L’appui à la souveraineté: état des lieux

Où en est l’opinion sur la question centrale de la souveraineté ? Il y a la façon régulière de voir les choses, comme dans ce graphique qui recense les sondages publics de CROP et de Léger:

Moyennes annuelles des sondages Crop (+ Léger en rouge lorsque écart), répartition proportionnelle des indécis. En 1980 et 1995, le vote référendaire effectif.

Moyennes annuelles des sondages Crop (en bleu) et Léger (en rouge lorsqu'il y a écart avec Crop). En noir, les résultats référendaires effectifs.

Moyennes annuelles des sondages Crop (en bleu) et Léger (en rouge lorsqu’il y a écart avec Crop). En noir, les résultats référendaires effectifs.

Le graphique donne l’impression d’une grande stabilité, donc d’une disponibilité presque ininterrompue de plus de 40% de souverainistes qui seraient mobilisables électoralement, pour peu qu’on fasse la promotion active de la souveraineté ou que les partis souverainistes s’unissent.

Voici maintenant le graphique du Groupe de recherche de l’opinion publique, qui sonde pour le PQ sur les 10 dernières années, et qui témoigne de variations beaucoup plus fortes depuis avril 2011 (notez que la question posée est celle de 1995 souv/offre de partenariat alors que CROP et Léger ne demandent que souv depuis avant 2000):

Source: GROP Cliquer pour agrandir.

Source: GROP
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Source: Grop. Cliquer pour agrandir.

La situation est malheureusement plus complexe (pour le Oui et pour le Non). D’abord ces tableaux ne tiennent pas compte de la variation du nombre d’indécis qui sont, par définition, non décidés donc non mobilisables. Ensuite, ils ne nous disent rien sur l’intensité de leur conviction.

Par exemple, la grande majorité des Québécois sont contre la monarchie, mais si un parti décidait d’en faire un enjeu électoral, il apparaîtrait clairement que cette opposition à la monarchie n’est pas d’une intensité suffisante pour motiver un choix électoral, entre tous les sujets abordés pendant l’élection.

Une autre façon de poser la question est celle de la firme EKOS, qui met l’électeur québécois devant un autre choix: entre l’indépendance complète et le statu quo. Voici l’évolution:

http://ipolitics_assets.s3.amazonaws.com/wp-content/uploads/2014/04/Screen-Shot-2014-04-04-at-3.07.58-PM.png

Source: Ekos.

La stabilité du vote souverainiste est beaucoup moins visible ici.

Dans les entrailles des souverainistes

Depuis des décennies le Groupe de recherche sur l’opinion publique scrute la solidité de l’intention souverainiste en posant quatre questions:

1. Le fédéralisme canadien est/n’est pas réformable de manière à satisfaire à la fois le Québec et le reste du Canada (le bilan que le répondant tire de la relation);
2. Le Québec possède /ou non le droit à l’autodétermination (le droit de partir);
3. Le Québec a/n’a pas les capacités d’être un pays souverain (est-on capables?)
4. La souveraineté est réalisable (faisabilité)

Pour le GROP, 4 réponses Oui donnent un souverainiste décidé, 3, un modéré, 2, un centriste, 3 et 4 réponses Non donnent un fédéraliste modéré ou décidé.

Pierre Alain-Cotnoir, de GROP, explique:

Nos recherches ont révélé que les répondants « centristes » sont ceux dont les opinions demeurent les plus volatiles. Si on les interroge à deux moments différents, ils pourront être passés de POUR à CONTRE la souveraineté lors d’un référendum, tout comme du PQ au PLQ ou à la CAQ dans un court intervalle de temps. Ils possèdent peu de représentations politiques et se montrent peu intéressés par l’actualité politique.

C’est donc que, sur les 40 % de sondés qui répondent oui à la question référendaire, incluant les indécis répartis contre leur gré, les centristes sont peu mobilisables. L’important est de savoir quelle est leur importance relative. Elle évolue dans le temps. Dans le mauvais sens:

En 1995, année référendaire:

 1995

En 2002:

2002En 2004:

2004.En mars 2014:

2014

Les constats sont clairs mais on peut en conclure qu’il n’y a désormais que 28% de l’électorat qui est mobilisable sur la question de la souveraineté. Cela est proche du vote péquiste d’avril, soit 25%. Il n’y a donc pas de « réservoir » de 15% de souverainistes supplémentaires qui auraient quitté la barque parce que le PQ n’insiste pas suffisamment sur l’indépendance. (Je ne dis pas qu’il est impossible d’augmenter ce nombre par une meilleure et plus intense pédagogie et engagement, je dis qu’au moment de l’élection, ils n’existaient pas.)

Autre indice concordant: si 40% des Québécois se disent souverainistes, mais que 72% d’entre eux ne veulent pas de référendum, le chevauchement entre ces deux ensemble nous ramène aux centristes.

Il faut voir aussi qu’il est faut de prétendre que 60% des Québécois sont des fédéralistes convaincus. Ils ne sont que 48%. C’est beaucoup, mais c’est moins que 60%.

