Le test de français de Philippe Couillard

Ce n’est pas nouveau. Lorsque le PLQ prend le pouvoir, on s’attend au retour du laisser-aller linguistique. Lorsqu’en 2011 l’OQLF avait annoncé pour bientôt la minorisation du français sur l’île de Montréal, Jean Charest avait rétorqué qu’il faudrait « contextualiser » ce résultat. On attend toujours la contextualisation.

Le cas Couillard est cependant plus problématique que le cas Charest. Et ce n’est pas pour rien que la première ministre sortante et que les éditorialistes de La Presse et du Devoir lui lancent en choeur un signal.

C’est qu’aucun chef libéral n’avait, avant Philippe Couillard, lancé un signal aussi fort et aussi délétère pour le français. Au second débat, il tenta de convaincre Françoise David du caractère « indispensable » de l’anglais pour chaque travailleur d’usine, pour le cas où un acheteur anglophone de passage voulait lui poser une question.

Il effaçait ainsi un demi-siècle de lutte pour le droit de vivre et travailler en français au Québec.

Puisque des gens avisés lui ont parlé par la suite, le Premier ministre désigné sait qu’il a commis une bourde. Il a même fait semblant de n’avoir pas dit ce qu’il a dit. Il prétend n’avoir fait que l’apologie du bilinguisme en général.

Reste que son problème est plus que politique. D’abord, le candidat devenu premier ministre Couillard a envoyé à tous les employeurs du Québec le signal qu’il était raisonnable — non, « indispensable » — de réclamer désormais la connaissance de l’anglais au moment de l’embauche pour tout salarié susceptible d’être épisodiquement en contact avec un acheteur anglophone.

Il doit maintenant envoyer un contre-signal fort, tant cela est contraire à la lettre et à l’esprit de la loi 101 qu’il prétend vouloir faire appliquer. André Pratte, de La Presse, lui suggère de donner des gages linguistiques en confirmant la nomination de Robert Vézina à la tête de l’OQLF. Ce serait déjà ça. Surtout, le ministre qu’il désignera pour s’occuper du dossier linguistique devra avoir pour le français une sensibilité que son chef n’a, à l’évidence, pas.

Mais ça ne suffira pas à réparer le pot cassé par M. Couillard pendant la campagne. Dans Le Devoir, Antoine Robitaille lui suggère de poser un geste plus audacieux et d’étendre l’application de la loi 101 aux entreprises privées québécoises qui sont de charte fédérale. Ce que Mme Marois l’avait mis au défi de faire pendant la campagne.

On n’attend pas M. Couillard de ce côté-là du débat linguistique. Il surprendrait et rassurerait (en partie). Et il agirait dans la continuité d’une loi 101 qu’il affirme appuyer, mais qui n’est pour l’instant pas appliquée dans l’ensemble des grandes entreprises.

J’ajoute qu’il faudra surveiller de près les tentatives de l’équipe Couillard de faire régresser le travail de mon ex-collègue Diane deCourcy sur la question de l’immigration. Les Libéraux avaient pris l’habitude de laisser entrer au Québec des immigrants dont la moitié n’avaient aucune connaissance du français au point d’entrée. Pour plusieurs, cette connaissance n’était pas suffisante pour obtenir un emploi qualifié.

Diane a resserré les critères à la fois de connaissance et de qualité du français (et de qualité de l’anglais langue seconde). Plus prudentes sur le plan linguistique, ces mesures sont à même d’assurer un plus grand succès de l’intégration de nos futurs immigrants.

Si Philippe Couillard s’avisait de démanteler ces réformes de bon sens, aucun contre-signal ne pourrait nous convaincre qu’il a vraiment à coeur l’avenir du français à Montréal et à Québec. Aucun

66 avis sur « Le test de français de Philippe Couillard »

  1. Dans un univers quantifié, on ne peut pas ajouter des carottes et des poireaux, en univers calé tout est dans tout. Nous retrouvons ici les intuitions d’Anaxagore : <>, tout participe et conspire à tout.

  2. « J’ajoute qu’il faudra surveiller de près les tentatives de l’équipe Couillard de faire régresser le travail de mon ex-collègue Diane deCourcy sur la question de l’immigration.
    Diane a resserré les critères à la fois de connaissance et de qualité du français (et de qualité de l’anglais langue seconde). Plus prudentes sur le plan linguistique, ces mesures sont à même d’assurer un plus grand succès de l’intégration de nos futurs immigrants. »
    JFL

    Il ne faut pas prendre tous les électeurs pour des idiots.
    Il faut se rappeler que durant son mandat, Pauline Marois a approuvé des subventions de dix millions à l’entreprise Ericsson et de quatre millions à l’entreprise Lockeed Martin. Puis de 19 millions à l’entreprise Pratt & Whitney.

    Trois entreprises de l’apartheid, qui n’ont jamais obtenu un certificat de francisation depuis 35 ans et l’existence de la Loi 101.

    Des entreprises qui, en sol québécois, pratiquent ouvertement la discrimination contre les diplômés des collèges et universités francophones du Québec en imposant le speak whyte, l’unilingue anglais au travail. Pas d’anglais = Pas d’emploi. C’est la peine de mort.

    Pauline Marois s’est fait photographiée en compagnie des directeurs anglophones blancs, de ces entreprises. Faut le faire.

    Maintenant que la liste des 51 grandes entreprises qui possèdent un certificat de l’apartheid de l’OQLF, circule parmi les organismes chargés d’accueillir les immigrants, c’est facile de comprendre pourquoi les électeurs dans Crémazie ont congédié Diane de Courcy et le Parti Québécois.

    La francisation des immigrants au PQ, n’est plus qu’une arnaque. Qui fait partie de son échec à l’élection. Puisque vous répondez en anglais aux anglophones.

    Le Parti Québécois au gouvernement a financé par des subventions les entreprises qui imposent le speak whyte au travail, en sol québécois, en 2014. C’est indéniable.

