Le problème de langue, et d’oreille, de Philippe Couillard

Après sa catastrophique déclaration au débat sur la nécessité pour chaque employé d’usine de connaître l’anglais au cas où un acheteur étranger de passage voulait lui poser une question, M. Couillard s’est fait expliquer la loi 101 par un de ses conseillers. Il a donc dit en point de presse vendredi ce qu’il fallait dire sur le droit de travailler en français.

Malheureusement, sa correction a dépassé sa pensée. La sincérité avec laquelle il avait défendu le bilinguisme intégral sur la ligne de montage jeudi soir s’est exprimée à nouveau à Roberval vendredi lorsqu’il a ajouté:

«Quand on est à Val-d’Or, Roberval ou La Tuque, on ne trouve pas au coin de la rue un employé couramment bilingue. Il faut alors recruter hors de la région.»

D’abord, M. Couillard devrait savoir qu’on trouve aujourd’hui des Québécois bilingues dans toutes les régions du Québec. En nombre nettement suffisant, en tout cas, pour assumer les quelques fonctions qui nécessitent l’anglais dans les postes d’achat ou de vente ou de service à la clientèle. Ou pour servir d’interprète à un acheteur anglophone de passage.

Cette déclaration montre combien Philippe Couillard est hanté par ce qu’il estime être la nécessité d’un bilinguisme intégral sur les lieux de travail, et combien il serait dangereux pour le Québec d’avoir à sa tête quelqu’un qui a cette conviction et qui l’exprime à chaque détour.

Une revue de presse terrible

Des chroniqueurs aux horizons divers ont immédiatement saisi l’énormité du danger posé par la pensée linguistique du bon Dr Couillard. Dans le Journal de Montréal, Christian Dufour a assimilé sa déclaration à une « sorte de Speak White mondialisé, version 2014″.

Dans une dévastatrice « Lettre à Philippe Couillard » la d’habitude très posée éditrice de L’actualité, Carole Beaulieu, affirme qu’on « ne peut laisser entendre à tous les travailleurs du Québec qu’ils doivent être bilingues s’ils veulent un avenir. Ce serait retourner à la préhistoire linguistique. »

Extrait:

Mon ouvrier de père a rejoint un jour les libéraux. C’était l’époque de Jean Lesage, et je n’étais encore qu’une fillette sur ses genoux. Mais je me souviens d’une étincelle. De conversations enlevantes et d’éclats de voix dans le salon. D’un dos plus droit. D’un enthousiasme.

Des années plus tard, je comprendrai que c’est le « Maîtres chez nous » lancé par Jean Lesage qui avait redressé les épaules de mon père. Tout comme l’avait fait l’année précédente, en 1961, la création de l’Office québécois de la langue française ! […]

Quelques années plus tard, en 1977, grâce à la Charte de la langue française — cette loi 101 adoptée par le gouvernement péquiste de René Lévesque —, mon père a enfin pu apprendre et utiliser des mots français pour parler de tous ces outils, de toutes ces pièces de voiture qu’il connaissait si bien, mais qu’il avait toujours dû nommer en anglais « pour le client », « pour le contremaître », « pour le patron des États-Unis » qui passaient.[…]

Si vous aspirez vraiment à faire de tous les Québécois de parfaits bilingues — pour qu’ils puissent expliquer leurs appareils aux acheteurs d’Angleterre ou des États-Unis qui passent —, vous trahissez la confiance que des ouvriers comme mon père ont déjà mis dans votre parti. Et vous menacez l’avenir des francophones d’Amérique.

Au Devoir, l’éditorialiste Bernard Descoteaux a bien saisi le danger. Extrait:

La pression que l’anglais exerce déjà sur le français à Montréal est visible, mais le chef libéral parle d’indicateurs positifs. Il est aveugle au déclin du français à Montréal, pourtant mesuré par plusieurs études, qu’il s’agisse du nombre de francophones vivant sur l’île de Montréal (48,7 %), comme de l’usage prédominant du français au travail (32,1 %).

Parler de menace relève aux yeux de Philippe Couillard d’une mentalité d’assiégés propre au Parti québécois. Soit, s’il ne faut pas crier au loup inutilement, il ne faut pas refuser, sous prétexte de se distinguer de l’adversaire péquiste, de regarder froidement l’état du français et les pressions grandissantes qu’il subit.

L’attitude des libéraux sous Jean Charest a été d’intervenir le moins possible. Pensons au dossier des écoles passerelles où il a tergiversé pour faire le service minimum. Rien dans le propos de Philippe Couillard ne laisse croire qu’il pourrait rompre avec cet attentisme pour revenir à une attitude défensive du français comme l’était le Parti libéral sous Robert Bourassa.