L’autoidentification

Le GROP a utilisé également une autre technique pour vérifier l’intensité du vote souverainiste, en posant une question de degré. Celle-ci:

« Sur une échelle de 0 à 10, où zéro signifie que le Québec doit demeurer une province comme les autres et 10 où le Québec doit être un pays souverain, où vous situez-vous? »

Moyenne des évaluations totales données par les sondés. La courbe en zigzag montre les résultats bruts, la courbe lisse la tendance sur 10 ans. Source: GROP

Moyenne des évaluations totales données par les sondés. La courbe en zigzag montre les résultats bruts, la courbe lisse la tendance sur 10 ans.
Source: GROP

Et pourtant !

Et pourtant, pendant la même période, les Québécois se sentent de moins en moins canadiens. La chose est abondamment étayée par des sondages.

graphique-identiteLe graphique ne va que jusqu’en 2011. La dernière donnée disponible date de mai 2013. Elle affiche un niveau historiquement record: 70% d’autoidentification québécoise, pour 13,5% de Canadiens-français et 14,5% de Canadiens.

Voici le graphique jusqu’en 2013:

Source: GROP.

Source: GROP.

Il est frappant de mettre cette courbe en parallèle avec la précédente, sur la baisse de l’autopositionnement souverainiste sur la même période. Il y a un double mouvement: des Québécois francophones de moins en moins canadiens, et simultanément de moins en moins souverainistes.

Le résultat, il est résumé ici par Pierre Foglia en janvier 2012:

De facto, le Québec est séparé du Canada émotivement, spirituellement, intellectuellement, mais aussi idéologiquement, culinairement, sportivement, agronomiquement (de moins en moins de cornichons), scientifiquement, géographiquement, poétiquement, linguistiquement, musicalement, esthétiquement, philosophiquement, économiquement, sexuellement, absolument, totalement. Et cela n’a rien à voir avec M. Harper.
(Merci à l’alertinternaute Marie Y.L. pour ce signalement.)

Cette dichotomie entre détachement canadien et désintérêt pour la souveraineté doit avoir plusieurs causes. Le sondeur canadien anglais Frank Graves, président d’Ekos, semblait parler d’eux en fin de campagne lorsqu’il a écrit que deux facteurs expliquaient le déclin de l’appui à la souveraineté, les craintes économiques (un classique) et:

The second factor is less obvious, but no less powerful: Quebecers’ emotional ties to the rest of Canada have unravelled to such an extent that a kind of mental separation has already occurred — diminishing the case for a legal separation. […]
In emotional and symbolic terms, Quebec has already left the building. Quebecers seem content with this achievement and they have little appetite for taking on the risks associated with complete independence.

(traduction: Le second facteur est moins évident, mais pas moins puissant. Les liens émotifs du Québec avec le reste du Canada ont faibli à un point tel qu’une sorte de séparation mentale est déjà établie — diminuant la nécessité d’une séparation légale. […]

En termes émotifs et symboliques, le Québec est déjà parti. Les Québécois semblent satisfaits de cette réalisation et ils ont peu d’appétit pour les risques associés à l’indépendance complète.

Qu’en conclure ?                                                                              

Le résultat du 7 avril nous oblige à un exercice de grande lucidité. L’analyse doit nous permettre de faire un état des lieux sans fard, pour ne pas nous lancer dans des solutions factices.

Certains tireront profit de ces chiffres brutaux sur l’intensité de la volonté souverainiste pour nous inviter à abandonner notre objectif indépendantiste. C’est déjà commencé et ça n’arrêtera pas. Nous savons pour notre part que plusieurs grandes idées et plusieurs mouvements politiques ont connu des périodes creuses.

Pensons simplement que les conservateurs canadiens ont été presque rayés de la carte en 1993 et ont connu une traversée du désert qui a duré 13 ans. Treize années de défaites successives. Je ne me souviens pas avoir lu Chantal Hébert ou Alain Dubuc les inviter à se faire hara-kiri et à renoncer à leurs valeurs et à leurs idées, comme ils le font aujourd’hui avec nous.

Que l’indépendance du Québec et son navire amiral, le Parti Québécois, soient dans une période difficile, c’est indubitable. L’aveuglement serait de ne pas le voir.

Mais l’indépendance a été, est et reste la meilleure proposition d’avenir pour le peuple québécois. Le Parti québécois a été, est et reste le meilleur véhicule d’affirmation identitaire, de progrès social, économique et environnemental au Québec et le meilleur véhicule pour porter (du moins principalement) le projet indépendantiste.

Le reste est question de moyens.

