La Semaine du Député de Rosemont

Rencontre constructive avec la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac

La semaine dernière j’ai rencontré, avec ma collègue Diane Lamarre, Geneviève Bois de la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac, afin de discuter des avancées sur les différents dossiers. Nous sommes toujours en attente de la modification de la Loi sur le tabac. Le travail dans ce dossier a été entamé par le gouvernement du Parti Québécois qui était clair sur ses intentions d’agir rapidement. La réduction du tabagisme est un objectif collectif essentiel à la santé de nos concitoyens et la ministre doit agir rapidement!

L’austérité libérale fragilise les organismes communautaires

Mardi, j’ai pris part à la conférence de presse de la Coalition des Tables régionales d’organismes communautaires (CTROC), avec ma collègue de Québec Solidaire Françoise David, ainsi que Claudelle Cyr, directrice du Regroupement des organismes communautaires de l’Estrie et Véronique Thibault, co-porte-parole de la CTROC. Nous avons exposé l’effet néfaste de l’austérité libérale et du projet de loi 10, adopté sous bâillon, sur les actions des organismes communautaires, notamment en région. Vous pouvez avoir de plus amples détails à ce sujet en consultant le communiqué de presse émis à ce sujet. Voici des extraits du point de presse:

Modifications à l’aide sociale: une véritable machine à créer de l’itinérance

Accompagné de mon collègue Harold Lebel, j’ai par la suite rencontré Vincent Marcoux et Valérie Hourbeaux, tous deux de l’Association québécoise des centres d’interventions en dépendance (AQCID). L’AQCID dénonce le resserrement de règles de l’aide sociale visant particulièrement les assistés sociaux souffrant de dépendance. L’AQCID craint que les coupes du gouvernement Couillard provoque la fermeture de 40 centres d’intervention, en raison du déficit annuel qui pourrait s’élever jusqu’à 150 000 $ par endroits. Il y aurait 7300 personnes, dont la grande majorité vit de l’aide sociale, qui se retrouveraient sans thérapie. De plus, au lieu de verser la pleine prestation de l’aide sociale, les modifications des libéraux proposent de la réduire à moins du tiers, soit de 747 $ à 200 $ par mois, aux personnes hébergées dans les centres de thérapie.

Je partage les craintes de l’AQCID, d’autant plus que le ministre Blais ne semble pas à l’écoute. Voici mes questions au ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale Monsieur Blais:


Coupures dans les organismes communautaires: la ministre va-t-elle agir?

Les groupes communautaires lancent un cri d’alarme depuis plusieurs mois: leurs services, voire leur existence, sont en péril à cause des coupures budgétaires du gouvernement libéral. À Montréal seulement, 40 % des organismes communautaires ont dû réduire leurs services et presque un sur 10 a dû temporairement fermer leurs portes par manque de fonds. Le gouvernement est en train de paver la voie vers une augmentation de la pauvreté. J’ai interpellé la ministre responsable des organismes communautaires: va-t-elle hausser le financement du milieu communautaire afin de compenser les coupures imposer par ses collègues?


Une stratégie de lutte contre l’obésité est plus que nécessaire

Suite à la sortie du rapport de l’’institut national de santé publique, mon collègue Sylvain Pagé et moi avons pressé le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Yves Bolduc, à bouger davantage sur le front de la lutte contre l’obésité et à doter le Québec d’une politique nationale du sport, du loisir et de l’activité physique qui aura une véritable vision pour la société québécoise. Le ministre doit s’attaquer de manière urgente à cet enjeu qui affecte non seulement la santé des Québécois, mais également la santé de nos finances publiques. L’institut national de santé publique évalue à 1,5 milliard $ les coûts (en 2011) de l’obésité pour le système de santé. J’ai d’ailleurs rencontré la Coalition Poids récemment, qui travaille activement sur le dossier, notamment sur la question des boissons sucrées.

Rappelons qu’en juin 2014, le ministre Bolduc s’était empressé de souligner le « travail extraordinaire » du Parti Québécois pour préparer le dépôt d’une politique ambitieuse pour favoriser les saines habitudes de vie chez les Québécois. Le ministre a affirmé qu’il partageait notre grand objectif et a promis de déposer la politique à l’automne 2014. C’est toujours pas fait! Plus d’informations dans ce communiqué de presse.


PL-28: le projet de loi «attrape-tout» qui ne règle rien!