Que peuvent donc vouloir dire pour le chef libéral des mots comme « veiller à toujours affirmer et défendre le caractère français du Québec » ? Qu’adviendra-t-il de la sécurité culturelle de la société québécoise si celui qui est censé en être le gardien abdique ses responsabilités à l’égard de la langue ? On peut d’autant plus s’en inquiéter qu’il a déjà abandonné toute volonté de vouloir agir sur le plan constitutionnel.

Et le journaliste et blogueur de Radio-Canada, Michel C. Auger, a déploré la déconnection du chef libéral face à la réalité québécoise dans son texte « Philippe Couillard n’a pas d’oreilles ». Extrait:

Pas d’oreilles, c’est la traduction de l’expression anglophone « tone deaf ». En politique, ça veut dire être sourd au discours ambiant, à ce que ses concitoyens disent. Ce qui fait qu’un politicien va se mettre à fausser et à ne pas être du tout au diapason de ses concitoyens.

Les Québécois vont pardonner bien des choses à leur premier ministre. On ne leur demande pas d’être parfaits, d’équilibrer le budget chaque année, de faire des miracles et d’abolir les attentes dans les urgences. Mais il y a une chose qui distingue le poste de premier ministre du Québec de tous les autres sur ce continent : il est le gardien d’une nation qui s’exprime par une langue et une culture unique.

Le premier ministre doit être vu comme le premier défenseur du français au Québec. C’est incontournable et c’est ce qu’ont compris des premiers ministres fédéralistes comme Robert Bourassa et Jean Charest.

Philippe Couillard semble être sourd à cette réalité. Au débat des chefs, Françoise David ne lui a même pas tendu un piège quand elle lui a demandé si des employés sur une ligne de montage devraient être bilingues. M. Couillard a mis les deux pieds dans le piège de lui-même.

Les ouvriers d’usine n’ont pas à savoir l’anglais pour travailler sur la ligne de montage, c’est une réalité qui existait avant la loi 101et qui a largement justifié cette législation. Et si un acheteur américain ou britannique se pointe, il ne manquera pas de gens dans l’entreprise qui parlent anglais pour lui montrer le produit.

En voulant faire la promotion du bilinguisme personnel — et la très grande majorité des Québécois sont d’accord avec lui pour dire que c’est plus que souhaitable —, le chef libéral a eu l’air d’envoyer promener un grand pan de la loi 101 et de revenir au temps où l’anglais était la langue de travail partout, même dans les villes les plus francophones.

M. Couillard n’a pas plus d’oreilles sur d’autres aspects de la politique linguistique. Depuis le début de la campagne, et encore vendredi. M. Couillard a dit qu’il en avait assez du réflexe protectionniste et réducteur qu’il dit voir chez le PQ sur les questions linguistiques.

La correspondante parlementaire de la radio anglophone CJAD a résumé en moins de 144 caractères le problème Couillard:

goldenruleTraduction: Couillard a brisé certaines des règles d’or de la politique québécoise: 1) ne dites pas aux Québécois qu’ils doivent être bilingues 2) SPÉCIALEMENT pas au travail

Couillard, un Charest à la deuxième puissance

Il y a un parallèle à faire avec Jean Charest. Lui aussi, à son arrivée au pouvoir en 2003, était imprégné d’un irrépressible désir de faire du Québec un endroit où le bilinguisme était la norme. Il n’a pas changé d’avis, mais il a changé de discours, en politicien habile. Neuf ans durant, le français a reculé grâce à son inaction.

On pouvait expliquer son insensibilité à ces questions du fait de son passage en politique fédérale, de son éloignement politique de la réalité québécoise. Philippe Couillard n’a pas cette excuse. Il n’est pas un produit d’Ottawa. Il est devenu insensible à la question francophone de lui-même. Sans aide. C’est bien pire.

43 avis sur « Le problème de langue, et d’oreille, de Philippe Couillard »

  1. Et M. Couillard qui disait sur les ondes de radio-canada ce midi 1 avril à propos de la nécessité du bilinguisme au Québec : « pour les centre d’appels qui font affaires avec les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Australie… »

    Ça se passe de commentaires tellement Couillard manque d’ambitions pour le Québec ; manque d’ambition sauf pour sa carrière : c’est un carriériste, point !

    Vous pouvez pas laissez échapper cette occasion-là : c’est le point faible de Couillard et il sera pas capable de remonter ça d’ici le 7 avril.

    Achevez-le donc avec ça

  2. Couillard et le français, l’assimilation et ses liens avec les puissants,

    Mais d’où sort-il ce « goon libéral » qui veut forcer les québécois(ses) à s’assimiler au plus coupant? Ce gars là est un dangereux. Il clame 10 fois par jour qu’il a fait le tour du Québec pendant un an et demi, qu’il a rencontré des québécois(ses) qui lui ont dit ce qu’il nous rapporte aujourd’hui dans dans un programme électorale, qui est le calque de celui de son prédécesseur et de l’empire GESCA, son vrai patron.