27 avis sur « L’appui à la souveraineté: état des lieux »

  1. Bonjour monsieur Lisée,
    Je souhaiterais amener la réflexion et la discussion sur l’état des lieux de l’appui à la souveraineté sur un terrain plus large que celui dans lequel on s’enlise depuis deux décennies et encore davantage depuis les dernières élections provinciales.
    Je voudrais l’inscrire dans l’état des lieux de l’évolution des démocraties capitalistes et plus particulièrement dans l’évolution du vote dans l’ensemble des pays occidentaux depuis 1945, étant entendu que « l’intention de vote » mesurée par les sondages précède le vote.
    Toutes les études, les analyses, les rapports reconnus conduisent à la même conclusion, l’exercice du droit de vote n’a cessé de décliner depuis le début des années ’80 dans toutes nos démocraties capitalistes, après un plateau au cours de la décennie ’70. Cette désaffection atteignait en 2000 un niveau d’au moins 12 points et elle était inversement proportionnelle à l’implantation des politiques néolibérales dans toutes nos démocraties capitalistes.
    Elle est aussi intimement associée au niveau de désillusion des populations pour leurs élites politiques, impuissantes devant l’érosion de leur bien-être et de leur sécurité promis par l’État social démocrate des années ’60 et ’70, incapables d’imposer au capital le respect des engagements pris pendant les 30 glorieuses et qui devaient assurer l’avènement de sociétés justes et plus égalitaires, en compensation d’avantages fiscaux.
    Lorsque le mouvement s’est amorcé en Occident, au début des années ’70, les Québécois étaient en pleine ascension économique, culturelle et sociale dans un pays qui, au mieux, les ignorait depuis plus de 150 ans, au pire, les méprisait. Ils ont instinctivement cristallisé sur cette cible, leur opposition aux nouveaux paradigmes et créer leurs propres outils financiers, économiques, culturels et politiques pour affirmer leur vision du monde et de la place qu’ils voulaient y occuper. On a baptisé largement cet ensemble de politiques de « modèle québécois ».
    Si je me replace maintenant dans le contexte de l’appui à la souveraineté, je dirais que les Québécois, en s’inscrivant avec force dans une démarche d’affirmation souveraine à partir de 1970 s’opposaient non seulement à la tutelle canadienne anglaise mais encore et surtout à la résurgence, dans leur vie, des pouvoirs financiers anglo-saxons qui incarnaient depuis trop longtemps des paradigmes dont nous étions absents. Avec la Révolution tranquille, nous en étions venus à croire nous en être assez distancés pour en obtenir le respect.
    Pendant que le reste de l’Occident se désillusionnait de sa classe politique et de ses élites économiques, nous luttions pour notre droit d’exister comme nation. Notre courbe d’exercice du droit de vote s’est donc maintenue plus élevée qu’ailleurs jusqu’au référendum de 1995. Et ce n’est que récemment que nous atteignons nos 12 points de désaffection du vote souverainiste.
    La défaite, les événements qui l’ont encadrée et la suite ont sonné le glas de nos illusions et nous avons entamé notre marche dans la cohorte des désillusionnés des démocraties capitalistes.
    La trahison, le vol, la malversation, l’impunité ont été d’une telle violence venant des nôtres, que, pour plusieurs, l’impact émotionnel n’est pas très loin des pendaisons de 1837, l’expulsion des seigneuries, la mise à feu de nos maisons, de notre parlement, de nos archives l’ont été pour nos ancêtres.
    Il n’y a pas moins de souverainistes, indépendantistes, nationalistes maintenant qu’en 1992 mais il y en a moins qui voient autour d’eux le leadership et les personnalités politiques propres à réveiller leur enthousiasme et leur remise en marche.
    Comment recréer l’équipe du tonnerre de Jean Lesage qui nous a sortis des 125 ans de silence et de noirceur qui avaient suivi les luttes de 1820 à 1840? Comment recréer l’équipe de René Lévesque qui nous a positionnés sur l’échiquier géopolitique et nous a rendu la confiance en nous-mêmes? Comment retrouver un Jacques Parizeau qui nous a créé des leviers financiers performants qui ont propulsé notre Québec Inc. dans la sphère internationale des succès financiers? Comment raviver notre confiance dans nos élites?
    Je crois que c’est la condition première pour ramener la flamme souverainiste à un niveau porteur de victoire. Si l’équipe actuelle ne réussit pas cet exploit, il faut en créer une autre, puis une autre, jusqu’à ce qu’on retrouve la combinaison gagnante. Et de grâce qu’on oublie les égoïsmes et les quêtes de destins exceptionnels. La vie d’un peuple vaut mieux que ça.

  2. M. Lisée, depuis le 7 avril, tout ce qu’on voit et entend balance entre : « bon gouvernent ou indépendance », « bon gouvernement ou indépendance », « bon gouvernement ou indépendance »… ab nauseam. N’y aurait il pas un troisième voie ? « Bon gouvernement ET indépendance » mais par deux messagers différents… c’est ce que je tente de placer dans le débat par mes modestes billets dans le Huffington Post. Salutations.
    http://quebec.huffingtonpost.ca/me-pierre-fortin/defaite-du-pq-remise-en-cause-souverainete_b_5200938.html
    http://quebec.huffingtonpost.ca/me-pierre-fortin/pierre-duchesne-parti-quebecois_b_5265079.html

  3. Conditions à réunir pour un référendum gagnant :
    Unification des forces souverainistes;

    Éducation à la souveraineté;

    Bon travail d’opposition.