    Cachez le, si vous le voulez.
    SP

  3. Moi aussi je suis de l’avis que la passation des pouvoirs est trop froide. Par contre j’ai l’impression que la froideur ne ce manifeste pas seulement à ce niveau et la cause de ce malaise entre les partis ce trouve plutôt dans la pratique quotidienne. À mon avis la politique comme elle est pratiqué jusqu’à ce jour est trop accentué sur la compétition de vouloir être le meilleur. – Celui qui a les meilleurs projets, les meilleures idées, les meilleures recettes. Si j’aurais à faire la politique je me souhaiterais justement de travailler au grand changement concernant la collaboration seine et droite entre les partis représentés à l’assemblée nationale. Je ferais tout ce que je pourrais pour qu’un vrai échange constructif et respectueux puisse ce faire. C’est possible de réaliser cela. Ce n’est pas un projet de quelques jours, plutôt de quelques mois…peut être un an. Mais je mettrais tout mes efforts à écouter l’opposition et à intégrer le meilleur des autres à mon meilleur. – Imaginez le potentiel de talents qui serait uni pour la solution d’un problème à régler. De plus tous les participants de l’assemblé nationale ce sentiraient respectés et inclus pour mener à bien ce qui est en cause. Si la pratique quotidienne entre les partis s’adoucit j’en suis persuadé que la passation des pouvoirs ce manifesterait d’une façon plus chaleureuse.
    Je dirais comme nouvel esprit de la nouvelle aire : Chacun pour SOI…mais ENSEMBLE…! De cette façon on peu y arriver.

  4. Le bilinguisme est un atout, mais ne doit pas être obligatoire. Philippe Couillard à vendu à rabais ce bilinguisme, prétendant que c’est le modèle de base. Or un employé bilingue est un plus pour une organisation. Un plus, ça se paie. Tu veux un employé bilingue? Paie.

    J’en ai raz le pompon des annonces d’employés bilingues à 15$ de l’heure. Cheap Labour veut dire main d’oeuvre à bon marché. En déclarant de telles sottises, Philippe Couillard fait reculer les conditions de vie des québécois.

  5. mme marois a préféré déclenché des élections plutôt que de régler les problèmes de la loi 101
    elle a ouvert la porte à m couillard par opportunisme électoral!!!

    et aujourd’hui le grand ami de mme marois, JFL, pleure devant la catastrophe annoncée!

    oui le moment est grave, l’avenir inquiétant mais peut-on se fier à des gens qui avaient l’occasion de faire quelque chose quand ils étaient au gouvernement et qui ont préféré assurer leur poste de députés dans une élection hative non justifiée!

    vivement un renouveau au pq pour des gens dévoués à la cause et non à leur carrière politique!

    • N’est-ce pas la marque de commerce des libéraux de flouer, tromper et même voler les contribuable, payeurs de taxes? Et de tout mettre en place pour prendre le pouvoir par la peur instigué aux électeurs en brandissant un référendum.

  6. « Aujourd’hui, le système d’éducation québécois est « une machine à produire des enfants ignorants », soutient un enseignant échaudé, Patrick Moreau, dans un livre-pamphlet vitriolique. Une radioscopie décapante de l’univers désarçonné dans lequel baignent nos enfants! ». Source: http://voir.ca/societe/2008/08/28/patrick-moreau-pourquoi-nos-enfants-sortent-ils-de-lecole-ignorants-lecole-des-anes/

    « Près de deux millions et demi de Québécois, soit 49% de la population, ont de faibles compétences en lecture. C’est un phénomène décrié par la Fondation pour l’alphabétisation qui rappelle l’urgence de lutter contre ce frein économique et social. «Le réseau d’éducation nourrit la bête. Bon an mal an depuis 20 ans, près de 25% des jeunes du secondaire décrochent. Ça augmente d’autant la proportion d’analphabètes au Québec», a dit en entrevue Maryse Perreault, présidente-directrice générale de la Fondation pour l’alphabétisation, à l’occasion de la Journée internationale de l’alphabétisation du 8 septembre. » Source: http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2011/09/20110907-104807.html

    TOUT ÇA EST LA FAUTE DU PLQ? Pourtant le PQ a été au pouvoir souvent au cours des 30 dernières années. Il a fait quoi? Il a pris la posture du grand défenseur du français. Mais dans le fond, où ça compte vraiment, il n’a rien fait. Il est très facile de voir que le français est en voie de dispartition au Québec. Juste à écouter la radio et la télé. Ou la Commission Charbonneau. La survie du français en Amérique du Nord passe par l’effort individuel de chaque Québécois. Je ne vois pas beaucoup d’amour pour la langue française au Québec. Malgré les discours.

  7. Je nous sens dans un tournant. Pas tous, seulement les plus vieux , ceux et celles dans la soixantaine. Je se souviens de la bataille des femmes pour la liberté d’avoir des enfants ou non ; je se souviens du combat pour la déconfessionnalisation des écoles ; je ne peux oublier la lutte pour qu’une loi protège notre langue. Les anglophones, les allophones et les jeunes n’ont rien à faire avec cette mémoire . Alors, la laïcité de l’état ou la protection de la langue, je ne pense pas que ce on soit un enjeu .

    Dans quatre ans, les plus vieux seront encore vieux et je me demande s’ils auront encore ce courage, ce goût d’investir dans des idéaux qui ne concernent qu’eux.

  8. La branche de Montréal (bilingue )de la dynastie libérale gouvernera le Québec
    pour les 4 prochaines années.

  9. Dire que les Québécois ont lutté pendant 400 ans, 400 ans ! pour garder leur langue, parfois pendant de longues périodes avec une seule grammaire par village. Fallait être motivé !
    Maintenant les grammaires sont accessibles à tout le monde, mais elles n’intéressent plus personne. Faudra-t-il que nous en revenions à une grammaire par village pour que nous nous réveillions ? Il y a de l’espoir vous savez. À la Nouvelle Orléans, environ 40 000 Cajuns ont décidé de réapprendre le français.
    Un peu d’humour avec Yvon Deschamps : « On va faire un serment solennel. Répétez après moi : je fais le serment solennel, que pour la survie de la nation, à partir de maintenant et pour un an, je parlerai français seulement. Eh bien le problème de la langue est réglé, Mesdames et Messieurs !… »

  10. Je prendrai des cours d’anglais ; à mon âge, ce n’est pour pour obtenir une job. Malheureusement 40 % de notre population a appuyé celui qui, en plein débat fait la promotion de cette langue au travail ; j’apprendrai l’anglais parce que je veux être en mesure de parler à mes petits-enfants assimilés qui ne parleront plus français.

  11. il aurait ete bien mieux de se faire renverser par le renforcement de la loi 101.

  12. Je suis hors-d’ordre je le sais mais je me permets quand même de vous transmettre ce texte d’une dame du nom de Suzanne Bousquet tellement je le trouve juste. J’aimerais que tout le monde le lise.

    Vous en faites ce que vous voulez évidemment.