    Ce matin dans la Presse V. Marissal, un bon porte-parole de l’Empire, vient mettre le feu dans ce qui s’annonce une fin de campagne la plus sale qu’est connue le Québec. Il y a un complot dit-il, on veut provoquer une crise pour nous amener vers l’indépendance. Mais d’où sort-il celui-la? Nous n’avons pas besoin de ce faiseux d’opinion.
    Il est partout Radio-can,Télé-Québec etc.) et il se plaint partout. Jamais content, un négatif jusque dans sa moelle.

    Ce que les fédéralistes ont fait depuis le début de cette campagne, c’est de la diversion. Comme ils n’ont rien à proposer de constructif sauf pour les pleins de notre société, alors ils attaquent à tous vents.
    Que voulez-vous que l’on fassent avec des SUPER cliniques? Réponse: donner la chance aux docteurs (surtout les spécialistes) de poursuivre leur enrichissement aux frais du peuple. Les GMF sont là pour remplir cette tâche; il faut juste poursuivre leur développement. Quand je vois ces trois docteurs se farcir un auditoire avec le sourire en coin, le coeur me lève, Trois obèses qui disent qu’ils veulent notre bien, allez il faut se réveiller, ça presse.
    On est prêt à tout pour bloquer l’avancée du peuple, qui se cherche peut-être, mais qui n’est pas à l’image de ces politiciens déconnectés de toute réalité.
    SPEAK WHITE AND GET AWAY FROM MY PATH.

  3. Non seulement, Philippe Couillard est pour le bilinguisme individuel mais son parti est pour le bilinguisme institutionnel. Sur les bulletins de vote, un seul parti politique parmi tous les partis inscrits s’affiche bilingue: Parti libéral du Québec/Liberal Party of Quebec

    Ainsi, ce parti essaie d’influencer le vote auprès des anglophones et de certains allophones avec la langue anglaise sur le bulletin de vote même. Et cela dans un État où le français est la langue commune.

  4. m lisée
    le pq avait l’occassion comme pour la charte de la laïcité de présenter une loi claire prenant clairement la défense de la langue française au québec
    comme pour la loi sur la charte le pq a reculé de peur de se faire battre sur ces deux lois… il aurait mieux valu voir l’opposition voter contre ses deux sujets plutôt que de reculer pour des questions stratégiques électoralistes: au moins on aurait une vision claire de la position de tous les partis.
    aujourd’hui le pq veut faire une élection sur ces des sujets!!!
    on récolte ce que l’on sème n’est-ce pas? le manque de courage en chambre rattrape le pq en élection!

  5. Avec Couillard, ce sera assurément le retour des « carrés bleus », casseroles, etc.

  6. Une âme :
    une identité en quête de sens, là où elle vit, ici et maintenant, en terre natale d’abord
    une langue :
    son expression dans tous les domaines de sa vie, à connaître ( à co-naître ) -naître avec sa découverte et vivre de ses connaissances

    Philippe Couillard s’accorde-t-til le droit de se faire  » nommer  » par un nom .. –
    comme un privilège qui lui serait réservé ?
    À ses yeux, a-t-on le droit comme nation de  » se dire  » dans notre langue à notre tour? L’existence de notre âme serait-elle encore un doute chez Philippe Couillard ? Ce fut longtemps le cas dans l’HISTOIRE
    Y aurait-il encore un  » CRASH » dans la MÉMOIRE des relations franco-anglaises chez lui ?
    Merci de garder l’oeil bien ouvert. La vigile est plus que nécessaire et l’alerte depuis longtemps en code rouge
    Bernadette Martin

  7. Couillard se préoccupe du fait qu’un anglophone pourrait ne pas trouver un interlocuteur pouvant lui parler dans sa langue dans les régions alors qu’il ne se préoccupe par du tout qu’un francophone ne puisse pas se faire servir en français dans la métropole française du Québec. Cherchez l’erreur! Après ce couillon de Couillard va nous dire qu’il défend les Québécois qui sont pourtant très majoritairement francophones.
    J’ espère que les citoyens de Roberval vont lui régler son compte rapidement. Il me semble que vous avez assez d’avoir le con de Lebel (qui ne semble pas se rendre compte qu’il est un idiot utile) sans avoir un 2e con.

  8. avec Philippe Couillard si est premier ministre on va reculé sur langue française

  9. Oui, le lettre de Mme Beaulieu est dévastatrice, elle est aussi en même très belle et remplie de tendresse pour son père, de rares qualités pour un texte politique. C’est un chef d’oeuvre de rhétorique. Lecteurs, ne vous contentez pas l’extrait, suivez le lien et lisez la au complet.

  10. M. Couillard n’arrête pas de se prendre les pieds dans le tapis. Pourtant, quand on est dans un trou, il vaut mieux cesser de creuser. Mais après tout, qu’il continue ainsi, il ne peut pas mieux faire pour nous faciliter la tâche.

