Lettre aux militantes et aux militants de Québec solidaire

Montréal, le 5 mai 2017

Notre formation politique et Québec solidaire sont engagés, ce printemps, dans un débat essentiel : celui de la convergence. Nous sommes deux partis différents et défendons en plusieurs cas des propositions distinctes pour relever les défis auxquels fait face la société québécoise.

Cependant, nous entendons l’appel pressant de nos concitoyennes et concitoyens, qui souhaitent très majoritairement se débarrasser, l’an prochain, d’un gouvernement libéral qui a déjà causé trop de dommages au tissu social et à la vitalité du Québec. Le système électoral actuel, désuet, fait en sorte que la division des progressistes sert les intérêts du PLQ. Le Parti Québécois et Québec solidaire se sont tous les deux engagés à introduire un régime proportionnel mixte régionalisé pour que les électeurs aient, dès l’élection suivante, une plus grande liberté de choix. Mais, pour franchir cette étape importante pour notre liberté démocratique et sortir le Québec du blocage politique actuel, il faut gagner, avec les règles actuelles, dès octobre 2018.

Nous devons aux Québécoises et aux Québécois de mettre toutes les chances du côté du changement et de répondre à la volonté des indépendantistes et des progressistes de rassembler au-delà des lignes partisanes en vue de l’élection de 2018. Cela signifie d’envisager, avec Québec solidaire, un pacte électoral.

En vue de leur congrès de mai, les militants de QS sont appelés par leur direction à choisir entre trois options :

a) le rejet de tout pacte électoral avec le PQ;

b) l’ouverture de négociations;

c) le report de cette décision en novembre.

Évidemment, cette décision appartient entièrement aux militantes et aux militants de Québec solidaire. Cependant, puisque dans le cadre de ce débat, des interrogations sont apparues à notre sujet, il nous a semblé important de préciser quelques éléments.

1)   Sur la nature du pacte éventuel

Il n’est question, ni pour QS ni pour le PQ, de mariage, de fusion ou de lien organique, quel qu’il soit. Il s’agit ici de la possibilité d’un pacte électoral qui aurait pour but de déloger le régime libéral.

Ce pacte se ferait autour de quelques propositions communes bien identifiées, notamment le refus des baisses d’impôt et le réinvestissement en santé, en services sociaux, en éducation, pour les familles et la justice; le refus du projet de pipeline Énergie Est et la mise en place de mesures vigoureuses pour accélérer la transition écologique hors du pétrole; la ratification de la convention de l’ONU sur les droits autochtones; le renforcement du français comme langue du travail dans les entreprises; et, comme nous l’avons mentionné précédemment, la réforme du mode de scrutin.

2)   Sur les orientations du Parti Québécois

Les personnes qui proposent un report de ce débat en novembre évoquent la possibilité que certaines des positions communes du pacte potentiel puissent ne pas être adoptées par le Parti Québécois lors de son congrès de septembre prochain.

Les éléments qui pourraient fonder ce pacte électoral ont été proposés à l’unanimité par l’exécutif du parti en décembre, dans le document de la proposition principale. Ils ont d’ores et déjà été soumis et adoptés par les congrès locaux des 125 circonscriptions, sans changement. Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter à ce sujet.

3)   Sur le report possible de la décision au congrès de Québec solidaire

La question la plus susceptible de miner les chances de réussite de la convergence des indépendantistes et des progressistes réside dans les délais nécessaires au succès des négociations entre nos partis. En novembre dernier, à la suite d’une décision prise par les militants réunis en conseil national, Québec solidaire déclarait son intention de prendre, en mai, une décision sur la question des alliances et des pactes électoraux. C’est sur la foi de ce calendrier que le Parti Québécois a organisé ses propres échéanciers des derniers mois.

Si les militants de QS acceptent de donner le mandat à leurs dirigeants d’ouvrir des négociations, celles-ci pourront se dérouler dès le printemps pour que le résultat soit ensuite soumis aux instances appropriées, de part et d’autre, à l’automne.