    • Suzanne Bousquet, 18 avril 12h39

    Contre vents et marées…
    On a oublié un peu trop vite que cette grande dame a failli payer de sa vie son engagement au Parti québécois. On a oublié un peu trop vite que lui fut dérobé ce soir-là un grand moment, la joie légitime d’être la première femme Première-ministre de l’histoire du Québec. On a oublié un peu trop vite que les Libéraux et les Caquistes se mirent aussitôt en mode électoral criard, promettant de défaire son gouvernement à la première occasion.

    On a oublié un peu trop vite qu’elle régla la crise étudiante. On a oublié un peu trop vite qu’elle prenait les rênes d’un État pillé durant 9 ans. On a oublié un peu trop vite quelle voulait colmater une brèche dans ce qui restait de la Loi 101. On a oublié un peu trop vite quelle a légiféré dans le domaine des redevances minières. On a oublié un peu trop vite ses mesures pour contrer le financement illégal des partis.

    On a oublié un peu trop vite qu’elle a eu le courage de mettre de l’avant la question fondamentale de la laïcité et neutralité de l’État. On a oublié un peu trop vite que son trop bref mandat fut ponctué d’attaques paternalistes des boys Parizeau-Landry-Bouchard-Duceppe scorant bêtement dans leurs propres buts.

    On a oublié un peu trop vite que de tout temps, le 4e pouvoir, les mass-médias fédéralistes, soufflent des vents contraires. On a oublié un peu trop vite que le Québec est devenu ingouvernable et que des gens peu scrupuleux en profitent.

    On a oublié un peu trop vite qu’un rapport de force francophone ne peut reposer sur le multipartisme.

    On a oublié un peu trop vite les acquis du féminisme, à en juger par les relents de misogynie présents jusque dans le langage populaire (« LA » Marois). On a oublié un peu trop vite que le renforcement de l’affirmation du principe d’égalité homme/femme du projet de Charte aurait dû en temps normal récolter une adhésion généreuse.

    On oublie un peu trop vite que la promotion de l’option indépendantiste est impossible dans le totalitarisme médiatique actuel et l’analphabétisme historique et politique d’un large segment de la population. On oublie à quel point le décalage entre le caractère intègre de Pauline Marois et le spectre étendu des mentalités de corruption généralisée furent en collision frontale. On oublie que Pauline Marois n’a pu disposer de la latitude d’un gouvernement majoritaire. On oublie que son règne ne fut qu’un blip, un incident de parcours pour les gros affairistes qui n’ont eu cesse de l’enfarger.

    Au contraire de notre devise, on ne se souvient de rien, sinon que de ce qui fait bien notre affaire. Le Québec est devenu étouffant de petitesse et de mesquinerie.

    Alors merci madame Marois, cette société à genoux n’est pas à la hauteur de vos larmes. Comme le Candide de Voltaire, il est à présent temps de cultiver votre jardin, puisque la réalité n’est pas à la hauteur du rêve.

    • Je vous félicite pour cette analyse détaillée, qui fait ressortir l’essentiel du problème de survie de notre peuple francophone. Merci, c’est une consolation de savoir que d’autres lisent la même Histoire, qui s’écrit en ce moment en lettres noires (et rouges). Oui, madame Marois méritait beaucoup beaucoup mieux, et nous avec elle.

      Il est désormais politiquement incorrect de dire la vérité, vous avez eu ce courage et cette lucidité.

    • Mme Marois a aussi oublié un peu trop vite l’article 1 du Parti, sa raison d’être.

      Beaucoup de sympathisants du PQ sont restés a la maison le 7 avril pour cette raison…

  13. Le Parti libéral mène une politique du flou … sans projet spécifique. En passant, le flou est susceptible d’une meilleure adhésion en politique que des projets diversifiés. La base électorale libérale est constituée d’abord des non francophones soit les Néo-Québécois qui ont juré allégeance au Canada et ensuite les Anglos Québécois, qui voient le Canada FIRST ! Le flux migratoire élevé du Québec arrange le Parti libéral. Il tente d’établir sa pérennité sur cette base. Les Québécois francophones, encore grandement majoritaire au Québec, sont en mesure de changer la donne … en se regroupant politiquement à l’instar des Anglos et Néo Québécois. Or, ils ne le font pas ! Le résultat de l’élection ne m’étonne pas dans ce contexte !

    • Le PQ s’est contenté depuis quelques années d’orienter sa stratégie sur la division plutôt que l’inclusion.
      Grave erreur.

      Si le PQ veut espérer renaitre de ses cendres et devenir un parti crédible, il doit penser union. Union des souverainistes d’abord (peu importe gauche-droite) , et union de tous les québécois peu importe leur langue ou origine ethnique ensuite.

      Le PQ doit séduire l’électorat, pas les « turn off » avec des politiques douteuses. On ne parle pas de congédiements de nurses et d’éducatrices en pleine campagne %@## !! Pas de sens.

      Pour défendre la loi 101, faut le courage d’expliquer au gens le comment du pourquoi. Sans faire de peurs. Juste expliquer de facon cohérente.

      Idem avec l’Indépendance.

  14. M. Lisée, malgré le fil conducteur de la réflexion , pour le moment un jour joyeux à l’occasion de Pâques. Que ce jour de Pâques soit rempli de moments heureux d’amour de notre langue Française, la joie de l’exprimer le sens de son action.
    JOYEUSES PÂQUES .

  15. Vous me rappelez ces gens qui, contaminés par l’ergot de seigle à Pont Saint-Esprit en 1951, sautaient du 2e étage et continuaient de courir en dératés malgré des jambes cassées. L’adrénaline vous mène aussi sans doute, mais calmez-vous.

    Vous avez comme parti mangé la volée d’une vie. Avant de retourner à l’attaque, une pause s’impose. C’est presque triste de vous voir vous démener autant après pareille dégelée. Tout doux.

  16. Je crois que nous en savons assez sur le passé des libéraux pour exiger un renversement de ce gouvernement malhonnête !!
    Si la population avait mise au courant avant de tout ce que l’on apprend après, il n’y aurait pas eu de gouvernement libéral, ni majoritaire, ni minoritaire.

  17. Nous savons que depuis toujours le partit libéral a un penchant du côté establishment englis.

  18. L’APPRENTISSAGE DU FRANÇAIS EST PRIORITAIRE
    Pourquoi se préoccuper de l’apprentissage de l’anglais quand 49% de la population ne sait pas lire ?

