Le pipeline Énergie Est: pourquoi il faut dire Non et Non !

Proposition #12 du candidat Jean-François Lisée

En tant que Québécois, nous avons une double responsabilité face au projet de pipeline Énergie Est, qui traverserait de part en part notre territoire pour vendre à l’étranger un des pétroles les plus polluants au monde.

1) Notre responsabilité envers l’eau de nos rivières, de nos lacs et envers le fleuve Saint-Laurent

Si ce pipeline devait être construit, il traverserait pas moins de 860 de nos cours d’eau, de nos plans d’eau et le fleuve Saint-Laurent lui-même.

La question n’est pas de savoir s’il y aura des déversements: tous les pipelines en produisent. La question est de savoir quand et de quelle ampleur ces déversements seront.

Le pétrole bitumineux qui se déverserait serait mélangé à un diluant chimique qui rendrait le nettoyage encore plus difficile que pour un déversement pétrolier normal. Une fuite pendant les mois d’hiver poserait un défi environnemental quasi insoluble.

Le Québec est dépositaire d’une des plus grandes réserves d’eau douce au monde. Nous avons le devoir de la préserver. Nos cours d’eau et notre approvisionnement en eau potable doivent tout simplement primer sur la volonté commerciale d’exporter du pétrole depuis l’Alberta vers l’étranger.

énergieest2) Notre responsabilité envers la planète, pour freiner le réchauffement

Il y a une certitude : si toutes les réserves de pétrole des sables bitumineux étaient exploitées, la quantité de gaz carbonique produit rendrait simplement impossible l’atteinte des cibles internationales de réduction des gaz à effet de serre. Impossible. Permettre à ce pétrole de sortir de terre, en lui offrant un point de passage vers l’Est, contribuerait à faire échouer l’effort international de maintenir à moins de 2 degrés d’ici la fin du siècle le réchauffement de la planète.

Ce pétrole est quatre fois plus polluant que le pétrole actuellement importé par le Québec depuis la Mer du Nord, Terre-Neuve ou l’Algérie. Accepter de le laisser passer, c’est provoquer une émission annuelle de GES plus importante que celle émise par les sept millions de voitures et de camions que compte le Québec.

Le plus grand service que nous, Québécoises et Québécois, pouvons rendre à la planète sera de contribuer à ce que ce pétrole reste dans le sol pour toujours.

Comment un gouvernement du Parti québécois s’y prendrait-il ?

Un gouvernement du Parti québécois que je dirigerais utiliserait tous les leviers légaux, réglementaires,  judiciaires et  politiques pour faire échouer le projet de pipeline de Transcanada.

J’annonce à l’avance à nos voisins canadiens que mon gouvernement serait impitoyable dans l’application zélée de nos règles québécoises et municipales existantes ou à venir. À tel point qu’il serait vraiment préférable que ce projet soit abandonné, comme ont été abandonnés des projets semblables vers les États-Unis ou vers la Colombie-Britannique.

Tous devraient savoir que l’acceptabilité sociale n’est pas au rendez-vous. Les municipalités de la Communauté métropolitaine de Montréal, notamment Laval, Lévis et un grand nombre d’autres ont exprimé leur opposition. Les Premières Nations sont également opposées.

Les forces en présence

Le nouveau premier ministre Justin Trudeau a laissé entendre, pendant la campagne électorale de l’an dernier, que cette acceptabilité était nécessaire pour donner le feu vert au projet. Certains ont pu croire qu’il se rangerait ainsi du côté des opposants.

Depuis qu’il est élu, il a ouvert son jeu. Dans une entrevue à La Presse en février, il a été on ne peut plus clair:

« Une responsabilité fondamentale de n’importe quel premier ministre canadien, c’est de permettre à nos ressources de se rendre vers les marchés », a affirmé M. Trudeau, soulignant les efforts au tout début de la colonisation pour exporter la fourrure des castors et les poissons, les efforts subséquents des gouvernements pour faciliter l’exportation du blé ou du bois.

« Il n’y a personne au Canada qui veut voir du développement économique qui va bousiller l’avenir de nos enfants, de nos communautés, de notre monde. Mais en même temps, on sait qu’on a besoin de développer l’économie, on a besoin d’exporter nos ressources de façon responsable », a-t-il dit.