    Cesser les spinnings en châteaux de cartes.

  4. L’analyse des chiffres est éloquente, mais les raison de ces variations ne semblent pas connues pour autant. Et malheureusement je crois que le PQ manque de profondeur dans ses réflexion, plus particulièrement lors qu’on arrive avec des idées saugrenues comme faire élire le prochain président du PQ par l’ensemble de la population du Québec. Mathieu Bock-Côté pose le question de façon très juste: qu’advient-il du militantisme? Devrais-je reconsidérer mom membership au PQ, surtout si des personnes qui n’ont rien à voir avec le parti peuvent voter pour son prochain chef?

    Avec ce genre de réflexion on est loin d’avoir trouver la source des problèmes qui afflige le PQ et le mouvement souverainiste.

    Le PQ devrait se demander non pas pourquoi il a perdu l’élection de 2014, mais bien pourquoi il a été obligé de faire une élection en 2014. Et la réponse est simple, le PQ a predu l’élection de 2012, celle où il aurait dû battre Charest et le PLQ à plattes coutures.

    En réalité le PQ n’a pas réussi à obtenir un gouvernement majoritaire depuis 1998. Une très grosse réflexion attend le PQ, souhaitons qu’il sera à la hauteur de ce que ses membres attendent de lui .

  5. Curieuse prosopopée que celle qui fait parler la population!

    Un sondage à la sortie des urnes, avec un bon protocole échantillonnal, et un questionnaire de nature sociologique sur les caractéristiques des répondants, sur leurs raisons du vote pour le parti choisi et pourquoi m’avoir pas voté pour les autres partis, leur changement ou non d’allégeance par rapport à 2012, etc., aurait été me semble-t-il très instructif.

    Plusieurs dizaines de milliers d’individus, tous les comtés, plusieurs types (sociologiques) de bureaux de vote par comtés.

    Avec tous les bénévoles du PQ, cela aurait été possible d’organiser la chose: quelques bénévoles par comtés, 125 comtés, circulation des bénévoles dans plusieurs comtés s’il le faut… On en trouve des répondants en une journée… Simple… Mais encore eût-il fallu y penser, être organisé.

  6. J’en connais beaucoup des souverainistes, moi, qui n’embarquent pas dans un projet de pays qu’on voudras soumis à la ZLEA, qui se retrouvera à genoux devant le Canada puisqu’il sera sans banque centrale ni devise propre et ne pourra mettre en place ses propres politiques monétaires. Un beau projet présenté par un parti qui ne fait rien pour contrer le lobbying toxique (immoral mais légal), ne se gène pas pour faire plaisir à ses proches et vend le Québec à la pièce à l’étranger en échange de jobs. On dirait presque le parti Libéral!… et nous allons vous laissez les clés de notre futur? Non merci.

    • Entièrement d’accord avec toi: Jason Keith Mailley. Si on me pose les 4 questions d’Ekos, je répond oui 4/4. Pourtant, devenir indépendant pour continuer de se laisser diriger par les lobbys d’entreprise, pour continuer de brader les ressources, pour continuer la montée de «l’utilisateur payeur» (qui ne sert qu’à dimuer l’accès à l’ascenseur social), pour continuer de privatiser à petit feu les systèmes d’éducation et de santé? Ça enlève une bonne part d’intérêt au projet. C’est qu’en réalité ces valeurs sont largement répandu en occident, dont le Canada anglais. Elle ne réflètent pas les miennes, mais, comme tu le dit, le gouvernement du PQ, n’est pas tant que ça moins à droite (plus a gauche au choix) du partir Libéral. Considérant que l’état de la langue et de l’industrie culturelle Québecoise est dans un état très vivant par rapport au années 60 par exemple, le PQ vient de manquer une chance qui ne reviendra pas de sitôt de se démarquer vraiment des libéraux.

  7. 29/04/2014 à 21 h 52 min, Alain Carré a dit :
    « … Moi, je suis souverainiste (plusieurs amis qui le sont aussi pensent comme moi), on ne veut pas référendum pour l’instant car on est sûr de le perdre. »