    Je n’en croyais pas mes oreilles lorsque je l’ai entendu, lors du débat, répondre à Françoise David « qu’il serait utile pour des ouvriers d’apprendre l’anglais, même s’ils n’ont pas besoin d’utiliser la langue de Shakespeare pour communiquer entre eux ».

    J’ai eu l’impression de tomber dans une faille spatio-temporelle et d’être revenue aux années 60 tant sa tirade semblait tirée d’un des premiers monologues d’Yvon Deschamps, en 1969 : « Moi, Bill 63, je dis premièrement que le français doit être respecté, je dis deuxièmement que l’anglais doit être protégé, et je dis troisièmement que la seule manière de protéger l’anglais, c’est de laisser au monde le choix de la langue… et toutt qu’est-ce qu’ils veulent faire avec ! »

    Imaginez la tête d’Yvon lorsqu’il a entendu la brillante réplique du candidat libéral ! Nul doute qu’elle lui a inspiré un monologue des plus hilarants. Si quelqu’un parmi les lecteurs le connaît personnellement, suppliez-le de nous le communiquer.

    Peut-être bien qu’il nous répondrait encore une fois : « C’est peut-être vrai qu’est-ce qu’y disent, qu’on est un peu plus épais que les aut’… Pensons-y sérieusement ! Y a-ti une aut’ place au monde qui après les Olympiques [les magouilles des libéraux] – 1 milliard de déficit [des milliards de déficit] – arait re’voté pour le même maire [parti] ? Nulle part… Ça prend des Québécois pour faire ça… »

    Espérons que nous serons un peu moins niaiseux cette fois-ci.

  11. Ce qu’il faut savoir de l’anglais à la manière américaine et ROCienne, est qu’il s’agit d’une campagne inconsciente de discrédit du vocabulaire d’origines latines. De plus encore inconsciemment, il s’agit d’une civilisation du « voyeurisme » qui incite à l’ignorance, l’admission devenant ‘box office’, ce qui est grandement renforcé par le pouvoir que donne l’argent. Ton portefeuille est plein alors tu sais tout.

    Ainsi les américains redéfinissent le vocabulaire à leur goût qui consiste la plus part du temps à choisir les mots les plus courts, les images et avec une haute sonorité choquée. Un film est devenu movie à cause des mouvements des acteurs.

    Enfin le pire est certainement le mélange des genres tels que 4U pour for you, dire O (la lettre) pour signifier zéro, etc. Plus de mauvais goût que ça, c’est la bêtise ou l’ignorance profonde. Et à l’épicerie, les biscuits au chocolat s’appelle Tchunk Éoy, comme à la manière de nos ancêtres dans le temps des cavernes. Avec l’engouement pour l’anglais, cela laisse croire au gens que finalement ce sont les anglo-américains qui ont raison et alors, ils adoptent leur vocabulaire enfantin et surtout sans classe.

    Cette langue incite donc à l’obscurantisme, ce qui va bien avec le créationnisme et une Société de plus en plus décadente ! Est-ce cela que nous voulons pour nous-mêmes ?

    • Commentaire signé Trebor désolant.
      Les raccourcis existent dans toutes les langues–je pourrais faire le même exercice avec le français.

      Il va de soi que ma préférence pour le français ne devrait pas m’empêcher d’apprécier l’anglais, le russe ou le mandarin.

      Ceci dit, aucun parti politique n’a réellement été en phase avec la réalité que nous vivons ici au Québec jusqu’à maintenant. Ni PQ, ni libéraux. Je me désole de si peu de pragmatisme.

      Définitivement, préservons le français, mais outillons aussi les prochaines générations. L’application de la loi 101 ainsi que toute autre mesure de protection de la langue française au Québec devrait aller de pair avec la possibilité pour un jeune qui le désire d’avoir accès à plus de cours d’anglais, plus tôt dans son développement et ceci, à l’intérieur même de notre système d’éducation.

  12. Il suffit de se rappeler le rapport Durham pour bien comprendre le processus de l’assimilation. Voter un gouvernement libéral majoritaire, c’est voter pour la disparition graduelle du français en Amérique. Nous sommes des minoritaires dans la fédération canadienne. Maintenant, on ajoute la religion ,l’islamisation pour nous diviser davantage. Si o n était anglais, on voterait à 99% pour se débarasser des libéraux.

  13. Apres l’anglais langue commune de travail sur les plancher d’usines préconisé lors du débat par le colonisé a Couullard il en en rajoute

    Couillard : vous savez quand on vas a La Tuque a Roberval ou Val D’or c’est bien difficille de se faire servir en anglais

    On ne trouve pas facilement des gens bilingues sur le coin de la rue

    . Il faut alors recruter hors de la région

    Quelle insulte envers les gens de ces régions que de les culpabiliser sur le fait d’utiliser le français au travail ¸

    Couillard n’aime pas le Québec et sa langue le français .même que Couillard la déteste profondément

  14. Les choses seraient tellement plus simple s’il était clair pour tout le monde que l’on souhaite pouvoir vivre en français dans une Amérique du nord anglophone (ce qui implique connaître l’anglais).

