Le ressort cassé de Lucien Bouchard

Lucien Bouchard adore l’histoire. Il est un grand dévoreur de biographies et d’essais historiques. Sa bibliothèque en est remplie.

Il voulait la faire, l’histoire. Celle du Québec. Il a longtemps résisté à l’envie de raconter la sienne. Du moins celle qui porte sur l’année référendaire et les suivantes. Bravo à Yves Boisvert et à Télé-Québec d’avoir réussi à l’asseoir pendant 22 heures pour qu’il se livre enfin.

C’est un témoignage important. L’estime que les Québécois ont envers Lucien Bouchard est réelle, durable et méritée. Parmi les indépendantistes, je suis un de ses quelques défenseurs. Même si nous avons notre dose de désaccords. J’ai hâte de voir le documentaire.

Les bribes rapportées par les journalistes donnent le ton. Si Jacques Parizeau l’avait écouté, en 1995, le référendum aurait été couronné de succès, dit-il. Mais l’échec de 1995 a créé un traumatisme dont l’indépendance ne s’est pas relevée et ne se relèvera pas pour l’avenir prévisible. D’ailleurs, ajoute-t-il, le Bloc Québécois a fait son temps.

C’est une lecture. Avec un avant et un après. ll manque une étape, me semble-t-il. Un journaliste qui a vu le documentaire m’assure qu’elle n’y apparaît pas. Laquelle ? Celle où M. Bouchard était, lui, penché devant une fenêtre historiquement féconde, l’année post-référendaire.

Ayant été aux premières loges de ces événements, comme conseiller de M. Parizeau et de M. Bouchard, permettez-moi d’apporter ma propre lecture, en trois temps:

1) La question de 1995

Au printemps 1995, M. Bouchard, alors chef du Bloc québécois, souhaitait convaincre le Premier ministre Parizeau de modifier la question référendaire pour revenir à l’esprit de celle de 1980 et demander aux Québécois un « mandat de négocier » la souveraineté, avec l’engagement de tenir un autre référendum sur le fruit de cette négociation. M. Parizeau y était opposé.

Moi aussi. Nous avions devant nous un interlocuteur nommé Jean Chrétien. Nous pensions à l’époque, et M. Chrétien l’a confirmé par la suite, qu’il refuserait de respecter la démocratie québécoise si plus de 50% des Québécois disaient oui à la question:

« Acceptez-vous que le Québec devienne souverain, après avoir offert formellement au Canada un nouveau partenariat économique et politique, dans le cadre du projet de loi sur l’avenir du Québec et de l’entente signée le 12 juin 1995 ? »

Imaginons un instant que, comme le postule M. Bouchard, 55% des Québécois aient répondu Oui à un « mandat de négocier » dont il faudrait ensuite revalider le résultat par référendum. Jean Chrétien aurait refusé de négocier. Il aurait eu raison d’affirmer que nous n’avions pas de mandat pour « réaliser » la souveraineté, et que donc il n’allait pas nous donner un coup de main.

Nous serions tombés dans les limbes politiques. Avec quel résultat ? Impossible de le dire maintenant. À chacun son hypothèse.

Mais au vu du résultat du référendum avec la question telle que posée — 49,4% de Oui — je maintiens que la stratégie Parizeau était, dans le contexte, la plus porteuse. Il est malheureux que nous n’ayons pas eu 1% de plus. Mais c’était plausible. Toutes les opinions sont recevables à ce sujet.

2. La fenêtre Bouchard

Une chose est certaine, le ressort indépendantiste n’est pas sorti cassé de l’épisode référendaire. Au contraire. L’année 1996 s’est ouverte avec une majorité favorable à la souveraineté. C’était comme si les Québécois avaient été surpris de se trouver si nombreux à avoir voté Oui en octobre 1995 et que ce vote provoquait un effet d’entrainement.

Deux conditions nouvelles s’ajoutaient. Une, négative pour le fédéral: l’incapacité de Jean Chrétien à « livrer la marchandise » promise aux Québécois pendant la campagne. Début décembre 1995, M. Chrétien ne put offrir aucun changement à la constitution, seulement une motion purement symbolique sur le caractère distinct du Québec, un droit de véto non-constitutionnel pour des changements éventuels et un transfert incomplet au Québec de la responsabilité de la main-d’œuvre. C’était loin de « toutes les voies de changement, administratives et constitutionnelles » évoquées par M. Chrétien en campagne.

Mon témoin à charge à ce sujet est Alain Dubuc, alors éditorialiste en chef à La Presse, qui écrivait dès décembre 1995:

« Soyons clairs: si M. Chrétien avait dit, en campagne référendaire, que les perspectives de changement que pourrait offrir le Canada se limiteraient aux trois propositions qu’il a déposées lundi, le Oui l’aurait emporté. »

L’autre condition favorable nouvelle après le référendum s’appelait… Lucien Bouchard ! L’homme était, en 1996, au faîte de sa popularité. S’il avait déclenché une élection contre le chef libéral d’alors Daniel Johnson, il le balayait de la carte.

Je me souviendrai toujours d’une rencontre à huis-clos avec l’exécutif du Conseil du Patronat début 1996 où des patrons hyper-fédéralistes se plaignaient du fait qu’on était sur le point de « sortir du Canada » seulement à cause de la popularité de M. Bouchard et de l’impopularité de M. Chrétien. Ils en étaient attristés mais décidés: « faites le référendum le plus tôt possible, qu’on sorte de l’incertitude! » lança un des membres influents du Conseil. Il n’avait aucun doute sur le résultat: ce serait Oui. Mais on passerait à autre chose.

Référendum ? C’était l’embellie de 1996. Pour une rare fois, une majorité de Québécois étaient favorables à la tenue d’un référendum. Et s’il y en avait eu un, ils auraient dit Oui.

Ma position à l’époque était que cette embellie n’allait pas durer. Qu’il fallait se lancer dans cette brèche. Saisir l’histoire à bras le corps. Le ressort était tendu. Dès décembre 1995, j’argumentais que nous avions 12 mois, 18 tout au plus, sinon il se détendrait.

3. Le ressort en 2014

Si on tenait un référendum aujourd’hui, on le perdrait, dit M. Bouchard. Il a raison. C’est l’évidence. J’ai donné ici l’état des lieux de l’opinion souverainiste.

Faut-il pour autant jeter la serviette? Et avec elle l’eau du bain, le bébé et le Bloc? Ce serait croire que les indépendantistes sont parmi les moins résilients des engagés politiques. Comme l’affirmait avec raison l’ex-député bloquiste Pierre Paquette ce jeudi à RDI:

 » Le Parti libéral du Canada a été en difficulté depuis 2004 et personne ne dit que l’on devrait saborder ce parti. Le Parti Conservateur au Québec n’a jamais vraiment réussi depuis Diefenbaker. Le NPD n’avait qu’un député du Québec avant et maintenant il est l’opposition officielle. En politique, tout peut changer rapidement. Il n’y a pas d’éléments qui ont changé fondamentalement dans le portrait politique canadien pour dire que le BQ n’a plus sa pertinence. « 

Je donnerais un autre exemple: de 1993 à 2006, pendant 13 années, le Parti conservateur a connu une longue traversée du désert. Ils sont au pouvoir depuis.

Le sentiment indépendantiste est dans une période creuse, c’est vrai. Le Bloc est en crise, certes. L’intention de vote péquiste est déprimée, en effet.

Mais il y a une autre donnée en déclin: l’attachement canadien des Québécois. J’en ai parlé ici, et je re-citerai le sondeur canadien Frank Graves:

« Au niveau de l’attachement émotif de base, les Québécois francophones ont déjà quitté la Confédération. Il est difficile d’imaginer qu’un pays est viable lorsqu’un de ses peuples fondateurs a si peu de liens de base avec ce pays. »

Et si c’était le ressort canadien qui était cassé ? Je gage que les fédéralistes ne jetteront pas l’éponge et tenteront de le réparer.