    Voilà le problème… pourquoi pensons-nous que nous sommes toujours perdant… quoi qu’il arrive ? Parce que nous ne considérons qu’une seule manière de faire ; celle que ce que nous pourrions appeler le « souverainisme étatique collabo historique » a mis de l’avant, à savoir, mettre de l’avant la souveraineté de l’État sans se soucier de rendre d’abord effective la souveraineté du Peuple… sans donc, mettre de l’avant Le Peuple… en mettant de l’avant une abstraction désincarnée, l’État… non sans former des gouvernements collabos qui applique une légalité canadian constituante qui n’a jamais été validée par Le Peuple et qui foule aux pieds la primauté démocratique de la souveraineté du Peuple. Ce qui fait en sorte depuis 46 ans, que les soi-disant « souverainistes » eux-mêmes valide l’État qui NIE la suprématie démocratique de la souveraineté du Peuple… Comment un Peuple conséquent pourrait-il accorder toute sa confiance à de si inconséquentes élites politiques qui VALIDENT ce qu’il prétendre vouloir RENVERSER… Ce n’est juste pas logique… ce qu’avait bien compris de Gaulle en juin 1940 en terminant ses appels à la LIBÉRATION de la France occupée par son cri VIVE la France LIBRE ! Ce qu’il a compris ensuite en s’écriant en 1967 au Québec, VIVE le Québec LIBRE ! Il a affirmé à la face du Monde libre que, toutes choses égales par ailleurs, l’État ILLÉGITIME de la Couronne britanno-canadian était de même nature autocrate que celui qu’il appelait à renverser à compter de juin 1940. Or, 46 ans plus tard, l’État de la Couronne aujourd’hui canado-britannique n’a toujours pas été validé par référendum par Le Peuple Souverain du Québec… René Lévesque trois mois plus tard lançait en octobre de la même année 1967 le MSA-Mouvement souveraineté-association ! Lévesque tournait le dos à de Gaulle et proposait de « s’associer » à une dictature, tel PÉTAIN/Laval…

    L’Histoire a donné raison à de Gaulle et a donné tort à René Lévesque… Il est grand temps de ROMPRE avec la gouvernance collabo qui VALIDE la dictature d’occupation canadian… De Gaulle a été accueilli ici en héros libérateur… Le Peuple sait reconnaître les siens… en 1967, 1M de personnes se sont massées le long de son cortège, à Montréal seulement… près la moitié de la ville à l’époque…

    Normal que les Québécois,es ne valident pas des élites soi-disant souverainistes qui ne le sont pas et qui carburent comme les canadianisateurs à la gouvernance collabo d’un État qui NIE la souveraineté du Peuple… quand on aspire à la souveraineté de l’État… il y a un os… il est temps d’en changer… en lieu et place de ronger le même os indéfiniment…

  8. Dans le Devoir du 28 avril… Martin Gray dit juger une société « à la place qu’elle laisse aux jeunes ».

  9. Quand donc pourrons-nous analyser les sondages qui posent la question concernant l’appui ou le rejet de la Constitution du Canada en vigueur au Québec et qui n’a jamais été soumise à référendum… ? Pourquoi n’a-t-elle jamais été soumise à référendum si les Québécois,es soi-disant sont majoritairement favorables… ?

    Dans l’état actuel de division des forces démocratiques québécoises opposées à la Constitution du Canada qui s’impose de manière autocratique par-dessus la tête démocratique référendaire des Québécois,es en vertu de donc les Québécois,es se sentiraient-elle,ils la force de fonder un État souverain alors qu’ils ne disposent que de forces affaiblies par la division des partis souverainistes… ?

  10. Ce texte rend compte jusqu’à quel point le Parti Québécois et ses leaders sont mesquins. Les Québécois ne cherchent pas en masse la souveraineté « et pourtant, les Québécois se sentent de moins en moins canadiens. La chose est abondamment étayée par des sondages. » Oui des sondages qui montrent la dégringolade de ceux et celles qui se sentent Canadiens et la montée de ceux et celles qui se sentent de plus en plus Québécois : «  La dernière donnée disponible date de mai 2013. Elle affiche un niveau historiquement record: 70% d’autoidentification québécoise, pour 13,5% de Canadiens-français et 14,5% de Canadiens. »

    Lisée reste incrédule. Il ne peut expliquer pourquoi cette apparente contradiction. C’est que depuis la révolution tranquille dans les années 60, vos leaders ont faussé l’histoire. Ils ont mis l’histoire du Canada français aux vidange en faisant croire à leur adeptes (oui adeptes comme dans une secte) que les Canadiens français hors Québec étaient voués à la disparition. Pourtant, un million de Canadiens vivent en français jusqu’à ce jour hors des frontières du Québec. Ce n’est pas en écoutant Radio-Canada que les Québécois pourraient se rendre compte de cette réalité puisque ces Canadiens sont invisibles au Québec. On les balaie du pays avec des clichés, des préjugés et de l’ignorance.

    Donc, non seulement l’histoire du Canada a été faussée mais par le fait même, l’histoire du Québec. Résultat. Votre histoire n’intéresse plus personne, d’abord et avant tout votre jeunesse. Tout ce qu’elle connaît, cette jeunesse québécoise aujourd’hui, c’est ce qui se passe à l’intérieur de ses frontières. Automatiquement, elle se reconnaît comme Québécoise parce qu’elle ne connaît rien d’autre.

    Se vanter comme Bernard Landry le fait à chaque occasion qui lui est donné, la dernière fois à Tout le monde en parle : « on a sorti le Canadien du Québécois. » C’est une trahison de notre héritage. Vous payez maintenant le prix. Tout le monde se fout de l’Histoire, oui avec un grand H. Deux générations seulement pour rendre un peuple ignorant de la valeur de ses ancêtres, à commencer par ceux qui sont partis peupler le reste de ce merveilleux pays.

