Lettre à Louise Beaudoin: Il faut changer le PQ de l’intérieur

Chère Louise Beaudoin, mon amie

Je t’ai entendue, ce jeudi à Radio-Canada, affirmer qu’avec mes prises de paroles fortes de la dernière semaine, j’étais « cuit » au Parti Québécois, parce que ses dirigeants « ne sont pas des tendres ». Tu as dit que je ferais « un bon député indépendant ».

Tu sais l’amitié que j’ai pour toi, après toutes tes années. Et tu sais que lorsque tu as fait le choix de quitter le Parti québécois, je t’ai conseillé au contraire de rester. De ne pas démissionner. De ne pas baisser les bras. De mener ton combat de l’intérieur.

Il faut du cran, pour être à contre-courant. Pour soulever les sujets qui fâchent. Pour admettre les erreurs que nous avons commises lorsque nous étions au gouvernement. Cela dérange. Mais il le faut, si nous voulons changer la donne.

Il y a un équilibre difficile à établir entre notre volonté de bousculer les habitudes du parti et le profond respect que nous devons à l’équipe de députés qui, au quotidien, incarnent devant les Québécois la face la plus visible de notre parti. Et qui sont confrontés à des adversaires politiques qui utilisent nos débats internes pour les retourner contre nous.

Chère Louise, nous n’avons pas fait le même choix. Toi, tu as choisi de quitter le caucus et de siéger comme députée indépendante. Moi, c’est de l’intérieur que je veux transformer le Parti québécois. C’est avec ses membres et ses militants et ses élus que je veux lui donner un nouveau souffle, un nouvel espace de débat, une plus grande prise sur le réel. C’est avec eux, ces membres du plus grand parti au Québec, et avec des dizaines de milliers d’autres que j’appelle à se joindre à nous pendant la course au leadership qui s’ouvre, que je veux écrire un nouveau chapitre du grand livre qu’a ouvert René Lévesque.

Le Parti québécois a été, est, et sera le plus grand moteur de changement national, culturel, économique et écologique du Québec moderne. Mais cela nécessite, avec chaque génération, une mutation, une remise en question, un renouvellement, qui ne peut se faire sans débats, sans grincements. Mais qui doit se faire en gardant l’objectif que le Parti sorte grandi de l’exercice, plus fort, plus uni après le débat. Donc plus pertinent au Québec d’aujourd’hui.

J’ai pour mes collègues du caucus une grande affection. Ils sont notre vitrine, notre rempart et notre brigade de choc. Il m’arrive de tester leur patience, je le sais. Mais ils sont ma famille, mon équipe et mes amis.

Je sais que je dérange. Je sais que je détonne. Je sais que j’innove. Comme tu dérangeais et détonnais et innovais il y a quelques années.

J’entends, je lis, je discute avec des militants mal à l’aise avec les remous que j’ai provoqués ces derniers jours. Certains sont furieux. Comme ils l’étaient contre toi, chère Louise, il n’y a pas si longtemps.

Mais c’est à leur invitation que j’ai discuté avec 100 d’entre eux à Victo dimanche dernier, puis jeudi soir avec les 125 de Terrebonne qui m’ont réservé une ovation debout. C’est à mon invitation qu’une trentaine sont venus échanger avec moi mercredi soir à Québec.

Je crois en eux. Le dialogue s’engage, sur le fond. Il y a une soif d’unité, c’est sûr. Mais une soif de réalisme aussi. La reconnaissance que s’il y a des abcès, vaut mieux les crever maintenant, quatre ans avant l’élection, plutôt que d’en souffrir, dans le désordre et l’improvisation, en pleine campagne électorale.

En quelques jours, plus de 150 militants, d’hier, d’aujourd’hui ou tous nouveaux, se sont inscrits sur jflisee.org pour travailler à ma campagne si je me lance au cours des prochaines semaines. Des membres d’exécutifs, des présidents de comté, d’anciens candidats et chefs de cabinet, des organisateurs, des citoyens jeunes et vieux, de toutes les régions. J’irai à leur rencontre, de Rimouski à Rouyn-Noranda, en novembre.

Comme moi, ils aiment le Parti québécois. Comme moi, ils veulent du nouveau. Ensemble, on pourrait faire bouger les lignes.

Peut-être as-tu raison. Peut-être ai-je tort. Mais je suis têtu. Et je crois en la capacité du Parti québécois de changer, pour le mieux. D’accepter le débat et la dissidence. De faire davantage de place à l’audace et à l’expérimentation. De donner la priorité aux jeunes. De rebâtir les ponts avec les Québécois d’adoption. D’assumer pleinement notre volonté indépendantiste, mais en gardant les oreilles grandes ouvertes à l’actuelle réticence des électeurs. De retrouver notre identité de parti proche du vrai monde, pour changer, avec eux, le Québec.

126 avis sur « Lettre à Louise Beaudoin: Il faut changer le PQ de l’intérieur »

  1. Bonjour Jean-François Lysée,
    vous me semblez être l’un des plus libres membres du PQ, ne serait-ce qu’en termes de ligne de parti!!
    Également Louise Beaudoin… Peut-être est-ce pour cela qu’elle a choisi de sortir du parti, d’en prendre ses distances?!
    Dites-moi comment la rejoindre et je lui suggérerai, moi aussi, de rejoinde le PQ puisque nous savons désormais CE QU’ELLE PENSE VRAIMENT, même si Mme Beaudoin m’a toujours semblée FRANCHE!!!
    Vous êtes CUIT? BIEN CUIT?! TRÈS BIEN CUIT?! Ne vous en déplaise, vous n’en serez que plus SAVOUREUX!!

  2. À la personne qui associe la pensée de monsieur Lisée au janséniste en voici la définition : êtes-vous sûr que cette définition décrit adéquatement la pensée de Monsieur Lisée?

    « rigueur morale extrême
    doctrine erronée sur la grâce
    valeur exclusive accordée à l’écriture et aux Pères de l’Église
    mystique du coeur. »

  3. Bonjour monsieur Lisée

     Les Libéraux eux, et c’est en leur honneur, se serrent les coudes et parlent d’une seule voix en public, c’est ce qui hélas, fait leur force et ce qui fait si cruellement défaut au PQ.
     
     Le PLQ a compris que de tirer à boulets rouges sur les collègues, mine la confiance de l’électorat envers leur formation politique. C’est d’ailleurs, vous en conviendrez, dans l’intérêt de tous partis politiques de respecter la ligne de parti si les dirigeants veulent un jour prendre le pouvoir. 

    Monsieur Lisée, vous auriez pu dire tout ce que vous vouliez, mais à huis clos, cela aurait pu être constructif; hélas, vous avez choisi d’initier des procédures et de provoquer la controverse au grand désavantage de votre formation politique que vous persistez néanmoins à considérer comme votre famille: drôle de façon de traiter sa famille!! Vous ne trouvez pas?

    L’attaque aurait dû venir de l’opposition! De surcroît, toujours publiquement, vous avez demandé, plus que ce que le code de déontologie n’exige. Aux yeux de plusieurs cela est déloyal. Le PQ reconnaît-il le bien-fondé du respect de la ligne de parti? 
    Votre rôle, en tant que membre loyal du PQ, aurait été d’attendre les attaques de l’opposition et d’utiliser votre verve et votre sens de la repartie pour trouver des arguments légaux pour réfuter de façon stratégique.
    J’ai d’ailleurs entendu dire que selon le droit constitutionnel, monsieur Péladeau a le droit de conserver son empire médiatique pour le léguer à ses héritiers: ses propres enfants.
     La complexité constitutionnelle et légale de ce dossier m’amène à conclure que vous avez agi dans votre seul intérêt, par opportunisme politique. Vous devrez vous rendre à l’évidence, à savoir que vous n’avez rien accompli, si ce n’est de créer encore  plus de division et de confusion au sein de votre formation politique.

    Le PQ c’est votre famille dites-vous….? Je n’en suis pas du tout convaincue, à moins qu’il ne s’agisse d’une de ces familles lamentablement dysfonctionnelles.

    Mais qui suis-je pour exprimer mon opinion…? Qu’une petite membre en règle de ce jadis illustre Parti québécois de notre tout dévoué patriote: René Lévesque

  4. Tout est mis en œuvre, en ce moment, pour nous laisser croire que tous ceux qui n’ont jamais rien gérer, rien posséder, rien affronter nous mèneront directement à la société idyllique des contes de fée. Angélisme et pensée magique.
    Des citoyens de la trempe de PKP, capable d’assumer eux-mêmes leur conviction par leur propre engagement dans l’action politique plutôt que par la manipulation de politiciens poteaux, nous devrions en avoir davantage dans tous les partis.
    On aurait peut-être une chance de sortir des opérations de modélisation pour entrer de plein pied dans l’action créatrice de richesses individuelles et collectives. Il ne faut pas s’illusionner, aucune richesse collective ne se concrétisera hors de la possibilité de richesse individuelle. Le contraire n’est pas vrai à moins de mesures contraignantes.
    Les partis politiques représentent des courants d’intérêts dans les sociétés, partout au monde. Ici, la lutte se fait depuis trois générations entre le PLQ qui représente essentiellement des intérêts privés et le PQ qui s’est donné pour mission depuis sa création, de valoriser l’intérêt collectif. Avec plus ou moins de bonheur au gré des événements, il faut bien l’avouer.
    Si un PKP peut réconcilier les deux en lui-même, au PQ et dans la société québécoise, bravo et bienvenue!
    Et de grâce qu’on ne le force pas à se dépouiller. Il faut que cesse, chez nous, cette propension à croire que le dépouillement est synonyme de dévouement et de conscience sociale, d’une part, et d’éthique d’autre part. Son autonomie financière et sa liberté sont assurées, des personnes compétentes sont chargées de veiller à la gestion de sa fortune. Il a su comment la sauver et la stabiliser après l’avoir payée trop chère. Il a confronté ses propres peurs face à l’adversité. Les blessures de la guerre ont si bien cicatrisées que maintenant on lui demanderait de passer au suivant le succès de l’opération.
    Après René Lévesque, le journaliste pédagogue qui nous avait si bien enseigné notre position sur l’échiquier géo-politique, Jacques Parizeau, l’économiste pédagogue qui nous a très bien illustré notre capacité économique et financière à assumer notre propre destin, nous appelons maintenant de toutes nos forces l’homme d’action qui articulera tout ça autour d’une vision claire et dynamique de notre avenir.
    La gestion d’un pays tout comme la gestion d’un empire financier, médiatique ou autre, ne peut se faire à l’aveuglette ni en jouant au gérant d’estrade. On a là un homme d’expérience et de succès d’envergure. Il fait peur? Normal. On cherche à l’abattre? Normal. La politique tout comme les affaires n’est pas pour les faibles. Il a prouvé qu’il pouvait gagner la guerre bataille après bataille, en jouant les règles jusqu’à la limite. Certains sont restés amers? Normal. Mais il serait aussi normal qu’ils en guérissent pour leur bien personnel tout comme pour notre développement collectif. Les batailles les ont eux aussi poussés dans leur dernier retranchement et il en est sorti une vie médiatique et journalistique enrichie, plus autonome, plus diversifiée, mieux adaptée à l’environnement global des nouveaux médias.
    Bien sûr, on aurait souhaité arriver au même résultat sans douleur, mais même la naissance est question de douleur et de mort. Toutes les mères vous le diront. N’appelle-t-on pas la naissance « la petite mort »? Quant l’enfant respire enfin, régurgite les résidus de la vie passée et s’endort paisiblement, c’est la joie, le silence, la fusion.
    Saluons l’arrivée d’un PKP dans la vie politique active avec son empire comme terrain d’apprentissage et souhaitons que d’autres héritiers de notre Québec Inc. le rejoignent pour notre plus grand bien.

    • La politique n’est pas celle d’un seul homme, elle n’est pas non plus destinée aux gestionnaires d’entreprises. Elle est avant tout une capacité de leadership comme a pu en faire preuve René Lévesque qui n’était pas un riche homme d’affaires, mais un simple journaliste. L’homme politique a l’habilité de mettre les citoyens en mode coopération pour que tous travaillent à faire advenir le bien recherché. Il faut faire preuve de créativité et être capable de soutenir la critique pour enrichir le projet.

    • @Marie-Claude Bertrand

      Comme je suis d’accord avec vous et comme ça fait du bien d’entendre quelques paroles de sagesse après tous les commentaires un peu «carrés» que j’ai lu ici sur le lien supposément direct entre réussite entrepreneuriale et capacité de leadership politique.

      Vous faites bien de rappeler que René Lévesque était un journaliste. Et je rajoute qu’il était réellement centriste, ce qui n’est pas le cas de PKP (ni de P. Marois), qu’il défendait pourtant le syndicalisme et était critique de l’oppression coloniale dans les autres pays. Il avait une conscience politique globale des rapports de force, une pensée développée sur le sujet, et c’est pourquoi son projet était solide et inspirant.

      On ne peut donc pas présumer que les intellectuels sont de mauvais leaders.

      De plus, la presse et les évènements qu’elle nous rapporte prouve tous les jours que les intérêts des grands entrepreneurs et les intérêts communs sont la plupart du temps diamétralement opposés. Pensons-y bien avant de conclure à la va-vite qu’un grand capitaliste ferait un grand politicien.

  5. Je suis pas mal découragé de lire les nombreux commentaires. Je ne sais pas pour qui voter mais une chose est sûr, peu importe le candidat, je vais voter PQ lors des dernières élections.