    « Selon les résultats de l’Enquête internationale sur l’alphabétisation et les compétences des adultes (EIACA), 49 % des Québécois, âgés de 16 à 65 ans, ont des difficultés de lecture. Parmi ceux-ci, 800 000 adultes sont carrément analphabètes.
    Contrairement aux préjugés, les personnes analphabètes viennent des milieux différents et ne sont pas toujours âgées. 10 % sont âgés de 16 à 25 ans, 39 % ont de 26 à 46 ans et 51 % ont de 46 à 65 ans.
    L’analphabétisme n’est pas seulement une question de lecture. Il s’agit également de la compréhension des textes suivis. Près d’un Québécois sur deux (âgé de 16 à 65 ans) n’a pas les compétences nécessaires pour utiliser l’information afin de fonctionner pleinement au sein de la société et de l’économie. »

    http://www.journaldemontreal.com/2014/04/06/il-apprend-a-lire-et-ecrire-a-81-ans

    Il faut lire l’incroyable entrevue donnée par Lucien Francoeur :

    « AU FIL DE CES TRENTE DERNIÈRES ANNÉES, COMMENT TES EXIGENCES COMME PROFESSEUR ONT-ELLES CHANGÉ ?
    « Avant, on demandait un travail de session de 12 pages. Maintenant, une analyse littéraire, c’est 750 mots. Trois paragraphes, trois idées principales (oublie les idées secondaires)… Le tiers de la classe me donne ça exactement, un tiers me le donne à moitié et un tiers me le donne pas du tout.

    « Il y a dix ans, mes élèves faisaient leur propre page titre. Maintenant, je fais la page titre et ils doivent la compléter. Mais même ça, un tiers de la classe n’arrive pas à le faire !

    « Un élève qui entre au collégial de nos jours, il faut lui enseigner ce qu’est un livre. « Il y a une page couverture. Il y a deux noms. Il ne faut pas confondre le nom de l’auteur (Molière) et le titre du livre (Don Juan) ».

    DES IMMIGRANTS
    « Les élèves qui viennent d’ailleurs maîtrisent trois langues : leur langue maternelle, l’anglais qu’ils apprennent tous; et le français qu’ils ont appris avec des méthodes traditionnelles. Le Québécois “de souche” dit un mot sur quatre en anglais (fun, top, chill), mais il ne peut pas avoir une conversation en anglais. Et sa langue maternelle, il l’écrit phonétiquement. Quand je donne un travail d’équipe, c’est souvent l’élève d’origine ethnique qui prend en charge la qualité du français parce qu’il le parle mieux que le Québécois “de souche”. »

    http://fr.canoe.ca/divertissement/celebrites/entrevues/2011/05/23/18180746-jdm.html

    Et ce n’est pas mieux en France, selon l’ex-enseignante Natache Polony :

    « […] En effet, un collégien de troisième [9e année] d’aujourd’hui cumule deux ans de retard de cours de Français par rapport à un élève des années 1970. La volonté de l’école de tout faire, l’hygiène, l’antiracisme, la sécurité routière, l’éloigne de ses missions originelles.

    « […] Pendant ce temps-là, l’école est incapable d’apprendre aux élèves à lire et à écrire. ELLE NE FABRIQUE PLUS DES CITOYENS, PLUS DES HOMMES LIBRES, MAIS DES INCULTES QUI SERONT DÉPENDANTS DES DISCOURS LES PLUS IDIOTS ! [Je souligne…] Si 80 % d’une classe d’âge va jusqu’au baccalauréat aujourd’hui, l’école est pourtant plus inégalitaire que jamais. Les statistiques sont terribles. Dans les années 60, 14 % des élèves des milieux défavorisés accédaient aux grandes écoles. Ils ne sont plus que 6% aujourd’hui. »

    http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/02/14/31003-20140214ARTFIG00382-natacha-polony-l-ecole-ne-fabrique-plus-des-hommes-libres-mais-des-incultes.php

  19. J’écoute en ce moment un commentaire qui est émis très sérieusement sur les réseaux et n’aide pas à la sauvegarde du français . Un commentaire qui va comme suit …  » Oubliez le passé… et regardez en avant…  »
    Quand on refuse de considérer son histoire, on ne peut en retirer les leçons de vie qui y sont associées et pour lesquelles nous l’avons vécue finalement !
    L’ignorer fait en sorte que nous sommes condamnés à répéter les mêmes erreurs vécues sur son chemin et qui se voulaient d’abord expérimentales afin d éviter de réécrire la même… toujours et toujours … tel un Sisyphe… : « condamné à remonter à répétition sa  » même « pierre, du bas vers le sommet de la « même  » montagne « …
    Au lieu d’aller :  » plus en avant « , comme on semble le souhaiter , on se conduit en se répétant… Jusqu’à ce qu’on est compris ! Du moins, devenus conscients du grand danger qu’elle coure et changer sa situation en lui offrant un environnement sécurité et de moins en moins anxiogène pour qu’elle puisse exprimer l’incarnation de son existence dans celle de sa nation . Et je fais une différence entre la peur et le danger. Ça peut être long, très long …
    Finalement, l’humain a-t-il vraiment la capacité d’évoluer ou si sa situation de paix n’a jamais été assez longue pour lui permettre de vivre un épanouissement sain et correct ? Qui lui fait la guerre ? Au nom de quoi ? Ce commentaire historique me questionne énormément… encore et encore !
    B. Martin

  20. N’oublions pas que beaucoup d’immigrants qui ne parlent pas français ont donné une majorité au PLQ. Cela veut dire que dans les faits, le PLQ a courtisé et accepté qu’on puisse ne pas parler le français et vivre sans lui au Québec.

    Je digresse du sujet et m’interroge sur la transparence qui n’est pas le fort du PLQ et nous verrons bien après la lune de miel, ce que ce mandat gouvernemental nous réservera. La condescendance dans le ton, l’influence politique a des postes clés de l’administration publique et de la confusion (collusion et conflits d’intérêt) pourraient se réinventer sous d’autres formes comme un atavisme libéral. Je crains que la ville de Montréal aussi reprenne ses vieilles habitudes concernant l’influence du politique dans des organes où les citoyens avaient leur place…

    La politique serait-elle un mal dont on pourrait se passer?

  21. Avoir Philippe Couillard au pouvoir, c’est incompréhensible… Les 42% de la population québécoise qui a voté POUR …. est sans scrupules. Mettre au pouvoir des crapules, c’est aberrant pour moi. J’ai peur pour l’intégrité, j’ai peur pour le FRANÇAIS, j’ai peur de me retrouver CANADIENNE FRANÇAISE bilingue même trilingue parce que je devrai apprendre l’ARABE avec les libéraux ont peut s’attendre à tout même à UN effacement de notre culture et nos valeurs. Ma langue j’y tiens comme ceux qui l’ont maintenu pendant 400 ans.