Cela est nécessaire afin de permettre aux instances d’organiser les investitures dans les circonscriptions concernées en ayant toute l’information concernant cette possible entente dès l’automne, pour choisir leurs candidats et maximiser leurs chances de succès aux élections de 2018. Ce pacte nous offrirait, à tous, quelque chose de sans précédent. Il faudra du temps pour bien négocier, consulter, expliquer, s’organiser, choisir des candidates et des candidats, mobiliser.

Un report du débat en novembre, c’est-à-dire un report de la négociation à la toute fin de 2017 et une ratification qui déborderait en 2018 – donc à quelques mois de l’élection –, posera des problèmes quasi insurmontables, d’autant plus que certains laissent entendre que le gouvernement libéral pourrait être tenté de ne pas respecter le principe des élections à date fixe. Malgré leurs divergences et leur farouche indépendance d’esprit, nous croyons que les militants du Parti Québécois et de Québec solidaire ont un bout de chemin à faire ensemble. Pour déloger les libéraux en 2018 et rétablir l’intégrité du filet social québécois. Pour introduire un mode de scrutin proportionnel mixte en vue de 2022. Pour opérer la transition énergétique afin de libérer le Québec du pétrole. Pour additionner tous les indépendantistes, réunir une majorité de Québécoises et de Québécois, et se donner un pays.

Pour faire tout cela, les indépendantistes et les progressistes ne doivent pas s’affaiblir les uns les autres. Au contraire, ils doivent croître, se joignant les uns aux autres, pour que leur addition mène le Québec dans la bonne direction.

Signé
Les membres du conseil exécutif national

 

41 avis sur « Lettre aux militantes et aux militants de Québec solidaire »

  1. Le 24-05-2017 à 14h15, Philippe Gariépy a dit :
    Finie la convergence avec QS, si j’ai bien compris les nouvelles à Radio-Canada. Prenons-en note : pour le moment, pas d’alliance, sinon une fois pour toutes. Désormais les militants du PQ et ses dirigeants vont pouvoir se concentrer sur des questions plus essentielles et tenter de prendre le pouvoir lors des prochaines élections. J’ai pris la décision de QS comme un affront surtout devant des images où de jeunes militantes crachaient leur venin sur le PQ, comme si ce parti ne représentait plus rien à leurs yeux. Un mépris et une sureté de jeunesse non dissimulés. C’est très malheureux. Les jeunes auront bien besoin des plus âgés pour des changements fondamentaux au Québec.

  2. Vous faites bien de vous adresser aux militants puisque comme chacun sait leurs dirigeants sont fédéralistes.

  3. 9 mai 2017 André Du mont
    Selon les agissements et le programme de QS, le PQ n’arrivera jamais à s’entente avec lui. Il était donc grand temps de lancer cet ultimatum. QS continuera de tergiverser.
    De plus, les prochains gouvernements, dans nos démocraties, ne seront plus d’une tendance fortement de gauche ou de droite, mais surtout de centre. Le prochain gouvernement québécois n’y échappera pas. Ainsi le PQ doit d’abord s’affirmer avec force pour obtenir la confiance de la pollution et expliquer de façon claire son programme. Ne pas avoir peur de soumettre des projets ambitieux, ratissant larges.

  4. La suggestion Facal me convient totalement C’est maintenant ou jamais et ça m,,inquiette Vite la suite je n’en peut plus,,,

    • Tout à fait d’accord. Ne pas oublier ON et même le Parti vert. C’est la nouvelle proposition de Jean-François Lessard qui est un des trois candidats qui se présente comme co-porte parole de QS. Il travaille très fort pour une convergence.

  5. Mme. Diane Pelletier, je suis convaincue que M. Lisée est le genre de leader que nous avons besoin. Un homme diplomate et conciliant, pragmatique et ferme. Je fais aussi énormément confiance à Mme. Hivon, M. Cloutier, M. Marceau, Mme. Maltais, M. Gaudreault. M. Bérubé et l’équipe en chambre ainsi que les membres du partis, travaillent tous ensemble avec M. Lisée pour redonner au Québec sa dignité en incluant toute personne qui désire faire partie du peuple québécois.