  15. Les dirigeants de Québec solidaire auraient dû consulter un spécialiste en la
    matière avant de parler de l’enrégistrement des compagnies canadiennes
    dans l’Etat américain du Delaware.
    Selon Québec solidaire,Oxfam et Desjardins seraient enrégistrés dans un
    paradis fiscal! Concernant Vidéotron ,le docteur Amir Khadir devra vivre avec son pétard mouillé !Si sa déclaration avait été crédible…quel appui pour le Dr Cuillard!…
    formidable pour le Dr Couillard.

  16. M. Lisée
    La propagande de Radio-Canada en faveur du parti libéral est-elle comptabilisée. Vous savez le DGE s’intéresse aux particuliers qui font des montages, vidéos, ect… sur Internet, mais quand est-il de Radio-Canada?

    On fait intervenir toute la population canadienne dans une élection québécoise.
    http://ici.radio-canada.ca/sujet/elections-quebec-2014/2014/03/30/010-integrite-boussole-electorale.shtml

    L’intégrité selon les utilisateurs de la Boussole

  17. Quand je vois QS fesser sur le PQ, je me dis que les quéssistes se fichent de la langue française (ils se fichent aussi de la corruption, de la social-démocratie, etc.)

  18. Oui, plus qu’inquiétantes ces déclarations de Philippe Couillard surtout dans la perspective où les sondages le place en tête avec une bonne probabilité de gouvernement majoritaire.

    Le bilinguisme intégral anglais-français comme le souhaite le gouv. du Canada et Ph. Couillars est une stratégie suicidaire pour une culture comme le Québec.

    Comme le soutient le linguiste Claude Hagège «le bilinguisme représente alors un danger pour la raison très simple que la pression de l’anglais est si forte dans le monde contemporain qu’il a la capacité de chasser, d’éliminer toute autre langue.»

    C’est pourquoi pour sortir du carcan, le Québec se doit de proposer une politique de Multilinguisme des Amériques: Le français comme langue commune, puis l’anglais , ou l’espagnol , ou portugais comme langue seconde (il y a 600 millions de latinos en Amériques)…

    J’ai placé 2 textes expliquant cette proposition sur le blogue du Président de l’Assemblée des fonctionnaires francophones des organisations internationales (AFFOI).

    Le premier démontre que «  »Les langues ne sont pas interchangeables » et montre comment anglais et français influencent la manière de penser et connaître.
    Le second s’intitule «  »Bilinguisme, multilinguisme: un regard prospectif sur le cas du Québec » Il propose un multilinguisme des Amériques pour sauver le français

    et montre indirectement que le discours de Couillard est de moins en moins pertinent
    1- à la lumière des progrès des outils de traduction instantanés
    2- d’un point de vue écologique: c’est une catastrophe que de vouloir formatter tous les humains dans une même langue…
    3- Latinos-Américains et Québécois Américano-latins: il y a 600 millions de locuteurs des langues latines en Amériques contre 330 millions d’anglos

    http://dominique-hoppe.blog.lemonde.fr/2014/01/08/bilinguisme-multilinguisme-un-regard-prospectif-sur-le-cas-du-quebec/

    L’important c’est de proposer un nouveau contrat d’ouverture sur le monde…

    oui à la francophonie, mais aussi aux Amériques en anglais et/ou en espagnol

  19. Questions à tous vos brillants commentateurs, m. Lisée :

    Avez-vous donné votre 5, 10, 20, 50, 100 ou 200$ au PQ?

    Avez-vous essayé d’amener quelqu’un de vos proches à voter pour le PQ?

    • Mais quel est le lien avec ce présent sujet?
      Je n’y en vois aucun, sauf celui de la pure provocation.

      Croyez-vous sincèrement que M. Lisée est resté inactif, et à ne rien faire dans le sens que vous proposez.

      N’importe quoi.

  20. Le commentaire que j’exprime est : M. Couillard ne touchez pas à notre langue ni à la loi 101, vous pourriez en payer cher le prix de votre décision… respecter dont une fois pour toute les québécois, et cessez donc de dire que vous parler au nom de tous les québécois, tous ne sont pas nécessairement d’accord avec vos choix, ce qui est mon cas.

  21. Encore de la manipulation de Radio-Canada en faveur du parti libéral. Voyez vous-mêmes.
    Même en se basant sur la participation d’une clientèle majoritairement fédéraliste radio-canadienne à propos de cette boussole qui se perd, Radio-Canada titre avec une nouvelle en défaveur de Pauline Marois malgré la suite qui de toute évidence est accablante pour le parti libéral de Philippe Couillard.