Le ressort indépendantiste n’est pas cassé. Mais il n’est pas tendu. Il aurait été préférable d’agir lorsqu’il l’était. Mais il ne sert à rien de s’apitoyer sur le passé. Il est bon de regarder fréquemment dans le rétroviseur. Comme Lucien Bouchard, j’adore l’histoire.

Mais j’ai la certitude qu’on annonce parfois prématurément « la fin de l’histoire ». Elle est loin d’être terminée. J’ai la ferme intention, en tout cas, d’y participer.

70 avis sur « Le ressort cassé de Lucien Bouchard »

  1. Ha! que la politique quel que soit est malsaine…Quel soit public ou privée il y auras toujours des mécontents.
    Ayant été impliquer en politique jadis à un poste enviable dans les années soixante et dix, permettez-moi de vous dire que certains politiciens fédéraliste on fait le saut en politique provincial tous simplement par contradiction et déceptions contre la ligne du parti. L’un devenue chef des rouges (libéral) et est devenue premier Ministre, le second tant qu’à lui as débouler l’arène politique fédéral en passant par certains partis pour s’arrêter au niveau du PQ et atteindre la sommiter de chef de parti et devenire PM du Québec.
    Enfin pour lui il avait atteint son rêve.Lorsque que tu est général d’armée, tu n’accepte pas d’être simple sergent, normalement il est préférable de prendre sa pension et de se retirer dans l’honneur.
    Oublions le passé, il faut se dire que le passé est garrant de l’avenir.
    Posons nous la question  »pourquoi quitter » le pouvoir fédéral bleu pour aller rejoindre et devenir chef de deux différentes couleurs Provinciaux (Lib et PQ).
    Est-ce par motivation ou par opportunisme. Se poser la Question c’est d’y répondre.

    Tant qu’è vous Mr Lisée persister dans votre course a la cheferie du PQ, car en tant que nationaliste ancré je vous vois comme un bon premier ministre du futur.

    Autour de vous gravite les requins…..ne faite pas confiance aux perdant du passé.

  2. Ne croyez surtout pas que Lulu fut convaincu par Y B ! Lucien Bouchard est actuellement en pleine action politique en appui à Couillard qui veut faire adhérer le Québec à la loi constitutionnelle canadienne en 2017.

    À titre de SOUVERAINISTE je demande à quelques journalistes d’enquêtes (pas des simples ‘rapporteux’) de faire le nécessaire pour le prouver svp.

  3. Lucien Bouchard : Notre grand vire-capot national

    Lucien Bouchard a fait tous les partis politiques ou presque. S’étant fait connaître à la Commission d’enquête sur la construction (pas celle de Charbonneau, celle de Cliche en 1976), le voilà lancé …
    D’abord négociateur pour le parti libéral, il devient ministre conservateur à Ottawa, puis lance le Bloc Québécois… sans oublier le Parti Québécois où il déloge habilement un vrai souverainiste : Jacques Parizeau.

    C’est le même Bouchard qui a proposé le vote honteux de l’Assemblée nationale du Québec contre le citoyen Yves Michaud …

    Et puis le revoilà à nouveau sur les ondes, après son escapade comme promoteur de la production des gaz des schistes, pour nous dire que le Bloc Québécois à Ottawa nuisait au Québec … Et bien oui Lucien … mais qui l’a fondé le Bloc Québécois : LUCIEN BOUCHARD …

    Difficile à suivre celui-là … enfin, probablement pas pour ceux dont la mémoire oublie tout après six mois !!!

  4. Je sais que je suis complètement en dehors du sujet. Oubliez-ça mon cher Jean-François, vous devriez avoir l’intelligence politique pour savoir que vous n’avez aucune chance de mener les québécois vers l’indépendance. À leurs yeux, vous faites un peu trop intellectuel… Je suis de gauche, mais je crois que seul PKP peut être notre seule dernière chance.

  5. Il me semble qu’il a bien un ressort cassé, Lucien Bouchard.
    (http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/2014/08/22/005-lucien-bouchard-referendum-bloc-quebecois.shtml)

    Cet homme a donné ça vie pour la politique, donc au final pour chacun d’entre nous, et il a fait beaucoup pour la souveraineté, je lève ma bière micro-brassé québécoise à M. Bouchard!

    Il semble avoir été ébranlé par ça vie politique et ça ce comprend. Il ce comprend facilement aussi qu’il ai une envie de tassé tout ça du revers de la main pour passé à autres choses. Ma seul grosse déception, c’est qu’il semble avoir tellement décroché qu’il s’abstient de donné une tape dans le dos du mouvement souverainiste.

    Il ce passe des choses importantes au Québec ces jours ci. Avant de parler de souveraineté, il faut une bonne économie, de bonnes assises.

    Bref, je crois que la haine ne mène à rien et que Lucien Bouchard est un grand Homme et qu’il a fait de grandes choses, d’incroyable choses, pour les Québécois et Québécoise. Il faut bien écouter ce qu’il dit, malgré tout.

  6. L. Bouchard ? Quelle chance enfin ai-je d’avoir l’occasion de dire ce que je pense de ce personnage. Personnage que les journalistes idéalisent, que les députés et députées ont idéalisés, jadis. ‘’Lucien l’a dit, on ne pouvait le contredire, le contester’’, dit un jour B.Landry, en parlant de la pire trahison d’un québécois envers un autre québécois. C’est une honte ! L.Bouchard a-t-il les ‘’gotts’’ de Monsieur Yves Michaud ? L.Bouchard avait devant lui un homme d’histoire, de la vraie histoire pas celle de l’imitation. Les députées, concassaient pour le coq de la pseudo-bassecour du haut et bas Canada. Des petits frissons pour Lulu. Le coq est roi ! Lui seul sait qu’il est le roi. Nous, nous savons seulement qu’il désire l’être
    L.Bouchard, devenu premier ministre, avec son double-breasted, on aurait dit qu’il désirait devenir le général De Gaule québécois. Quelle fourberie!
    Pour moi, L.Bouchard a toujours été un narcissique déprimé. Moi, moi, les autres ne peuvent gagnés sinon je perds. Imagions ce que ce type de personnalité peut faire et dire ! Il se pense le grand sage québécois, mon œil ! Il est juste lui, un gars qui veut être aimé mais la séduction à des modes et il est «has been» et narcissique déprimé. Il a accepté ce bout de film, oui il parle de lui, le «spot» est sur lui, il frisonne, narcisse croit.
    Son amour de l’histoire nous pourrons en reparler et de ses motivations. Lulu est looser, son fils l’a dit, dit-il en riant. Ce n’est pas drôle L.Bouchard. Pour moi, vous êtes un être triste et déprimé, pathétique. Comme on dit, on l’achète au prix qu’il vaut et on le vend au prix qu’il pense qu’il vaut.
    Vive Jacques Parizeau, le vrai québécois qui fut là pour les québécois. Ça c’est de la vraie histoire ! Le Bloc ? Les québécois font leur histoire pas un homme tout seul tourné vers lui-même.

  7. Avec Anne-Marie Dusseault, hier soir à Radio Canada, il m’apparaît évident que sans M.Bouchard, le référendum tel que vu et imagé par M.Parizeau n’aurait pas connu un aussi bon résultat. Cette presque majorité est venu de la dynamique du  »Bon-Méchant » où M.Bouchard et M.Parizeau occupait tout le prisme politique. M.Chrétien n’occupait qu’une place secondaire.
    Si M.Parizeau avait joué le jeu qu’il devait jouer, le référendum aurait passé.