    Quand je lis certains commentaires, je me dis qu’on ne fera jamais un pays. Je suis de centre gauche mais si c’est PKP qui est élu, je vais voter PQ. Même si c’est vous M. Lisée qui est élu, je vais voter pour vous. Ce que je constate, c’est que les gens votent en majorité pour la personne la plus populaire.

    En passant, ceux qui pensent que PKP ne devrait pas être élu car il a fait des pressions pour conserver l’entreprise au Québec, il faut être naïf pas à peu près. Tous les chefs d’entreprises font des pressions au près du gouvernement que ce soit Desmarais, PKP ou autres.

    J’espère que les candidats ainsi que les membres vont accepter le prochain chef et travailler avec lui. Après la course à la chefferie, il faudra travailler tous ensemble peu importe qu’on soit de gauche, de centre ou de droite.

  6. Dans le système politique de type britannique au Québec, un parti dominant peut se faire remplacer par un tiers parti. J.F.Lisée y a t-il vraiment réfléchi en long et en large que la politique du grand plongeon pour remporter le championnat peut se terminer aussi en équivalent du naufrage du Titanic? Pour penser selon de fortes métaphores.

  7. Plutôt décevant de constater que la course à la chefferie du PQ conduise un aspirant à faire trébucher un autre aspirant, davantage favorisé par les sondages.

    Le chef dont les Québécois ont de besoin, est celui qui unira non seulement les forces souverainistes au sein du Parti Québécois et de leurs membres, mais également les forces nationalistes auprès des autres formations politiques que sont Québec Solidaire, l’Option Nationale et la Coalition Avenir Québec.

    Le mode de scrutin utilisé aux élections n’est efficace que pour départager les courses à deux.

    La façon de battre le seul parti fédéraliste actif au Québec, qu’est le QLP, c’est d’unir les forces nationalistes sous un seul et unique parti.

  8. Je tiens à préciser, lorsque je dis qu’on ne lave pas son linge sale en public, je ne veux pas blesser personne. Je veux tout simplement dire qu’un député du même parti qu’un autre ne donne pas de jambette publiquement à l’autre. Car leurs adversaires politiques s’en servent. C’est ce qui est arrivé à Messieurs Lisée et Péladeau. M. Lisée en est conscient. Je rappelle que M. Lisée a lui-même voté contre la motion Péladeau à l’assemblée nationale. Mme Beaudoin n’avait pas à tirer à boulet rouge en pleine télévision sur M. Lisée. Je vois encore dans ma tête, Mme Frulla (libéral) qui en jubilait. M. Péladeau n’a jamais répondu à M. Lisée en public. Par contre Il répond à ses adversaires en public. Peu importe qu’il vende en partie ou en totalité ses actions. Peu importe ce qu’il fera de ses actions, il faut qu’il arrive à s’en sortir au-dessus de la mêlée et ce pour la souveraineté. Si non, nous venons de perdre notre meilleure acquisition. Le parti de la souveraineté doit être un rassemblement de droite, de centre et de gauche. Ce qui doit unir les gens c’est la souveraineté si non, nous n’y arriverons jamais ! Et je ne suis pas de droite mais de gauche.

    Pour ceux qui disent que cette motion s’adresse autant à la famille Desmarais qu’à Péladeau, je m’excuse mais je ne serais pas surpris que la famille Desmarais fasse pire que M. Péladeau et ce quotidiennement. Cette motion ne changera absolument rien pour eux.

    Pour ce qui est de la dissidence que M. Lisée réclame. La dissidence doit exister mais pas à l’intérieur d’un parti. Un dissident est par définition hors de tout parti politique. Par contre, il y a de la place pour un débat à l’intérieur d’un parti. C’est ce que nous faisons tous présentement. J’admet que je le fais peut-être très maladroitement. Ce débat ne doit pas donner de munitions aux adversaires.

  9. Monsieur Lisée, les médias ont détruit le Québec. Gesca, Radio-Pravda, Quebecor, Le Devoir,… Je simplifie à peine…
    Démographie 101
    Examinons la situation démographique au Québec.
    Le Québec décline. Comment ça? Sa population vieillit. Bientôt le ratio travailleur- personne retraité sera de 2 pour 1. Moins de travailleurs pour supporter de plus en plus de retraités.

    Si on prend une génération 1 de 100 personnes adultes (soit 48 femmes en âge de procréer), il faut que ces 48 femmes mettent au monde 2,1 enfants chacune afin que la génération 2 soit renouvelée et comprenne à son tour 48 x 2,1 = 100 personnes.
    Au Québec, la fécondité d’une telle génération 1 n’assure que 1,6 enfant par femme, la génération 2 sera donc de (100/2,1) × 1,6 = 48 × 1,6 = 77 (environ) personnes.
    Par un rapide calcul en chaîne, et en supposant un indice de fécondité constant, on peut envisager l’avenir du Québec pour les générations suivantes :

    génération 3 = (77/2,1) × 1,6 = 59
    génération 4 = (59/2,1) × 1,6 = 45 personnes, soit un 45% de la génération 1.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Crash_d%C3%A9mographique

    • Vous soulever un point majeur, tabou je dirais, le déclin de notre force de travail et de régénération. En 2000, Jean-François nous a proposé un livre qui visait à échapper à ce déclin des deux bords.

      J’y vais moins fort que vous concernant la destruction du Québec. Si le Québec est d’abord un territoire, les médias ne l’ont pas détruit. Les médias ne sont pas des leaders, ils ne sont au mieux qu’un cinquième ou sixième pouvoir. Nous serions passé, médias aidant, d’une domination religieuse à une domination financière.

      Je vous remercie pour m’avoir fait savoir l’existence de cette vidéo sur Français et Indiens en Amérique du Nord, 16e et 17e siècle. Je suis à lire Philippe Jacquin, Les indiens blancs en ces siècles. Les images ajoutent de la couleur ou du noir et blanc. Je salue M. Lacourcière, Jacques je dirais.

      Tout n’est pas mauvais dans le développement technologique. Le hic est de savoir quand s’arrêter.

      http://gloria.tv/media/XY7XJg3xCaN

    • Le vieillissement de la population ne sera plus un problème important d’ici quelques années. La troisième révolution industrielle est commencée. Robots à 20 000$ déductibles d’impôt sans avoir besoin d’être programmés pour remplacer les travailleurs. Ils ne paient pas de charges sociale ni les fonds de pension des travailleurs qu’ils remplacent. L’intelligence artificielle «AI» «Deep learning» dépassera les capacités intellectuelles de la plupart d’entre nous d’ici 5 ans. Le logiciel Watson fait des diagnostiques médicaux déjà plus efficaces que les médecins humains. Le plus grand danger qui menace les société modernes est l’uniformité d’une seule culture pour tous. Qu’il y ait diversité culturelle est essentiel à la survie du projet humain à long terme. (Ehrlich, Human culture(s)). En biologie il est reconnu que la diversité des espèces est essentielle à l’existence du vivant. L’indépendance du Québec est une garantie de santé culturelle des groupes humains. Tous les agronomes le savent la monoculture est toujours une catastrophe qui n’attend que l’occasion de se produire.

  10. Suite au renforcement des caquistes et libéraux après le couac majeur hélas de J.F.Lisée, de sa situation très difficile dans le parti, de la situation difficile de P.K.Péladeau qui a faite également une erreur sur une demande d’intervention au gouvernement sur une affaire qui touche sa propriété. Suite à la motion Péladeau qui va lancer une procédure longue contre son engagement politique.

    Bref, la question se pose d’une REMISE de la COURSE à la chefferie péquiste en décembre 2015. Après l’élection fédérale malgré l’incertitude sur le Bloc, le PQ pourrait tenter de retrouver son souffle car là l’automne est possiblement perdu pour le PQ.

    Sur la propriété Québécor, nous savons tous que nous soyons fans finis ou ambivalents ou tièdes envers la candidature Péladeau que seul Rogers pourrait facilement prendre contrôle de la majorité des actions de l’entreprise médias comprenant TVA, Vidéotron, etc. Que la Caisse de Dépôt reprenne une plus grande part d’actions est non envisageable avec le gouvernement libéral. C’est donc toute une opération financière que la vente de la majorité des actions de Québécor à d’autres groupes. On imagine mal par exemple Bombardier se lancer de l’aéronautique aux médias. Possible mais..

    Méchant bordel que cette situation qui donne l’image d’un PQ facile à démolir parce que le parti serait à l’agonie. Ce qui est peut être le cas.
    J.F.Lisée a semble t-il joué le sort du PQ au sien ce qui fait penser à la politique de la terre brûlée sur le plan militaire. Or, cette approche sert à empêcher l’ennemi de prendre possession de la capitale, du pays c’est de l’action militaire propre à la dernière issue pour empêcher le pire.

    J.F.Lisée a pratiqué oui la politique de la terre brûlée en percevant la candidature Péladeau propriétaire ou tout court comme la pire possible tout en considérant sa propre candidature dans son action. C’est bien pourquoi que J.F.Lisée a davantage encore compromis sa candidature que celle de P.K.Péladeau également très compromise faisant de Bernard Drainville le seul candidat d’expérience seul devant les candidats recrues comme Alexandre Cloutier.

    C’est pourquoi la course doit être remise. Opinion d’un citoyen qui considère que le PQ doit se faire oublier jusqu’en février tant les dommages sont plus que collatéraux. Et la survie du PQ est de nouveau compromise en faisant de B.Drainville le seul candidat d’importance, la visibilité de la course sera problématique dans les conditions actuelles.

    Précision fondamentale. Au point où on en est si J.F.Lisée croit que P.K.Péladeau a son propre agenda dans la proposition de sa candidature, que la souveraineté ne l’intéresse pas, que l’avenir du Québec lui importe peu à part son propre agenda lié à son entreprise. Que le PQ ne serait qu’un instrument pour Péladeau. Que J.F.Lisée fournisse des PREUVES documentés. J.F.Lisée a fait enquête sur Robert Bourassa bénéficiant de l’exercice du pouvoir de celui ci. Si J.F.Lisée a des éléments d’enquête contre la candidature Péladeau en fournissant de nouveaux éléments sur le dirigeant d’entreprise qu’il a été qu’il le fasse plutôt qu’ autrement de s’en tenir à la seule propriété de P.K.Péladeau en déclenchant la question incendiaire maintenant, cela exige de J.F.Lisée sa capacité à incriminer sérieusement la candidature Péladeau par des éléments concrets et tangibles.

    Lucien Bouchard est devenu un étrange premier ministre péquiste en 1996-2000 davantage voué à être un premier ministre de l’Union Nationale que du PQ tout en considérant que L.Bouchard a été un meilleur premier ministre tout court que Jean Charest évidemment. Le PQ se doit de choisir le candidat qui respecte la ligne du parti nationaliste ou souverainiste tout en se déterminant comme étant le meilleur des candidats selon les meilleurs critères. On ne peut évidemment nuire à un adversaire sans détenir les preuves crédibles qu’il est un mauvais candidat. Les rumeurs ne suffisent pas.

    Remettre la course devra être considéré.

  11. Merci pour la clarté de votre position comme  » humaniste « . Je la confirme comme observée. Et bravo pour le courage de déranger ceux qui sont trop… rangés
    Compter sur moi aujourd’hui, pour vous appuyer
    Bernadette Martin

    • Je suis humaniste madame, et tout autant rangé que monsieur Lisée quand des impératifs supérieurs nous y obligent.

  12. Réponse à Eve Lafrance (Le 10/10/2014 à 23 h 53 min)
    D’accord avec vous lorsque vous condamnez cette affirmation de M Fortier qui prétend que le Québec s’islamise …
    Mais pas d’accord lorsque vous parlez des «Québécois-es de souche majoritaires et de plus en plus intolérants envers leurs minorités.»
    Comme dans toutes les sociétés, il y a au Québec des gens intolérants.mais ce n’est pas la majorité. Et je suis d’accord avec vous pour dire que les débats autour de la charte ont amené certaines personnes à manifester haut et fort leur intolérance. Mais de là à accuser le PQ et M Drainville d’intolérance, c’est complètement erroné. Et vos allusions au fascisme encore plus et surtout un peu facile… Ce que je vois dans le quotidien, du moins dans le mien, c’est au contraire beaucoup d’ouverture … et d’.inclusion.

    Moi, petit fils d’immigrant au Québec, je considère que c’est normal pour un nation de définir un projet de société, i e de préciser dans quel type de société l’on veut vivre. Mais peut-être qu’une charte n’est pas le meilleur moyen pour y arriver …? Pour ce qui est des symboles religieux chez les employés de l’État, un meilleur encadrement des «accommodements raisonnables» serait peut-être préférable à une charte? Dans la société civile aussi. .Et vous avez raison, il faudra «refaire les ponts» avec les minorités. Mais ces ponts ont toujours été «instables» et ça n’avait rien à voir avec la charte ou avec de l’intolérance! J’ai un point de vue original sur ce sujet…
    Ce n’est pas très alléchant pour un immigrant en Amérique de s’intégrer à une nation qui s’est dit «non» à elle-même deux fois plutôt qu’une …

  13. M.Lisee, par rapport à PKP vous avez raison; imaginez un premier ministre qui devrait se justifier à chaque fois qu’il y aurait apparence de conflit d’intérêt lorsque le gouvernement prendrait des décisions touchant Québécor! Des munitions inépuisables pour les autres partis. Il mettrait le gouvernement en perpétuel conflit d’intérêt.
    Cependant, force est de constater que votre manière d’amener ce débat était très malhabile. Vous avez conforté cette image de personnage narcissique, imbu de lui-même et froid calculateur qui vous colle malheureusement à la peau.