    L’intégrité selon les utilisateurs de la Boussole
    http://ici.radio-canada.ca/sujet/elections-quebec-2014/2014/03/30/010-integrite-boussole-electorale.shtml

  22. J’aimerai être Guy-A Lepage ce soir.

    Je poserais la question suivante à Philippe Couillard :

    Vous êtes un fédéralisme et c’est clair.
    Trouvez-vous ça normale que 40 % de la population québécoise soit souverainiste.
    Qu’allez vous faire pour diminuer ce poucentage impressionnant puisque selon vous, un peu moins de la moitié de la population du Québec est dans l’erreur. Je crois que 40 % est un chiffre très élevé et que cela demande une action urgente de votre part. Vous devez leur démontrer que le reste du Canada est à l’écoute de leurs préoccupations. Je crois que vous devez donc vous engager immédiatement après votre élection à prouver à ces 40 % que le Canada est prêt à leur faire une place dans sa constitution. Je le répète, avec 40%, c’est urgent.

  23. Je souhaiterais que l’On parle du décrochage scolaire et du fait que la moitié de la population est analphabète … qu’en dites vous? pouvez- vous expliquer si on avance ?
    j’ai enseigné à l’École Nouvelle Avenue Querbes et avant j’ai ouvert les trois premières garderies à Outremont…

  24. Alors, petit peuple, montrez à M. Couillard que vous avez des couilles et amenez vos ami (es) votez le 7 avril. M. Couillard comprendra mieux le message des Québécois et ainsi pourra retourner en Arabie Saoudite et placer en anglais ses sous à l ‘île de Jersey.

  25. « avec Jean Charest .. le français a reculé grâce à son inaction. »

    Je ne crois pas. John James a posé des gestes claires et radicaux pour faire disparaître le français du Québec :

    – Il a mit deux des plus fervents activistes anglo-centriques qui se trouvent au Québec à la tête de l’OQLF :

    – – John Trent – ancien chef du Alliance Québec :
    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/nouvelles/200510/11/005-Alliance-Qc-Conseil.shtml

    – – Gordon Bernstein – président de la Société de développement commercial de la très anglicisante rue Saint-Laurent, perçu comme le prochain maire de Montréal par le site ParkAvenugazette.com :
    http://www.ameriquebec.net/actualites/2011/05/10/gordon-bernstein-a-loqlf-6262.qc

    – – France Boucher, qui a fait preuve de dédain envers la promotion du français au Québec :
    – – – « I prefer English » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/184358/i-prefer-english
    – – – « The future of the French language in Quebec rests in very shaky hands » : http://www.vigile.net/The-future-of-the-French-language

    De plus, le « savior of k-nada » a nommé Kathleen Weil ministre de la Justice et ministre de l’Immigration qui, de 1985 à 1989 avait hardiment combattu la loi 101 en tant que directrice des affaires juridiques à Alliance Québec.

    De ceux-là est sorti la polémique du « Pastagate », d’ailleurs.

  26. Ce qui m’importe est d’utiliser cette période pré-électorale pour que les vraies valeurs à défendre soient mises en compte. Nous sommes déjà en retard sur le temps de la défense de nos valeurs et le tournant qui doit intervenir met en compte le français, très certainement, mais aussi celles que fait intervenir la Charte, Il s’agit d’y rester sensible et ne pas déraper émotivement…ce serait trop facile.

  27. Il faut au plus vite une charte de la langue française et de la laïcité pour régler tous les inconvénients actuels dans le milieu du travail et de la recherche d’emploi. Ce ne sont pas les accommodements raisonnables qui vont favoriser un état neutre et l’égalité entre les hommes et les femmes. Le Parti Québécois est mieux placé que n’importe quel autre parti pour créer l’intégrité et le respect entre tous. M.Couillard est mal placé pour dire que le français est appliqué dans toutes les usines, j’aurais bien aimé qu’il m’accompagne lorsque j’ai envoyé une quantité énorme de curriculum vitae et que pleins de bons emplois m’ont étés refusé à cause que l’anglais n’était pas assez parfait aux yeux des employeurs. Un anglais débrouillard n’est pas suffisant non plus pour même un vendeur alors comment pouvons nous avoir des emplois s’il n’y a pas de charte de la langue française. C’est pour cela que j’encourage fortement le Parti Québécois, le Québec à besoin de ce parti pour son ouverture d’esprit dans tout et pour un avenir vert.

  28. C » pire que cela M. Couillard comme les Trudeau, Chrétien, Harper, Mulcair et leurs suiveux ont toujours travaillé plus en anglais* qu’en français depuis qu’ils ont acquis un certain pouvoir, et ce, au point où ils méprisent tous ceux et celles qui ne parlent pas english.