    Au lieu d’être un acteur dans ce jeu où tout concordait pour dédramatiser le jour du vote, il s’est braqué comme un prince qui refuse d’avoir un perspective, qui refuse d’écouter ceux qui le conjuraient de jouer le rôle qui s’imposait. Et avec ça bien sûr ceux qui n’aimait pas M.Bouchard et qui boudaient aussi et vous aurez le portrait de cette période importante de notre histoire.

    J’aurais aimé que Mme Dusseault demande à M.Bouchard si le beau risque a été nécessaire à l’avénement du deuxième référendum, mais non. M.Bouchard a au moins eu la franchise de dire qu’il était d’accord avec la stratégie du beau risque. Il dit aussi si bien que tout bouge et tout peut encore arriver. Il s’agit juste de créer le contexte, la dynamique qui permet d’avancer.

    Espérons que cette sortie médiatique de M.Bouchard permettra de récadrer le débat. En regardant un peu vers l’arrière, on peut comprendre ce qui s’est passé et ce qui risque d’arriver dans le futur

  8. L.Bouchard fait parti de la majorité des politiciens du Québec qui considèrent que le Québec est trop petit pour devenir un pays. À travers le biais d’une entité québécoise en 1995, c’est dans le cadre de la notion d’un Canada français en pression négociatrice qu’il a vu la nécessité d’un référendum sur la souveraineté. Jamais, L.Bouchard n’a été plus proche de R.Lévesque qui lui croyait véritablement à un pays du Québec en association économique avec le Canada que de Daniel Johnson père dont la vision dernière était l’égalité ou l’indépendance. En fait, Lucien Bouchard est de l’école des derniers unionistes les plus nationalistes ceux qui voulaient travailler à un changement du statut des francophones du Québec dans le Canada comme M.Masse.

    Cela consiste à la meilleure version sur le souverainisme de L.Bouchard qui trop tactique et circonstanciel ressemble à de l’autonomisme masqué. L’autre version illogique lorsque trop poussée c’est celle de l’errance philosophique, d’une distorsion identitaire personnelle qui là finit dans un biais psychologique qui reste controversé. Si ce n’est que Bouchard ne serait là que le représentant conservateur d’un vieux Québec catholique incapable de s’aimer ni de s’estimer. C’est d’une situation collective qu’il faut parler en ce sens que pourvu de pouvoir comme chef de l’opposition fédérale et bloquiste puis p.m, au delà du pouvoir qu’il a eu, il a repris la sensibilité canadienne française principalement en tant que premier ministre, celle de la conservation de la nation plus que de miser sur le pari audacieux de la souveraineté. De là, la passivité du premier ministre Bouchard envers les menaces de partition et la faible réaction envers la loi sur la clarté des libéraux de Chrétien pendant que toute la campagne sur le déficit zéro aurait pu être défendue si de notre époque par un Maurice Duplessis!

    Malheureusement, jamais dans l’histoire du Québec, un chef politique n’aura eu l’envergure équivalente de ceux que l’on connaît chez les autres nations indépendantes elles. Jacques Parizeau, Louis Joseph Papineau et René Lévesque sont ceux qui s’en sont le plus rapproché des Washington, Napoléon Bonaparte, Simon Bolivar, etc.

    Penser le Québec petit c’est au mieux maintenir ce qui existe, au mieux.

  9. L. Bouchard ? Quelle chance enfin ai-je d’avoir l’occasion de dire ce que je pense de ce personnage. Personnage que les journalistes idéalisent, que les députés et députées ont idéalisés, jadis. ‘’Lucien l’a dit, on ne pouvait le contredire, le contester’’, dit un jour B.Landry, en parlant de la pire trahison d’un québécois envers un autre québécois. C’est une honte ! L.Bouchard a-t-il les ‘’gotts’’ de Monsieur Yves Michaud ? L.Bouchard avait devant lui un homme d’histoire, de la vraie histoire pas celle de l’imitation. Les députées, concassaient pour le coq de la pseudo-bassecour du haut et bas Canada. Des petits frissons pour Lulu. Le coq est roi ! Lui seul sait qu’il est le roi. Nous, nous savons seulement qu’il désire l’être
    L.Bouchard, devenu premier ministre, avec son double-breasted, on aurait dit qu’il désirait devenir le général De Gaule québécois. Quelle fourberie!
    Pour moi, L.Bouchard a toujours été un narcissique déprimé. Moi, moi, les autres ne peuvent gagnés sinon je perds. Imagions ce que ce type de personnalité peut faire et dire ! Il se pense le grand sage québécois, mon œil ! Il est juste lui, un gars qui veut être aimé mais la séduction à des modes et il est «has been» et narcissique déprimé. Il a accepté ce bout de film, oui il parle de lui, le «spot» est sur lui, il frisonne, narcisse croit.
    Son amour de l’histoire nous pourrons en reparler et de ses motivations. Lulu est looser, son fils l’a dit, dit-il en riant. Ce n’est pas drôle L.Bouchard. Pour moi, vous êtes un être triste et déprimé, pathétique. Comme on dit, on l’achète au prix qu’il vaut et on le vend au prix qu’il pense qu’il vaut.
    Vive Jacques Parizeau, le vrai québécois qui fut là pour les québécois. Ça c’est de la vraie histoire ! Le Bloc ? Les québécois font leur histoire pas un homme tout seul tourné vers lui-même.

  10. je viens de voir l’entrevue avec Lucien Bouchard sur RDI, un grand homme malgré tout

  11. Si ce n’était pas si triste, si démoralisant, ce serait tordant de se taper les commentaires de ces anciens combattants («J’ai fait la guerre, oups! le référendum!!!, moi monsieur».
    Oui, Lucien Bouchard est un opportuniste … dans le sens positif du terme. Et en ce sens, précisément, il est un grand démocrate car il accompagne et respecte la volonté populaire dont il ressent et traduit bien l’ambivalence et les variations dans le temps.

  12. Je crois que dans toute cette saga du référendum de 95, c’est M. Parizeau qui a eu tort de démissionner. M. Bouchard n’était qu’un faire valoir pour la cause car par le libellé de sa question il vous disait qu’il était un fédéraliste convaincu mais qu’il voulait que le Québec protège son identité tout en restant dans le Canada.

    M. Parizeau aurait dû rester au commande et redemander un référendum immédiatement en expliquant aux Québécois que le référendum avait été volé par des actions frauduleuses du camp du nom et du fédéral. Je ne peut pas juger du comportement de M. Parizeau mais je peux comprendre que ce monsieur a péché par orgueil et n’avait pas le sens de la répartie malgré sa grande intelligence.

    Il faut nous remettre à l’oeuvre et arrêter de brailler sur le passé et condamner ceux qui ont échoué lamentablement. Disons qu’il ne faut pas répéter l’histoire : débattre entre nous et oublier ceux et celles qui doutent et qui ont peur au moindre coup de vent. Il faut être fières de notre idée : voulez-vous Québécoise, Québécois, que le Québec devienne un pays? Cochez oui, cochez non. Un grand vent de liberté souffle sur le Québec, à nous de le saisir et d’en faire un événement positif, promotionnel et convainquant. Le ton fédéraliste agressif et abusif doit être dénoncé et on doit informer les Québécois de cesser d’avoir peur et de voir l’indépendance à travers les lunettes embuées du fédéraliste non renouvelé et non renouvelable

  13. On s’entend pour dire que les déchirements entre souverainistes va tuer l’option, alors pourquoi diaboliser un homme tel que Mr Bouchard qui a et est encore un acteur de premier plan. Félicitation à mr Lisé pour le ton modéré et respectueux: c’est ainsi qu’on va avancer. Par contre quand il s’agit des gens d’en face, je lui permet tout.

