 1 mois parlez vous et changez votre façon de faire parce que pas sure que nous on va voter et ce commentaire est pour vous 4 .Bonne chance à tous .

    • De Québec : WOW, sauf votre respect ,on est mêlé pas à peu près ! Relisez les propositions de M. Lisée à tête reposée et vous verrez que c’est l’homme de la situation. D’ailleurs il a bien mentionné qu’il se rallierait au gagnant(e) s’il n’était pas élu.
      Les candidats ont chacun leur façon de voir et on doit les connaître pour voter pour notre chef. Ils ne peuvent pas tous dire pareil ! Ne vous inquiétez pas, le parti restera uni quand il aura son chef. Je crois que vous voyez trop loin et anticiper le pire parce qu’ils et elle ne pensent pas la même chose aujourd’hui. Mais le 8 octobre, le parti se réunira et on verra.
      Bonne chance dans votre réflexion, personne n’est en guerre.

  8. Bonjour de Québec. Je me questionne sur le pourquoi des C.E.G.E.P. parce que je me demande si cela existe ailleurs. Pourquoi ne pas passer du secondaire à l’université ? On peut le faire en changeant des cours de 4e et 5e secondaire et là, l’étudiant(e) pourrait choisir entre l’université ou prendre le chemin vers le professionnel en commençant immédiatement à travailler et étudier dans le domaine choisi. Il faudrait la collaboration des corps de métiers et l’élève ne pourrait pas changer d’endroit de travail avant 5 ans. Pourquoi 5 ans ? Parce qu’un employeur investit dans son élève et ne veut pas perdre de l’argent là-dedans. Actuellement, dans mon entourage, je connais des jeunes de 25-30 ans qui sont formés par leur employeur et qui changent de lieu de travail quelque temps après, ce qui fait que les employeurs nagent dans l’incertitude. Ils forment une personne et la perdent quelques années plus tard même si l’employé(ée) aime son travail et son environnement. Il faut tenir compte de cette nouvelle réalité dans votre proposition et de cette nouvelle façon de faire des jeunes travailleurs. Merci.

    • Je suis d’accord avec vous M. Auclair. Cependant l’éducation est un ministère complexe et diversifié. Il faut ce qu’il faut et M. Lisée ne laisse rien au hasard. Faites comme moi, lisez la proposition étape par étape. Tout ceci deviendrait une loi. Pour les médias et la politique contemporaine, laissons les journalistes faire leur boulot. M. Lisée sera certainement invité par plusieurs médias, en tout cas je le souhaite, pour expliquer sa proposition. Pour ce qui est du monde politique, on voit ce que ça donne avec les Libéraux : Ils ne changent rien, c’est trop fatigant pour eux. Merci de Québec.

    • L’esprit de synthèse et la capacité à lire rapidement ne sont-ils pas quelques unes des qualités d’un bon journaliste?

    • Une bonne plume peut en faire un résumé succinct pour diffusion dans les médias. Vous peut-être?

    • On s’en fiche du monde médiatique ! Ce que nous voulons, c’est un chef compétent. Et encore une fois M. Lisée fait la démonstration magistrale qu’il est le plus qualifié pour occuper ce poste.

    • De Québec : À madame Marie Y. L. , je suis d’accord avec vous. Chacun son métier et les vaches seront bien gardées.

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