  22. Excuser?…Quebec est une ‘province’ du Canada…les deux langues ‘officielles’ du Canada sont le Francais et l’Anglais…

    1. Loi sur les langues officielles.
    OBJET
    Note marginale :Objet
    2. La présente loi a pour objet :
    a) d’assurer le respect du français et de l’anglais à titre de langues officielles du Canada, leur égalité de statut et l’égalité de droits et privilèges quant à leur usage dans les institutions fédérales, notamment en ce qui touche les débats et travaux du Parlement, les actes législatifs et autres, l’administration de la justice, les communications avec le public et la prestation des services, ainsi que la mise en oeuvre des objectifs de ces institutions;
    b) d’appuyer le développement des minorités francophones et anglophones et, d’une façon générale, de favoriser, au sein de la société canadienne, la progression vers l’égalité de statut et d’usage du français et de l’anglais;
    c) de préciser les pouvoirs et les obligations des institutions fédérales en matière de langues officielles.

  23. J’en ai la berlue…Est-ce que le Parti Québecois voudrait maintenir sa classe ouvrière dans l’ignorance d’une seconde langue? Une bonne tactique pour priver ces gens d’information qui viendrait du reste du Canada! « Keep them barefoot and pregnant » comme diraient des Anglais. A quand le « mur de Québec » et la censure de toutes communications dans une autre langue que le Français. En fait ceci existe déjà pour l’affichage. Le nombrilisme ne mène nul part sauf à une volonté de vouloir contrôler la pensée des gens pour les diriger vers un but bien préçis. Vous avez très bien compris la leçon « que la fin justifie les moyens ». La charte des valeurs (comme si tout le monde devait avoir les mêmes valeurs) en est un bel example. Il faut absolument niveller le tous vers le bas et le conformisme. Je me souviens que L’URSS avait essayé cela.

    • M. Gauthier, il vous ferait grand bien de lire « le français, langue commune, projet inachevé » de Charles Castonguay, de langue maternelle anglaise et spécialiste des questions de substitutions linguistiques, Ottawa.

  24. M. Lisée,

    Je suis un canari dans la mine de charbon linguistique québécoise. Je réside à Pierrefonds, dans le comté de Robert Baldwin, où le PLQ l’a emporté par 32000 votes et un pourcentage de 87% du vote. Malgré ce pourcentage digne d’une dictature déguisée en démocratie, le taux de participation a été de 76%. Il y avait une rage de voter pour crier bien fort le dédain du français et de l’idée d’indépendance, cela même si il fallait élire un parti corrompu. Je côtoie des anglophones et des allophones anglicisés à chaque jour, et croyez-moi, ils ne sont pas intéressés à dire un mot de français. Ils se battent pour imposer l’anglais. Pendant ce temps, les francophones, au lieu de se battre avec la même détermination, fuient l’île de Montréal pour se donner l’illusion que tout va bien.

    C’est bien dommage que le Québec francophone des régions (en particulier la région de la ville de Québec) refuse de se rendre compte que leur métropole est déjà tombée et que Montréal est le premier domino. On préfère se fermer les yeux et faire semblant que tout va bien. L’assimilation du peuple québécois est bien amorcée sous anesthésie générale. L’assimilation du peuple québécois me fait penser au problème du réchauffement planétaire. On sait que c’est en cours, on connaît le remède, mais par goût du confort et de la facilité on laisse aller les choses car il y a peu de conséquences très désagréables à court terme pour une majorité de la population. Désolé du constat pessimiste, mais je l’ai dans le visage à chaque jour.

  25. Faudrait tout d’abord que les francophones de Montréal imposent le français partout ou ils s’adressent spécialement dans les commerces ou les employés utilisent en premier lieu l’anglais pour les accueillir.
    Il existe chez certains zélés péquistes une anglophobie maladive de vouloir tout traduire en français y compris des mots souvent intraduisibles.
    Le français est beaucoup plus menacé par les francophones de souche qui le massacre sans vergogne que par les anglophones qui ne se sentent pas obligés de l’apprendre. On devrait prendre modèle sur les francophones immigrants issus de la francophonie internationale qui pratiquent une langue impeccable et surtout pour ce qui est de la syntaxe.

  26. L’URGENCE DE COMBATTRE EN DÉBATTANT, DE MARCHER EN PARLANT, MIEUX, PLUSSS HAUT ET FORT:

    La chenille ne peut devenir papillon volant de ses propres ailes que si sa survie est systématiquement programmée à réaliser cette liberté… de parole comme d’être, plus élevés, face au Monde. Donc, ne vous demandez pas ce que le peuple québécois n’a pu faire pour vous, demandez-vous plutôt, hic et nunc, ce qu’en tant qu’élu(e)s vous pouvez faire pour lui.

    M. Lisée,

    Avez-vous vu la cérémonie du serment des députés du Parti libéral ?:

    « Je, Kathleen Weil, jure que je serai fidèle et porterai vraie allégeance à sa Majesté la reine Elizabeth 2.
    Je, Kathleen Weil, déclare sous serment que je serai loyal envers le peuple du Québec et que j’exercerai mes fonctions de député avec honnêteté et justice dans le respect de la Constitution du Québec. »

    Elle a répété la même chose en anglais. Dire « Je Je », c’est un anglicisme, un calque de « I, I » (i, i). Et ajoutons pour l’oreille d’un si mal parlé : Aie! Aie! Quelle honte pour tous les québécois et québécoises qui soignent leur langue avec amour et dévotion. Je ne m’y sens aucunement représenté!

    Question supplémentaire, M. le Président : est-ce que le Québec a une Constitution ?

    N’est-il pas temps que vous formiez une coalition entre vous député(e)s élu(e)s et de briser cette mascarade de faux rituel en prêtant allégeance au seul peuple du Québec, celui que vous devez représenter à 40% au moins, d’une fierté nationale favorable à l’indépendance.

    De ce simple geste, un État-nation serait posé devant le monde, le Nôtre et celui d’ailleurs.

    Le pouvoir que vous avez, le vrai, c’est ainsi qu’il se fait, se prend, et représente : et vous l’avez entièrement présent au bout de vos doigts dans ce serment redressé, réadressé, d’allégeance non plus à la Reine et à sa Couronne britannique, mais au seul peuple souverain que vous devez méritez… pour la Cause, à défaut de gouvernance.

    Merci à l’avance,

    Chrystian Lauzon, représentant du peuple en tant que citoyen.