  14. Ce Bouchard est un hargneux. Il détruit son propre parti. Il dénigre la cause ou l’espoir d’un Québec indépendant comme un Napoléon de salon. Il lègue ses discours aux archives pour ne pas qu’on l’oublie trop rapidement. C’est surtout un peureux de corneilles qui ne savait pas saisir la chance de refaire un nouveau référendum en 1996 afin d’assommer les fédéralistes à la noix comme Dion-Laclarté-Lumineuse… cette luciole a la batterie faible. Bouchard c’est le distributeur d’enveloppes devant la télé lors du verglas, c’est la police de l’éthique méprisant Yves Michaud, c’est le frustré devant l’intelligence et la magnanimité de Parizeau. C’est le calife qui voulait devenir calife à la place du calife, c’est le gars qui croit tout savoir et qui ne *sent* rien surtout pas le poids et la fierté de son peuple, c’est celui qui nous dit d’aller travailler pendant qu’il renifle les dossiers de son histoire de gros égo, c’est celui de qui on a eu pitié à cause de sa terrible maladie mais qu’on aurait ignoré s’il avait eu ses deux pattes tant les Québécois sont compathisant au maux des autres, Bouchard c’est une bande dessinées en papier gaspillés… un triste personnage fataliste de looser qui nous apprends surtout à perdre… même l’espoir… mais qui ne réussira pas.

    • Je me rappelle jusqu’à quel point nous étions en pamôison avec L. Bouchard à l’époque où il était PM. Je me rappelle le drame national que cela avait suscité quand le pauvre citoyen X n’avait pas voulu lui donner la main alors que le PM était en visite quelque part ds la province…et le fameux « C’EST QUI CE GARS LÀ? » …tollé et indignation, le pauvre citoyen a du s’excuser, la voix tremblante, « devant le peuple québécois »…je me rappellerais toujours, le reportage avait passer sur RC.
      On voit comment ce politicien a passé de Dieu è damné à l’intérieur de qlqs semaines (à l’époque)!
      C’est vrai que les nationalistes mangent leurs chefs.

  15. Dès le départ, au moment de la création du BQ, j’étais en désaccord avec Lucien Bouchard et je le suis toujours. Toutes ces divisions dans le monde souverainiste portent aujourd’hui leurs effets: le mouvement souverainiste mourra avec ceux qui l’ont cloué au pilori…

    Quoi ajouter de plus?

    • Pourquoi M. Parizeau a-t-il démissionné en 1995?

      M. Parizeau a invoqué comme motif de sa démission en 1995 qu’il n’était devenu premier ministre que pour réaliser l’indépendance. Si M. Parizeau avait favorisé la tenue d’un référendum en 1996, ou en tout cas l’avait envisagée, aurait-il quand même démissionné? M. Parizeau a-t-il démissionné car lui aussi n’envisageait pas la tenue d’un autre référendum à court terme après 1995?

      On pourrait croire que Mm. Parizeau et Bouchard étaient d’accord sur l’idée de ne pas faire un autre référendum à court terme après celui de 1995.

  16. Un système vraiment démocratique fait une nette différence entre les trois pouvoirs : législatif, exécutif et judiciaire.
    L’Assemblée nationale doit offrir un éventail des plus importantes opinions ayant cours dans la population, d’où l’élection à la proportionnelle.
    L’implication citoyenne est nécessaire, d’où le Sénat qui devient le chien de garde de tout l’appareil d’état.
    Chaque citoyen, chaque citoyenne peut aspirer aux plus hautes fonctions, d’où le financement contrôlée des campagnes présidentielles et vice-présidentielles.
    Tous les votes de l’Assemblée nationale et tous les votes du Sénat sont au scrutin secret, diminuant d’autant l’importance de la ligne de parti ou la formation de cliques.
    La République Démocratique du Québec a deux assises: la démocratie et la laicité.
    La fonction législative est dévolue à l’Assemblée nationale et au Sénat
    L’Assemblée nationale compte 125 représentants : 75 élus au suffrage universel et
    50 élus à la proportionnelle. La durée du mandat est de 4 ans.
    Le Sénat compte 125 citoyens provenant de 125 districts choisis par tirage au sort.
    La durée du mandat: 2 ans.
    La fonction exécutive comprend le Président, le Vice-Président et les ministres.
    Le Président et le Vice-Président sont élus au suffrage universel.
    Les juges nationaux et les juges de la Cour suprême du Québec sont choisis par la Commission parlementaire permanente sur la justice de l’Assemblée nationale.
    Les partis ,politiques sont financés, de base, par l’État.
    Seuls les membres d’un parti politique peuvent contribuer à sa caisse à hauteur de 100$
    par année.

    • Tout à fait d’accord. Merci
      Le Peuple, centre décisionnel. Bravo

  17. Bouchard? Un vire-capot toute sa vie et encore aujourd’hui. Opportuniste continuel. Ses intérêts, son image, sa personne d’abord! Iimbu de lui-même, il s’est enfui du pouvoir, par la porte d’en arrière entre Noël et le Jour de l’an, après avoir trompé ses députés dans l’affaire Michaud! Effectivement fossoyeur de l’indépendance en 1996. À prendre avec une perche d’au moins 100 pieds!

    • Au fait, le « ressort cassé » de l’indépendance, c’esr celui de Lucien Bouchard! Plus égocentrique que cela, c’est impossible. Tout est vu à partir de lui-même. Il est au centre de l’univers!

  18. L’Histoire ne connaît que les vainqueurs…et ne ressert pas les plats…

    • « Tout est vu à partir de lui-même » je pense que les gens honnêtes regardent et expriment ce qu’ils sentent et perçoivent, ceux qui parlent au nom des autres…je me méfie

  19. Monsieur Lisée,

    Vous perdez votre temps avec l’indépendance du Québec. Le monde à changer, il est trop tard ….. C bien d’être positif mais soyez réaliste. L’union des différences fait la force, nous l’avons avec le Canada.

  20. Il est maintenant assez évident que Lucien Bouchard n’a jamais été souverainiste. C’était d’ailleurs aussi l’avis de Paul Desmarais qui a déjà déclaré qu’il ne croyait pas que son « ami » Bouchard l’était. Il semble assez clair que tout ce que Bouchard voulait c’était de gagner le référendum pour lui permettre, en bon négociateur qu’il était, d’avoir un rapport de force favorable face à Ottawa en brandissant le spectre de l’indépendance, et ainsi aller chercher des concessions satisfaisantes( genre Meech plus) devant permettre au Québec de réintègrer « dans la dignité » la constitution canadienne. Il est permis de douter qu’il aurait proposé au peuple québécois de faire l’indépendance après de telles négociations, même dans le cas où ces négociations ne se seraient pas terminées tout à fait à l’avantage du Québec. Tout son parcours politique et son discours laissent croire que c’était là son approche sur la question nationale.

  21. L’indépendance n’est pas morte. Elle est en mode redéfinition. Ce qui arrive maintenant est différent de ce qui se passait en 1962. Cependant, on est dans le même moule : on essaie de nous faire croire que si on est indépendant, on se portera mal. C’est ce qu’on nous disait lors de la nationalisation de l’électricité. Si on était intelligent on ne se servirait plus de pétrole au Québec, mais de notre électricité. Et on réclamerait des redevances pour ceux qui se servent du Québec pour envoyer le pétrole dans le monde. Le problème n’est pas la question. Elle est simple. Voulez-vous que le Québec devienne une république indépendante ? Par contre, pour avoir droit de vote, il faudrait vivre au Québec depuis au moins cinq ans. Ainsi, on aurait pas des juges du Nouveau-Brunswick pour venir voler le référendum. D’ailleurs, d’ici là, les indépendantistes devraient organiser un mécanisme pour se doter immédiatement d’une nouvelle constitution.