Rappelons que le Pl-28, appelé aussi omnibus budgétaire et petit mammouth,  fixe l’objectif de retour à l’équilibre budgétaire et contient des références à de multiples sujets: Il affaiblit l’aide régionale, en abolissant les conférences régionales des élus (CRÉ) et en limitant l’importance des centres locaux de développement (CLD)- notamment en remettant ces responsabilités aux municipalités régionales de comtés-, contient des dispositions concernant la santé, les pharmaciens, les ententes d’inscription pour les médicament, la transparence minière, etc.

Ce projet de loi «attrape-tout» est d’autant plus important puisqu’il modifie près de 60 lois. Les compressions du PLQ ont déjà fait mal à la population, en touchant entre autres les services aux plus vulnérable de la société. J’ai d’ailleurs expliquer les impacts du PL-28 sur l’entreprenariat et les régions dans mon billet de blogue «Nuire à l’entreprenariat et à l’économie en régions : Mode d’emploi». Voici mon intervention lors de l’adoption de principe du projet de loi:

Une motion de la CAQ rejetée par les partis d’opposition

Mercredi, la CAQ a présenté une motion, qui a été débattu pendant 2 heures, pressant le gouvernement de déposer un projet de loi qui «interdirait les expressions qui font le déni des valeurs inscrites dans la charte des droits et libertés de la personne en faisant la promotion de la haine ou en incitant au mépris et à la marginalisation d’une personne ou d’un groupe de personnes sur la base d’un motif de discrimination interdit». J’explique pourquoi cette motion de la CAQ est condamnable dans mon billet «L’ahurissante proposition anti-Charlie de la CAQ».

P.L. 20: un mois de consultations à venir

Les consultations sur le projet de loi 20 du ministre Gaétan Barrette commenceront mardi prochain et doivent prendre fin le 25 mars. Près d’une cinquantaine de groupes seront entendus devant la Commission de la Santé et des Services sociaux.

7 avis sur « La Semaine du Député de Rosemont »

  1. Dans cette course à la chefferie, j’imagine que nous visons beaucoup le recrutement de membres. À cette fin, nous offrons à des volontaires sérieux une chance d’exposer leur talent de recruteur. Nous leur permettons d’exprimer et débattre leurs préférences concernant la gestion d’une province et la quête dans le sens de recherche d’un pays.

    Selon la coutume, les concurrents éliminés formeront finalement une équipe de direction. L’élu en sera le chef pour deux ans ou plus. Les Statuts prévoit un vote de confiance à l’endroit du chef après une élection générale, devraient-ils en prévoir un après l’élection d’un nouveau chef maintenant que les élections sauf erreur sont aux 4 ans ?

    De par la loi électorale, ce chef devient automatiquement chef de l’opposition à l’Assemblée nationale.

    De par nos Statuts 2011 «18.La ou le chef du Parti assume le leadership du Parti, contribue à l’élaboration des orientations politiques du Parti ainsi qu’à leur promotion et à leur diffusion. 
 19. La ou le chef du Parti siège au conseil exécutif national et peut participer aux travaux de la commission politique.»

    J’ai lu dans Le Soleil du 8 février, c’est aussi dans La Presse internet, que le PQ a déjà compté plus de membres.

    http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201502/08/01-4842298-membership-au-pq-le-creux-de-la-vague.php

    À choisir entre Alexandre ou Pierre Karl comme chef de l’opposition pour deux ans, c’est sûr qu’en 7 ans, Alexandre en a vu plus que Pierre Karl en moins d’un an. À ce titre, Jean-François était quatrième après Alexandre, Bernard et Martine, avant Pierre Karl et Pierre.

    Question d’expérience de l’Assemblée Nationale le choix est plus entre Alexandre, Bernard ou Martine.

    • J’écrivais que dans cette course à la chefferie du PQ, concernant le critère d’expérience de l’Assemblée Nationale, le choix est plus à faire entre Alexandre, Bernard ou Martine. J’ajoute que Pierre Karl n’est là que depuis moins d’un an, Pierre Céré n’y a jamais eu de fauteuil.

      Pas si pire côté math, informatique et Internet, curieux de nature, disponible pour le politique, j’en passe, dans les tardives 70 et suivantes, j’ai jeté un oeil à ce qui s’appelait alors AI, acronyme pour intelligence artificielle. Je ne sais pas comment ça s’appelle maintenant.

      J’avais sur des heures que je mettais plus au loisir scientifique et politique qu’à un travail rémunérateur, développé un logiciel artisanal fondé sur la logique floue. En voici un exemplaire qui a servi à Québec plus tard d’instrument de mise en commun de préférence politique lors d’une campagne électorale municipale avant Régis Labeaume. Je dirais 2005, Mme Andrée Boucher, Claude Larose et Marc Bellemare.

      http://www.membre.oricom.ca/robertlachance/cep/cep30.html

      Je pourrais sans trop de peine y mettre les noms d’Alexandre, Bernard et Martine et la question suivante :

      Pour chaque paire de noms, cliquez le point près de l’adjectif du côté de la personne préférée pour chef du Parti Québécois et selon que cette préférence est modérée ou forte.