    Le scrutin proportionnel est certainement une avenue à considérer pour la démocratie du futur au Québec, en ce sens, faire une alliance avec les autres partis dans le but d’améliorer notre condition sociale, en délogeant ces tristes libéraux, est un pas dans la bonne direction.

  6. En 2014, nous avons perdu plusieurs sièges à la CAQ. Sièges que nous aurions perdus même en y additionnant les votes de QS et de ON.
    Par exemple, dans Johnson. Yves-François Blanchet, ministre, a perdu à la CAQ.
    À cause des péquistes. Bien des sympathisants n’aimaient pas le programme péquiste. Plusieurs se sont tournés vers la CAQ. D’autres n’ont tout simplement pas voté.
    Drummond était prenable. La CAQ l’a pris.
    Un programme précis, qui a de la gueule, simple et facile à saisir. Et puis il faut commencer la campagne électorale maintenant. Pas 5 semaines avant l’élection.

  7. Je suggère une alliance brève et ponctuelle entre le PQ , QS et aussi la CAQ..oui,oui…
    S’engager uniquement à s’entendre tous les 3 pour une réforme du mode de scrutin vers la proportionnelle et une fois cette entente conclue, déclencher à très court terme une élection suivant ce nouveau système. De cette façon aucun des 3 partis n’y perdrait au change et pourrait conserver ses positions. Connaissant ce plan de match, les sympathisants de chacun des 3 partis conviendraient plus facilement de voter de façon stratégique sachant que c’est à court terme et que ça ne les engagerait pas vraiment à marcher sur leurs convictions.

  8. Bonjour monsieur Lisée,

    D’abord, je dois dire que j’attendais avec impatience cet ultimatum à QS. Bravo de l’avoir lancé.

    Pour ce qui est de la convergence, elle ne m’inspire guère confiance. QS, surtout, ne m’inspire pas confiance. On sait qu’il déteste le PQ, prend plaisir à le dénigrer et se croit bien supérieur à lui sur à peu près tous les aspects.

    Malgré tout, je me sens déchirée. Je comprends que par cette convergence le PQ souhaite récupérer les 14-15 comtés perdus en 2012 à cause de QS. Je trouve que c’est une bonne raison de faire la convergence, mais en même temps, je doute que QS accepte de ne pas présenter un candidat dans autant de comtés. À supposer que oui, je doute fort que les membres et électeurs de QS voteraient pour un candidat péquiste, même en se bouchant le nez. Il y aurait beaucoup d’abstention, à mon avis. Ce qui ferait que cette convergence ne mènerait pas aux résultats espérés.

    Le PQ perd des membres à cause de ce rapprochement avec la gogauche de QS. La convergence saurait-elle combler ces pertes une fois le moment venu de voter? Je suis loin d’en être certaine.

  9. Si la convergence permet de battre un député libéral alors vive la convergence! Mais il faudrait en être certain ,certain que les péquistes iront voter pour le candidat QS et l’inverse pour les solidaires, plutôt que de rester à la maison ou encore aller voter pour le candidat avec lequel l’un et l’autre ont de l’affinité , peut-être un caquiste pour le péquiste et un libéral multiculturaliste pour le solidaire.
    Si j’étais personnellement le PQ , je ne mettrais pas tous mes œufs dans la convergence ou dans un pacte électoral avec QS. Mais, je me donnerais un deuxième atout pour gagner la prochaine élection. En effet, j’annoncerais dès maintenant que si je suis élu de façon minoritaire j’ouvrirais immédiatement une négociation avec le parti ayant obtenu le plus de députés si cela permet de réunir une majorité et, si nécessaire et politiquement pertinent, même avec tous les autres partis d’opposition afin de pouvoir gouverner efficacement pendant tout un mandat. Et pour responsabiliser les autres partis à cette nécessaire coalition, j’annoncerais aussi qu’à défaut de réussir cette coalition je démissionnerais dans les six mois pour réclamer auprès du peuple par une élection générale d’être élu de façon majoritaire. Mais je ne suis pas le Parti québécois….