    • Étrange, c’est pourtant lui qui a l’air le plus connecté à ce que pense la population!

    • @Julie Pepin

      Oui, il a une excellente équipe de conseillers qui lui apprennent quoi dire, quand le dire et comment le dire actuellement.

      Mais à mon avis son plaidoyer pour le modèle québécois (social-démocrate) est une très évidente tactique dont les paroles ne reflètent pas du tout la manière dont il a toujours agi et pensé.

    • @Julie Pepin

      J’espère que je vous ai bien comprise, j’ai pensé que vous parliez de PKP. Moi je parlais de PKP.

    • Qui a commencé cette optique de «apparence» de conflit? D’où cela vient-il? D’un anti quelqu’un ou quelque choses frustré? Ne sommes nous pas en la société de droits de John Locke qui fut une victoire sur la société du si ceci si cela à la Salem. Si il y a véritablement matière à douter, qu’on appelle la police. On ne construit pas le monde avec des peut-être et des fantasmes. Considérons que nous nous sommes dotés d’une société raisonnable à la suite de milliers d’années de superstitions et faisons usages de toutes les capacités et qualités humaines sans égard a nos petits et mesquins préjugés personnels qui ne sont utiles qu’à notre étroit psychisme.

    • Je parlais de JFL pour ce qui est d’être bien connecté à la population. Je crois moi aussi que PKP est très loin d’être social démocrate.

  14. M. Lisée, il faut lire ce qui suit pour comprendre la situation du Québec. Le PQ est une contradiction depuis son début.

    Les acteurs sociaux et médiatiques du Québec feraient bien de lire ce qui suit.

    1- « Notre civilisation a toujours su se doter de
    structures de pouvoir et de soumission,
    aussi bien politiques que culturelles (notamment grâce aux moyens de communication sociale), qui lui permettent d’imposer à l’humanité entière ses erreurs et ses excès. » (Entrez dans l’Espérance, p.205)

    « Les médias
    ont habitué les différents groupes sociaux à n’entendre que ce qui « caresse les oreilles » (cf. 2Tm 4,3). La situation ne fera qu’empirer si les théologiens, et surtout les moralistes, au lieu de se faire les témoins de « l’enseignement solide », se font les complices des médias lesquels, bien entendu, donnent alors une large diffusion à leurs doctrines nouvelles. »(p.256)

    « … la condamnation
    de Dieu par l’homme
    n’est pas fondée sur la vérité, mais sur un abus de pouvoir et un lâche complot. Cette condamnation ne découvre-t-elle pas la vérité de l’histoire de l’homme, la vérité sur notre siècle? De nos jours, semblable condamnation n’a-t-elle pas été répétée par les innombrables tribunaux des régimes d’oppression totalitaires? Et nous, n’avons-nous pas rendu des verdicts analogues au sein de nos parlements démocratiques, par exemple en condamnant l’être humain avant sa naissance, en vertu de lois régulièrement promulguées? » (p.112)

    « Il n’y a pas, pour l’homme, de droit plus fondamental que le droit à la vie! Et pourtant, une certaine culture contemporaine a voulu le lui dénier, en allant même jusqu’à en faire un droit qu’il est  » gênant  » de défendre. Mais aucun autre droit ne touche de plus près l’existence même de la personne!… »(p.297)

  15. Bonjour monsieur Lisée,
    Je suis avec vous, je suis fière de votre courage de dire l’indicible et de mettre en discussion des sujets qu’on ne veut affronter. Le POLITIQUE est notre chance de faire advenir une meilleure vie pour nous tous. La collaboration, la coopération sont essentielles dans le respect de chacun. Mais la recherche de POUVOIR pour lui-même est un mal. Nous devons utiliser le POUVOIR pour un BIEN dans le sens aristotélicien.
    Bon courage monsieur Lisée!

  16. Sur votre blogue du 10 octobre, vous écrivez : «Il faut du cran, pour être à contre-courant. Pour soulever les sujets qui fâchent. Pour admettre les erreurs que nous avons commises lorsque nous étions au gouvernement. Cela dérange. Mais il le faut, si nous voulons changer la donne.»

    Il faut surtout du cran pour le dire quand on est dans la boîte, comme on dit. C’est au Conseil des ministres que vous auriez dû dire que vous étiez contre la charte, pas maintenant. En le disant maintenant , vous vous mettez à dos non seulement vos collègues mais tous les membres du parti. Et je ne trouve pas que vous avez fait montre de cran; bien au contraire, vous auriez dû demander conseil, et je suis sûr qu’un bon conseiller vous aurait déconseillé sur les deux enjeux qui vous poussent à remettre votre démission.. et le plus vite serai le mieux pour vos collègues, pour les membres du parti et pour vous-même.

    Quand vous avez vu que les carottes étaient cuites, que Pierre-Karl allait vous battre à plates coutures, vous avez paniqué et vous avez cherché une façon de rester en selle, et, pour ce faire, vous avez choisi de jeter PK en bas de sa selle. Parfois, ça peut réussir, mais le cas qui vous concerne, cela vous a grandement desservi.

    Alea jacta est! Ainsi Euripide signifie à son auditoire que le sort en est jeté : Penthée va vers sa perte en raison de son insolence, son mépris pour Dionysos. Ainsi en est-il aussi de Jean François qui croyait bien faire et qui s’est royalement fourvoyé.

    • Ce que j’ai écrit n’a rien à voir avec la ligne de parti… approprié(e) ou non!

    • M. Lisée, je comprend que vous cherchiez a vous défendre après les propos que vous avez tenus lors des dernières semaines. Par contre, je ne comprend pas votre empressement a bafouer la Charte des valeurs tel qu’elle était prévue au départ. 60% des québécois l’appuie. Oui, il y a eu des erreurs lors de la dernières élections mais pas sur la charte……Aussi, PKP est celui qui vous permettra au PQ d’accéder au pouvoir dans 4 ans et après 4 ans des libéraux, ce pouvoir sera essentiel pour sauver ce que l’on peut encore du Québec tel que nous le connaissons aujourd’hui. Je sais que vous désirez plus que tout être chef du PQ mais ce serait une très mauvaise idée. Et ce n’est pas en frappant sur vos collègues que vous monterez dans l’estime des québécois, bien au contraire. Vous dites vouloir changer les choses de l’intérieur afin de faire grandir le Qc et bien cesser de ne penser qu’a vous et penser au PQ et à ce que vous pouvez faire pour l’ensemble des québécois….c’est-à-dire appuyer le candidat qui aura le plus de chance d’inspirer la population sur l’avenir du QC…..

  17. Je trouve toujours dommage que nous les souverainistes, lavions encore aujourd’hui notre linge sale en public plutôt qu’en privé, comme le font si bien les fédéralistes. Je crois que nous apprendrons jamais. En agissant de cette façon, nous perdons de la crédibilité. J’ajouterai quand même mon grain de sel puisque M. Lisée, vous êtes le premier à avoir commencé. Les trois autres partis se sont servis de votre demande à M. Péladeau pour lancer la motion Péladeau à l’assemblée nationale. M. Lisée vous pouviez en faire la demande à M. Péladeau mais pas en public, en privé seulement. Il est évident pour moi, qu’il s’agit d’une erreur monumentale de votre part. Comment pourrait-on dans un avenir rapproché vous nommer chef du parti québécois? Vous venez de nous démontrer, hors de tout doute raisonnable que vous n’êtes pas un fin stratège. Imaginez les pièges dans lesquels les fédéralistes pourront facilement vous faire tomber!

    • Cette motion est des plus justifiées (ça n’a rien à voir avec l’individu, il aurait pu s’appeler Desmarais). Une fiducie sans droit de regard n’est pas suffisante.

    • S’engager en politique c’est discuté de toutes les questions relatives aux valeurs que nous choisissons comme société. Monsieur Lisée ne désire pas laver le linge sale du PK en dehors de la famille…il a le courage de soulever une question très importante pour notre société entière. Oui, il est question ici de PKP mais ce n’est pas lui qui est visé. La question est la suivante : la société québécoise peut-elle accepter qu’un propriétaire de la plus importante entreprise médiatique au Québec (connu comme le 4e pouvoir après le législatif, l’exécutif, le judiciaire) devienne leader d’un parti et éventuellement premier ministre? Le dialogue est ouvert…

  18. Si M. Lisée a vraiment à coeur l’indépendance du Québec, il devrait plutôt se réjouir qu’un Péladeau récolte autant d’appuis auprès de la population et des membres de ce parti. Il devrait plutôt considérer qu’il en va de l’avenir de ce parti. Ne pas aussi n’en faire qu’une question de droite ou de gauche. Quand une maison brûle, on ne se demande pas si les pompiers sont de droite ou de gauche avant de les appeler , l’essentiel c’est d’éteindre le feu. Réalisons d’abord la souveraineté, nous serons plus libres après de choisir nos orientations sociales. M. Lisée lui-même déplorait que Québec Solidaire nuisait à la cause. Je trouve ça triste de sa part car je ne doute pas de ses véritables convictions indépendantistes. Pathétique encore une fois cette guéguerre au PQ pour tenter de freiner le seul candidat potentiel qui pourrait sauver ce parti.

    • Et pourquoi utiliser Louise Beaudoin pour justifier ces prises de position ? Pourquoi en faire indirectement une question personnelle plutôt que de s’expliquer sans viser qui que ce soit ?

    • Copie d’un commentaire que j’ai fait parvenir à M. Bédard (j’espère qu’il le lira…):
      Bonjour Monsieur Bédard,
      Simplement pour vous mentionner que je crois que M. Lisée est probablement celui de votre groupe qui a le plus les pieds sur terre et qu’il serait à l’avantage du PQ de l’écouter et je dirais même de le suivre car sinon le parti court à sa perte. À l’élection de 2012, le PQ aurait dû obtenir la majorité mais ça n’a pas été le cas simplement parce que vous n’avez cessé de parler de référendum. En 2014, nul besoin d’élaborer et je trouve très étrange que vous continuiez à miser sur ce qui vous a le plus nui lors de la dernière campagne, soit PKP. En ce qui concerne la motion de la CAQ, elle est des plus justifiées car PKP en politique ça veut dire museler tous les journalistes qui travaillent pour Québécor et la seule chose qui pourrait empêcher cela serait qu’il vende toutes ses actions (liées au contenu). La situation serait aussi inacceptable pour n’importe quel autre magnat de la presse. J’espère pouvoir voter encore un jour pour votre parti, mais pour le moment, ça ne s’annonce pas bien.
      P.S. Comme a mentionné récemment M. Mario Dumont, quand une population n’a plus rien à perdre, il lui est facile de voter oui à un référendum sur l’indépendance. Ce n’est pas le cas pour la population d’un pays développé comme le Canada ou le Royaume-Uni.

  19. « avec des dizaines de milliers d’autres que j’appelle à nous joindre pendant la course au leadership  »

    Plutôt: « avec des dizaines de milliers d’autres que j’appelle à se joindre à nous pendant la course au leadership »

  20. M.Lisée,

    Je ne comprends pas certains commentaires. Je n’étais pas le moins du monde surpris par rapport à votre position sur la charte. Dans les entrevues (entre autres à tout-le-monde-en-parle on devinait vos réticences. Tenez bon il faut quelqu’un comme vous au parti.

  21. Ce que l’on tente de faire à PKP, à l’Assemblée nationale du Québec, est en tout point ce que l’on a fait à Yves Michaud, lui faire la peau, parce qu’il va chercher des votes chez les libéraux, les caquistes et chez les solidaires.

    Qui est sans péché me jette la première pierre. Philippe Couillard ne s’est-il pas négocié un contrat dans le secteur de la Santé avant de quitter le cabinet Charest comme ministre de la Santé ? Il n’aurait pas plus le droit de siéger, parce qu’il risque de faire pire la prochaine fois, parce qu’il ne s’est pas plus excusé du geste qu’il a posé.

    Pourquoi ne demande t-on pas à tous les députés de déclarer sous serment qu’ils n’ont pas d’argent dans les PARADIS FISCAUX, la vraie plaie des années 2000-2015..

  22. Une question pour monsieur Lisée.

    Monsieur Lisée, qui, en 2012, a eu la brillante idée d’opposer un candidat péquiste a Jean-Martin Aussant dans Nicolet-Bécancour, divisant par le fait même le vote souverainiste et faisant élire le caquiste?

    Une sous-question: Est-ce la même personne qui a eu l’idée de ne pas présenter de candidat péquiste le 7 avril dernier contre FatimaHouda Pépin et Gaétan Barrette ?

    Pourquoi un personnage comme Jean-Martin Aussant a-t-il du payer un prix si élevé pour avoir osé rappeler simplement que depuis le référendum de 1995, le PQ ne parle plus de souveraineté.?

    Salutations et bon courage car les couteaux volent bas en ce moment.

    P.B.

  23. M. Lisée, je suis indépendantiste mais quelque peu frileux face au PQ.

    Peu m’importe que vous décidiez ou non de vous présenter à la direction du PQ , mais je tiens à vous remercier pour avoir osé poser des questions fort pertinentes concernant la situation de PKP, avant que les adversaires de l’indépendance (fédéralistes de tout acabit) ne lancent ces questions en fonction de leur propre agenda, par exemple en pleine campagne électorale !

