La Semaine du député de Rosemont

Il y a urgence d’agir pour les enfants autistes et leurs familles

Suite à l’annonce de la ministre Charlebois d’un Forum sur l’autisme l’an prochain, j’ai tenu à la mettre en garde et à lui demander de ne pas attendre plusieurs mois avant d’agir pour répondre aux besoins des enfants autistes et de leur famille. Plusieurs gestes concrets doivent être faits dès maintenant, notamment sur le plan de la gestion des listes d’attente et de l’accompagnement des jeunes et de leur famille dans le parcours du combattant pour l’obtention d’un diagnostic et, par la suite, de services.

Les Familles attendent pour des services, pas un forum! Voici mes questions à la ministre:

Frais accessoires: Barrette reste inflexible

Avec la poursuite de l’étude détaillée du PL-20 cette semaine, on a constaté que le ministre n’a aucunement l’intention de renoncer à son projet de légaliser et encadrer les frais accessoires exigés aux patients. Imperméable à toute critique et malgré le fait que tous les partis d’opposition s’y opposent, en plus de la protectrice du citoyen, le ministre ne bronche pas. Je me suis d’ailleurs un  peu emporté en commission parlementaire comme le témoigne l’extrait suivant:

Le ministre n’a plus qu’un seul allié dans son objectif de rendre légale la surfacturation médicale, donc de permettre que les médecins fassent du profit grâce à ces surcharges : la Fédération des médecins spécialistes du Québec. Gaétan Barrette doit cesser d’être le représentant des médecins spécialistes et agir comme le ministre de la Santé des patients québécois!

«Je protège mon école publique» contre l’austérité libérale

J’ai tenu à souligner l’ampleur du mouvement « Je protège mon école publique », né dans Rosemont-La Petite-Patrie et qui s’étend  maintenant partout au Québec. Félicitations aux membres du comité organisateur et à la porte-parole Pascale Grignon. Le lundi 2 novembre, joignez-vous au mouvement et soyons des dizaines de milliers à crier à l’unisson « Je protège mon école publique»!

SPLI: l’écrasement libéral devant Ottawa cause un recul en matière d’itinérance

À l’approche de la Nuit des sans-abris‬ qui aura lieu le 16 octobre prochain, on constate que depuis que la ministre Charlebois a signée la SPLI avec Ottawa, faisant fi des prioporités du Québec, les services en itinérance sont menacés. Qu’est-ce que la ministre va faire face à ce recul? Rien puisqu’elle est dans le déni, comme le démontre cette vidéo:

5 avis sur « La Semaine du député de Rosemont »