  10. Si la tendance se maintient, n’est-il pas raisonnable de penser que la détestation de QS envers le PQ, plus grande encore que celle envers le PLQ, prendra le dessus et qu’à regret la Convergence ne se matérialisera pas.

    Partant delà, à moins d’une entente PQ/CAQ le PLQ sera réélu pour 30 ans. Mais de ce scénario prévisible QS n’en a cure, QS préfère perdre seul que gagner avec le PQ. Et vogue la galère !

  11. Je ne pense pas que Québec Solidaire veuille faire une alliance avec le PQ.
    QS est d’ailleurs un parti qui manque totalement de transparence.

    Sur son site on ne peut consulter ni ses statuts, ni la liste de ses instants, ni ceux et celles qui font parti de ces instances, ni les propositions réellement adoptées en congrès.

    Pour un parti parlant de démocratie et de transparence, le moins que l’on puisse dire c’est que curieux.

    D’autre part, un bonne partie de ce parti préfère perdre face aux libéraux et affaiblir le PQ, parce que pour ces militants PQ et PLQ, c’est du pareil au même, ce sont deux partis néo-libéraux.

    La stratégie de QS est de définir le PQ comme un parti de droite afin d’occuper de définir ce qu’est la gauche. Rassemblant au programme de Mélanchon quant à ses propositions sur la Constituante et le libre-échange on peut dire comme on le dit des Insoumis que QS est à l’extrême-gauche.

    Il est assez ridicule de la part de QS de constamment affirmer que le parti qui a créé les CPE est un parti de droite. Mais QS le fait allègrement.

    Enfin on se rappellera que lors du dernier congrès QS a refusé d’affirmer que la constituante mènerait nécessairement à une proposition d’état indépendant. Le mode même d’élaboration de la constituante ne permet pas de déterminer que son résultat serait la constitution d’un Québec indépendant. Parce que QS considère que le PQ est un parti néolibéral et que son programme est axé sur la création d’une constitution qui veut avant tout créer un nouveau rapport de force avec le capitalisme, QS ne fera pas d’alliance avec le PQ. Je considère que JF Lisée est bien généreux de tant les prier de former une alliance. Il place le parti avant la patrie, ce n’est pas le cas de QS. QS veut une révolution du peuple par le peuple, via la constituante, et celle-ci pour être représentative ne peut être formé à plus de 50% de souverainiste, puisqu’actuellement l’appui à la souveraineté est de 49% au plus.

    Donc le PQ devrait abandonner toute alliance avec QS et se tourner vers la CAQ, seulement sur des sujets qui n’ont pas de référence à droite ou à gauche, par exemple la laïcité.

    • Erreur dans ce texte de ma part : au lieu de -puisqu’actuellement l’appui à la souveraineté est de 49% au plus – il faudra lire -puisqu’actuellement l’appui à la souveraineté est de 40% au plus-

  12. Permettez-moi de répéter ce que j’ai écrit il y a déjà plus de deux ans, soit avant l’élection de M. Péladeau à la tête du Parti Québécois:

    http://proposcongrusetincongrus.blogspot.com/2015/04/eviter-le-mur-pour-la-troisieme-fois.html

    Ceci dit, même si mes opinions me rapprochent plus de Québec solidaire que de la CAQÉFL*, je crois que c’est ce dernier qui divise le plus le vote nationaliste, au sens large de ce terme.

    * Du nom officiel du parti: Coalition Avenir Québec – Équipe François Legault.

  13. Parlons aussi de coalition.

    Une coalition tripartite PQ-CAQ-QS serait fatale pour les libéraux. Il faut l’envisager sérieusement.

    Dans la plupart des pays démocratiques, les gouvernements sont des coalitions. Ce ne serait pas un désastre au Québec. Au contraire. Une coalition n’est pas une maladie honteuse ni un cancer, c’est tout simplement le reflet de la démocratie et le rejet de la pensée unique.