  11. M Lisée,
    D’après votre analyse, ce sont ces centristes qu’il faut convaincre au cours des 4 prochaines années. Donc beaucoup de travail sur la planche. Par ailleurs,il faudra sans doute améliorer la « machine électorale » pour faire sortir le vote. J’ai l’impression que ça va demander des propositions politiques très centristes ou très consensuelles … parce que dès qu’on va vers des propositions audacieuses, on perd du monde, ce qui renforce la position de ceux qui veulent qu’on se concentre uniquement sur la question de l’Indépendance.

    Aussi, il faut prévoir que le PLQ va faire siennes certaines propostions de la CAQ. Il faut aussi prévoir que la CAQ va se battre pour aller chercher ces centristes. Sans oublier un éventuel gouvernement libéral à Ottawa.

    Par ailleurs, je ne peux pas croire que le PQ va attendre le Livre blanc sur la souveraineté du Québec, dans un éventuel mandat, dans 4 ans…!!!

    Questions
    Est-ce qu’il existe un endroit, un Centre de recherche, ou autre… où l’on peut trouver tout ce qui a été écrit sur la souveraineté du Québec et les sujets connexes (nationalisme)?

    Ne pourrait-on pas lancer ce mouvement de recherche et de discussion au sein du PQ et ailleurs, de façon à écrire un avant-livre-blanc?

    PS J’ai l’impression que les péquistes ont un peu oublié POURQUOI ils veulent l’indépendance. On en reste à des positions de principe et à de vagues arguments autour du « maître chez nous »

    • Ce sont les démocrates qu’il faut rassembler… celles et ceux qui refusent de vivre dans un État de clair déni démocratique canadian qui s’impose sans jamais avoir soumis à référendum les Actes constituants de l’État qui s’applique au Québec par-dessus la tête démocratique référendaire du Peuple Souverain du Québec.

      Le choix à faire n’est pas entre Canada et Québec, franco ou anglo, gauche ou droite, fédéralisme ou souveraineté de l’État, mais entre DICTATURE et DÉMOCRATIE… entre un État qui s’IMPOSE sans OUI au Québec et un État ( canadian ou québécois ) qui obtient pour ses Actes constituant le clair OUI référendaire des Québécois,es ( 50% +1 )… à moins que le Canada exige 60% de OUI des Québécois,es à la Constitution du Canada pour la considérer valide au Québec, à défaut, elle ne pourrait s’appliquer…

    • Luc, ce n’est pas en disant que les fédéralistes préfèrent la dictature à la démocratie que vous réussirez à ramener de votre bord les centristes dont vous avez absolument besoin pour votre nouvel État.

  12. Pour avoir parlé à des jeunes qui ont voté pour la CAQ, j’émets l’hypothèse suivante: plusieurs ont cru à une vague CAQ semblable à la vague NPD lors des dernières élections fédérales. Ils attendaient un miracle! Ils ne se rendaient pas compte que seul le PQ avait des chances de battre le PLQ.
    En passant, plusieurs parmi ces jeunes commencent à demander un système électoral avec proportionnelle.

  13. Pour avoir un vrai image des Québecois, il faut sonder seulement dans les comptés à majorité francophone, les autres compté fausse les sondage.

    Faurdrait penser à formuler les question different, tel que: Vu que les Québecois se dises de moins en moins attaché au Canada, voulez-vous:
    1. Que le Québec négocie l’indépendance, ou
    2. Voulez vous que le Canada ouvre la Constitution et donne au Québec tous les pouvoirs nécessaire pour protéger son autonomie et la langue française.

    On pourrait ajouter d’autre question, mais il faut que le PQ est clair sur les options à presenter, pour ça l’article 1 du programme doit être change.

  14. Ou est donc l’introspection promise a la suite du scrutin? Comme d’habitude, le PQ décortique statistiques, les interprète a sa façon et revient a la charge. N’allez-vous pas finalement tenir compte des résultats des élections?

    • Les résultats de l’élection sont flou, oui le PLQ a obtenu une majorité de sieges grace au vote anglo et éthique de 30% de fidelité. Une victoire en bas de 50% n’est pas une victoire et avec tous les investigations sur des libéraux on risque des demission et un gouvernement minoritaire dans 1 – 2 ans.

  15. Le problème avec tout ces sondages, c’est qu’ils ne représentent pas toute la vérité. S’il y avait un sondage de 5 000 personnes dans toutes les régions du Québec proportionnel au pourcentage qu’il représente, on pourrait voir ce que les Québécois veulent vraiment.

    Moi, je suis souverainiste (plusieurs amis qui le sont aussi pensent comme moi), on ne veut pas référendum pour l’instant car on est sûr de le perdre. Les purs et durs ont de la misère à comprendre cela. Par contre, ça nous empêche pas de voter PQ et dire qu’on voterait « OUI ».

    Je connais d’autres souverainistes qui ne veulent pas référendum car ils savaient bien que ce n’était pas Mme Marois qui allait faire gagner le camp du « OUI ». Il y a aussi ceux qui veulent s’attaquer aux finances (la plupart ont cotés CAQ) avant d’aller au référendum.