  22. L’indépendance n’est pas morte. Elle est en mode redéfinition. Ce qui arrive maintenant est différent de ce qui se passait en 1962. Cependant, on est dans le même moule : on essaie de nous faire croire que si on est indépendant, on se portera mal. C’est ce qu’on nous disait lors de la nationalisation de l’électricité. Si on était intelligent, on ne se servirait plus de pétrole au Québec, mais de notre électricité. Et on réclamerait des redevances pour ceux qui se servent du Québec pour envoyer le pétrole dans le monde. Le problème n’est pas la question. Elle est simple. Voulez-vous que le Québec devienne une république indépendante? Par contre, pour avoir droit de vote, il faudrait vivre au Québec depuis au moins cinq ans. Ainsi, on n’aurait pas des juges du Nouveau-Brunswick pour venir voler le référendum. D’ailleurs, d’ici là, les indépendantistes devraient organiser un mécanisme pour se doter immédiatement d’une nouvelle constitution.

  23. J’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour M. Bouchard! Lorsqu’il a eu l’audace de fonder le Bloc Québécois à Ottawa. Lorsqu’il a traversé la maladie avec humanité et courage!

    Le Bloc pour moi, je suis d’accord avec M. Bouchard, ce n’était que provisoire.

    Par la suite, il m’a aussi beaucoup déçue… Je le trouvais « tiède »…désengagé par rapport à l’indépendance. Aussi lorsqu’il s’est associé aux « gaz de schistes »…

    Hier, j’ai entendu son fils dire: « mais papa t’es un looser », parce qu’il n’avait pas poursuivi sa lutte pour la souveraineté… J’étais d’accord avec lui!

    Je trouve que M. Bouchard, avec tout le respect que je lui dois, baisse les bras, et lance la serviette… Oui, jette le bébé avec l’eau du bain.

    Il me fait penser à trop de « nous autres », qui abandonnons notre pouvoir aux mains des autres.

    Il ne faut pas lâcher, bien au contraire…il faut rester confiant !

    J’ose espérer qu’il dit tout cela pour nous faire réagir…faire resurgir la flamme de la liberté qui sommeille en nous. J’ose espérer qu’il veut nous réveiller!

    Quoiqu’il en soit, je regarderai avec intérêt le court métrage sur M. Bouchard…avec la peur du désenchantement, bien que ce ne soit déjà fait!

    Merci M. Lizee pour votre transparence et votre persévérance!

    Et, SVP…ne nous décevez pas!

    Sylvie T. Dumas

  24. Vous avez raison Monsieur Lisée, Monsieur Bouchard qui s’est toujours targué d’avoir été le sauveur du référendum devrait s’apercevoir que s’il avait rejoint Monsieur Parizeau sans condition plutôt que créer de contreverse en exigeant de changer la question, le référendum en aurait sorti gagnant.
    Maintenant qu’il ne peut plus se targuer, il blâme.

  25. En janvier 2004, tout le monde parlait de la disparition du Bloc. Ce n’est pas ce qui s’est passé en juin 2004.

    En août 2011, Bernard Descôteaux du Devoir écrivait que Pauline Marois savait « en son for intérieur » qu’elle ne serait pas élue Première ministre. Ce n’est pas ce qui s’est passé en septembre 2012.

  26. Jean François…Je suis un de ceux qui a défendu, défend, et défendra toujours Lucien Bouchard.
    Une anecdote très précise: 1997, J’étais président du PQ de Pointe aux Trembles. Je siégeais donc aussi au fameux conseil régional de Montréal Centre qui était présidé, je te le donne en mille par…Mario Beaulieu.
    J’étais le leader d’un groupe majoritaire de Présidents qui étaient contre la vision de voir la Souveraineté de Mario Beaulieu. Je prônais le soutien indéfectible de Mtl Centre envers notre chef du moment: Lucien Bouchard…Ce que Mario refusait….

    La guerre était prise entre lui et moi…J’ai eu de grosses victoires…et aussi la grosse défaite lorsqu’il est redevenu majoritaire dans Mtl-Centre.

    Mon point est le suivant: 17 ans plus tard…les anti-Bouchard sont encore les mêmes de ce moment et sont à mon avis trop nombreux dans le mouvement souverainiste…
    Je soutiens qu’il est hyper dangereux de vomir sur Lucien Bouchard. Que l’on ne soit pas d’accord sur sa vision et ces façons de faire est une chose…mais de le planter à tout bout de champ…est à mes yeux inacceptable.

    J’anticipe un jour peut-être pas si lointain de ça…où les atomes tomberont en place pour la tenue du dernier référendum sur la souveraineté.
    Jje voudrais que Lucien Bouchard soit avec NOUS, sur les tribunes du OUI….et non pas sur la tribune du NON….là…ça serait la garantie de la dernière défaite…

    Les souverainistes ne se rendent pas compte de l’aura qu’il a toujours dans la population non souverainistes, des indécis, des mous et de ceux qui ne sont pas politisés…
    Ça les Parizeauistes….ne pensent jamais à ça…et ça me désole…

    Tout ça pour dire que je serai toujours avec ceux qui soutiennent Lucien Bouchard….vous en êtes…je vous soutiendrai…toujours…

    • Lucien Bouchard a 75 ans; il ne sera plus de ce monde pour tenter d’empêcher le Québec de proclamer son INDÉPENDANCE nationale lors du prochain référendum.

  27. Comme vous, j’aime bien l’histoire, M. Lisée. Je crois cependant que les souvenirs racontés par l’un de nos plus grands politiciens créer une double réaction. Ceux qui ont l’esprit en paix écoutent avec admiration et parfois étonnement. Ceux qui ont des regrets inavouables détestent parler du passé beaucoup plus que de leurs maladies, passées comme présentes.
    Salutations cordiales

  28. Et si on visait l’indépendance économique dans le Canada. Et si on faisait mieux que le ROC dans le Canada. Ne serions-nous pas indépendants? Ne venez pas me dire que nos chances de réaliser ce type d’indépendance sont moindre que celles des autres canadiens.

    • Le Québec a les moyens de ses ambitions. Là ne devrait pas être la question. Chaque année nous envoyons 45 milliards à Ottawa et n’en recevons que 16. Être province au sein de la fédération cnd nous fait perdre le contrôle sur 30,000,000,000.00$.
      Quant à l’indépendance économique, à l’instar de tous les autres pays de la planète, elle ne sera pas. Quel pays peut se targuer d’être économiquement indépendant, aucun. Tous et chacun font affaires avec d’autres pour le commerce, l’industrialisation, le financement, etc.
      Si vous voulez dire que nous pouvons très bien nous assumer, là je suis d’accord. Nous avons les moyens de nos ambitions.
      Ce qui nous manque, c’est l’indépendance politique. Celle-là même fait d’un territoire un pays autonome où le peuple qui l’habite fait ses lois, décide de ses alliances, se donne les structures qu’il désire. Bref, c’est l’indépendance politique qui nous fera sortir du joug fédéral pour enfin ÊTRE. Parce qu’il faut être un PAYS pour décider collectivement de ce qu’on veut.