    La coalition et la concertation entre les divers partis sont indispensables pour gouverner dans les intérêts de l’ensemble des citoyens et non pas dans l’intérêt d’un seul parti.

    • De Québec, en tout respect M. Saint-Arnaud , la C.A.Q. est un parti nationaliste et fédéraliste. Je les vois mal avec deux partis indépendantistes. Cependant votre idée de départ est bonne.

    • Une telle coalition PQ-CAQ-QS pourrait devenir ingouvernable. Trop de divergences, surtout avec QS.

    • Les gouvernements de coalition sont possibles en un régime présidentiel qui fait une nette distinction entre l’exécutif et le législatif.
      En notre système, les deux fonctions sont détenues par les mêmes personnes, rendant toute coalition pratiquement impossible.
      Tous les politologues l’affirment. Pourtant le PQ semble l’ignorer.

  14. Le débat sur la « convergence » est mal engagé. Je me méfie de l’ hypocrisie de Québec solidaire en rapport avec l’indépendance du Québec. Je suis un socialiste de coeur et d’esprit, appréciant le modèle social québécois, mais QS ne m’apparait pas honnête ni réaliste dans son discours et ses actes.

    Je pense qu’une coalition PQ-CAQ serait plus viable que PQ-QS pour déloger le parti libéral de Couillard.

    • Je suis de votre avis.
      J’ai été membre de QS. Le dogme socialiste prime sur toute autre aspect. D’autant plus que leurs deux professions de foi, le multiculturalisme et l’altermondialisme, sont opposées à toute véritable souveraineté. On le sait d,ailleurs.Mais, au nom du progrès, on leurre le peuple. Pour son bien.

  15. Un détail mais qui n’est pas sans importance en droit international public. Il n’y a pas de convention de l’ONU sur les droits des Autochtones. C’est une déclaration et en conséquence elle ne peut être ratifiée puis qu’il s’agit d’un instrument international non-contraignant.

  16. Membre du Parti Québécois depuis sa fondation, je suis d’accord avec la proposition avancée par Joseph Facal dans le Journal de Montréal, à l’effet que tous les partis s’unissent pour déloger le PLQ, et que par la suite, on fasse la réforme électorale où la population se sentirait mieux représentée en tenant compte de la proportionnelle.

    On le voit, même avec le contrôle totale de l’Île de Montréal, le PLQ et ses 12 ministres ne font rien pour régler les problèmes des immigrants, essayant d’imputer cette absence de résultats sur le dos des francophones.

    1) Accès à l’emploi en éliminant l’obligation d’inscrire le nom de la personne qui postule pour un emploi, alors que la Fonction publique fédérale semble retenir cette suggestion faite par M. Lisée;

    2) Accès au logement avec pénalité pour le propriétaire d’un logement qui refuserait de louer à une famille immigrante:

    3) La reconnaissance des diplômes, particulièrement chez les médecins. Comment un médecins Algériens qui pratiquait dans son pays ne puisse pratiquer à Montréal, alors que la Communauté compte ± 100.000 membres.

    Montréal est une Ville libérale depuis l’époque PET, à Ottawa, à Québec et ses Maires sont d’obédience libérale.

    Et le noyau dur de la collusion et de la corruption au Québec, il se trouve à Montréal. Les libéraux et le milieu des affaires ont des responsabilités devant les citoyen(ne)s de Montréal, et les partis d’opposition ont la responsabilité d’unir leur force, afin d’obtenir une vraie représentation proportionnelle, c’est une chance unique.

    • De Québec, avec tout mon respect M. Mainguy, C’est une belle histoire que raconte M. Facal dans Le Journal de Québec et de Montréal et elle est crédible. La question que je me pose est celle-ci : Tous joueront-ils franc jeu après 4 ans au pouvoir ? Et qui sera le Premier Ministre ? Tout le monde des trois partis voudront passer des lois qui ne plairont pas nécessairement à tous ! C’est une belle solution qui amène son lot d’incertitudes. Je vois mal M. François Legault accepter une alliance avec deux partis indépendantistes. Je crois fermement que le P.Q. gagnera les prochaines élections avec une majorité. Le P.L.Q. est en train de se couler tout seul et les gens se rendront bien compte que M. Legault n’a pas un caucus si extraordinaire que ça ! Merci de votre attention et le message vaut pour les autres personnes qui ont mentionné ou réécrit ce qu’a avancé M. Facal. Oui…..c’est une belle histoire……….