  27. Tous les grands échelons de la vie adulte de Philippe Couillard l’ont profondément imbibé de la culture de langue anglaise : ses études en médecine; ses études en spécialisation de médecine, ses rapports d’autorité et professionnels avec l’Arabie Saoudite pendant six ans (et ça se poursuit peut-être sur un plan privé), ses succès en traitant avec Arthur Porter du sort du CHU de l’Université McGill, ses ambitions de former avec le Dr Porter une société d’investissement, histoire de protéger, de rationaliser une part des profits acquis jusque-là de part et d’autre.
    L’anglais a énormément contribué à faire de Philippe Couillard le Philippe Couillard à succès que l’on connaît et dans lequel lui et le Parti libéral du Québec se complaisent très intimement depuis qu’il a ouvert ses premiers livres de médecine.
    Il se regarde et en pleine campagne électorale en arrive à lâcher publiquement un message vécu intensément : « Regardez-moi, dit-il au fond, je fonctionne largement en anglais depuis l’âge de 20 ans, j’ai acquis plein de succès et je serai bientôt premier ministre du Québec. Qui dit mieux? Je l’ai, la recette du succès total, moi, et c’est en anglais que ça se passe, croyez-moi; je vais l’appliquer au petit peuple, au petit peuple ouvrier d’usine, par exemple. »
    Pour commencer. Histoire de se faire la main!

    Réal Pelletier

  28. Chère M.Lisée. je comprends fort bien l’enjeu de la protection de la langue, mais je crois qu’il faut laisser la chance à M’Couillard de faire ses preuves. De montrer  »qu’il a les deux mains sur le volant » (ref: Charest-2008) et qu’il peut faire avancer le dossier de la langue, contre toutes attentes. N’oublions pas que la communauté anglophone vote libérale depuis toujours. Donc que son lapsus lors du débat, était surtout électoraliste (logique n’est-ce pas ?).
    Vous savez également que Montréal est sous l’influence de l’establishment (anglophone). Donc, on ménage la chèvre et le choux (you know what I mean !). Personnement, je crois que les jeunes générations seront de plus en plus bilingues, la mondialisation fait son travail (Médias sociaux, chaines télé. anglophones X10, programmes informatiques & jeux vidéo, etc).
    Il y a une solution il faut instruire les jeunes sur les enjeux et leur laisser le choix…

  29. Une autre bourde inacceptable… La journée des élections, à la table de votation, j’ai été reçue en anglais; pourtant en me présentant avec le sourire, j’ai dit bonjour…pas de salutation, soit! On m’explique en anglais la façon de faire…je dis poliment, pardon? On me reparle en anglais. Je demande de m’expliquer en français…on me répète une seconde fois en anglais! Je regarde, une à une les trois personnes en place, l’air étonné…et là, le scrutateur en chef me baragouine dans un français incompréhensible..un mot en français et deux mots en anglais…je ne lui ai pas laissé le temps de terminer, s’en était trop! Frustrant non?

  30. La langue française m’a attiré d’immigrer au Québec il y a beaucoup d’ans. Je me souviendra toujours en cherchant du travail à Montréal on m’a donné l’adresse de Rue de la Montagne avec instructions comment si rendre. J’étais sur le coins de la Ste.Catherine et Mountain Street, et j’ai demandé ou est la rue de la Montagne, mais c’est ici on m’a répondu, je ne comprenais pas. Ça pris un peu de temps pour realiser que Mountain Street et de la Montagne était la même chose, pourtant je parlais très bien anglais.
    En venant de Sydney (Australie) après le décollage de Honolulu vers Vancouver j’étais assis à côté de deux femmes du B.C.. On me demandait ou je vais et j’ai dit Montréal, on m’a répondu c’est très beau mais d’est dommage ils en parlent français et crachent dans la rue. Dans le train de Vancouver à Montréal le Maître D du restaurant nous a avisés qu’il ne pouvait pas parler en français avec nous jusqu’à Sudbury, Ont.
    J’ai amené des amis des annés plustard voir les chutes Niagara en passant par le festival de la bière à Kitchener, une de mes amis a demandé à un policier en français une direction, la réponse était speak white, elle n’a pas comprise et j’ai éviter d’expliquer l’insulte qu’elle venez de recevoir.
    Ces faits et bien d’autres m’ont convaincu que les Québecois(es) doivent lutter pour la survie de leur culture et langue. Je n’étais jamais member d’un parti mais j’ai toujours vote PQ. Le résultuat de l’élection2014 m’a renversé ainsi que la déroute de Mme.Marois dans son proper compté. Le Québec vient de sombrer dans une situation triste qui pourrait le réduire au statue de la Louisiane.
    Il est temps que les francophones s’unissent pour sauver la culture française et qu’on exige partout de se faire server en français. J’espère que le PQ dans l’opposition se va concentrer de faire respecter le français à chaque occasion, et insister sur l’enseignement de l’histoire du Québec depuis la signature de la Constitution pour faire comprendre aux plus jeunes pourquoi on en lute dans pour une autonomie ou independence.

  31. La langue française c’est notre identité, d’ailleurs Yves Duteil dans sa chanson «la langue de chez nous» l’exprime d’une splendide manière. Il ne faut pas la bafouée, ni se laisser envahir par la langue anglaise, comme dans les années 50 et 60. Phillippe Couillard ne fera qu’à sa tête sans tenir compte de notre propre identité, et il gouvernera le Québec comme un fédéraliste. Toutes ces années à se battre pour notre langue risque de s’envoler en poussière. À mon avis nous devons nous remonter les manches et continuer pour un meilleur avenir pour le Québec.

  32. Couillard doit apprendre à respecter les 95 % des nations du Monde qui ont comme langue nationale une autre langue que la langue qu’il défend : la langue anglaise .
    Il semble cependant trop colonisé par les canadians pour comprendre que ce sont les étrangers qui veulent faire commerce rentable hors de leurs territoires d’apprendre la langue des travailleurs qui au Québec doit devenir le français pour tous.
    VIVE le QUÉBEC comme pays francophone . REFUSONS TOUS DE PARLER ANGLAIS AU QUÉBEC , moi c’est ce que je fais depuis des années .
    MICHEL GUAY

  33. Je souhaite de tout coeur que les liberaux continuent a agir comme des liberaux afin que le 13% de Quebecois qui ont votes pour eux aient des remors et ne votent plu jamais pour eux.

  34. De toute évidence, les gens qui votent pour le PLQ n’ont pas de mêmes préocupations que M. Lisée. Pour se faire reélire en 2018, M. Couillard doit satisfaire les besoins de ses électeurs, pas les besoins des ex-ministres du PQ.