  29. Monsieur Lisée,
    Je n’ai pas lu l’histoire de M. Lucien Bouchard de la même façon que vous. Son slogan « Attendre les conditions gagnantes » n’appartiennent pas à un fervent de la souveraineté, au contraire, c’est la marque évidente, je ne dirais pas d’un poltron, vu que cela représentait sa vraie valeur, c’est la marque d’un fédéraliste qui lutte contre la séparation des deux entités principales du Canada.
    S’il a eu des élans primaires en coopérant à la fondation du Bloc québécois, cela s’est vite transformé en attentisme sous la pression des économistes du pays, qui semble lui avoir promis mer et monde, comme on a pu le voir quand il a pris la position des complices de l’exploration du gaz de schiste. Après son rôle de premier ministre, qui lui a donné rapidement un poste bien rémunéré dans une entreprise canadienne. Jean-Pierre Gascon a raison, à mon sens.
    M. Pierre Sirois, c’est vrai, les temps sont durs, et ils le sont particulièrement pour les Québécois qui souffrent dans leur économie à cause de toutes les exactions du gouvernement canadien. Si les Québécois savaient que leur économie va mal à cause d’Ottawa, ils se lanceraient immédiatement vers la séparation.
    Ainsi, Ottawa leur rend la vie intolérable en les volant constamment depuis 1867 et même avant. Il leur a volé 13 milliards de dollars au moins – peut-être plus – en s’emparant indument du fonds d’assurance-emploi en 7 ans pour payer ses propres dépenses de budget. Il a donné une partie du Labrador à Terre-Neuve sans aucun référendum, et sans compensation pour le Québec. Il a surimposé les dividendes de 650 000 Québécois pendant sept ans également par rapport aux autres Canadians. En avez-vous assez? Non, ajoutez qu’il est responsable de Lac-Mégantic; il veut imposer les Québécois pour le nouveau pont Champlain parce que le premier a été mal construit par sa faute. Rappelez-vous les tractations de Trudeau pour la construction de Mirabel qu’on s’apprête à démolir.
    Si vous ne voyez pas dans tout cela une démarche voulue et constante pour affaiblir notre économie, c’est que vous êtes aveugle, non pas aveugle, plutôt indifférent.
    Le parti québécois est formé maintenant de plusieurs fédéralistes qui ont infiltré le parti de René Lévesque et ces ennemis de la souveraineté travaillent constamment à mettre des bâtons dans les roues de l’engrenage; si les députés travaillaient avec enthousiasme, l’atmosphère serait plus respirable et on arriverait à la souveraineté plus facilement. Ils ne veulent même pas parler des exactions – j’en ai colligé plus de 50 – qui ouvriraient justement l’oeil des souverainistes tièdes.

    Pour répondre à M. Serge Villeneuve: opportuniste et dangereux.

  30. Comment expliquer cette hargne de tant des Québécois envers celui qui les amenés si près de l’indépendance. Drôle de peuple qui tourne rapidement le dos à ses idoles. Drôle de peuple qui en 150 référendums dans 100 pays est le seul qui en deux occasions à refuser son indépendance. Toujours la peur au ventre et la soumission au ROC. Chacun devrait faire faire son examen de conscience pour constater un manque de courage et de fierté et surtout toujours cette soumission aux décisions du ROC.

  31. Les hommes exceptionnels, pas forcément providentiels, naissent d’événements exceptionnels. M. Bouchqrd, avec tout le bien que vous en dites, a bénéficié de Meech et du référendum. Le Québec s’anglicisant de plus en plus. La culture anglophone se répandant de plus en plus profondément dans l’individualisme galopante de la jeunesse. Le spectacles corporatiste et profondément égoïstes et dérangeants de corporations défendant becs et ongles leurs avantages acquis (à qui plutôt, à elles et eux déguisés en clowns ou ravageant sans vergogne les lieux de la Démocratie) quel événement pensez vous va pouvoir rassembler toutes les bonnes volontés pour gagner un référendum. Référendum qui devra en plus passer le couperet de la loi sur la clarté. Bonne chance.

  32. Je viens de lire une biographie de Honoré Mercier, ancien Premier Ministre du Québec. (Je n’ai pas besoin de vous donner des détails). Vous en savez plus long que moi. et……. Nous en sommes encore là.
    Au sujet de monsieur Bouchard; je lui préférait monsieur Jacques Parizeau. Une idée ne meure pas comme l’a dit le Premier Ministre actuel. Est-ce lui? Je crois.

    • J’ai dit de monsieur Bouchard que je lui préférais monsieur Parizeau. L’entrevue d’hier soir avec madame Dussault a éclairci quelques points de son parcours politique, je ne change pas d’avis cependant. Je répète qu’une idée ne meurt pas.
      « Si vous avez une grande ambition, faîtes les plus grand pas possible dans le sens de sa réalisation. Si c’est un petit pas ne vous inquiétez pas car c’est probablement le plus grand qu’il vous est possible de faire pour le moment. » Je ne me souviens pas d’où me vient cette citation. Elle n’est pas de moi, je le regrette.

  33. JF

    Pas la fin de l’histoire, mais peut-être cependant le début d’une autre histoire. L’indépendance est encore possible, mais le PQ aura vécu. Il a contribué de belle façon, et parfois magistralement, au développement du Qc. Mais, désormais, nous avons besoin d’un parti franchement, clairement et passionnément social-démocrate qui pourra faire pencher la balance vis-à-vis d’une droite décomplexée et définitivement ancrée dans le paysage politique du Qc. La bataille de l’identité doit dorénavant porter sur notre culture du partage de la richesse. Nous sommes uniques en Amérique du Nord et nous avons développé à partir de cette culture une formidable économie de remplacement au néo-libéralisme. Nous avons besoin d’un nouveau parti social-démocrate et indépendantiste qui laisse EXCLUSIVEMENT au peuple le soin de décider du moment de son indépendance. Autrement, son étiquette de démocrate ne résistera pas…

    • Camil Bouchard déclarait que le Québec était fou de ses enfants. Mais c’était il y a aussi longtemps que le référendum…Depuis, à l’intérieur du Canada, sous les gouvernements PLQ et PQ, le Québec entasse ses enfants dans des garderies de toutes sortes, dans des écoles parfois moisies, source de contamination respiratoire, des collèges au bilinguisme inquiétant et au français « questionable », comme disent les journalistes, qui veulent « mettre de l’avant, des solutions en mode proactif aux problématiques »… le Québec les laisse sortir à moitié lettrés! Les partis politiques, à cause de la ligne de parti, ne permettent pas la libre expression, si ce n’est celle des riches. M. Bouchard n’ose pas le dire mais, il faut que le peuple ait accès à la parole, dans un régime plus démocratique: citoyens plutôt qu’électeurs!

  34. Bonjour Mr Lisée,

    Mr Lucien Bouchard! OUF! Comme son frère très pédant et tous les deux croient qu’ils ont la vérité.
    Ceci dit, cet homme est un conservateur qui était à coté de Jean Charest à l’époque, ça dit tout. Je ne sais pas si tous les conservateurs sont pareils mais ils ont une langue doucereuse pour arriver à leur fin mais une poigne frisant la dictature lorsqu’ils ont le pouvoir et la langue bien pendue qui va avec. À la limite je dirais malhonnêteté et mensonge viennent à la rescousse pour ainsi tromper s’ils ont mal agi.
    Mr Bouchard a ses entrées chez les Desmarais et comme tous ceux qui fréquentent ces anti indépendantistes et qui font déficit sur déficit à la Presse pour faire passer le plus de désinformation possible, dites moi avec des amis comme lui pas besoin d’ennemis n’Est-ce-pas!

    • Madame M. Deschênes s’exprime régulièrement dans l’espace public et dans un français impeccable. Or, elle persiste (et signe?) à utiliser l’abréviation anglaise (Mr) et sans le point(.) qu’exige cette langue… quand elle veut dire Monsiieur (M.). On se demande pourquoi… surtout sur le blogue si français de M. Lisée. Ressort cassé?

  35. À mon avis, l’erreur fondamentale lors du référendun de 95 ne réside pas dans la question posée comme dans la réaction face à la défaite. Je ne parle pas ici du discours discutable de Jacques Parizeau. Je parle de la non contestation des résultats. Il y avait suffisamment de matière pour prouver que les règles électorales avaient été bafouées par le Fédéral. Il aurait fallu laisser le dossier ouvert et poursuivre le débat. Effectivement, avec la popularité grimpante de Lucien Bouchard qui sait comment les discussions auraient pu évoluer. En rentrant tout bonnement à la maison culpabilisé par les propos de Jacques Parizeau, on a scellé en quelque sorte le projet. Du moins jusqu’à preuve du contraire. Pour revenir une 3e fois avec un référendum sur la souveraineté du Québec, il faudra renouveler l’idée et l’intégrer dans un projet de société plus large basé sur des valeurs humanistes et porté par une autre génération.