  17. Ce que je retiens de cette lecture, est que nous sommes tous très conscient d’un danger potentiel .
    L’urgence malheureusement met toujours en priorité nos besoins énorme d’argent plutôt que notre richesse qu’on oubli de mettre à l’avant plan, que j’appelle notre réseau familial et culturel .
    Accompagné votre mère dans sa nouvelle demeure n’est pas une corvée quand on y mais le temps , mais plutôt une satisfaction et fierté que j’appelle : « énergie brute » .

    Souhaitons-nous bonne chance et surtout … je me souviens que je t’aime maman .

  18. Facal a une bonne suggestion: faire une entente ponctuelle du PQ, de QS et de la CAQ pour la prochaine élection. Dans ce contexte, il y aurait lieu d’ouvrir une discussion maintenant avec la CAQ. Cela placerait QS et la CAQ devant un choix essentiel: assurer l’élection des libéraux et le déclin du Québec ou s’entendre avec le PQ.
    Vous saurez mener à bien une telle discussion.

  19. Nous aurons une bonne idée de la position de QS lorsque mr Gabriel-Dubois sera nommé dans Gouin. À date Mr Gabriel-Dubois a fait preuve d’une certaine impudence, et très peu d’ouverture concernant l’idée de convergence. Est-ce une position de négociation? Difficile d’y croire. Je pense que la position de Mr Lisé est enfin une position claire, on avance ou on continue de s’affronter U grand plaisir des deux autres partis. Mr Dubois devrait réfléchir sérieusement, rien ne dit que ses troupes vont le suivre.

  20. Une réelle preuve de solidarité de la part des partis d’opposition serait , à mon avis, de créer l’union pour démettre un parti libéral qui a toutes les suspicions possible au suivi de la Commission Charbonneau et les autres scandales à la Hamad, à la Tomassi, et bien d’autres, qui prouvent leur malhonnêteté. S’entendre pour l’élection est, pour bien des raisons idéologiques et partisanes, devenu presqu’illusoire. connaissant les valeurs flottantes de ces partis et leur relative intention de déplacer les pôles du pouvoir. Le PLQ a triché et trahi le peuple Québécois, en laissant partir Herni-Paul Rousseau, en laissant les mains libre à Sabia, un homme des grandes corporations, en laissant l’Hydro exploiter ses actionnaires. Réclamez cette union des forces et nous y croirons. Le chemin des victoires trouve sa direction dans la prise du pouvoir qui est entre les mains de ceux qui mettent le Québec à genoux. Je me doute, connaissant votre attitude d’ambassadeur, de conciliateur que mon voeu s’éteindra sur votre blogue. Mais la division , dans le système électoral sera toujours le gage de votre défaite et l’image faible du démocrate honnête qui se fait leurrer dans une fausse démocratie.

  21. De la Prairie (Rive Sud)

    Aux membres du conseil exécutif

    J’ai deux questions/commentaires au sujet du point trois (3) relatif au report possible de la décision au congrès de Québec Solidaire.

    a) J’ai des doutes quant à une éventuelle prise d’une décision en vue d’une convergence réelle venant des militants de ce parti.

    La philosophie, la vision ainsi que la perception d’un futur en alliance avec le PQ ne font pas partie de leurs principes.

    Ils parlent de déloger le PLQ mais ils sont convaincus de pouvoir le faire seuls et en tout cas pas avec le PQ.

    b) Qu’elle est la part de l’inconnu si la tendance se maintient le PLQ sera contraint de procéder à un remaniement de son gouvernement ou par excès lancer des élections anticipées.

    Que fera le PQ dans les deux situations ?