    * Une t. belle langue par ailleurs.
    ** une langue au moins aussi belle mais surtout la langue de notre Nation.

  29. Monsieur Lisée, très bien (as usual) mais pourriez-vous rappeler dans la foulée que Mme David (aucune parenté) qui ne veut pas changer d’alliance, et on la comprend, a milité CONTRE la loi 101 au moment de son adoption. Elle a décidé avec Amir Kadir et quelques sherpas idéologisés à empêcher le PQ d’être majoritaire et même minoritaire en ne se retirant pas des comtés où QS n’a aucune chance. Parce que sa naïveté déconcertante n’a pas compris que la Charte est essentiel pour empêcher une plus grande inégalité entre les femmes et les hommes et l’arrivée d’une idéologie sociale contraire à tous nos combats depuis des décennies. Qu’elle milite donc pour les seuls modes de scrutin qui indiqueraient la force réelle de son parti, une certaine dose de proportionnelle (la proportionnelle Intégrale donne des assemblées ingouvernables ou à la merci des deux ou trois voix du plus petit parti) ou le système uninominal à deux tours. Il permet de mesurer le poids exact de chaque parti au premier tour et de créer des alliances obligatoires au second tour, puisque les gouvernements minoritaires sont impossibles dans ce système.

  30. L’ argument de Couillard n’ est pas faible mais tout bonnement grotesque.
    Une usine québecoise n’ est pas visitée tous les jours de l’ année par des investisseurs étrangers, il suffit d’un interprête pour l’ occasion.

    Et par exemple, à L’ONU pourtant sise aux USA, personne ne dit aux chefs d’états qu’ ils doivent utiliser l’anglais dans leur occupations.
    Il suffit d’un traducteur.

    « A l’Assemblée générale de l’ONU à New York, chaque chef d’Etat s’exprime en principe dans sa langue, quelques-uns en anglais pour se faire mieux comprendre (le président turc, par exemple) , mais le plus grand nombre s’exprime en français. »

    « On compte actuellement 220 millions de francophones dans le monde et 116 millions l’apprennent : C’ est la deuxième langue enseignée après l’anglais.
    La moitié de ces francophones se trouvent dans les pays émergents, un pourcentage qui devrait passer à 85% en 2050 pour 715 millions de francophones envisagés. »

  31. J’étais au rassemblement péquiste hier soir, très belle soirée de lucidité politique.
    P.Marois a très bien dit aussi comme M.Lisée ici comment P.Couillard n’a aucune sensibilité à la question du français à Montréal, à l’Outaouais ni aucune sensibilité non plus à l’avenir national du Québec en désirant dans le fond de sa conscience faire signer le Québec à la constitution canadienne. Les libéraux ne proposent qu’un acte de foi envers l’avenir du français au Québec lorsque la seule nation francophone démographiquement importante en Amérique du Nord se trouve au Québec entourée de 270 millions d’anglophones. L’immigration au Québec se laisse séduire par l’anglais parce que l’État existant du Québec le seul aux mains des francophones n’est qu’une province.

    P.Couillard s’il connaissait vraiment le raisonnement rationnel ne parlerait pas de mentalité d’assiégé. Deux pour cent de francophones en Amérique doivent penser la réalité de leurs conditions.

  32. Vous dites qu’« il n’est pas un produit d’Ottawa ». Soit, mais un grand ami d’Ottawa. Sinon, comment expliquer qu’après avoir travaillé pendant 4 ans en Arabie Saoudite, dictature théocratique hyper corrompue, il ait été nommé au Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité (CSARS) ? Rappelons ici que ce Comité est très sélect puisqu’il est composé de 3 à 5 membres nommés directement par le P.M. du Canada. Or, Porter en 2008 et Couillard en 2010 sont devenus deux de ces membres sur 5.

    Mais pourquoi Porter et Couillard ont-ils été nommés par Harper au CSARS ? Selon Michel Juneau-Katsuya, ex-agent et cadre au Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), ces nominations s’expliquent parce que « la politique et l’envie de récompenser des amis ont pris le dessus sur la raison et la sécurité nationale». De plus, il « considère que les nominations au CSARS d’Arthur Porter, représentant de la Sierra Leone et proche d’Ari Ben Menashe, marchand d’armes ayant des accointances avec les services secrets israéliens, et de Philippe Couillard, qui travaillait alors pour le gouvernement de l’Arabie saoudite, sont des dérogations à la sécurité nationale, des gaffes monumentales comme l’a été le cas de Maxime Bernier» (qui avait laissé traîner des documents secrets). »

    Quel beau trio d’amis : Harper – Porter – Couillard !

    On comprend mieux pourquoi ce dernier s’est dit prêt à se « faire passer sur le corps » plutôt que d’approuver l’adoption de la Charte de laïcité. L’intégrisme islamique, l’infériorité des femmes, il flotte au-dessus de ça.