    • Toute vérité n’est pas bonne a dire… M. Parizeau, dans une entrevue tenue le jour même du référendum, a dit qu’il n’était pas intéresse a diriger une province… Il a donc pu se permettre de dire sa pensée profonde ce soir-la ou nous fumes bien près de notre rêve…
      Cet homme de vision, pour une raison qui me dépasse, ne plaisait pas aux femmes ordinaires… Il a, de plus, malheureusement gaspillé beaucoup d’énergies a convaincre les Anglos et les gens de Hull et environs… faisant ainsi peur aux gens de la région de Québec, étrangèrement conservateurs et admirateurs des Jeff Filion et autres pollueurs des ondes… Ils craignaient pour leur avancement avec l’arrivée des fonctionnaires fédéraux a qui M. Parizeau avait promis des jobs a Québec… Il y a eu aussi le problème de nos nègres blancs qui tètent leurs revenus a Ottawa en faisant les jobs de bras sur le dos des québécois: seul un québécois pouvait écrire l’ineffable loi sur la clarté sans soulever un tollé d’indignation dans le monde… C’est le problème de toutes les minorités du monde… Le bon peuple s’effraie facilement et comprend peu de choses… Il suffit de lui faire des petites peurs… Comme la perte de la pension fédérale pour les aines… Il ne faut quand même pas compter sur l’honnetete de nos représentant fédéraux… Bref, nous avons manque le bateau… A quand le prochain?

      Charles Talon

  36. Tout à fait d’accord sur l’ouverture d’une fenêtre au lendemain du référendum de 1995. À l’occasion d’une rencontre organisée par le directeur de l’Action nationale, Rosaire Morin, j’avais plaidé qu’il fallait de toute urgence revenir au combat et nous appuyer sur ce formidable élan que nous venions de connaître. Dans le journal de la CSN, j’avais écrit à l’époque : « Le référendum du 30 octobre représente une formidable victoire politique : jamais, dans son histoire, le Québec n’a disposé d’un rapport de forces aussi favorable face au Canada anglais. »

    Dans les semaines qui ont suivi, c’est l’économisme et le chantage des agences de notation qui ont cassé le ressort. Et Bouchard lui a écoutés religieusement.

  37. Pour Bouchard, ce serait un double échec que quelqu’un d’autre que LUI réussisse là où il a échoué. Donc, il souhaite que nous passions à autre chose, comme il l’a fait.

    Cependant, cette grande idée de l’indépendance du Québec ne mourra pas avec LUI ni nous d’ailleurs. Je souhaite de tout mon coeur qu’elle reprenne le terrain perdu et que les Québécois ouvrent les yeux sur ses innombrables bienfaits.

  38. Comme L.Bouchard veut que le BQ se saborde, pour quel parti va-t-il voter aux prochaines élections fédérales???

  39. Si Lucien Bouchard avait du charisme pour le débat politique lors du référendum, dès qu’il a eu à administrer l’État, on le sentait fragile, habité par la peur, celle des pauvres Québécois dont il était issu…

    Lorsque Paul Martin et Jean Chrétien ont étouffé les provinces en sabrant dangereusement dans les transferts en Santé, c’est à ce moment-là que Lucien Bouchard aurait dû consulté la population. Curieusement, les libéraux ont toujours accusé Bouchard et le PQ d’avoir mis à la retraite des milliers de médecins et d’infirmières, alors que c’est le financement fédéral en Santé qui en est l’unique responsable, 11 cents par dollar investi en Santé, alors que les fédéraux repartaient avec 26 cents en taxes et en impôts du secteur de la Santé.

  40. Je suis d´accord avec celui qui remet en question la foi ou respect porté à Lucien Bouchard. J´ai compris votre haut niveau de diplomatie qui fera de vous une bon diplomate ou un bon ministre,un conseiller. Trop doux avec quelqu´un qui est devenu un adversaire. Je serais Premier Ministre, je vous demanderais d´être mon conseiller en politesse.

    • Si, on cessait de voir l’indépendance comme une tare………..être indépendantiste est perçu comme une honte. Comment voulez vous que le monde vote OUI quand depuis 30 ans ont nous cachent que le parti québecois est un parti indépendantiste……Souveraineté, association, ne sont que des mots qui engendrent la peur de dire ce que nous voulons réellement……..Il faut nous relevé et avoir la tête haute et cessez d’avoir honte de vouloir un pays.
      Je veux un pays et j’espère que je vais le voir un jour………VIVE LE QUÉBEC LIBRE………….

  41. Bonjour M. Lisée
    Contente de vous relire, vos commentaires sont toujours justes et surtout corroborés, ce qui fait que vous parlez en toute connaissance de cause. Tout comme vous je garde espoir pour le Québec, ce ne sera pas facile et ce sera un chemin parsemé d’embûche, comme M. Lucien Bouchard qui soit dit en passant me déçoit énormément. La souveraineté va se faire avec les gens de conviction avec de la persévérance et de l’honnêteté et les vrais Québécois sauront le reconnaître.

  42. « Bravo à Yves Boisvert et à Télé-Québec d’avoir réussi à l’asseoir pendant 22 heures pour qu’il se livre enfin. »

    Êtes-vous sûr pour le 22 heures ?

  43. Si le ressort indépendantiste n’ est pas cassé,il est sans doute rouillé si on en juge par le résultat de la dernière élection qui a été perdu par la répétition d’un seul mot  »RÉFÉRENDUM » par les libéraux qui eux avaient compris.Aujourd ‘hui, ce que je déplore le plus,c’est le pelletage de nuage par l’ensemble des Acteurs souverainistes.
    Pour le sujet du jour,M. Bouchard, je ne peux l’expliquer clairement,mais je n’ai jamais pu lui faire confiance tellement je le trouvais opportuniste et dangereux pour son entourage. Sa dernière sortie me donne presque raison puisque après avoir manqué de fidélité a tous les niveaux,il trahit son propre parti.Si c’est le cas,ce n’était pas a lui de le dire. Merci

  44. Lucien Bouchard s’est depuis belle lurette fait le porte-parole de l’industrie du pétrole et gaz de schistes rocanadian. Après sa démission comme Premier ministre et chef du PQ il s’est dissocié des mouvements politiques autonomiste-provincialiste, souverainiste et indépendantiste. Tout ce qu’il peut défendre depuis plus de 18 ans est le maintien de la domination politique du Rocanada au Québec, le fédéralisme concocté par le Rocanada lors du putsch constitutionnel perpétré contre le Québec en 1981-82.

    • Je pense que si on développait notre industrie de gaz et/ou pétro-le de schiste on n’aurait plus besoin du B.S. fédéral(péréquation)et que l’idée d’indépendance serait acceptée par une majorité de gens.

  45. M. Lucien Bouchard
    Ex Pre-Ministre du Bloc

    Bien M. Bouchard, Je suis Déçus de Votre, Découragement, a savoir de Votre Campagne sur Que Le Bloc n’est plus Utile à Ottawa, Effectivement il avais été créé pour ne Pas Durer, Cependant et Vous le savez, en Foi de Quoi qu’il faut Le Rappeler au Fédéral, Car ce dernier comme au paravent Nous a Bafoués et l’Histoire ce répète et ce répètera Encore et Encore.

    Dans cette Perspective! M. Bouchard. Il est Faut de Croire que le Bloc Nuis au Québec, Car la Mission et Vous la connaissez, vous en avez été l’Investigateur du grand Besoins de ce Faire Entendre.