Le pipeline sera donc un enjeu majeur des relations entre le Québec et Ottawa pendant les années qui viennent. Au Québec, le pipeline a des alliés:

Le premier ministre libéral Philippe Couillard a sans doute révélé le fond de sa pensée en début de mandat, lors qu’interrogé sur cette question par le chef du Parti québécois Stéphane Bédard en septembre 2014:

« si le pétrole, au Canada, peut circuler d’est en ouest, ce qu’il fait depuis des décennies, il faut également qu’il circule d’ouest en est. […]

Le gouvernement fédéral dépense 16 milliards de plus qu’il ne perçoit au Québec et une grande partie de cette richesse provient de l’exploitation des hydrocarbures dans l’ouest du pays […]

[La] protection de l’environnement est inégalée au Canada par rapport à ce qui se fait dans d’autres pays.

Maintenant, je voudrais bien qu’on laisse penser aux Québécois qu’ils sont dans un autre pays, mais ils sont Québécois, ils sont Canadiens, et il faut qu’on participe à l’économie canadienne.

Bref, selon notre premier ministre, « il faut » que le pétrole circule d’ouest en est. Le reste est, finalement, une question de détails. Et il se fie sur le gouvernement fédéral pour bien protéger nos lacs, rivières et villes, comme il l’a si bien fait dans le contrôle du transport ferroviaire du pétrole à Lac-Mégantic !

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a une autre approche. Il veut mettre nos lacs et nos rivières aux enchères:

«Si l’Alberta fait passer des milliards de dollars de baril de pétrole pour l’exportation, je pense que ce serait normal que le Québec obtienne des milliards de dollars de redevances. »

Bref, en bon comptable, François Legault veut avoir son prix. Lui premier ministre, si l’Alberta fait un assez gros chèque, il sera prêt à mettre en péril notre eau douce, notre eau potable, notre fleuve. Si l’Alberta fait un assez gros chèque, il sera prêt à contribuer au réchauffement climatique.

Ma position

Si je suis choisi chef du Parti québécois puis premier ministre, ma position sera claire et déterminée. Pendant le premier mandat du Parti québécois, mon gouvernement mettra tout en oeuvre, dans le cadre de la loi, pour rendre la vie impossible aux promoteurs du pipeline.

Et en obtenant en 2022 le mandat de réaliser l’indépendance, le Québec pourra, souverainement, dire un non définitif à ce projet insensé.

PipelineNonNon

Vous êtes plutôt d’accord ?
Joignez-vous à ma campagne

Voici les propositions que j’ai mise de l’avant
depuis mon entrée dans la campagne, le 16 mai dernier.

Proposition #1: Chasser les libéraux. Réussir l’indépendance. Dans cet ordre.

Proposition #2: Immigration : Le chemin du succès

Proposition #3: Santé : Gel de l’enveloppe de rémunération des médecins

Proposition #4: Inégalités sociales : Un Québec riche de son équité

Proposition #5: Sièges sociaux : Miser sur la Caisse de dépôt et le développement régional

Proposition #6: Identité : La concordance culturelle

Proposition #7: Priorité PME : Moins de paperasse, plus d’entrepreneuriat

Proposition #8: Laïcité – une approche résolue et responsable

Proposition #9: Compte à rebours 2022 !

Proposition #10: Anticosti – Enfin sortir des faux-fuyants !

Proposition #11: Incarner la laïcité et l’ouverture

Proposition #12: Le pipeline Énergie Est: Pourquoi il faut dire Non et Non !

Proposition #13 : Pour un processus d’évaluation et de consultation « digne du 21e siècle »

Proposition #14 : Développement régional : rétablir les budgets et reconstruire les outils de développement dans le respect des régions

24 avis sur « Le pipeline Énergie Est: pourquoi il faut dire Non et Non ! »

  1. Quand on dit pire au carré que le pétrole léger, on pourrait même dire au cube. Détails techniques à faire dresser les cheveux sur la tête:

    « Selon d’autres sources, c’est du dilbit qui sera acheminé par cet oléoduc35 et cette hypothèse se confirme en novembre 2013, car la compagnie Suncor prévoit construire à sa raffinerie de Montréal une nouvelle unité de cokerie pour traiter le brut extra-lourd38. Or, cela pose problème en cas de déversement dans un lac ou une rivière. En effet, alors que le pétrole léger flotte à la surface et finit par s’évaporer ou peut être recueilli ou dissous par des solvants, le dilbit se décompose en éléments lourds qui coulent au fond39, tandis que les diluants —benzène, toluène et HAP— se dissipent dans l’atmosphère et engendrent divers symptômes, tels nausée, vertiges, maux de tête, toux et sensation de fatigue chez 60 % des gens qui y sont exposés. En outre, les HAP ont été identifiés comme pouvant causer le cancer, l’asthme et des problèmes hormonaux40,41,42. Alors qu’un gazoduc n’exige pas de renforcement spécial au passage d’un cours d’eau, le gaz s’échappant dans l’atmosphère, il en va tout autrement pour le dilbit. Les opérations de nettoyage d’un important déversement de dilbit dans la rivière Kalamazoo en juillet 201043 ont coûté plus d’un milliard de dollars à la firme Enbridge44. »

    Tiré de: https://fr.wikipedia.org/wiki/Ol%C3%A9oduc_%C3%89nergie_Est

    • Le pétrole lourd coule au fond .Bonne affaire !Comme ça il n’ira pas engluer les rivages et toit ce qui s’y trouvent.

    • Le pétrole qui coule au fond est par contre plus difficile à retirer et crée des dommages profonds.

  2. La position de M. Couillard dans ce dossier est désolante… et surprenante quand on voit sa position sur l’exploitation d’Anticosti… Un « paradis  » où ne peuvent aller que quelques personnes fortunées… Et son respect du projet de la signature du PQ pour la cimenterie… Il s’occupe des « vraies affaires »… Pour le reste, il improvise à qui mieux mieux…
    Quant aux vraies affaires j’attends quelque chose de tangible autre que la condamnation d’une assistée sociale qui quêtait dans le métro….
    Quand à la lutte aux paradis fiscaux, ça ramollit depuis qu’on sait que le premier ministre du Canada y a quelques économies…

  3. M.Lisėe,
    J’espère bien vous voir å la tête du P.Q….
    Cependant pour ce qui est des gas à effet de serre,il serait temps que
    l’on cesse de promouvoir cet épouvantail pour bloquer tout développement
    dans certains domaines économiques.On à d’ailleurs récemment observé que la célèbre couche d’ozone était presque complètement fermée en dépit du fait que les vaches et les pétroles bitumineux n’y ont même pas contribué,puisqu’ils n’ont pas ralenti leur activité.Un oléoduc n’est pas une bénédiction,mais c’est un mal nécessaire tant et aussi longtemps que des alternatives viables au pétrole ne seront pas mises en oeuvre.

  4. De Québec : Notre responsabilité est aussi de conserver la planète en bonne condition sur tous les plans car la Terre ne nous est pas donnée, elle nous est seulement prêtée !

  5. Bien d’accord! M. Lisée vous vous y opposer pour les bonnes raisons: GES, protection de nos ressources aquifères, responsabilité envers nos petits enfants!

  6. Enfin, une position claire et lucide pour un assurer un avenir meilleur et sans équivoque à nos enfants. J’habite en Ontario et je vais m’assurer que le point de vue de M. Lisée soit entendu ici également.

    (Un Québécois à vélo et à pied d’oeuvre à Ottawa)

  7. Je suis pour la construction de ce tuyau pour exporter le pétrole albertain à ces conditions:une redevance de 2$ le baril indexée sur le prix du baril,un fond d’indemnisation de 3milliards $ garanti par le fédéral et les provinces productrices,un tuyau à double paroi pour traverser les cours d’eau.

    En passant vous vous êtes fait avoir par l’argument comme quoi le pétrole bitumineux pollue 4 fois plus que le conventionnel.C’est son extraction qui est plus polluante.Mais une fois extrait et raffiné il ne pollue pas plus qu’un autre.
    J’espère ne pas être censuré.

    • Quatre fois plus inclut la part de pollution devolue à son extraction très énergivore en gaz. Il faut additionner tous les chiffres, sans gêne. Je suis contre cet odjeux cercueil de la planète.