    Et j’espère que vous demeurerez présent dans les débats qui s’annoncent vigoureux lors de la prochaine course à la direction du PQ.

    Je souhaite aussi que les militants du PQ profiteront de cette occasion pour laisser de côté leur tendance à ostraciser tout ce qui n’est pas conforme à leur doctrine.

    Ce n’est pas pour rien que des milliers de militants indépendantistes ont quitté le navire pour aller voir ailleurs !

    Et en terminant, j’aimerais bien savoir de la part des futurs candidats à la chefferie du PQ quel est leur plan pour réaliser l’union de tous les indépendantistes qu’ils proviennent d’Option nationale, de Québec Solidaire Solidaire ou de la CAQ.

    JB

  24. M. Lisée,

    La première fois que j’ai voté à une élection québécoise, j’avais 24 ans. On ne pouvait voter qu’ à 21 ans à l’époque, ce qui m’avait fait rater un moment de grand brassage avec Jean Lesage et René Lévesque. Vous vous souvenez de ces noms, sans doute. Et cette fois-là, en dépit de toute l’admiration que j’avais pour René Lévesque, j’ai voté RIN dans Louis-Hébert à Ste-Foy. C’était en 1966. La présence du RIN sur les bulletins de votes avait permis de faire passer l’Union nationale. Depuis, je n’ai toujours voté que pour le PQ. En dépit de vos chicanes internes, de vos poignards dans le dos, des pièges de nos fédérastes québécois à Ottawa. Mais à mon âge, au moment où je prends conscience que la nation québécoise ne mérite tout simplement pas son indépendance à cause de son tempérament de « têteuse », je m’interroge sur l’obligation que bous vous êtes donnée de foutre le bordel. Mon avis est qu’il vaut mieux être un bon deuxième qu’un mauvais premier. Et si l’on fichait la paix à PKP ? Et si le PQ se prenait enfin pour ce qu’il devrait être, soit un parti rassembleur qui va cesser ses chicanes d’enfants de choeur dans la sacristie pour s’occuper de ce qui a de l’importance ? Le PQ nous a fait croire à un rêve pendant des décennies, bien qu’il n’ait connu qu’un temps de gloire, celui de René Lévesque. Si personne au PQ n’a les qualités pour être un second René Lévesque, transformez-vous en Parti Rhinocéros et faites « ch… » Ottawa jusqu’à rendre tout le ROC hystérique. Au moins on s »amusera.

    • Tiens donc !

      La même année, j’habitais dans Louis-Hébert alors que j’entreprenais ma première année à l’université Laval.

      Je ne me rappelais pas qu’il y avait un candidat du RIN, mais je me souviens très bien qu’en ce dimanche 5 juin 1966, j’avais à choisir entre Jean Lesage (PLQ) et Maxime Langlois (Union Nationale).

      L’UN était, sous la gouverne de Daniel Johnson père, très nationaliste, voire indépendantiste.

      Son slogan « Égalité ou indépendance » m’attirait.

      J’ai donc voté pour Maxime Langlois, mais Jean Lesage fut réélu.

      La défaite provinciale du PLQ est due à deux facteurs:

      1.- La carte électorale et les comtés protégés;;

      2.- La division du vote par le RIN et Pierre Bourgault qui, pendant une partie de la soirée, a mené dans la circonscription de Duplessis, grâce au vote…des premières nations, autochtones et aborigènes.
      Avec plus de 200 000 votes de moins que le PLQ, l’UN a remporté 56 sièges, le PLQ 51 et Frank Hanley fut élu comme indépendant sans Sainte-Anne.

    • Bien dit! Félicitations! Lorsque Trudeau (père) est parti pour Ottawa il a dit qu’il fallait être intelligent (en politique) pas un hypersensible «borderline». En sociologie ils ont déterminé que lorsque 5% d’un groupe bouge avec assurance, tous les autres suivent. À l’évidence personne ne veut manger la nourriture d’un cuisinier qui lève le nez de dégoût sur sa propre cuisine pendant que les marmitons se lancent les chaudrons de sauce à la figure. J’attend de voir le jour où le PQ nous montrera qu’il a déjà été au pouvoir et y aurait appris comment ça marche la politique. Pour l’instant semble condamné à un éternel amateurisme au petit bonheur la chance. ;-)))

  25. Depuis les dernières élections, la question de la charte est devenu un sujet tabou. Mais il était évident qu’elle allait revenir, ne serait-ce qu’au PQ, durant la course à la chefferie ou durant un prochain congrès du parti. D’ailleurs, la prochaine question de M Couillard au prochain débat électoral ne concernera plus un possible référendum, mais plutôt un nouveau projet de charte, histoire de faire peur encore une fois! Cette question va nous suivre encore un bon bout de temps. Pour ce qui est des immigrants dans cette question, nos liens avec cette communauté restent toujours à définir…

    C’est pourquoi, M Lisée, je ne comprends pas votre insistance à en parler maintenant, et surtout en faisant allusion aux discussions du caucus et du conseil des ministres du dernier gouvernement péquiste. (NB Qui a provoqué, à ce moment-ci, cette fuite dans les médias, d’un extrait de votre livre à paraître fin octobre?) Vous auriez pu relancer le débat, mais sans revenir au contenu des débats au PQ en 2013 et surtout sans vous placer en porte-à-faux au sein du PQ . Mais peut-être est-ce l’image que vous voulez projeter. Pour le moment, cette stratégie sème plutôt la division et fait en sorte qu’on n’écoute même pas vos propositions. Je pense que vous pourriez recentrer le débat autour de cet enjeu, qui n’est certes pas prioritaire, en ce moment-ci.

    Ce que les médias ont retenu de votre intervention, c’est que vous étiez contre la charte, alors que vous étiez pour la charte (ai-je bien compris?), mais avec une clause grand-père (avec des droits acquis pour les employés de l’État concernés). L’important c’est surtout ce que vous en pensez … maintenant!

    Personnellement, je regrette que la direction du PQ n’ait pas retenu cette proposition des droits acquis (clause grand-père) ou qu’elle n’ait pas accepté les compromis proposés par la CAQ ou Québec Solidaire, qui eux aussi, étaient pour une charte, mais moins rigide. Je regrette cette tendance au « Tout ou rien! ».

  26. Je pense comme vous M.Stéphane Bélanger de Lévis. Je pense que l’équipe gagnante serait PKP (le sang neuf)
    M.Lisée ( le plus fin connaisseur et analyste) et M.Aussant (rassembleur de jeunesse tous partis confondus).
    M.Lisée, vous avez raison de rester solidaire avec le PQ. Vous pouvez être le chien de garde par excellence et la voie de la raison. C’est important de faire sortir « les irritants » maintenant. Vous êtes plus utile à l’intérieur qu’à l’extérieur (en tout cas pour le moment)
    Ça n’est pas le temps de lâcher. Ne soyez pas une belle-mère trop vite. Il y en a assez qu’on ne veut plus entendre.
    Faudra gérer son égo et accepter avec beaucoup d’humilité du neuf sinon le PQ………
    Je vous apprécie beaucoup M.Lisée. Je vous lis régulièrement. Après la défaite terrible, ça n’est pas la raison qui mène les Québécois. C’est le pouvoir et l’argent. Le fédéral et le PLQ démolissent le Québec de « tous bords tous côtés » Le Québec s’islamise. Il faut reprendre le contrôle du Québec, notre langue, de nos valeurs, de notre environnement, de nos ressources de nos acquis sociaux qui s’effritent.
    Alors coûte que coûte, il faut trouver le moyen de rassembler les forces vives indépendantistes. Miser sur la jeunesse et l’expérience mais d’abord avoir un meneur apprécié par le plus grand nombre.
    Si vous vous présentez dans la course, bonne chance mais j’hésite…..

    • Selon moi, beaucoup de bonne choses dans votre commentaire, sauf cette phrase que l’on pourrait qualifier facilement de xénophobe. « Le Québec s’islamise. » Comment pouvez-vous faire une telle affirmation? À quoi faites-vous allusion?

    • Un leader «apprécié par le plus grand nombre» n’est pas pas nécessairement un «bon leader». Je ne crois pas que le parti Québécois a besoin davantage de stratégies de marketing, jusqu’à maintenant ça lui a plus permis de couler à pic que de progresser en quoi que ce soit sauf peut-être en image brisée. En effet, toutes ces cabrioles «pour plaire au plus grand nombre» ces dernières années ont violemment abîmé l’image du PQ, l’image de ce qui est attaché indéfectiblement à l’identité de base du parti: progressisme et conscience sociale. Le PQ ne sera jamais plus une option sérieuse s’il continue de singer les partis de droite. Quand on est à droite, la cohérence veut qu’on arrête de se plaindre d’être colonisé et exploité et qu’on apprenne la langue du plus fort pour se fondre avec lui. Si on veut invoquer la nécessité de justice et d’indépendance pour soi, on ne peut pas du même souffle retirer des droits aux minorités et dérouler le tapis rouge à des compagnies qui vont venir démolir et polluer nos terres, nos fleuves et nos rivières et faire la loi chez nous. Si on est dans une logique de revendication de justice, comme l’est l’aspiration à l’indépendance, on est forcément situé à gauche, en partant. Faire des simagrés pour séduire «le plus grand nombre», en particulier les électeurs naturels des partis de droite lourdement courtisés par le PQ depuis au moins 15 ans, ne fait que donner une allure de prostitué au PQ et lui enlève des kilomètres de cohérence et de crédibilité. Si le PQ ne prend pas la pleine mesure de son égarement il deviendra ce qu’il se prépare à être depuis quelques années, ce qu’il est déjà devenu en grande partie: un parti nationaliste conservateur obtus et réactionnaire, et Dieu merci, minoritaire. Ce type de mentalité rassemble le plus grand nombre, d’accord. Mais à quel prix? Au-delà de la question de la cohérence et de l’intégrité qui est rarement la préoccupation actualisée des politicien-nes, il y a la question de la «clientèle». La droite classique est déjà largement sollicitée par d’autres partis dont un bien établi. Leur premier choix sera rarement le PQ, et il n’y a rien de surprenant là-dedans. Les réactionnaires fermés d’esprit ont déjà aussi largement le choix chez les mêmes partis. Le créneau naturel du PQ n’est pas à droite, il n’attirera jamais un nombre suffisant de «drettistes» pour obtenir une majorité, et ce même après avoir été plus à droite que la droite, comme des études l’ont confirmé. C’est un véritable massacre, une auto-chirurgie que s’est infligé le PQ ces dernières années, pensant qu’avec une protèse «drettiste» il reprendrait des forces et retrouverait ainsi une majorité en convaincant ses anciens «ennemis» ou opposants naturels. Il n’a réussi qu’à se défigurer et à se rapprocher du FN français. Ce n’est pas un PKP qui va sortir le PQ de cette voie suicidaire, bien au contraire. à vrai dire,ça prendrait un tel examen de conscience idéologique, une telle reconnection avec ses racines idéologiques que ça semble difficile à imaginer. Ce qui séduit plus profondément, ce n’est pas le plus bas dénominateur commun. Le PQ n’a pas vocation de prostitué néolibéral conservateur fermé d’esprit et c’est pourtant ce qu’il est devenu. Dans cette peau qui n’est pas la sienne il ne peut rien gagner, et ne peut que continuer de déchoir.

    • Un dernier mot. J’ai failli renverser mon café en lisant cette phrase : «le Québec s’islamise». Je ne sais pas, mais peut-être une petite révision des chiffres s’impose-t-elle. Il y a moins de 5% de gens d’origine musulmane au Québec dont plus de la moitié ne sont pas pratiquants. Seraient-ils tous pratiquants, ça ne ferait encore qu’une infime minorité d’«islamistes». Par contre, la difficulté de trouver un logement est environ dix fois plus élevée pour ces gens que pour les Québécois-es de souche, et la situation est sensiblement semblable lorsqu’il s’agit de se faire embaucher pour un emploi. La grande majorité des musulman-es parlent français, ne l’oublions pas. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils sont largement sollicités pas les gouvernements successifs du Québec depuis une petite vingtaine d’années. J’ai beau retourner la situation dans tous les sens, je ne peux m’empêcher de voir que les persécutés dans ce cas-ci, ce ne sont pas les Québécois-es de souche majoritaires et de plus en plus intolérants envers leurs minorités. Il faudrait peut-être faire attention au syndrôme du 11 septembre, même si M. Drainville a donné dedans de manière aussi extrême que honteuse. Ce petit épisode de chasse aux sorcière monté au créneau de l’intolérance et de la fermeture d’esprit n’est pas à la gloire du PQ et a certainement contribué à l’enfoncer dans la marginalité sur un moyen-long terme. Il ne sera pas facile de «rebâtir les ponts», et ne pas le faire signe très certainement la mort du PQ à long terme. À moins de souhaiter de vivre dans une société fascisante où l’écrasement des uns donne le pouvoir aux autres. Mais ce n’est pas, ce me semble, en harmonie avec l’exigence de justice inhérente avec la revendication souverainiste. Revendiquer pour son nombril tout en écrasant les autres séduit rapidement, mais pas profondément. Ça provoque des grands enthousiasmes aussi égoîstes que fascisants, des grands feux d’artifice qui séduisent «le plus grand nombre», mais à long terme ça ne tient pas la route. Mandela a gagné son combat, Hitler l’a perdu.

