Médias québécois: vaut mieux en rire!

charetteL’automne 2009 est une belle saison pour le journalisme québécois. Toute la tribu est mise à contribution pour traquer collusion et corruption dans le milieu de la construction.

Le journalisme d’enquête est de retour. Ce qui ne doit pas nous empêcher de rire aux dépens de certaines de nos figures médiatiques favorites. Cette semaine, deux personnalités qui ont, heureusement, le sens de l’humour, sont épinglées avec talent: Richard Martineau et Christiane Charette.D’abord Richard Martineau, dont l’ubiquité médiatique est légendaire, se fait croquer par Mauvais Oeil, l’équivalent québécois de Onion News. On y apprend qu’une Pénurie d’opinions de Richard Martineau est prévue pour 2016. Extrait:

La société québécoise se trouverait à un tournant de son évolution : la production absolue d’opinions du journaliste aurait déjà atteint un plateau il y a quelques années, un seuil au-delà duquel son déclin est déjà entamé et inexorable; il sera ainsi donc impossible pour Martineau d’émettre une nouvelle opinion qu’il n’aurait pas déjà émise dès l’an 2016. […]

Selon l’étude effectuée par le groupe de chercheurs, Martineau aurait déjà pris position dans 98,6% des sujets d’intérêt public. Dans 64% de ces cas, il aurait vaillamment défendu les deux points de vue (le pour et le contre) à un moment ou à un autre de sa carrière. Avec une moyenne de 18,4 opinions tranchées par semaine, Martineau devrait avoir couvert tous les cas possibles d’ici moins de 5 ans.

Suit un graphique absolument sublime sur la corrélation inversée sur le nombre d’opinions et leur pertinence.

Par ailleurs, l’animatrice Christiane Charette, (transparence totale: je suis régulièrement son invité) fut croquée par Marc Labrèche avec une justesse de vue fulgurante dans 3600 secondes d’extase.

Labrèche imitant Charette (Photo Radio-Canada)