    On comprend mieux aussi qu’après avoir gagné au moins 1 millions de dollars non imposables par année en Arabie Saoudite, de 2004 à 2009 (selon Lysianne Gagnon, dans La Presse du 19 mars 2009), il les ait placés dans le paradis fiscal ultra secret de Jersey. Les grands ne s’embarrassent pas de ces petits scrupules !

    On comprend aussi qu’il se moque éperdument de la tribu québécoise. Quand on est membre du Conseil privé de la Reine du Canada (juin 2010) et qu’on fréquente les grands de ce monde, on n’a que faire des petits politiciens du Québec et de leurs vulgaires lois linguistiques et culturelles.

    « Think big, stie ! » (Elvis Gratton).

    Voici des liens à consulter:
    http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201303/15/01-4631215-philippe-couillard-au-csars-il-ny-a-absolument-aucun-hasard.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4632931_article_POS2

    http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/lysiane-gagnon/200903/19/01-838005-le-responsable-ne-repond-plus.php

    http://www.vigile.net/Sur-la-piste-des-elephants-de

  33. Conférence de Pierre Bourgault en 1989 sur la langue française
    http://www.youtube.com/watch?v=SPWY0G3xSSc&feature=youtu.be
    «Si nous sommes isolés en Amérique du Nord, nous ne le sommes pas dans le monde»
    «Nous avons la chance de parler une langue internationale»

    Il y a 6000 langues dans le monde et le français est au 5ème rang. Pourquoi au Québec mettrions nous le français en danger pour plaire aux Libéraux, à M.Couillard et aux anglais?

    • Pour faire écho au message de Suzanne Lepage

      Nous ne sommes pas seuls :

      « Evoquée par le Président Senghor en mars 1962 à Bangui, l’idée de la formation d’une communauté des pays d’expression française fut reprise par le Président mauritanien Ould Daddah en avril 1964, puis par le Président tunisien Habib Bourguiba en 1965 et reprécisée par le chef de l’Etat sénégalais en 1966 au sommet de l’Organisation Commune Africaine et Malgache (OCAM.). Accueillie favorablement par le Prince Norodom Sihanouk du Cambodge, avec enthousiasme par le Président Diori Hamani du Niger et avec sympathie et prudence en France, elle va aboutir à la création d’une grande organisation multinationale. C’est certainement ce cheminement qui fait dire à Jacques Chirac que « la Francophonie est le résultat de combats qui ont été menés la plupart du temps hors de la France ».

      La Francophonie, c’est aujourd’hui le regroupement d’environ cinquante cinq États et gouvernements, totalisant plus de cent soixante dix millions de locuteurs recensés de par le monde, ayant le français « en partage » et engagés à sauvegarder et promouvoir leurs diversités culturelles.
      [14¸ Jacques, Chirac, en 1984 au Québec, lors de la réunion de l’Association Internationale des Maires Francophones (A.I.M.F.). »
      http://ethiopiques.refer.sn/article.php3?id_article=39

  34. J’imagine Philippe Couillard en train de penser à Françoise David hier soir: « Ha Françoise! ma chérie, tu as couru à mon secours au moment où tous les projecteurs étaient braqués sur mon compte dans un paradis fiscal et que le vent tournait en ma défaveur. Et les médias ont mordu à pleines dents dans ton baratin sur Quebecor et le Delaware. Tu m’as sauvé encore une fois, j’en parlais à ta sœur Hélène tantôt au téléphone. Comment te remercier? Après notre victoire et notre gouvernement majoritaire, il faudra sortir du placard et avouer notre relation, je pourrai t’inviter à te joindre à nous, ce sera plus clair pour tout le monde, si Maria Mourani l’a fait, pourquoi pas toi? »

  35. Un troisième éléphant dans la pièce pour Philippe Couillard. Je ne peux imaginer qu’avec cette position favorable au bilinguisme pour les Québécois qu’il soit élu au gouvernement. Je signale le texte «Le paradis linguistique de Philippe Couillard» qui va dans le même sens que les articles cités.
    http://www.vigile.net/Le-paradis-linguistique-de

  36. J’aimerais M. Lisée que vous preniez le temps de parler également du fait que dans toutes les publicités écrites, l’anglais a la priorité dans la description du produit. Le français est 2e. Si on accepte cela, il sera de plus en plus évident que nous deviendront bientôt la 2e langue parlé au Québec. Le début de notre assimilation. Aidez-nous!

    • Je suis d’accord. L’anglais gagne en intensité sur les ondes des médias et de la publicité ainsi que par la chanson anglaise employée pour émettre le message. Quand mettrons-nous en valeur nos artistes et nos poètes francophones. Quand bannirons-nous les blasphèmes servis à toutes les sauces.
      La langue est l’âme d’un pays. Le français sera la nôtre.

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