  27. La liberté de presse ne tient pas seulement à qui est propriétaire, mais surtout à qui prend les décisions quant au contenu rédactionnel. Il faudrait que les propriétaires de journaux aient seulement accès au conseil d’administration, donc, sur le plan financier, sans diriger la politique éditoriale, qui elle serait entre les mains d’un comité de rédaction formé des journalistes nommé par la salle de rédaction et non par le propriétaire.

    Les syndicats de journalistes ont aussi un rôle de regard essentiel pour défendre les journalistes aux prises avec un conflit sur la liberté de presse.

    Cela ne devrait pas convenir qu’à Quebecor, mais à toutes les entreprises de presse au Québec, y compris Radio-Canada.

    • La voix de la raison. Enfin. Ne sommes nous pas en état de droits auxquels tous à égalité sont assujettis. Ne peut-on tout simplement faire confiance à l’égalité des obligations envers l’état de DROITS raisonnables? Ne sommes nous pas en capitalisme démocratique selon lequel le droit de propriété serait implicite et la libre jouissance des biens sans qualifier les dits biens serait cardinale? N’est-ce pas faire preuve de maturité que de s’en tenir à la nature du contrat social et juridique à la base de notre civilisation? Si quelque chose ne marche pas, pourquoi pas tout simplement appeler la police au lieu de remettre en cause notre confiance envers ce qui rend la vie collective possible à chaque fois qu’on a un petit doute émotif. Un peu de maturité, que diable!

  28. Je suis un ancien membre du PQ et j’ai travaillé pour Mme Beaudoin lorsqu’elle était député de Chambly et je dois dire que ça réaction vis à vis M Lisée est syntomatique de ce qu’est devenu le PQ.

    Le PQ n’est plus ce qu’il a été, un parti qui représente les québécois ordinaires mais un parti exclusivement omnibilé par ça réélection. Ce parti c’est vidé de sa subtance pour ce remplir d’arrivistes qui se refuse de voir va vérité en face.

    Il y a déjà un parti qui vise cette clientèle et ces le PLQ, il n’y a pas de place pour un deuxième parti dans le marché des arriviste.

    Comment est-ce possible que le PQ ne puisse plus être en mesure de voir ce qui est l’évidence même, c’est à dire là situation de conflit d’intérêts de PKP? Cette même état de fait décrite par M Lisée.

    Si les grandes têtes du PQ pensent détenir, en PKP, le cheval blanc qui va leur permettre de gagner un prochain référendum, ils vont plutôt s’apercevoir qu’ils ont été berner par un cheval de Troie qui aneantira tout ce qui reste du Parti Québécois!

    Pour vous en convaincre laissez moi vous citer deux proverbes. Le passé est garant de l’avenir et Dis-moi qui sont tes amis et je te dirais qui tu es!

    Si aujourd’hui M. Lisée semble être le mouton noir du PQ, demain il pourrait ce révéler celui qui a sauvé l’intégrité de ce parti!

    Je souhaite que vous percévérez M Lisée!

    • Vous devriez retourner à une réunion éventuellement. Vous verrez des changements se produire progressivement et rapidement. Je crois que vous découvrirez un parti québécois qui parlera de souveraineté haut et fort, quitte à ne pas se faire élire. Au dernier CNPP, l’exécutif national s’est fait rappeler que le parti est aux membres et que l’assemblée est souveraine!

    • Je suis d’accord avec vous sur plusieurs points que vous énoncez.

      Le créneau des arrivistes est déjà pris par le PLQ (et même aussi par la CAQ…). On a surtout pas besoin d’un troisième, qui en plus doit s’enfoncer dans l’incohérence pour ce faire.

      Les conflits d’intérêt avec PKP sont juste énormes. Le PQ n’aurait jamais dû accepter sa candidature, et encore moins le solliciter. Ceci est tellement évident qu’on est surpris d’avoir à le dire.

  29. M. Lisée,

    J’étais très heureux de vous lire car après l’intervention de Louise Beaudoin j’avais l’impression que le Parti québécois avait réussi le tour de force de brûler trois candidats à la chefferie en moins d’une semaine.

    Pour faire l’indépendance, il faut non seulement que le PQ se réinvente, il faut fonder encore une fois un nouveau parti de la réconciliation des indépendantistes. Le Parti québécois est actuellement un village gaulois sans chef.

    Je lis tout ce que vous écrivez. J’admire votre intelligence (même janséniste) et votre courage. Et vous avez sans doute une riche vie intérieure. Exactement ce que je recherche comme ami(e)s.

    Toutefois, je ne suis pas prêt à vous suivre. Comme chef de ce nouveau parti, ça prend quelqu’un que la population aime, ça ne se commande pas comme disait ma mère, qui est capable d’expliquer les enjeux dans un langage accessible à tous et qui touche aussi le coeur et l’identité profonde des québécois. Surtout, qui est capable de rejoindre les jeunes.

    Ça me frustrait de voir que la population n’aimait pas Jacques Parizeau, qui avait pourtant un grand sens et une grande intelligence du bien commun. Ça me déçoit de vous voir incompris d’une façon semblable par la population. Pourtant, vous êtes indispensable au Parti québécois comme Jacques Parizeau l’était.

    Avec Pierre-Karl Péladeau et Julie Snyder, ce serait le « couple royal » immensément populaire que le Québec n’a jamais eu. Ils gagneraient les élections. Toutefois, PKP n’est pas pédagogue et son flirt opportuniste passé avec le Part conservateur et l’Institut Fraser le disqualifie dans mon esprit. Et la population a rendu son verdict à Bernard Drainville lors de la dernière élection.

    Pour l’instant, mon choix comme chef de ce nouveau parti est Jean-Martin Aussant. Il attend en coulisses (PKP a essayé de se l’allier semble-t-il), et il se pourrait bien que la crise actuelle lui ouvre la porte. Ça ne serait pas la première fois qu’on verrait cela.

    Amicalement. Et continuez à écrire et rencontrer les gens comme vous le faites. Ça prend beaucoup de patience pour trouver des relayeurs des idées socialement justes.

  30. Merci M. Lisée d’avoir ouvert la porte pour un débat sur la laïcisation de l’État qui risque autrement de rester lettre morte pour longtemps. Pourtant les autres partis ont tous jurés d’être en faveur de la principe et même sur le plus part du projet de loi d’une Charte proposé l’année passée…

    Merci encore de nous avoir proposer un débat d’idées au PQ. Ce n’est pas dans les instances du parti qu’on pourrait joindre le plus part des membres et sympathisants du parti.

    C’est dans la place public, là où vous avez pris position.

    Bravo !

    Mais il y a plus à faire. Vous avez constaté comme tous l’hésitation des Québécois de parler d’un référendum cette année.

    Pourtant que crois que nous sommes nombreux au PQ à estimer que nous avons besoin d’un parti fort de l’appui d’une pluralité des Québécois afin de faire progresser le projet de souveraineté. Actuellement nous sommes loin, même très loin de compte.

    Pourtant la souveraineté, non pas PKP, non pas la Charte, est fondamentale afin de réaliser nos aspirations nationales. Le PQ est encore nécessaire comme clé de voute d’une coalition des souverainistes assez large pour réaliser ce projet.

    En 1980 et encore en 1995 la coalition des souverainistes était – comme celle d’Écosse cette année – trop étroite pour gagner le faveur d’une majorité des Québécois pour l’indépendance.

    Que feriez-vous, et les autres possibles successeurs de Pauline Marois, pour bâtir un parti fort et ouvert aux alliances essentielles pour une coalition souverainiste gagnante ?

  31. Selon moi, M Péladeau n’a l’étoffe ni d’un chef de parti, ni d’un premier ministre : il n’a ni la force de caractère nécessaire, ni la capacité d’argumentation et de communication. Je peux me tromper. Peut-être que la campagne à la chefferie va nous révéler un autre homme. Pour le moment, personne ne sait ce qu’il pense vraiment et pourtant 53% (selon le dernier sondage) des péquistes l’appuient. J’imagine qu’on espère toujours le Messie. Le vote québécois depuis quelques années ne sait plus à quel saint se vouer…

    Malgré tout ce que je viens de dire, je ne suis pas d’accord avec la motion PKP. Les réponses de M Péladeau me satisfont. Comme le dit M Couillard (surprenant …), ce sera aux membres du PQ et peut-être à la population en général de décider du sort de M Péladeau. Quoiqu’il fasse, ce ne sera jamais assez pour certaines personnes. Voici quelques arguments pour appuyer ce que je viens de dire.

    • PKP ne contrôle pas le contenu de ses médias. On est loin de M Belusconi! Il faudrait peut-être se débarrasser de cette vieille façon de voir le contrôle des médias. Cesser d’avoir uniquement des positions de principes. Être plus pragmatique.
    • L’attitude mécréante de beaucoup de médias et de journalistes à l’égard du PQ aux dernières élections ne dépendait pas des propriétaires des médias. C’était le reflet d’un Québec divisé… et d’une organisation malhabile. Le PQ devra mieux gérer les médias, à l’avenir.
    • M Desmarais et Power Corporation ne contrôlent que la ligne éditoriale de la Presse, de part les gens qu’il y nomme, mais on sait à quoi s’en tenir. Les autres journalistes restent libres. En France, les journaux ont chacun une orientation politique connue et des liens avec le monde politique. Lorsqu’on sait à quoi s’en tenir, ça ne pose pas de problème.
    • S’il y avait la moindre apparence de contrôle, le Conseil de presse interviendrait assez rapidement.
    • Beaucoup de journalistes ont un compte à régler avec PKP (et l’empire Québécor) depuis la « restructuration » du Journal de Montréal. Alors la campagne médiatique actuelle ne devrait surprendre personne. M Péladeau n’aura pas la partie facile face aux journalistes, c’est ce qui risque de lui donner l’appui du public. C’est déjà commencé d’ailleurs …

    Curieusement, dans les médias, le PQ est sur la sellette actuellement et fait la une. Espérons qu’on arrive bientôt à parler des idées, plutôt que des personnes …

  32. Cela, Jean-François, s’appelle prendre ses rêves pour des réalisations. Les indépendantistes du Québec s’en vont nulle part. En fait, ils retardent l’évolution de la société québécoise vers une plus grande ouverture sur le Canada dans son unicité et son entièreté et vers une plus grande ouverture sur le monde dont il est le reflet: multi-lingue et multi-culturel.

    • Je suis surpris d’entendre de tels propos en 2014. Quand à moi, le Québec est très ouvert sur le monde probablement plus que le Canada qui me semble ouvert sur les États-Unis mais très peu sur le monde.

  33. Cela est une erreur de donner raison aux mercenaires de Radio Canada en ce qui regarde la propriété de Québécor par PKP, de donner du carburant au multiculturalisme télécommandé des Céline Galipeau, A.M.Dussault et compagnie. J.F.Lisée vous avez erré depuis une semaine ne vous en déplaise que ce commentaire soit simplement lu ou publié aussi.

    Il faut attendre que chaque candidat y aille de ses propositions et se déclare comme tel dans la course. Déclarer des propositions de ruptures sur le probable candidat Péladeau et sur la charte comme ça comme si le fond de la charte était mauvais. Les médias anti péquistes, anti-souverainistes et anti-nationalistes s’en sont donnés à cœur joie avec vos propos.

    Lorsqu’un parti existant depuis 40 ans et plus fait son plus mauvais score en avril ce n’est pas le moment de nourrir les -vérités- des médias sur le souverainisme que ce soit sur l’opinion nationaliste ou celle sur la laïcité.
    La laïcité sur les signes ostentatoires dans l’école primaire et secondaire est absolument défendable avec ou sans droits acquis sur la question de l’interdiction des signes. En Europe, la laïcité française n’a pas été éradiquée bien au contraire. La modulation sur le sujet est discutable sans en faire une question de rupture. La domination de l’opinion nationaliste par Québécor? Parlons en avec Jean Lapierre et Mario Dumont, avec Jean Jacques Samson, Michel Hébert et bien d’autres.

    L’interrogation sur les véritables convictions de P.K.Péladeau, voilà le sujet pour les autres candidats.
    Dans la vingtaine et trentaine, P.K.P était plutôt apolitique sur la question québécoise. Ce n’est que depuis 16 ans que P.K.P serait devenu nationaliste et souverainiste.

    Quelle est la nature du souverainisme de P.K.Péladeau en dehors du nationalisme économique?

    Quel est l’objet du souverainisme ou nationalisme à défaut de souveraineté envisageable qui intéresse le candidat favorisé par les sondages: A: nationalisme de droite. B: nationalisme de centre droit. C: nationalisme souverainiste de centre gauche.

    P.K.Péladeau adopterait t-il un plan comme J.Parizeau pour la souveraineté malgré la tendance actuelle? Y ira t-il pour le nationalisme autonomiste.

    Tous les candidats dont vous J.F.Lisée êtes confrontés à la question souveraineté ou néo-autonomisme puisque l’incertitude référendaire est le PREMIER problème du PQ avec la faible popularité de ses derniers chefs et ce bien avant la charte et le nouveau -tyran médiatique- que serait Québécor et son propriétaire.

    Chacun des candidats devra offrir des propositions également POSITIVES monsieur Lisée!

  34. Fidèle à lui même ce parti Il se mitraille dans les deux pieds!! Moi j’ai décidé de tirer la plogue, terminé le P.Q. Je laisse tomber, je ne crois plus que ce qui a été un grand parti, devrait continuer. Je passe à un autre parti. Je préfère, voir les libéraux au pouvoir, plutôt que de voir le burlesque érigé en système par le P.Q. On dit que le ridicule ne tue pas, mais en politique oui ça tue!
    Quand je me souviens de quelle façon vous défendiez la charte,,pour découvrir, que tu étais contre et que tu aurais voté contre,,,,,,,je crois qu’Il faut cesser!
    .