    • Êtes-vous certain de connaître ce sujet pour prétendre que le pétrole issus des sables bitumineux n’est pas plus polluant que le pétrole conventionnel? Que faites-vous des additifs qui y sont ajoutés pour le rendre transportable par pipeline, sinon il demeurerait trop visqueux? La charge de pollution représenté par ceux-ci est loin d’être négligeable. Le bitume ainsi dilué est souvent appelé dilbit, synbit ou dilsynbit, selon les matières utilisées pour en réduire la viscosité et la densité, afin de satisfaire les spécifications des oléoducs. Je vous invite à consulter le dossier suivant pour mieux vous informer:
      http://www.aqlpa.com/sites/default/files/publications-aqlpa/20130913_rapportpetrolelourd_aqlpa-greenpeace_sept2013-1.pdf

    • « En passant vous vous êtes fait avoir par l’argument comme quoi le pétrole bitumineux pollue 4 fois plus que le conventionnel. »

      Je n’ai pas vérifié votre affirmation, qui est peut-être vraie mais, quoiqu’il en soit, on sait que s’il n’y a pas de pipeline, le pétrole ne sera pas extrait…

    • Je précise que mon commentaire est relatif à l’allégation comme quoi c’est l’extraction du bitumineux qui est 4 fois plus polluante.

      Vous ajoutez: « Mais une fois extrait et raffiné il ne pollue pas plus qu’un autre. » Mais ça n’est pas du pétrole raffiné que l’on prévoit faire circuler dans le pipeline, c’est ce qu’on appelle du dilbit.

      « Selon d’autres sources, c’est du dilbit qui sera acheminé par cet oléoduc35 et cette hypothèse se confirme en novembre 2013, car la compagnie Suncor prévoit construire à sa raffinerie de Montréal une nouvelle unité de cokerie pour traiter le brut extra-lourd38. Or, cela pose problème en cas de déversement dans un lac ou une rivière. En effet, alors que le pétrole léger flotte à la surface et finit par s’évaporer ou peut être recueilli ou dissous par des solvants, le dilbit se décompose en éléments lourds qui coulent au fond39, tandis que les diluants —benzène, toluène et HAP— se dissipent dans l’atmosphère et engendrent divers symptômes, tels nausée, vertiges, maux de tête, toux et sensation de fatigue chez 60 % des gens qui y sont exposés. En outre, les HAP ont été identifiés comme pouvant causer le cancer, l’asthme et des problèmes hormonaux. » (Tiré de, et pour détails: https://fr.wikipedia.org/wiki/Ol%C3%A9oduc_%C3%89nergie_Est )

  8. Je ne comprends pas que vous ne preniez pas l’engagement de consulter la population du Québec par voie référendaire sur cette question. Voilà un enjeu tangible faisant appel à la souveraineté du peuple et ayant des conséquences directes pour la majorité des citoyens du Québec.

  9. A un moment donné , allons- nous , comme citoyen , nous sentir chacun responsable des beaux privilèges dont nous jouissons au quotidien , et travailler avec un représentant élu , à préserver notre qualité de vie pour ceux et celles qui nous suivent aussi ? Progrès , fierté , respect !

  10. Pas question de ce pipeline chez-nous! On iras dans la rue pour le blocquer. Ce pétrole est loin d’être essentiel alors que l’eau est nécessaire.

  11. Merci M. Lisée. Vous êtes, sur cette question comme sur beaucoup d’autres, d’une clarté et d’une cohérence remarquables. Beaucoup mieux que ce qu’a fait le PQ ces dernières années, en particulier sur la question du pétrole et d’Anticosti. Vous avez mon appui total!