    Plusieurs souverainistes ne sont pas allé votés ou ils ont annulés leurs votes car ils étaient contre la charte, contre la campagne négatives et plein d’autres raisons.je suis sûr qu’on aurait pu avoir un 30%, pas assez pour gagner mais on ça nous aurait fait un peu moins mal et le PLQ aurait peut-être été minoritaire.

    Mais pour revenir au sondage, on devrait avoir un de 5 000 personnes et leur demander s’il aimeraient que le Québec devienne un pays (Oui, Non, Peut-être). On pourrait vraiment mesurer les personnes qui appuient l’indépendance, ceux qui ont abandonnées pour l’instant (Lucien Bouchard, François Legault) et ceux qui ne désirent pas devenir indépendant. Là, on pourrait avoir une meilleur idée de l’appui et du travail à faire.

    Mais il faut retourner sur le terrain car plusieurs personnes ont abandonnés.

    Ça prend des jeunes comme Alexis Deschenes et Léo Bureau-Blouin pour nous faire rêver, pour nous expliquer et nous vendre l’idée.

    Mais pour terminer, à chaque fois qu’on se divise et qu’on perd, c’est tout le mouvement souverainiste qui est perdant.

  16. Intérieurement, les Québécois sont davantage indépendantistes qu’ils ne le montrent. Ce qu’ils expriment par l’intermédiaire des sondages reflète plutôt ce que leur inspire leur surmoi. En effet, nombre important de Québécois de souche fonctionnent davantage selon ce qui leur est dicté que selon leur propre conception: ils se sentiraient coupables de ne pas penser comme pensent les fédéralistes, les professionnels, les entrepreneurs, les financiers, les hommes de l’Église, etc… Ils n’osent pas s’affirmer en s’opposant à ceux-ci. Ne pas s’affirmer selon la volonté de ces gens qu’ils évaluent plus importants qu’eux-mêmes les dévalorise = eux, ils connaissent pas bien mieux que moi…donc, je fais comme ils disent = comme ça, je ne suis pas plus bête qu’eux = je ne me sens pas coupable. Ce phénomène inconscient se rencontre particulièrement chez les gens qui ont subit une éducation très stricte en rapport avec les commandements religieux qui soulevaient beaucoup de culpabilité chez ceux qui avaient le malheur d’en déroger quelque peu.
    En conclusion, pour faire l’indépendance du peuple québécois, il faut d’abord libérer l’individu de son surmoi. Lorsque que l’individu sera capable d’affirmer sa pensée intérieure sans vivre de culpabilité, il sera de voter pour l’indépendance du peuple dont il est issu. Et ça, les adversaires de l’indépendance du Québec le comprennent très bien et c’est pourquoi ils ne cessent de culpabiliser ceux qui ont le « malheur » de seulement avoir « la mauvaise pensée » de l’indépendance. Et comme personne n’aime se sentir coupable eh bien, on chasse cette « mauvaise pensée  » de son esprit. Jadis, les curés faisaient la même chose: ils culpabilisaient ceux qui avaient le malheur d’avoir de « mauvaises pensées impures ». Imaginez, il ne fallait même entretenir quelque pensée sexuelle que ce soit sous peine d’être condamné(e) à la géhenne. Alors, tous niaient la réalité sexuelle, on en parlait pas mais cela « couvait » sous la couverture. Alors, c’est la même chose pour l’indépendance: il ne faut pas en parler dit le surmoi parce que ce n’est pas bien et cela « couve » sous la couverture et un bon jour, le besoin d’affirmer la Nation Québécoise éclatera au grand jour. Et ce jour, le peuple québécois sera devenu un Grand Peuple parce qu’il se sera débarrassé de son Surmoi, de ce que les « autres pensent » pour penser par lui-même. Tout est encore possible parce que tous aspirent à la liberté. Il suffit de plonger.