    • Rouleau Roger est d’accord avec Rouleau Roger. Incroyable, y aurais-t-il deux Rouleau Roger inscrits sur ce blogue?
      Au-delà du mystère, je ne partage pas leur avis.

    • « Quand je me souviens de quelle façon vous défendiez la charte »… c’est faux!, si vous aviez le moindrement suivi ses sorties à propos de la charte vous auriez perçu ses réserves quant à la souplesse des moyens de la mettre en application et c’est uniquement sur ce point qu’il a exprimé un désaccord envers le projet de charte… (En passant le « Vous, tu, tu  » dans la même phrase…. sans commentaire!

  35. Cher Jean-François,

    J’étais assez découragé d’entendre certains collègues du Parti s’offusquer de vos prises de paroles, encouragés qu’ils étaient probablement par l’alarmisme de certains commentateurs hier et aujourd’hui, que j’avais envie d’écrire une lettre aux journaux pour rappeler à tous qu’il y a quelques mois à peine, tout le monde au Parti Québécois réclamait une profonde réflexion et un véritable débat d’idées. Aujourd’hui, vous êtes le seul à faire cet exercice et on vous le reproche. Au nom de quoi? De la solidarité, entend-on. Mais ces jours-ci, cette solidarité ressemble beaucoup à du conformisme, aucun des aspirants à la chefferie n’ayant eu le cran d’admettre, comme vous, que la position particulière de Pierre-Karl Péladeau posait un problème qui méritait une recherche de solution à la fois de la part du Parti et du principal intéressé.

    L’affaire de la charte? Si on s’entend à dire que ce sujet soulève des débats politiques fondamentaux pour notre société, on ne peut décider de l’exclure des thèmes de la course à la chefferie! Or, cette course, nous sommes beaucoup de militants à souhaiter qu’elle soit l’occasion de réaliser ce que tous réclamaient après la défaite: une réflexion profonde et un débat d’idées sur ce que nous sommes et souhaitons proposer aux québécois et québécoises.

    Actuellement, vous êtes le seul candidat potentiel intéressant pour la simple raison que vous êtes le seul à prendre la parole et à vouloir échanger avec les membres au sujet de l’avenir de leur Parti. Les autres aspirants semblent avoir baissé les bras en acceptant intérieurement l’hypothèse du couronnement. On les comprends un peu: ils sont tannés de perdre. Cependant, la meilleure solution pour cesser de perdre, c’est d’arrêter de faire les mêmes choses. Vous incarnez cette solution.

    Non seulement vous pouvez marcher la tête haute, mais en plus nous vous suivrons.

    Souverainement vôtre,
    Marc-Étienne Dagesse.
    Militant dans Saint-Henri-Sainte-Anne

    • Merci d’avoir écrit ce texte monsieur Dagesse. On dirais ces mots sortis de ma bouche.

    • Vous évoquez clairement ma pensée. Nous avons enfin un politicien qui n’a pas peur de dire le fond de sa pensée, qui a compris qu’au sein du même parti, on peut entretenir des idées différentes et être parfois en désaccord sans toujours se rabattre sur la damnée ligne de parti.

      Nous avons enfin un vent de fraîcheur et qu’est-ce que le PQ et ancien ténor (Bernard Landry notamment) fait, il tente de mettre ce politicien à l’écart. La question concernant PKP devait être abordée le plus rapidement possible afin de l’évacuer une fois pour toute du parti. On doit éviter de faire la même erreur qu’aux dernières élections avec le référendum: utiliser la même rhétorique qui nous éloigne du contenu. Je crains que la course à la chefferie ne soit qu’un concours de popularité dans lequel certains « politicailleux » se range uniquement du côté du candidat ayant, selon les sondages, les meilleures chances de l’emporter dans le seul but d’avoir un poste intéressant une fois au pouvoir.

      Je fais une demande au PQ et à ses élus, ne me décevez pas parce que je risque de me désinvestir du parti assez rapidement et le discours positif que j’entretien à son égard depuis les dernières années pourraient changer. Cesser de mettre monsieur Lisée à l’écart et accepter ses critiques seraient déjà un bon début.

    • Je suis totalement d’accord avec votre commentaire Monsieur Dagesse! J’espère que vous faites parti des 150 militants qui se sont inscrit afin de participer à la campagne de M. Lisée. Il a besoin de gens comme vous dans son équipe!

  36. Monsieur Lisé,
    J’admire votre courage. C’est maintenant qu’il faut rectifier nos erreurs. Pas à la veille des élections. Malheureusement tu es le seul à le faire et je comprend que tu soit vilipendé.
    Inutile d’attendre le soir des élections pour comprendre pourquoi nous avons perdu. C’est maintenant qu’il faut se mettre au travail

  37. M Lisée ‘ j’ai vu cette vu cette entrevue de M Péladeau avec M Gérald Fillion, à l’émission « RDI Économie ». M Péladeau venait parler en tant que critique économique de l’opposition, au sujet du régime d’austérité du gouvernement libéral. Son approche que j’avais pu lire ailleurs, défendait le modèle québécois » ou l’on retrouve des impôts élevés, mais plus de services … « Haussant le ton, il affirme que le gouvernement ne parle que de réduction de dépenses, jamais de revenus. Pour stimuler la croissance économique de la province, M. Péladeau miserait sur le développement des PME, « en continuité avec les politiques du gouvernement Marois », comme le programme des gazelles, et sur l’électrification des transports. » http://www.ledevoir.com/politique/quebec/419773/pierre-karl-peladeau-contre-l-austerite

    Malheureusement, l’entrevue, sous la gouverne de l’animateur, a bifurqué complètement vers la question de la vente des actions de M Péladeau, s’il devenait chef du PQ. M. Péladeau, sans doute par manque d’expérience, peut-être par manque de caractère, n’a jamais pu revenir au sujet qu’il était venu traiter. M Filion lui a posé la question concernant ses actions, quatre ou cinq fois, avec une insistance que je qualifierais de malveillante, peut-être même téléguidée. Un peu plus, il lui demandait s’il voulait faire un référendum sur l’avenir du Québec !!! Évidemment, je regrettais que M Péladeau n’ait pas le caractère d’un Denis Coderre qui aurait vite fait de remettre le journaliste à sa place …

    M Lisée, je suis devenu membre du PQ en 1974 et depuis ce temps, j’en ai vu du « bitchage » au PQ. Alors je vous pose la question suivante, en tout respect et malgré mon appui à votre candidature à la chefferie du PQ. Connaissez-vous l’origine de cette question « téléguidée » de M Filion? En termes clairs, en seriez-vous l’initiateur?

    • J’imagine que vous êtes conscient qu’on va toujours avoir des doutes à ce sujet …
      Je n’ai pas vu ça souvent … un journaliste poser la même question quatre ou cinq fois.

    • On veut que PKP se départisse de ses actions dans le monde des médias pour éviter toute apparence de conflits d’intérêts, mais dans votre cas M. Lisée, n’y a-t-il pas aussi une apparence de conflits d’intérêts ? Car il faudrait savoir si vos interventions coriaces sur la place publique sont motivées d’abord pour la cause que vous défendez ou pour vos ambitions politiques ? Je crois qu’on est en droit aussi de s’interroger à ce sujet…

  38. M. Lisée,

    Il n’est pas facile de savoir qui du soldat ou du peloton a le pas. C’est le temps qui nous le dira. On verra bien dans quatre ans!

  39. Monsieur Lisée,
    J’apprécie le ton sur lequel vous avez répondu à Louise Beaudoin. Je dois dire cependant, qu’elle n’avait pas tout a fait tort dans ses propos. Je n’élaborerai pas.
    La chose la plus regrettable à mon avis, c’est votre attitude durant la campagne à ne pas vous opposer ouvertement à cette détestable charte. Et de dire seulement maintenant ce que vous auriez fait en cas de victoire. Cela semble facile, non?
    Sur PKP j’attends de voir ce qui ressortira des consultations. Je comprends qu’il ne veuille pas vendre ses actions. Son cas est unique en effet au Québec.
    Je ne doute pas cependant que si un Desmarais avait tenté la même chose que PKP, il y aurait eu un tollé dans les rangs du PQ . Tout ça est de bonne guerre. C’est la façon dont on fait de la politique depuis toujours. Il est sans doute entrain d’apprendre.
    Si j’étais PKP j’attendrais voir, avant de décider de rester. Je crois que ce cas est unique, et avant de le condamner, j’attends.
    Je salue votre courage, cela ne veut pas dire que je vous approuve sur tout .

  40. Ce que j’admire de vous c’est le respect dont vous faites preuve peu importe à qui vous vous adressez. Cela me touche d’autant plus que c’est la deuxième qualité que j’admire le plus chez l’être humain.

    M. Lisée, je vous lève mon chapeau.

  41. Franchement, c’est désolant. Il y a une énorme marge entre se vanter d’être à contre-courant, d’innover, déranger et d’être dans le champ. Le seul discours qu’il vous reste est de vous placer comme le mouton noir qui innove et qui détonne. Ca va faire, arrêtez de vous accrocher, vous avez manqué de jugement, votre position n’a pas l’appui alors maintenant tourné donc la page. PKP est le seul individu au Québec qui répond à des critères de fortune personnel possédant des actifs médiatiques de la sorte et de tenter de lui faire céder ses avoirs sous diverses formes devient de l’acharnement abusif diriger vers cette personne, surtout que sur le fond, il n’y a aucune influence exercée. Moi je suis un entrepreneur depuis plus de 20 ans, et jamais au grand jamais je ne serai d’accord avec votre position, vous rêvez en couleur, et je suis certain que la grande majorité des entrepreneurs le pensent aussi. Allez donc présenter votre argumentaire à la chambre de commerce pour voir, vous m’en direz des nouvelles, à part ceux évidemment qui vous appuieront que par opportunisme politique et qui savent très bien que PKP est une menace grandissante pour eux. Il est grand temps de passer à autre chose.

  42. Monsieur, ce n’est pas en critiquant un collègue ouvertement et surtout pas devant les medias, que vous gagnerez mon appui, c’est plutôt le contraire.
    Gaetan Ducharme
    10 octobre 2010

  43. Je suis d’accord que vous interveniez pour faire bouger des choses,
    J’apprécie que quelqu’un le fasse,
    Connaissant votre capacité de coopération et de réparation en temps et lieu, je vous fais confiance. Et mon souhait est de vous voir travailler avec M. PKP et tous les membres de votre formation politique.
    Merci M. Lisée

    • Les députés du PQ qui jouent à l’autruche sont extrêmement décevants. On ne s’acheminera pas vers un PAYS en répétant les erreurs du passé… Vous vous dites heureux que M. Péladeau ait choisi la politique. il faut donc l’appuyer, mais pas aveuglément. Ne donnez pas raison à tous ces commentateurs qui vous disent « cuit » au PQ.

  44. Monsieur Lisée,
    Pour faire court, je pense exactement ce qu’a écrit M. Serge Roy le 10/10.

  45. Votre grosse erreur: avoir amené le cas PKP sur la place publique avant d’en parler au caucus! Il fallait d’abord soulevé cela au caucus!

  46. Moi, tout ce qui danse en rond me donne le tourni. Bravo pour vos prises de position courageuses. Évitez seulement à l’avenir les poignées de main dans le dos.

  47. Merci Monsieur LISEE,

    Votre texte me rassure car les médias fédéralistes laissaient sous entendre une rupture. Je suis vraiment rassuré car on a besoin de vous au Parti Québécois. Je n’ai pas été en accord avec votre sortie contre PKP ou en tout cas de la tournure médiatique qu’elle a prise. Je ne pense pas que votre objectif était de vous attaquer à sa personne. Je crois qu’en votant contre la motion vous avez rassuré beaucoup de monde. Je respecte vos opinions et je sais que les médias en rajoute pour créer des divisions.

    Bien à vous.

  48. S’il advenait que le PQ rejette J. F. Lisée pour avoir mis en cause un candidat qui n’est le favori que de 19 % de la population du Québec (on semble l’oublier), alors je déchirerais ma carte du parti. Je ne veux pas appartenir à un parti stalinien et psycho-rigide.

    Ce matin, les cheveux me dressaient sur la tête en lisant les commentaires aux articles des Yves Boisvert et cie.
    Permettez-moi de paraphraser Foglia pour exprimer ma pensée et en finir une fois pour toutes avec ce refrain de Lisée snob, Lisée hautain, Lisée trop intello. A-t-on jamais reproché à Obama d’être trop intello, d’être un excellent écrivain, de s’exprimer élégamment ?

    J’ai remplacé Obama par Lisée et Amérique par Québec.