    • De Québec, je suis assez en accord avec vous, M. Chikhi, car Q.S. pense vraiment gagner des élections seul, ils n’ont que faire de mon parti le P.Q. . On verra bien après leur congrès ce que cela donnera ! La convergence, c’est pour un référendum et non dans une élection je crois.

    • QS ne pense pas vraiment qu’il pourra déloger le PLQ du pouvoir. Pas une minute! QS fait semblant d’y croire et c’est une bonne stratégie car c’est avec cette confiance affichée qu’il va aller chercher des votes. Le PQ devrait faire pareil. Cesser de montrer qu’il a peur, qu’il n’a pas confiance d’y arriver. Un parti qui ne croit pas en lui n’attire pas les électeurs.

  22. De Québec, bonjour à nouveau M. Lisée. Je désire ajouter à mon premier commentaire qu’on verra ce que ça donnera pour la partielle dans Gouin. On donne la chance à Gabriel Nadeau-Dubois d’entrer à l’Assemblée Nationale en ne présentant pas de candidat du P.Q. . Je suis toujours contre ce fait , mais c’est vrai que c’est un château fort de Q.S. et que Mme David était très aimée comme députée dans Gouin. On ne saura jamais si nous aurions put gagner cette circonscription !

  23. Bonjour madame Boucher, et bonjour à toutes celles et tous ceux qui liront.

    Je suis sympathisant de Québec solidaire dans Saint-Henri-Sainte-Anne. Une circonscription qui, comme celle de Charlesbourg, n’a pas été sous la main des progressistes depuis le début du siècle.

    Si j’avais à voter Parti Québécois dans un contexte de pacte électoral, moi aussi j’irais de reculons, en fermant les yeux, et en me pinçant le nez (j’ouvrirais l’oeil quand même avant de mettre mon X!).

    Mais justement, vous comme moi irions voter pour l’autre parti.

    Parce que l’intérêt d’un pacte électoral est de rapprocher les progressistes et les indépendantistes du pouvoir. Si un péquiste est élu dans Charlesbourg et un solidaire dans Saint-Henri-Sainte-Anne (ou l’inverse!), ce sont deux sièges en moins aux libéraux, c’est un siège de plus pour rapprocher le PQ du pouvoir, et c’est un député solidaire de plus à l’Assemblée nationale.

    • De Québec, en tout respect, M. Wilt, ça ne change rien pour un futur référendum ! Notre ennemi, au P.Q. , pour gagner les prochaines élections c’est la C.A.Q. . Rien ne sert d’additionner Q.S. et P.Q., ce n’est pas comme ça que le P.Q. gagnera les prochaines élections. Merci.

    • Monsieur Wilt, je suis membre de l’exécutif du Parti Québécois de Saint-Henri-Sainte-Anne.

      Comme vous, je crois à la possibilité et à la nécessité des alliances. Nous allons laisser les négociateurs négocier, mais pour ma part il me semblerait logique que ce soit un candidat du Parti Québécois qui soit retenu pour SHSA puisque nous y accumulons largement plus de suffrages que Québec Solidaire, contrairement à Laurier Dorion par exemple.

      Cela dit, si un solidaire devait être retenu, je voterais pour lui, moi aussi à mon déplaisir mais néanmoins avec la satisfaction d’avoir réussit à créer un véritable pacte électoral, une première au Québec. Il va de soi que j’inviterais aussi nos sympathisants à voter pour vous.

      J’espère que vous saurez convaincre les vôtres de voter en faveur de la négociation à votre congrès.

      Bien à vous.

  24. Je suis tout à fait d’accord avec l’alternative proposée par Joseph Facal, soit une alliance temporaire autour d’un sujet unique : le remplacement du mode de scrutin actuel par une proportionnelle qui serait réellement le reflet de la volonté de la population.

    Ceux qui veulent tirer la couverte de leur côté se condamnent à l’élection perpétuelle du parti libéral, un espèce de ‘Reich de Mille Ans’ prédit par un certain dictateur à moustache.