  35. Les libéraux veulent le nom du député réélu vishttp://www.ledevoir.com/politique/quebec/405863/les-liberaux-veulent-le-nom-du-depute-reelu-vise-par-une-enquete-de-l-upacé par une enquête de l’UPAC

    Ils ont l’embarras du choix…

  36. Toujours promotteur de peur je vois.

    La « minorisation du français sur l’île de Montréal » est peut-etre une question d’immigration, mais c’est certainement plus un question des franco-quebecois qui fuient Montreal pour les banlieus.

    En publique c’est claire que la premiere langue commune de communication est le francais. La langue qu’on parle a la maison n’est pas des affaires du gouvernement ou de l’OQLF.

  37. Bonjour ! M.Lisée,

    C’est clair…comme de l’eau de roche !qu ‘il ne veut RIEN SAVOIR, ni RIEN VOIR, ni RIEN FAIRE tant que ça fera… »SON AFFAIRE »!( un produit dérivé de S.HARPER quoi! ). Malheureusement pour P.Couillard : c’est pas la  »circoncision forcée ».. qui lui fait le plus mal depuis sa naissance…Ce sont ses couilles….qu’on a dû  »lui ligotées » ..et qui demeure ..encore coinçées …! Y’a rien de tel :qu’un AVEUGLE et un SOURD qui ne veut PAS VOIR NI ENTENDRE !

    Vérifications faites si nous faisons le CUMULATIF de toutes :
    Les menteries, les tricheries, les supercheries, les duperies..et j’en passe..Ça prendrait combien d’autres FAITS et PREUVES pour : ANNULER CETTE ÉLECTION ? POURQUOI PAS UN VOTE POPULAIRE ET UNE PÉTITION ?

    Vous ne trouvez pas que la FARCE a assez duré ?? Ça c’est déjà vu un CANARD BOITEUX se faire renversé …même après quelques jours..d’un DÉBARQUEMENT IMPOSÉ…dans la corruption et la méprise !

    Je ne crois pas que des solutions existent dans : l ‘Attentisme .UN CONFLIT RÉEL EXISTE! Les Québécois(ses) tolèreront-ils une fois de plus L’INTOLÉRABLE pour se contenter  »DU PLUS MISÉRABLE » ?? Les Québécois(ses) sont-ils TOUS atteints à ce point D’AMORPHIE ou souffrent-ils TOUS de LÉTHARGIE CONGÉNITALE??
    M.Pierre-Karl Péladeau  »a besoin de lever le poing plus d’une fois »…s’il tient vraiment à : RÉVEILLER CE PEUPLE ENDORMI ???

    Avez-vous lu  »les autres suggestions et commentaires » que je vous ai envoyés ?J’aimerais bien que vous nous donniez des rétroactions ,à l’occasion,de certaines suggestions ou commentaires émis sur votre blogue. Merci !

  38. Il n’a même pas daigné, 2 jours après son élection, prendre la balle au bond et faire le moindre commentaire sur la décision de la Cour Supérieure d’autoriser l’affichage non conforme à la Loi-101 des 6 multinationales rebelles à son application. Moi j’ai senti un gros frisson sur la peau. Lui, rien.
    Peut-être que ses deux principaux conseillers n’avait rien d’autres à lui suggérer que de dire :  » C’est de la faute du référendum ».

    • Vous avez une très faible connaisance des lois et du système juridique si vous croyez que votre opinion sur une loi est superieure a celle de la Cour Supérieure…

    • Vous avez parfaitement raison. De plus, saviez-vous que même un de ces contestataire a comme parmi ses marques de commerce Entrepôt Costo et que cette dénomination n’est même pas utilisée sur ses édifices situées au Québec.
      Est-ce dire qu’une entreprise québécoise pourrait utiliser cette dénomination sans être poursuivie? J’ose croire que non!!

    • Bel exemple du pouvoir surdimensionné des multinationales qui ne se sentent aucunement obligées de se plier aux lois nationales et au Bien commun propre aux pays où elle viennent s’installer (et nous faire cadeau de milliers d’emplois précaires à salaire minimum et de quelques postes mieux rémunérés)

      Si le Québec devient un jour indépendant, parmi les pires menaces à sa souveraineté tant sur le plan de faire respecter ses lois que sur le plan de la souveraineté territoriale viendront de là… Il faut être vigilant.

      L’équipe Couillard serait bien mal avisée de baisser les exigences de connaissance du français à l’immigration. À moins d’être prête à investir massivement dans des cours de français de qualité, gratuits pour les nouveaux arrivants, ce que leur idéologie ne le poussera jamais à faire (dépenses sociales supplémentaires, sacrilège! Pour le français en plus? Comment atteindre le déficit zéro?). Avec ce qu’a dit Mr Couillard, on se demande s’il ne va pas plutôt exiger qu’on ajoute des cours d’anglais obligatoires à chaque année scolaire, de la maternelle à la fin du secondaire.

      Choisir une immigration majoritairement francophone comporte aussi son lot de défis particuliers. Québec évalue ses besoins d’apport de nouveaux arrivants pour équilibrer sa démographie autour de 50 000 personnes par année. Comme on ne peut pas recevoir 50 000 Français «de France» (qui maîtrisent évidemment le français à un niveau excellent), tout simplement parce qu’il n’y en a pas autant qui appliquent pour devenir Québécois, la prise en compte de l’immigration maghrébine prend une importance considérable. Les différences culturelles sont-elles un obstacles à ce choix de recevoir plus de maghrébins, choix qu’a fait le Québec depuis les années ’90?

      Ce qui aide les nouveaux arrivants qui ont des différences culturelles notables avec la majorité québécoise à s’intégrer, au-delà de la connaissance du français, c’est quand ils ne sont pas laissés seuls à eux-même dans ce processus qui se fait à deux (l’arrivant minoritaire et les majoritaires). Comme le mode de vie moderne n’est pas plus convivial qu’il faut, ce sont les programmes d’aide à l’intégration qui font en grande partie ce travail, en autant que les ressources mises à leur disposition par les gouvernements le permettent.

      Quand on investit raisonnablement dans ces organismes, ils font souvent des merveilles. Des intervenants qui sont vigilants pour identifier les jeunes filles musulmanes en difficulté par exemple, et les aider à briser leur oppression par des moyens adaptés à chaque situation, notamment en sensibilisant les hommes de ces communautés avec des stratégies ingénieuses, efficaces, respectueuses et en douceur.