    « Est-ce que je me trompe ? C’est M. [Lisée] lui-même que [le Québec profond] s’acharne à détester, bien plus que ses timides réformes. Et dans M. [Lisée], ce n’est pas le [péquiste] que le [Québec profond] déteste. C’est l’intello.
    […] M. Lisée n’est pas un [candidat] populiste, pas le [candidat] du gros bon sens. M. Lisée va se faire planter aujourd’hui par ressentiment populaire.
    Et nous sommes quelques mill[iers] de petits Judas, ce matin, à renier [Lisée], à rire avec les autres de ce prince des nuées que ses ailes de géant empêchent de marcher… Nous sommes des mill[iers], à gauche, de totale mauvaise foi, à grossir cette marée noire. … »
    …………………..
    «[..] Ce que j’ai contre le gros bon sens?
    Plein de choses. Mais surtout ceci : il se présente toujours penaud. Pauvre, pauvre petit gros bon sens, toujours attaqué, dévalué, humilié par les intellos… Mais tadam ! Il finit toujours par triompher, parce qu’il est le goût, la volonté, le cœur du peuple.
    Alors que, dans la réalité culturelle, le gros bon sens est impérial, dictatorial, il commande à tout (à toutes les subventions, surtout), ne souffre aucune médiation, aucun filtre entre lui et la consommation. »

    Foglia, « Le gros bon sens politique », La Presse, 2 nov. 2010.

    • Le parti québécois devrait se contenter d’être souverainiste, un point c’est tout. Le discours de la gauche et de la droite, on le fera entre nous, quand nous serons souverain! Il est grandement temps qu’on cesse de prêcher pour la sociale démocratie et qu’on parle de souveraineté et que de souverainet!!! Si PKP est prêt à ne parler que de souveraineté et s’il s’avère qu’il est le meilleur pour nous y emmener, alors allons-y avec PKP et si ce n’est pas lui, alors trouvons-en un qui aura le charisme pour nous y emmener. Malheureusement, à part PKP, je ne vois personne qui ait assez de charisme pour nous donner espoir en ce moment et qui a les attributs nécessaire. La course à la chefferie a peut-être été déclenché un peu trop tôt!!!

    • Cette phrase a été répétée trop souvent et elle contient une grave erreur: «Le discours de la gauche et de la droite, on le fera entre nous, quand nous serons souverain!». On pourrait dire cela si le parti qui porte le projet de souveraineté était réellement centriste. Or, tout examen sérieux démontre hors de tout doute que ce n’est pas du tout le cas du PQ. De plus, qu’on le veuille ou non les partis qui portent ce projet ne sont pas neutres. Il y a une vision du monde derrière chaque projet de souveraineté et ils ne s’équivalent pas. Je suis certaine que vous ne ne voteriez pas pour Québec Solidaire même si des chiffres prouvaient qu’ils obtiennent l’adhésion du plus grand nombre et qu’ils s’engagent à tenir un référendum dans un premier mandat. La neutralité en politique n’existe pas, ou alors très très rarement. Un exemple parmi d’autres: élire quelqu’un comme PKP qui est un nid de conflits d’intérêts à lui tout seul et qui a des affinités avec le très dogmatique institut Fraser, que ce soit soi-disant «pour faire passer la souveraineté absolument» ou pour une autre raison, a des conséquences profondes sur les décisions politiques qui modifient le Québec, souverain ou non. Ça n’est pas «neutre»».

      D’ailleurs le parti Québécois n’est pas plus neutre qu’un autre sur le plan de l’orientation politique. Sur le plan de ses prises de position officielles il est de centre-gauche et sur le plan de ses politiques concrètes il tend nettement plus à droite. Mais ce qui est dérangeant avec le PQ depuis quelques années, ce n’est pas tant son orientation politique que son manque d’honnêteté et de clarté. Ce qui lui est reproché par plusieurs c’est qu’il ne respecte pas assez souvent ses propres prises de position officielles (plutôt à gauche). C’est pourquoi les gens de gauche se sentent pris pour de gros imbéciles. Annoncer clairement ses vraies couleurs et les respecter le plus scrupuleusement possible serait un bon départ pour regagner la confiance.

      De plus, rien ne garantit à chaque élection que le PQ réalise un référendum. En attendant, les mandats se succèdent et les politiques mises en place par le gouvernement élu (PQ ou autre) forment ou déforment le Québec, en en faisant une province plutôt socialisante ou plutôt (néo) libérale, selon les dites politiques choisies par le pouvoir en place. En d’autres termes, s’il n’y a pas de référendum durant le règne de ce parti (comme c’est le cas depuis de nombreuses années lorsque le PQ est au pouvoir) eh bien tout ce que nous recevons de ce parti se résume à sa façon de faire de la politique ainsi que ses mesures politiques concrètes, qui ne sont pas du tout «neutres». Si on trouve que la voie ouvertes aux pétrolières va contre les engagements du PQ et entraîne des dommages irréparables pour le Québec, eh bien c’est tout ce qu’on obtient «en attendant le grand soir de la souveraineté».

      C’est une terrible illusion de penser qu’on peut élire le PQ d’un PKP même si on est à gauche en se disant que «une fois la souveraineté obtenue on fera bien ce qu’on voudra». Et pour beaucoup de gens, dont je fais partie, une souveraineté engagée sur une voie de droite est une fausse souveraineté, voire même une absurdité puisque la droite cautionne en général la loi du plus fort et priorise l’économie (des industries impérialistes et de la méritocratie) avant tout. Tant qu’à cautionner la loi du plus fort et ce type d’économie, aussi bien sauver du temps et de l’énergie et apprendre l’anglais tout de suite pour se fondre avec le Canada puis les États-Unis, et en avant la busniss et la méritocratie. Pour moi, la souveraineté fait sens précisément parce que je ne crois pas à ces principes (néo) libéraux, et que l’oppression du Québec et sa marginalité ne doivent pas nous empêcher d’exister pleinement.

      Enfin, il y a une question de cohérence là-dedans. Pourquoi s’engager dans un processus déchirant et risqué si c’est pour, au bout du compte, cautionner une vision du monde qui serait mieux servie sans la souveraineté, dans la soumission au statu quo et à la loi du plus fort?

  49. Maintenant que PKP vient de se disqualifier lui-même à cause de ses interventions au sujet de la vente de MEL’S à Québécor, la donne change complètement pour monsieur Lisée. Celui que tout le monde dénigre depuis deux semaines devient grandit par ses déclarations contre PKP. Vraiment intéressant.

    • Vous jouez le jeux de l’opposition. Ce qu’on reproche à PKP n’a rien a voir avec la motion des Caquistes!

    • Pas du tout!
      Je n’en reviens tout simplement pas de toute cette histoire qu’on fait avec l’intervention de PKP pour avoir tenté de garder une entreprise au Québec.
      Malheureusement, dans son cas Québecor avait des intérêts dont il était informé et il a fait ça tout en transparence et sans doute avec les meilleures intentions..??? Mais il se fait taper sur les doigts de néophyte.
      Pourtant, Couillard a un passé plus que questionnable quant à des intérêts qui ont coûté cher aux contribuables déjà mais c’était en coulisses…….
      Peut-il nous jurer lui, que Gesca et Desmarais n’ont aucune influence sur sa gouverne: Cacouna, les éoliennes, pétrole de l’ouest, Projet Nord …pourtant de quoi se questionner et sans doute difficile de s’affranchir complètement quand on est là grâce à de généreux donateurs ou gens de très grande influence..!

  50. Un homme qui se tien debout pour défendre ces convictions ne peut qu’avoir droit à mon respect.

    Signé: Un des 150 membres de l’équipe de militants qui veulent Jean-Fraçois Lisée comme chef du Parti Québécois

    • Juste savoir se tenir debout au moment opportun sans laisser apparence d’intérêts, c’est plus stratégique et brillant, surtout quand on est JFL. Sachez corriger SVP

  51. Ne vous découragez-pas M. Lisée. Vous avez choisi l’intégrité et le bon sens plutôt que la facilité et le populisme. Parmi tous les commentaires et montées de lait que j’ai lu sur le sujet, je n’en ai pas lu un seul qui vous attaque sur ce que vous dites ou faites, seulement sur des déformations malhonnêtes.

    Si vous quittiez le PQ pour fonder votre propre parti je vous y suivrais comme membre et militant – mais svp je vous en conjure ne le faites pas, il y a déjà assez de division du vote comme ça et quitter maintenant ne ferait que donner raison à la meute des émotifs et cautionner ce type de censure et lynchage dans le futur. Il y a une jeune génération de futur esprits libres qui compte sur vous pour leur montrer l’exemple.

    Vous le saviez que ce ne serait pas facile. C’est maintenant le moment le plus dur et critique de votre carrière, à partir de maintenant ça peut juste aller mieux.

    M. Lisée, le PQ a besoin de vous. Mais attention à l’égo quand même 😉

  52. Je dois avouer que je n’étais pas très contente de vos propos, de vos sorties médiatiques de ces derniers jours…(on s’est parlé au téléphone cette semaine alors que vous étiéz à Lévis pour aider la candidature d’Alexandre Bégin dans l’élection partielle).
    Je suis encore perplexe…mais j’admire votre « cran », votre audace!
    Je crois certainement qu’il est mieux de faire le ménage de l’intérieur et surtout en ne repoussant pas « la poussière sous le tapis »…ça serait trop facile…ou en fuyant comme l’a fait et vous le propose Louise Beaudoin.
    Je pense qu’il vaut mieux réveiller « le lion qui dort » maintenant pour aider à « rebrasser » les idées maintenant!
    Et cessons de jouer aux belles mères…on en a assez de tous ces fantômes qui veulent réapparaître à tout moment! Et qui n’apporte rien de bon finalement.
    Et je dis à tous ceux qui vous proposent de fonder un partie: on en a assez de tous ces EGOS qui veulent absolument leur partie, leur notoriété: … »indépendantiste », « nationaliste », « solidaire ou solitaire »…et tous les autres, car il y en a des tonnes!!!
    UNISSONS NOS VOIX pour rebâtir ce partie enfin d’atteindre l’autonomie et la liberté tant souhaitées. Alors seulement, nous pourrons y arriver.
    Et ça ce n’est pas une mince tâche! Ça prendra beaucoup de courage et un ESPRIT très rassembleur!

  53. Cher M. Lisé,
    Je suis d’accord avec vous quand vous dites qu’il faut changer le PQ de l’intérieur. Aussi quand on entreprend de faire le ménage de la maison, on ne sort pas balayer la rue. Quand on fait des sorties dans les médias comme vous le faites, c’est pour se faire voir et malheureusement ça ne contribue aucunement à faire changer le parti. Aussi de grâce, cessez d’insulter l’intelligence des membres du parti, vos sorties sont en direct ligne avec la course à la chefferie, car si c’était pour faire changer le parti, alors on vous aurait entendu au cours des CNPP et lors de réunion de membres, que vous auriez pu solliciter ou organiser! Je crains pour vous que vos sorties vous tassent définitivement de la course, aussi il pourrait être sage de préparer le texte d’une autre sortie médiatique pour expliquer votre retrait de la course tout en lynchant quelques personnes au passage! Je vous aimais bien, mais je crois qu’il serait grandement temps que vous travailliez à vous changer de l’intérieur.

    • Excellent commentaire de la part de Serge Roy. Vous avez peut-être l’appui de 150 membres mais je ne souhaite pas votre arrivée comme chef du PQ. L’important est de contrer P. Couillard et son parti et vous ne semblez pas être en mesure de la faire actuellement. L’adversaire n’est pas PKP et votre humanisme n’est pas la principale qualité qui vous permet de vous distinguer mais bien votre qualité d’intellectuel, ce qui n’est pas le cas de P. Couillard ou F. Legault. Prenez le temps de peaufiner votre pensée avant d’intervenir comme cette semaine! La charte est un beau projet comme celui de l’indépendance. Le PQ a perdu parce que Mme Marois a fait une très mauvaise campagne électorale. Les indépendantistes veulent un pays et le PLQ est un obstacle.

  54. M. Lisée,
    Notre presse n’est pas libre. Bien loin de là. Par ailleurs, en vous attaquant aussi brutalement à PKP, vous avez fait deux erreurs.
    La première, avant de le faire publiquement, il eut mieux valu d’avoir confronté et PKP et le PQ sur cette question en privé, dans le caucus.
    Et la deuxième, en politique, lorsque l’on soulève un problème, il faut avoir une suggestion de solution à offrir.
    Puis-je vous en offrir une?
    Les véritables maîtres d’un journal sont: le propriétaire, l’éditeur et le chef de pupitre.
    Ce sont eux qui imposent la direction générale et la ligne de conduite aux journalistes.
    Et quand un journaliste ne respecte pas la ligne de conduite dictée, on a tôt fait de le mettre au pas. D’aucuns connaissent la déconvenue d’un journaliste de l’un de nos principaux médias qui a osé écrire quelque chose jugé dérogatoire envers son propriétaire..Il fut rétrogradé illico à la colonne des chiens enragés et des soirées de bingo. Il fut en pénitence pendant près d’une année. Ré-installé en poste, il n’a plus péché par après.Et vous le connaissez fort bien.
    Une règle en or: il ne faut jamais présenter une nouvelle qui pourrait faire perdre les plus gros annonceurs. Du moins, jamais la présenter en une manière que les annonceurs jugeraient inacceptable. La réclame avant l’information.
    Tout cela nous donne une information tronquée, manipulée, corrigée. À tel point, souvent, que ça en devient de la désinformation.
    Depuis des années, les Desmarais, propriétaires de LaPresse, du Soleil et de nombre d’hebdos en province, ouvertement, commandent à leur sbires de la page éditoriale d’appuyer le fédéralisme et de rejeter l’indépendantisme. L’information au public est donc déformée en passant par ce prisme déformant.
    Pourtant, nos élites politiques, tout amants de la démocratie qu’ils soient, acceptent cet état de chose.
    À quand un tribunal de presse qui forcerait les propriétaires , tous les propriétaires, Desmarais et Péladeau,à demeurer neutres et assurerait aux journalistes la véritable liberté de presse.