    • Oui le texte de M. Lisée a une grande clarté. Et cette position concernant Énergie Est, était attendue de sa part. Je n’en doutais pas. Toutefois il y a un autre argument, plus marquant que la préservation de nos cours d’eau et du réchauffement climatique, pour la très grande majorité de la population, celui de la SANTÉ publique. La science nous a alerté sur les bouleversements climatiques depuis longtemps mais elle ne suffit pas à mobiliser. La peur des catastrophes non plus car elle paralyse plus souvent qu’autrement. En revanche, la mobilisation sur notre santé menacée par ce pipeline fait de ce combat écologique un combat social. C »est dans le croisement des deux que réside une meilleure capacité de nos communautés à se mobiliser. Énergie Est met en danger les nappes phréatiques, les terres agricoles, pourrait amener des coupures d’eau potable pendant plusieurs jours dans des villes très peuplées s’il y avait un «accident», etc. Et l’alternative sur le moyen terme: une politique de transition sociale-écologique de l’économie: sortir du pétrole (et pas en l’an 2050 s.v.p), investissement massif dans les énergies renouvelables, dans le transport électrique, etc. On est déjà à 50% dans les énergies renouvelables au Québec…

    • M. Favreau, vous avez bien raison – également, en plus du reste, problèmes de santé. À ce sujet, je parsème cette page de ces renseignements, pas assez connus à mon avis:

      « Selon d’autres sources, c’est du dilbit qui sera acheminé par cet oléoduc35 et cette hypothèse se confirme en novembre 2013, car la compagnie Suncor prévoit construire à sa raffinerie de Montréal une nouvelle unité de cokerie pour traiter le brut extra-lourd38. Or, cela pose problème en cas de déversement dans un lac ou une rivière. En effet, alors que le pétrole léger flotte à la surface et finit par s’évaporer ou peut être recueilli ou dissous par des solvants, le dilbit se décompose en éléments lourds qui coulent au fond39, tandis que les diluants —benzène, toluène et HAP— se dissipent dans l’atmosphère et engendrent divers symptômes, tels nausée, vertiges, maux de tête, toux et sensation de fatigue chez 60 % des gens qui y sont exposés. En outre, les HAP ont été identifiés comme pouvant causer le cancer, l’asthme et des problèmes hormonaux. » (Tiré de, et pour détails: https://fr.wikipedia.org/wiki/Ol%C3%A9oduc_%C3%89nergie_Est )

  12. Je n’ai jamais lu une explication aussi claire du problème entourant l’oléoduc énergie est. Les textes de M. Lisée, le futur défenseur des droits des québécois, sont toujours d’une clarté inégalable. Je suis totalement d’accord avec ce que vous avez écrit et j’ai énormément confiance en vos capacités de tenir tête à tous ceux qui voudront tenter de nous imposer l’oléoduc. M. Lisée vous êtes l’homme qu’il nous faut.

  13. Nos réserves d’eau douce représentent 20% des réserves de la planète.
    Au regard de tous les accidents, partout sur les champs pétrolifères et le long des pipelines alors que la plupart sont éloignés des territoires habités, c’est un non catégorique et non négociable qu’il faut opposer à ce projet.
    Vous avez raison et il ne faudra pas faiblir.
    Le tracé traverse les régions les plus densément peuplées de la province.
    Y a-t-il quelque part, quelqu’un qui se soucie des humains de ce pays?
    Peut-être faudrait-il créer une SPCA pour l’animal humain « homo canadiensis ».
    Nous aurions de meilleure chance d’attirer l’attention des scientifiques, des environnementalistes et la sympathie des pouvoirs publics.
    On ne vaut même plus un bison, un orignal ou un chien.

  14. De Québec : Je désire ajouter un bout de chanson de M. Charles Aznavour, tiré de son CD Colore ma vie. Juste un bout d’un couplet et le dernier refrain de la chanson  » La terre meurt  » .
    Dans la finance et les affaires le pétrole est le maître mot
    IL mène à tout même à la guerre et nul ne s’inquiète de l’eau.

    La terre meurt, l’homme s’en fout , il vit sa vie, un point c’est tout
    il met à son gré à son goût le monde sans dessus dessous
    la terre meurt, où allons-nous ? La terre meurt, réveillons-nous ! Merci.

  15. De Québec : L’argent, toujours l’argent ! J’ai hâte que vous soyez le Premier Ministre dans un Québec souverain car c’est pratiquement le seul moyen d’empêcher ce désastre écologique. Si cela se fait avant on est foutu ! On pourra faire, comme vous avez écrit, tout ce qui est possible pour que cela ne se produise pas. Le pire qu’on peut perdre c’est notre première richesse naturelle, notre si bonne eau. Il faut absolument tout faire avec les pouvoirs qu’on a pour que ce pipeline ne voit pas le jour.

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