      Québec choisit relativement beaucoup de nouveaux arrivants maghrébins, parce que la plupart parlent un français acceptable à excellent, avant même de venir se joindre à nous. C’est d’ailleurs pour ça qu’on a connu un boum relatif d’immigration maghrébine depuis le début des années ’90 (époque du rapport Tremblay-Gagnon-McDougall qui reconnaissait la compétence accrue du Québéc en matière d’immigration).

      Mais l’équipe Couillard ne semble pas avoir cette préoccupation de choisir majoritairement des nouveaux arrivants qui parlent français. Qu’arrivera-t-il? Sommes-nous devant un choix déchirant entre favoriser le français ou risquer l’invasion islamisss? Nous avons besoin de l’immigration, mais celle-ci a toujours un prix quelque part. Il faut expliquer ça aux gens pour qu’ils arrêtent de tout exiger des nouveaux arrivants, de les accuser de tous les maux, et ne se sentir redevables de rien envers eux.

      On ne peut pas tout avoir, obviously.

      Si on veut que le français soit une exigence de base pour la grande majorité des immigrants reçus, il faudrait entre autre, prendre soin davantage de notre communauté musulmane, collaborer avec elle pour l’aider dans son processus d’immigraiton, et s’assurer de soigner notre réputation d’accueil tolérant envers eux. À cet égard, il y aura quelques pots à réparer.

  39. Commencer l’opposition contre un gouvernement presque réélu, les libéraux étaient au pouvoir en avril 2012 demande presque l’esprit de Don Quichotte. En même temps, dans un parlement, il y a des partis d’oppositions. La démocratie réclame une force d’opposition contre le gouvernement lorsque même élu à Québec avec 90 sièges ce qui n’est pas le cas des libéraux élus avec 70 sièges dont le 41% des voix obtenus bien relatif doit rester en tête surtout dans la période actuelle, la pire après le résultat.

    Il reste tout de même qu’il faut attendre un an assuré ou au moins 9 mois disons minimum avant qu’un gouvernement élu sente l’opposition parlementaire, une partie du peuple, la presse à ses trousses en autant évidemment que le gouvernement soit le plus mauvais ou maladroit possible pour convaincre de sa qualité. Certains mauvais gouvernements réussissent à endormir tout le monde.

    Sur la question du français, les libéraux vont chercher sûrement à ranimer en bonne et due forme le programme d’anglais à la sixième année afin de bilinguiser les petits Québécois trop francophones malgré la réalité d’un anglais dominant sur le continent et les difficultés d’apprentissage accrues pour les jeunes qui ont des problèmes à l’école. Je ne m’attends à rien de positif des libéraux de P.Couillard sur le statu du français. Les libéraux n’aspirent qu’à la vision marchande du monde, au libre choix de la séduction des langues. Si le français n’est pas séduisant pour les immigrants tant pis pour le français.

    Donner le pouvoir pour les libéraux consiste à donner feu vert pour le laisser faire en économie, en société et sur le plan national.

    • À mon sens, ce qu’a dit M. Couillard est encore plus grave que cela. Cela ne montre pas seulement qu’il n’a personnellement jamais réfléchi à la question de la minorisation de la langue française à Montréal, au Canada, en Amérique du nord et dans le monde. Cela montre également qu’il n’a jamais réfléchi au fait que la culture déborde les cadres de l’usine et que si l’on est intéressé à apprendre l’anglais, comme le français d’ailleurs, ce n’est sûrement pas pour répondre à la question d’un boss. Quand c’est le cas, la francisation est un échec. L’affirmation de M. Couillard dénote que l’anglais reste un outil de domination au Québec. Malheureusement, cela indique également un profond mépris de la race de son père et de soi. On est né pour un petit pain, même si on veut se prouver le contraire!

    • S’il vous plait, écrivez des phrases cohérentes. Votre syntaxe est d’une telle atrocité qu’il est impossible de vous comprendre. Vous prétendez défendre le français alors que vous n’êtes même pas capable de vous exprimer correctement dans cette langue. Au moins Philippe Couillard possède bien sa langue maternelle (le français)…

  40. Il est aussi français , il a son passeport et vote france .

    De sa mere francaise BRETONNE et pere quebecois

  41. Je viens de lire quelques commentaires sur Facebook à propos de ce billet.
    Je trouve incroyable que bien des gens ne comprennent pas que la langue française est minoritaire en Amérique et qu’elle doit être protégée. Plusieurs réagissent comme si défendre la langue française voulait dire interdire le bilinguisme individuel.
    La langue anglaise n’a pas besoin de protection.
    N’importe qui peut être bilingue, voire polyglotte. Apprenez et parlez anglais si vous voulez, mais au Québec la langue officielle est le français.

  42. Mais c’est très clair, Kou-Yard n’a jamais exprimé aucune velléité de protéger le français, ni à Montréal, ni ailleurs au pays du Québec.

    • Les Québécois devraient commencer par associer dans ce combat l’excellente communauté francophone du Maghreb au lieu de leur chercher des poux dans la tête.

      À bon entendeur salut

  43. « Les Libéraux avaient pris l’habitude de laisser entrer au Québec des immigrants dont la moitié n’avaient aucune connaissance du français au point d’entrée. »

    À choisir entre un vietnamien qui parle un peu français, et un fou d’Allah qui le parle bien…

    • Ouf !! C’est pas un commentaire très moyen ca ?
      Ou c’est tu moi qui comprend pas votre humour ?!?

  44. A quoi ça sert de se battre contre le peuple ,il a décidé que ce sera le parti de celui qui suggère que le petit peuple parle Anglais au cas ou un patron Anglophone s’adresse a lui ,mais au train ou les Chinois se portent acquéreurs d’usine et d’industries il faudra apprendre le Mandarin je suppose , il ne veut rien savoir et de l’indépendance et de la langue qui d’ailleurs et très mal menée aussi bien dans les médias télé et radio que dans les écoles ,alors jetons l’éponge un point c’est tout .

  45. On se fie sur vous pour ne pas que le PLQ élimine tout ce que vous avez accomplie pour faire avancer le Québec.

    • Je suis 100% d’accord, il ne faut pas baisser les bras. Le PLQ est insensible envers la langue française et ne comprennent pas les enjeux. La preuve est le fait que c’est un parti fédéraliste.

    • Avant d élire M Couillard plusieurs avait mit en garde la disparition de la langue francaise, mais je crois que personnes n a comprit ce que sa voulait dire vraiment et maintenant c est trop tard, il faut assumer.Dommage pour nous car Mme Marois savait tres bien quel en serait notre sort.

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