  17. Il y a un problème technique. Je n’ai reçu que les images du premier tableau et les courbes « Sovereignty » et « identité des francophones du QC ». Mais voici tout de même mes commentaires.
    Tout d’abord j’ai eu envie de rapprocher le tableau CROP-Léger de l’histoire des élections au QC. Lien sur Wikipedia:
    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lection_g%C3%A9n%C3%A9rale_qu%C3%A9b%C3%A9coise_de_1985
    Je me demandais à quels événements correspondaient les pics de ferveur souverainiste de 1990-91. L’échec du Lac Meech et la déclaration de Bourassa. . Bourassa aurait gagné une élection référendaire. Plusieurs lui en ont voulu de ne pas l’avoir lancée.
    Depuis ce jour, je crois que nous sommes simplement dans l’état d’esprit décrit par Foglia, en attente du Messie qui règlera définitivement les comptes avec le fédéral. Pas de référendum, pas d’élection référendaire, pas de consultation, pas de drame, simplement la fin des choses, le règlement des comptes, le partage des actifs.
    J’ai dit dans un commentaire antérieur que ma boule de cristal me révélait que les libéraux fédéraux se préparaient à cette mission depuis 1995.
    Le besoin de souveraineté est inscrit dans l’ADN des québécois. Ils n’ont pas besoin de se le rappeler tous les jours. Ils peuvent même l’oublier pour un temps, par période, et le Parti québécois est certes le meilleur véhicule d’identité pour ce peuple mais probablement pas le meilleur véhicule de négociation de la séparation pour des résultats sans dommages collatéraux dont les québécois ont une peur viscérale.
    Seul le Parti libéral fédéral me paraît pouvoir y arriver. Pourquoi? Parce que l’opération sera à la fois le règlement des comptes financiers entre Québec et Ottawa, ce dont ils connaissent très bien les tenants et les aboutissants, mais aussi et surtout le règlement de compte entre les deux grands Partis politiques du pays depuis la Confédération, Libéraux vs Conservateurs, qui se partageront ce pays selon les limites territoriales de la vision culturelle, politique, économique et sociale qu’ils incarnent respectivement.
    Chacun chez soi et les vaches de monsieur Séguin seront bien gardées.
    Pas d’amertume après la poignée de main pour la photo. Là où on était « un » plein de malheureux, on est « deux » plein d’heureux. Pour la première fois de notre histoire, on deviendra vraiment des partenaires de plein gré.
    Je vous rappelle que je lis toujours ma boule de cristal. Je l’aime beaucoup, ma boule de cristal. Elle génère une foule d’images qui me forcent à la réflexion. Il me fait plaisir de les partager avec vous.

  18. J’admire votre intelligence rationnelle mais si le peuple ne l’était pas? Et qu’on
    ne pouvait mesurer son adhésion. J’ai observé que dans la campagne, les
    gens avaient de fausses perceptions et des opinions simplistes. Certains ont même voté selon les sondages.

  19.  »Les constats sont clairs mais on peut en conclure qu’il n’y a désormais que 28% de l’électorat qui est mobilisable sur la question de la souveraineté. Cela est proche du vote péquiste d’avril, soit 25%. Il n’y a donc pas de « réservoir » de 15% de souverainistes supplémentaires qui auraient quitté la barque parce que le PQ n’insiste pas suffisamment sur l’indépendance. (Je ne dis pas qu’il est impossible d’augmenter ce nombre par une meilleure et plus intense pédagogie et engagement, je dis qu’au moment de l’élection, ils n’existaient pas.)

    Autre indice concordant: si 40% des Québécois se disent souverainistes, mais que 72% d’entre eux ne veulent pas de référendum, le chevauchement entre ces deux ensemble nous ramène aux centristes.

    Il faut voir aussi qu’il est faut de prétendre que 60% des Québécois sont des fédéralistes convaincus. Ils ne sont que 48%. C’est beaucoup, mais c’est moins que 60%. » … Blogue de M. Jean François Lisé, 29 Avril 2014.

    M. Lisé, vous aurez bien à tourner les chiffres sans dessus dessous, la réalité est que plus de 66.666666% de gens ne veulent rien savoir d’un référendum et pourquoi ?

    !_ Ces plus de 66% ne veulent pas que la question d’indépendance soit tranchée par 50%+1 des voix, car même si l’O.N.U. détermine que 50%+1 est la majorité absolue, on aura beau se draper dans les a priori, ce n’est pas l’O.N.U. qui vivra la guerre civile qui suivrait une proclamation d’indépendance du Québec après un tel vote. Mais l’O.N.U. serait ainsi appelée d’urgence pour calmer le jeu, envoyer ses troupes, etc.

    Alors comprenez bien, M. Lisé, que les souhaiteur(teuses)s de 50%+1 ne sont que des carriéristes de politicien(ne)s et ça, le peuple n’en veut pas.

    Mais admettre que malgré le chiffre absolu de 50%+1 soit un majorité absolue, et en même temps admettre QU’UN RÉFÉRENDUM pour LA PROCLAMATION DE LA RÉPUBLIQUE INDÉPENDANTE DU QUÉBEC, seule république canadienne française d’Amérique, ne se fasse seulement que SI UNE MASSE CRITIQUE, EVIDENTE, PROBANTE DES 2 TIERS DE LA POPULATION DU QUÉBEC QUI VOTERONS, ET NÉE(E)S D’ABORD AU QUÉBEC ET QUI DEMEURENT TOUJOURS AU QUÉBEC, alors la communauté internationale serait sans doute moins mal à l’aise de confirmer cette proclamation de la République du Québec.

    En terminant, sera-t-il possible de cesser de parler de souveraineté qui n’est pas clair, ni d’indépendance car nous savons tout(e)s que le Québec est déjà souverain dans ses compétences exclusives et que personne n’est totalement indépendant sur cette bonne vielle terre, alors parlons plutôt de la République du Québec, la seule république du Canada français en Amérique qui aura la chance de voir le jour, … si Dieu, Allah, Yahvé, Bouddha, etc., ou les 2 tiers des gens né(e)s au Québec et demeurant toujours au Québec le choisissent …, ceci n’étant bien sûr que mon humble opinion de médecin de famille du Québec ! … 🙂

    Dr P. Clifford Blais, mdcm, mcmf
    Dorval, P.Q., 29 Avril 2014

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