  1. Bonjour monsieur Lisée,
    Depuis presque trois ans, maintenant, j’ai saisi l’occasion à plusieurs reprises de commenter l’affaiblissement de la démocratie liée à l’effondrement de la fonction publique particulièrement dans l’exercice quotidien de l’administration des commissions scolaires, des sociétés municipales et paramunicipales, des centres de soins et d’hébergement, des ministères, à travers ma propre expérience d’entreprise innovante pouvant contribuer, entre autre, à l’assainissement des écoles envahies par les moisissures, sans qu’on doive les démolir ou en déplacer les enfants. Il s’agissait d’une solution efficace et économique mais qui allait affecter grandement les intérêts financiers des firmes d’experts qui en gèrent les ressources matérielles.
    En effet, depuis l’arrivée du gouvernement Charest, les firmes privées d’experts se sont progressivement substituées à la fonction publique dans la gestion des ressources matérielles sous prétexte de réduction des coûts de l’État. Elles sont devenues le support à la décision des autorités à tous les niveaux de gouvernements et d’organismes publiques et parapubliques, en lieu et place d’une fonction publique experte et compétente, au service du bien public, indépendante des intérêts privés et qu’on a systématiquement discréditée jusqu’à la congédier.
    Avec le temps, la position privilégiée que ces firmes privées occupent ont fait du rôle des élus, et plus particulièrement des commissaires, une fonction honorifique. Ce sont elles qui décident sous couvert de recommandations et il ne reste plus aux élus qu’à entériner leurs recommandations qui sont en fait des décisions.
    Par la force des choses, les élus sont devenus des intermédiaires superflus entre elles et le gouvernement. Leur persistance à servir le bien public les gêne. Sous prétexte d’un manque d’intérêt de la population pour l’élection des commissaires, on est train d’invalider l’utilité des commissaires dans la vie publique, effaçant du même coup tout un pan de notre démocratie représentative dans un secteur crucial de nos vies, l’avenir et l’éducation de nos enfants.
    La prochaine étape, la gestion des ressources financières par des firmes tout aussi privées de gestion financière et d’administration est en cours de préparation. D’où la nécessité d’élaguer le plus possible et le plus tôt possible tout ce qu’elles ne veulent pas gérer : les repas, l’aide au devoir, la garderie après l’école, le transport scolaire, les professionnels des cheminements d’aide, autrement dit, tout ce qui ne relève pas de la technique comptable. La même médecine s’applique au secteur de la santé.
    Cette approche fait partie de la grande pensée qualifiée de « capitalisme démocratique ».
    Pour bien comprendre l’environnement global dans lequel s’opère l’effondrement de notre modèle social-démocrate auquel nous assistons impuissants depuis plus d’une décade, j’invite tous ceux qui sont libres à joindre le séminaire organisé par le CERIUM de l’Université de Montréal, le 15 octobre prochain de 17h00 à 19h00.
    Après avoir répété depuis trois ans, que nous n’avions plus d’État, que nous avions été livrés aux intérêts des lobbies corporatistes, voilà que je découvre des scientifiques de grande réputation qui nous livrent le fruit de leurs études et de leurs analyses non seulement des contours plutôt mouvants dans lesquels nous nageons, en pleine austérité, mais surtout l’historique bien documenté des événements qui nous ont amenés à la situation actuelle depuis 1945. Nos institutions vont continuer à disparaître sans que les causes soient liées à la langue et à la culture. Pernicieux! Attention!
    Vous pourrez en entendre parler par un expert de la question au CERIUM de l’université de Montréal le 15 octobre prochain de 17h00 à 19h00.
    SUJET :
    « Aujourd’hui, nous vivons dans l’État de la consolidation – celui qui fait payer aux citoyens le service de la dette par des réformes de structure visant à se délester de ses fonctions régaliennes et de ses missions de service public au profit d’institutions hors de portée des représentations démocratiques nationales …. Dès lors l’alternative serait-elle: capitalisme ou démocratie? »
    Le conférencier, Wolfgang Streeck, sociologue à l’Université de Cologne, dirige l’Institut Max Planck pour les sciences sociales à Cologne. Il enseigne également à l’Université du Wisconsin, à Madison, ainsi qu’à l’Université de Berlin.
    Séminaire gratuit, inscription obligatoire.
    Bonjour monsieur Lisée,
    Depuis presque trois ans, maintenant, j’ai saisi l’occasion à plusieurs reprises de commenter l’affaiblissement de la démocratie liée à l’effondrement de la fonction publique particulièrement dans l’exercice quotidien de l’administration des commissions scolaires, des sociétés municipales et paramunicipales, des centres de soins et d’hébergement, des ministères, à travers ma propre expérience d’entreprise innovante pouvant contribuer, entre autre, à l’assainissement des écoles envahies par les moisissures, sans qu’on doive les démolir ou en déplacer les enfants. Il s’agissait d’une solution efficace et économique mais qui allait affecter grandement les intérêts financiers des firmes d’experts qui en gèrent les ressources matérielles.