  25. M. Lisée,
    Premièrement commencer par trouver des idées pour gouverner. Des idées en éducation (parler aux enseignants ), des idées en santé ( parler aux infirmières ) arrêter de dire que l’on veut des immigrants, on laisse de côté des gens d’ici qui meurent dans des incendies (ex. À Sorel-Tracy dernièrement). Dire non fermement aux immigrants avant qu’il soit trop tard. Demander à des Véronique Hivon, Catherine Fournier, Pascal Bérubé et autres qui ont des bonnes idées et qui sont très aimés.
    Je suis avec le parti Québécois depuis les années 70 et vous êtes le pire chef, désolée mais si vos discours ne changent pas , moi je change de parti et je ne suis pas la seule qui le pense. Ne pas mettre de candidat dans Gouin laisse à penser que vous n’aviez personne à présenter, pas une très bonne idée. Changer votre façon de parler soyez ferme comme Véronique Hivon l’a fait devant le DPCP. En fait donner donc votre place à quelqu’un qui saura faire avancer les choses.
    On dirait que ce sont les libéraux qui vous ont placé là pour éliminer Alexandre Cloutier… Dommage avec vous nous n’avons pas beaucoup de chance d’avancer. Si vous aimez vraiment le Québec demander un vote de confiance à vos troupes. Haussez le ton soyez plus dur et surtout arrêter les idées ridicules de CV anonymes, aucune entreprise ne va vous suivre.

    • De Québec, en tout respect Mme Pelletier, un chef qui vient d’être élu par les membres du Parti Québécois légitimement n’a pas à demander de vote de confiance immédiatement. Je constate que vous n’avez pas lu les propositions de M. Lisée. De bonnes idées il en a comme des moins bonnes. Mais il n’est pas seul à décider. Il a le caucus avec lui. Moi, à part cette idée de convergence, je n’ai rien à redire sur notre chef. Merci !

  26. Je rêve du jour où les électeur auront à choisir, pour gouverner le Québec, entre différents partis comme le PQ et QS. Pour que ce jour advienne, il faut dès maintenant sortir les libéraux et prendre la route vers l’indépendance. C’est pour moi ce qui rend nécessaire la convergence, telle que proposée. Donnons-nous la main.

  27. j’espère de touts cœur que l’union fassent notre force .mais le peuples a aussi sa part a faire ,le démontrer par des geste légal et pacifique que le plq c’est NON ,fini point final .que le peuples parle dans les rues et au moment du scrutin .

  28. De Québec, bonjour M. Lisée. Je suis désolée mais je ne veux pas de pacte avec Québec Solidaire comme membre du Parti Québécois. Q.S. ne fera aucun gain en dehors de l’île de Montréal. Je sais qu’il y a beaucoup de circonscriptions sur l’île, mais je me mets à la place d’un péquiste qui ne pourra pas voter P.Q. et qui sera obligé de choisir un autre candidat. Rien ne nous dit que le vote ira à Q.S. . Le piège est que la C.A.Q. semblera peut-être plus attrayante. Nous n’avons aucune garantie hélas que votre plan de convergence fonctionnera. Je le voudrais bien mais je ne le crois pas possible. De plus, j’ai bien peur que Québec Solidaire soit gourmand et nous fasse au Parti Québécois des demandes que nous ne désirons pas leur donner. Enfin, on verra après leur congrès ce qui sera décidé. Personnellement, dans mon comté de Charlesbourg, je sais que je voterais Q.S. s’il n’y a pas de candidat du P.Q., mais je le ferais à contre coeur ! Bien sûr c’est un exemple que je donne pour mon comté. Mais justement, ceux qui devront céder leur place à quelqu’un de Q.S. l’auront sur le coeur eux aussi. Quand on se présente pour devenir député, c’est la plupart du temps parce qu’on a été bénévole un bout de temps et très impliqué dans le dit comté. Je crois que cette convergence suscitera beaucoup de mécontentement dans les rangs péquistes. On est capable de gagner des élections sans Q.S. et s’ils sont indépendantistes comme nous, ils voteront oui à un référendum pour avoir notre pays, le Québec !

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