      Vous pourriez y répondre juste pour voir ou à votre guise, me faire parvenir en cliquant «afficher et me poster».

  2. Artisan et grand promoteur de « Faire de la Politique Autrement » pourquoi ne pas joindre la Coalition regroupant François Gendron et Véronique Hivon et donner votre appui à Alexandre Cloutier tout en travaillant au Regroupement des forces souverainistes.

    Une division considérée comme anomalie qui est la risée des fédéralistes et assure l’élection du Parti libéral.

    J’ai la conviction que l’élection de PKP comme chef sera une erreur.

    Ce sont les sympathisants de la CAQ et de QS qui doivent saliver ces jours-ci et espérer que votre prophétie et celle de Bernard Landry Landry se réalisera. Car cela augure de jours fastes pour leur formation respective.

    L’expérience du magnat de la presse en politique se résume à quelques mois comme député et il n’aura jamais assumé de responsabilités ministérielles. Je comprends ce désir populaire d’avoir du sang neuf et d’espérer une certaine innovation dans la vie politique, toutefois nous n’aurions jamais l’idée de confier à un inconnu en politique, soit-il homme d’affaires reconnu, le pilotage d’un gros avion de ligne en pensant qu’il va apprendre en pleine traversée océanique.

    C’est ce que s’apprête à faire le Parti québécois en plaçant monsieur Péladeau à sa tête dans le but de le voir devenir premier ministre du Québec.

    Jusqu’à présent, son entourage s’efforce de le soustraire à la pression des entrevues avec les médias et fait tout ce qui est possible pour réduire sa participation à des débats publics.

    La raison est que, jusqu’à présent, en plus de son manque d’éloquence et de charisme, qualités essentielles pour soulever les passions, l’adhésion et la participation citoyenne telles que le faisaient René Lévesque et Lucien Bouchard, PKP n’a pas impressionné dans ses déclarations ou dans ses gestes, il a plutôt accumulé les bourdes.

    Cependant, le jour où il devra faire face à la musique, ce qui inclus son rôle de chef à l’Assemblée nationale, son leadership au caucus et lors des congrès agités du PQ sans compter ses déclarations improvisées aux journalistes, il est raisonnable de penser qu’il sera le politicien le plus démuni de cette province.

    S’il était sage il reconnaîtrait qu’il n’est pas prêt et qu’il doit poursuivre son apprentissage tout en espérant un jour devenir Premier ministre.

    • Ça vous a soulagé ? Tant mieux pour vous, mais ça ne fait pas vraiment avancer les choses de dénigrer des personnes de valeur qui veulent sincèrement le meilleur pour le Québec.

    • Je suis bien d’accord avec vous. Je ne vois pas comment il pourrait passer de chef d’entreprise à chef d’un parti politique et à premier ministre. Selon moi, il se sentira perdu et réalisera qu’être chef d’un parti ou PM est beaucoup plus complexe qu’être chef d’entreprise.

      Être chef d’un parti ne peut être basé uniquement sur sa popularité bâtie en grande partie par son père, il faut des connaissances et des compétences qu’il pourra acquérir au fil des années.

  3. Le ministre François Blais a écrit un livre sur le revenu minimum pour lequel il est un grand défenseur.
    Ces convictions semble changé depuis son élection à tout le moins il n’en parle plus, curieusement …….

    • En effet.

      http://www.editionsboreal.qc.ca/catalogue/livres/revenu-garanti-pour-tous-971.html

      Son collègue Robert Dutil en 1995 avait fait du revenu minimum garanti inconditionnel une des trois parties d’un livre qu’il a intitulé La Juste Inégalité. François Blais en avait fait une revue élogieuse et pragmatique.

      Ce livre se réfère à la théorie du contrat plutôt que de l’utilitarisme classique. La forme la plus achevée de cette théorie est présentée selon Dutil par le philosophe américain John Rawls.

      Cette théorie a comme premier principe celui de chance égale pour tous et pour deuxième que les inégalités économiques et sociales soient au plus grand bénéfice des plus désavantagés, dans la limite d’un juste principe d’épargne.

      On ne se rappelle plus sans doute si l’on a déjà su que Les lucides étaient favorables au revenu minimum garanti.

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