    En effet, depuis l’arrivée du gouvernement Charest, les firmes privées d’experts se sont progressivement substituées à la fonction publique dans la gestion des ressources matérielles sous prétexte de réduction des coûts de l’État. Elles sont devenues le support à la décision des autorités à tous les niveaux de gouvernements et d’organismes publiques et parapubliques, en lieu et place d’une fonction publique experte et compétente, au service du bien public, indépendante des intérêts privés et qu’on a systématiquement discréditée jusqu’à la congédier.
    Avec le temps, la position privilégiée que ces firmes privées occupent ont fait du rôle des élus, et plus particulièrement des commissaires, une fonction honorifique. Ce sont elles qui décident sous couvert de recommandations et il ne reste plus aux élus qu’à entériner leurs recommandations qui sont en fait des décisions.
    Par la force des choses, les élus sont devenus des intermédiaires superflus entre elles et le gouvernement. Leur persistance à servir le bien public les gêne. Sous prétexte d’un manque d’intérêt de la population pour l’élection des commissaires, on est train d’invalider l’utilité des commissaires dans la vie publique, effaçant du même coup tout un pan de notre démocratie représentative dans un secteur crucial de nos vies, l’avenir et l’éducation de nos enfants.
    La prochaine étape, la gestion des ressources financières par des firmes tout aussi privées de gestion financière et d’administration est en cours de préparation. D’où la nécessité d’élaguer le plus possible et le plus tôt possible tout ce qu’elles ne veulent pas gérer : les repas, l’aide au devoir, la garderie après l’école, le transport scolaire, les professionnels des cheminements d’aide, autrement dit, tout ce qui ne relève pas de la technique comptable. La même médecine s’applique au secteur de la santé.
    Cette approche fait partie de la grande pensée qualifiée de « capitalisme démocratique ».
    Pour bien comprendre l’environnement global dans lequel s’opère l’effondrement de notre modèle social-démocrate auquel nous assistons impuissants depuis plus d’une décade, j’invite tous ceux qui sont libres à joindre le séminaire organisé par le CERIUM de l’Université de Montréal, le 15 octobre prochain de 17h00 à 19h00.
    Après avoir répété depuis trois ans, que nous n’avions plus d’État, que nous avions été livrés aux intérêts des lobbies corporatistes, voilà que je découvre des scientifiques de grande réputation qui nous livrent le fruit de leurs études et de leurs analyses non seulement des contours plutôt mouvants dans lesquels nous nageons, en pleine austérité, mais surtout l’historique bien documenté des événements qui nous ont amenés à la situation actuelle depuis 1945. Nos institutions vont continuer à disparaître sans que les causes soient liées à la langue et à la culture. Pernicieux! Attention!
    Vous pourrez en entendre parler par un expert de la question au CERIUM de l’université de Montréal le 15 octobre prochain de 17h00 à 19h00.
    SUJET :
    « Aujourd’hui, nous vivons dans l’État de la consolidation – celui qui fait payer aux citoyens le service de la dette par des réformes de structure visant à se délester de ses fonctions régaliennes et de ses missions de service public au profit d’institutions hors de portée des représentations démocratiques nationales …. Dès lors l’alternative serait-elle: capitalisme ou démocratie? »
    Le conférencier, Wolfgang Streeck, sociologue à l’Université de Cologne, dirige l’Institut Max Planck pour les sciences sociales à Cologne. Il enseigne également à l’Université du Wisconsin, à Madison, ainsi qu’à l’Université de Berlin.
    Séminaire gratuit, inscription obligatoire.
    https://www.eventbrite.ca/e/billets-du-temps-achete-la-crise-sans-cesse-ajournee-du-capitalisme-democratique-18978554367?utm_campaign=new_attendee&utm_medium=email&utm_source=eb_email&utm_term=event_name
    Au plaisir de vous y rencontrer.

  2. Bonne intervention contre les décisions du Ministre Barrette dont les augmentations allouées aux médecins et spécialistes vs les coupures pour aider les groupes de personnes fragilisées et les restrictions sur les augmentations de revenus des fonctionnaires, parlementaires et les autres. Et surtout le fait que le ministre Barrette agit toujours comme lobbyiste et qu’il n’ait pas coupé le cordon de ses anciennes fonctions !!!

  3. Merci de nous transmettre un résumé de vos interventions… peu de citoyens sont à l’écoute de ces débats, malheureusement !

  4. Quand j’ai vu M. Barrette cliquer sur sa tablette même en répondant brièvement, j’ai eu la preuve que l’arrogance avait atteint ses limites.
    M. Couillard devait être content de son ministre qui a bien suivi son exemple. Dehors les libéraux!

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