    • Le problème n’est pas que PKP manipules et influences ses médias afin de le favoriser mais bien qu’il cherche à influencer le gouvernement afin de favoriser ses entreprises. Le dossier des Studios Mel’s en sont un exemple éloquent.
      Quant au bienfondé de la stratégie de JFL je vous laisse juger mais je suis de ceux qui croient que le PQ doit chercher des pistes de solutions afin d’éviter d’élire un autre chef de la trempe de Madame Pauline. N’est-elle pas après tout celle qui a recruté PKP?
      Le soir de élections je me rappelle encore les trois ténors du PQ, Drainville, Lisée et Péladeau et je me suis dit que les couteaux voleraient bas mais je ne pouvais pas prévoir ce 7 avril dernier qui partirait le bal.
      Si comme Louise Beaudoin le prétend en disant JFC est cuit je serais porté à croire que les carottes de Pierre Karl risquent d’être cuites.
      Un lecteur curieux de Rosemont

  55. Monsieur Lisée,
    J’admire votre forte personnalité et l’intelligence qui vous caractérisent.
    Lors des dernières élections, je disais à un moment donné que ce n’était plus une élection provinciale habituelle mais que c’était devenu une «élection référendaire», une élection de peur, peur d’une séparation…
    Je suis d’accord avec Monsieur Carré quand il écrit que les québécois ne voudront d’une souveraineté économique sans savoir comment «ça va marcher après»…Tant qu’un nouveau leader du PQ (ou autre parti souverainiste) ne prendra pas le pôle pour l’expliquer clairement sur le plan économique, suite à des analyses sérieuses et avec des exemples bien précis, JAMAIS le Québec ne deviendra souverain.
    Les québécois ont voté avec la peur qui leur est propre en avril dernier parce qu’on a jamais su les rassurer et ainsi les convaincre. Un pays à nous, il faut pouvoir le visualiser, l’imaginer, le budgéter… et pas juste le rêver.
    J’ai été étonnée de vos déclarations ces derniers jours et j’espère sincèrement que la campagne à la chefferie du PQ se fera dans le plus grand respect les uns envers les autres, sans quoi c’en serait fini du Parti ou presque si vous ne savez vous montrer unis après ce qu’on a vécu comme dernière élection…
    Bonne réflexion et bonne chance!

  56. Monsieur Lisée,
    Je suis étonnée qu’on présente les choix de PKP en matière d’étique, comme un problème nouveau auquel nous ne sommes pas préparés, ou pire, du harcèlement comme le présente Bock-Côté. Les règles éthiques ne sont pas l’apanage du 21e siècle. Je me souviens d’un ami, décédé aujourd’hui, Jean Laurin, qui était propriétaire des Hebdos A1, qui ne contrôlait pas l’information, mais la publicité nationale pour les hebdos membres. Lorsqu’il s’est présenté en politique et qu’il fut nommé sous-ministre lors de la première élection de René Lévesque, il vendit les Hebdos A1 afin de se conformer à une règle éthique, non écrite, mais exigée par le chef afin d’éviter tout conflit d’intérêts avec les fonctions de sous-ministre qui l’attendait en 1978.
    (Un Siècle de Propagande ?: Information – Communication… – Par Robert Bernier et Jean Laurin nous laisse tout un héritage de Michel Fortier dans le Journal de Prévost de novembre 2003)

    • Depuis ce temps le monde a changé à vitesse grand V. Les démocraties, presque toutes les démocraties sont simplement devenues des démocraties capitalistes, certains disent plutôt des modèle de capitalisme démocratique. Aux état-unis les frères Koch avec leur argent ont fait fermer le parlement US durant un mois pour prouver qu’ils détenaient le vrai pouvoir en démocratie capitaliste, pourtant Bloomberg qui valait 27 milliards de dollars a prouvé qu’il pouvait être un excellent maire pour le XXI ième siècle. L’idée est que le Québec est un état de droits auxquels tous également quelque soit le statut social sont assujettis. L’économie n’est pas une rivière dans laquelle l’eau qui coulerait serait à la fois chaude et froide en deux couches distinctes l’une étant privée et l’autre publique (!?). La rumeur actuelle est un vote général de non confiance envers l’état de droits (contenant implicitement le droit à la propriété et à la jouissance de ses biens sans qualifier ces dits biens) de notre société et l’expression du sentiment que les citoyens Québécois dès qu’ils atteignent un certain statut social seraient incapables de respecter raisonnablement les lois et règlements s’appliquant également à eux de notre état, société de droits. C’est d’un cynisme et d’une tristesse à faire pleurer. Le Québec devrait ces derniers temps s’appeler tout simplement Nouvelle Salem. C’est n’importe quoi selon les préjugés et caprices de qui le veux. Que du si ceci, si cela.

  57. Bonjour à tous,

    Laissez moi croire à une équipe genre Lisée-Péladeau-Aussant …

    Oufff … si on réussit une telle alliance alors tout est possible.

    Bon … un peu d’eau dans le vin de chacun sera nécessaire mais l’objectif ne le mérite-t-il pas …

    Bien à tous,

    Stéphane Bélanger
    Lévis

    • D’accord avec vous M. Bélanger…
      En y ajoutant Bernard Drainville bien sûr…
      Quelle équipe!
      Sylvie B. Saint-Romuald.

  58. Le PQ a besoin de toi Jean-François . Les pierres que tu as soulevé méritent de l’être à ce stade ci de la lutte politique.
    Les Libéraux s’excitent le poil des jambes pour rien. A quatre ans des élections c’est le temps idéal pour faire le point entre autres sur l’influence des médias sur les décideurs politiques, principalement celle des deux grands empire de presse, Québécor aux mains de PKP ,Gesca dans celles de la famille Desmarais dont les membres ont contribués à la hauteur de 300,000$ à la caisse électorale du PLQ entre 1998 et 2011.
    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/323649/un-appui-concret-au-plq
    « moins
    Quand à ta position sur la charte , elle n’a rien de contradictoire Ce que j’en comprends est que tu supportais l’ensemble du PROJET de loi mais désirais qu’elle ne s’applique pas au port des signes religieux par les fonctionnaires embauchés avant son adoption.
    C’est tout à fait logique et cela l’aurait rendue plus consensuelle auprès de la population.

    Alors oui, le PQ demeure selon moi jusqu’à preuve du contraire un parti où les idées peuvent être débattues. Si on était à la veille d’une élection je trouverais tes prises de position stratégiquement inacceptables , mais pour une élection dans quatre ans , comme on dit chez nous *y a rien la!*
    De toute façon nos adversaires fourbissaient leurs armes comme la prouvé la motion de la CAQ, alors aussi bien que le débat se fasse maintenant que plus tard.

  59. Cher Monsieur Lisée,¸

    Je vous lis tous les matins depuis déjà plusieurs années et vous approuve la plupart du temps.

    Mais cette fois, vos commentaires à portes ouvertes me semblent tout à fait négatifs et propres à faire mal au PQ. Vous sembliez viser vos adversaires dans la course à la chefferie, mais vous avez raté la cible. Comme d’habitude, les vautours sautent sur leur proie péquiste et la feront saigner goutte à goutte.

    Je crois vraiment que vous avez erré et me demande si vos confrères vous le pardonneront. La population, pour sa part, continuera de n’y voir que magouille.

    • Je suis un fan de Lisée depuis les débuts de son blogue. Au vu de ses essais littéraires, il est certainement un des esprits les plus éclairés et essentiels dans le paysage public québécois.

      Mais ni lui, ni Drainville, ni Péladeau ne devraient devenir chef du PQ. Et en 2005, il aurait fallu Legendre. Pourquoi ne pas prendre quelqu’un qui inspire sympathie, respect, positivisme, qui n’a pas d’ennemis et qui est «difficile à haïr, à caricaturer»? Quelqu’un dont les insultes qu’on lui lancerait rebondiraient sur l’adversaire. C’est exactement ce dont le PQ a besoin. Cloutier, Hivon, etc. le parti ne manque certainement pas de députés ou de membres au profil adéquat.

      C’est un peu tragique de voir le seul véhicule politique du peuple du Québec capable de prendre les rênes se faire encore embobiner dans sa dernière chance de se relever avant que le Québec ne devienne un régime de parti de gouvernement unique libéral pendant des générations.

      Il n’y a donc personne qui comprend le diagnostique après toutes ces années, et qui comprend aussi l’ampleur historique de la situation et qui se dit «au diable les égos, faisons une partie parfaite pour notre dernier match».

  60. M. Lisée, saviez-vous que le droit d’être candidat à un parti politique est un droit protégé par la Charte des droit et libertés, qui est au-dessus de toutes les lois.

    • Précision:

      Au dessus des lois ne veut aucunement dire qu’automatiquement elle en annule celle-ci …

      Evitons la désinformation, Monsieur Lisée qui a le courage du débat le mérite amplement.

      Bien à tous,

      Stéphane Bélanger
      Lévis

  61. Je ne sais si vous avez exagéré. Bock-Côté écrit que
    c’est par désespoir que vous agissez ainsi. Je ne voterai
    pas pour un parti avec PKP à sa tête. On dit que vous
    prenez trop de place au sein du PQ. La nature humaine
    est ainsi faite. Profil bas.

    • Malgré tout, si je suis honnête, je dois avouer que
      j’approuve votre entêtement.

  62. Courage JFL, mieux se mettre au boulôt que lâcher, on parle de famille, et on veut agrandir la famille

  63. Je suis d’accord avec Louise Beaudoin. Vous êtes mieux de quitter ce parti et d’en fonder un autre. Les générations post baby boomers forment maintenant la majorité des citoyens du Québec. Vous devez vous adressez à eux en priorité. Le Parti québécois vous oblige à une incohérence: faire de l’indépendance une priorité alors que vous êtes conscient qu’une très nette majorité de Québécois n’en veut pas. Vous n’arriverez pas à une cohérence politique suffisante pour convaincre les électeurs tant que vous serez contraint par ce parti qui a fait son temps. Ayez le courage de partir pour construire un parti susceptible de prendre le pouvoir.

    • Votre suggestion de créer un nouveau parti politique est vraiment la dernière chose à faire. Il y a déjà trop de partis politiques au Québec avec le système électoral que nous avons qui est obsolète parce que basé sur le bipartisme. Ce système ne répond plus à la réalité actuelle et s’il n’est pas réformé, les gouvernements minoritaires seront de plus en plus fréquents. Par ailleurs, je suis d’accord que M. Lisée devrait quitter le PQ parce que c’est un libre penseur qui n’aurait jamais dû choisir la politique qui exige une solidarité. Le fait qu’il publie un livre sur son expérience de 18 mois comme ministre, alors qu’il est encore député, transgresse les règles habituelles. S’il aime vraiment le Parti québécois, il devrait démissionner et le critiquer de l’externe. Penser le faire de l’interne et faire bouger les lignes est une utopie, surtout dans la situation d’une course à la chefferie où il pourrait être candidat lui-même.

    • l’indépendance une priorité alors que vous êtes conscient qu’une très nette majorité de Québécois n’en veut pas.

      Les Québécois n’ont pas voulu de l’indépendance:
      Premièrement, ils ont peur,.
      Deuxièmement, personne ne leur a dit pourquoi il fallait être indépendants.

      Pourquoi le 2emement? Parce que dans le parti québécois, il y a très peu de séparatistes et beaucoup de fédéralistes !!!
      Je m’explique dans un autre commentaire.

  64. Bravo! Évidemment, le contenu de cette lettre, très rassembleur et dévoilant votre démarche et vos intentions, ne sera jamais connu de la majorité des électeurs. Ils vont se contenter d’avaler la version de vous qu’a intérêt à transmettre les médias : diviseur, saboteur et pédant. Mais vous n’êtes rien de tout cela. Je suis un membre du P.Q. qui, écoeuré par le populisme et le côté anti-démocratique de la charte, a voté Québec Solidaire aux dernières élections (en me pinçant le nez). Je serais honoré de faire partie de vos 2000 signatures requises pour votre candidature. Écrivez-moi.

    • Oui, bravo monsieur Lisée. Bien des autorités en journalisme vous appuient, car vous avez eu raison de souligner le danger d’être chef d’un parti et chef d’un groupe majeur de communications. Évidemment, bien des députés voient en la popularité d’un membre la possibilité de retourner au pouvoir.
      Je suis assurée que Renée Levesque aurait été le premier à vous donner raison.
      Louise Beaudoin joue la petite gérante d’estrade. Monsieur Lisée, vous êtes fort … avec raison et expérience. Le parti ne doit pas vous ignorer, car il ne sait pas le gros morceau qu’il perdrait.

  65. Monsieur Lisée,
    Je sais que vous publiez bien les critiques que vous voulez sur votre blogue. Néanmoins, je vous incite à lire et relire ce que j’écrivais il y a fort longtemps aux pages suivantes:
    http://www.econometrikplus.com/Site_francais/pitch.htm
    http://www.econometrikplus.com/Documents_PDF/2014-04-08-Politique-Avril2007.pdf
    J’ai été présent, moi, à toutes les audiences de la Commission nationale sur l’avenir du Québec en 1995 et participé à la rédaction des comptes-rendus.
    (Il y a aussi des sourds qui ne veulent pas entendre.)
    J’approuve totalement les propos de Louise Beaudoin.
    Ronald Carré
    10 octobre 2014

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