    Je Vous pris M. Bouchard au lieu de le Déçuader, Vous Devriez l’Unifier, a savoir, de Raisonner les Représentants qui de la Cours à la Chefferie ce sont diviser, Nous Voulons Tous que Nos Intérêts soit Protéger, et plus aller de l’Avent que de Reculer, Donc la Pertinence du Bloc est Vraiment Nécessaire à Ottawa! Ce Tant et aussi longtemps que Nous ne seront pas Un Pays, et (ou) un Québec Souverain!

    Vous avez été le Seul a Ottawa de Travailler pour le Québec, alors ne Tournez pas le Capot de Votre discourt actuel, n’aide pas le Québec,

    J’ai aimé le Canada, mais Vous connaissez le Fédéralise Anglais, C’est de ce faite que Le Bloc avait été Créé, Je m’excuse de Vous le Rappelez…

    Bien a Vous M. Lucien Bouchard Ex Pre, Ministre du Bloc
    Mes Salutation les plus Distinguées, René S. Lafleur

  46. Tres intéressante votre analyse . Sauf que , à mon avis , la majorité des habitants du Québec ne voteront pas pour la souveraineté..Les temps sont durs , l’avenir très incertain , la situation mondiale instable , trop de nouveaux immigrants ici , tout cela , selon moi annihile toute chance de réussir un référendum . ……..peut-être dans 50 ans d’ici .

    • Le Québec fournit au fédéral près de 45 milliards chaque année. En échange il en reçoit ~ 16 (9 en péréquation et 7 pour les programmes en responsabilité partagée). Donc, annuellement, le Québec perd le contrôle sur 30 milliards qui servent les intérêts d’une nation qui ignore ceux du peuple du Québec. « Quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse le Québec est aujourd’hui et pour toujours capable de s’assumer pleinement. »
      Le Québec n’a plus aucun avenir au sein de la fédération canadienne.
      Nous avons comme peuple, comme nation le droit inaliénable à l’autodétermination comme le garantit l’ONU.
      Nous devons être pour avoir. Nous le pouvons si nous le voulons.
      Combien de temps laisseriez-vous votre voisin gérer votre maison et votre budget sans un total droit de regard? C’est pourtant ce que fait le Québec aujourd’hui.
      Maîtres chez nous est non seulement faisable, mais souhaitable.

  47. Les Québécois francophones sont des nord-américains sans être des Canadiens, c’est tout. Voilà une grande victoire du souverainisme. Nous sommes par ce fait même détachés de la France qui je le crois est fortement nord-américaine.
    L’histoire n’a jamais de fin car c’est l’avenir.
    Monsieur Lucien Bouchard doit arrêter de freiner notre avenir qui devrait déboucher sur notre pays.
    Au’det

  48. Bonjour

    Pour améliorer nos chances pour le prochain référendum
    – ramener les indépendantistes ,séparatiste, souverainiste dans un seul partie
    – démontrer que économiquement l’indépendance est souhaitable ( comme Levesque a fait avec Hydro )
    – amener les jeunes, les immigrants a joindre le mouvement

    Merci

    • Tout à fait d’accord. Surtout pour le point deux.
      Il y a trop de mythes par rapport à la situation économique et notre soi-disant dépendance à la per-équation.

      La plupart des gens ne comprennent pas que l’argent que le fédéral nous donne provient de nos impôts! Quel cadeau!

      Si nous cessons d’envoyer os impôts à Ottawa et cessons du même coup de recevoir des transferts, peréquation etc, nous serons plus riches au total.
      Mais direz vous, qu’en est il des « services » que le fédéral nous donne avec cet argent? À nous de nous doter strictement des services dont nous avons strictement besoin: Affaire étrangères par exemple. Pour le militaire, je serais partisan qu’un Québec souverain n’ait pas d’armée comme bien d’autres pays.

  49. Je ne suis pas d’accord que vous écrivez que Lulu Bouchard est estimé par les Québécois et que cet estime est durable et méritée.Woa! Il a déjà été estimé, mais nous avons vite compris que cette homme n’était qu’un manipulateur pour se faire aduler.Alors ,là vous exagérez trop.

    • Bonjour M. Lisée,

      J’endosse totalement les propos de M. Jean-Pierre Jacques et de Mme Mireille Deschênes.

      De toute façon, de quoi peut-il bien «se targuer et tant se vanter» celui-là ? Nous savons tous que le référendum a été gagné. Point final. Qui n’est pas au fait de toutes les « fraudes et de ces lois électorales violées et enfreintes » du commencement à la fin.

      Sachant que tout est à refaire, puisque RIEN ne s’est fait « légitimement et légalement » selon les normes établies de nos politiques Québécoises et des règles d’éthique et démocratique;
      Qu’avons-nous fait depuis 1995 pour changer notre « mode de scrutin » et redonner confiance et espoir aux Québécois(ses) ??

      Ce dont le Québec a impérieusement BESOIN = C’est une démocratie qui = « redonne au peuple sa Citoyenneté ». La Politique de l’État doit rester au service de = « L’action et de l’implication citoyenne » Et voilà, là où le bât blesse sérieusement.

      Autrement dit , il revient impérativement aux Citoyens de = Mettre en place et d’assumer « le contrôle et les règles » d’ un nouveau « mode de scrutin » qui ne laissera aucune place à la Corruption.
      Je ne comprends pas d’ailleurs, pourquoi NOUS ne sommes pas déjà entrain de le concevoir, puisque au bout du compte si nous restons les bras croisés et ne faisons RIEN = Nous allons ABOUTIR AUX MÊMES RÉSULTATS que le référendum précédent = En ne changeant rien « de la véritable cause de notre perte ».
      Et ce n’est pas avec « des Bouchard ou un de ces faux indépendantistes » que nous traceront l’itinéraire et la voie de l’ Indépendance du Québec.
      Comment pouvons-nous rester placide et gober sans broncher = L’ITINÉRAIRE Politique du ROUTARD Lucien Bouchard arrivé à ses derniers milles, à nous rabâcher les « derniers échos de ses délires ».
      Si les Québécois(ses) doivent « se souvenir » d’une chose concernant Lucien Bouchard, c’est justement de ne RIEN SE SOUVENIR de lui, de le rayer, de le balayer de la carte politique Québécoise ….de l’oublier très vite. RADIONS CE RABÂCHEUR de « notre mémoire collective » jusqu’ à ce que….s’en suive….Si « l’imposture » portait un NOM, ce serait incontestablement L. Bouchard qui me viendrait to de go à l’esprit!

  50. On ne peut qu’être d’accord avec tout cela… Si M. Bourassa n’avait pas été si pissou, un référendum, après l’échec de Meech, aurait été remporté avec les deux tiers de majorité… Mais ces fenêtres s’ouvrent et se ferment rapidement. Il n’est pas normal de se lever chaque matin avec du ressentiment envers le ROC… Après tout le Canada anglais regorge de bonnes personnes, tout comme le Québec, la Grèce, le Zaïre etc. Présentement, le ressort n’est pas tendu du tout et semble bien difficile a re-tendre… Le contrat des frégates, l’injustice du péage du futur pont Champlain, le soutien du fédéral a Terre-Neuve pour sa ligne de transmission électrique vers les USA… Tout semble passer comme lettre a la poste… La capacité d’indignation du peuple québécois est a un très bas niveau… Il faut reculer pour prendre un meilleur élan, refaire nos énergies et nos arguments pour convaincre la nouvelle génération… Un travail de longue haleine…

    Charles Talon

    • En plus on a perdu la bourse de Montreal et bientôt les valeurs immobilières .J’aimerais bien qu’on pose la question au chef du NPD.Que penser vous M Mulcair, de transférer les valeurs immobilière a Toronto? On ne les est jamais entendus . LE BLOC eux nous défendrais.

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