Monarchie vs présidentielles: le Super Bowl politique

Plusieurs d’entre vous ont trouvé l’auteur de la citation monarchiste d’hier — et merci à ceux qui ont pratiqué la transparence totale en avouant avoir simplement placé la phrase dans Google.

C’est donc George-Étienne Cartier qui disait ceci, en 1865, lors du débat parlementaire sur la Confédération. Écoutez bien Stephen Harper pendant le Jubilée de la Reine cette année, il pourrait bien en citer une partie:

Comment le chef du gouvernement des États-Unis est-il choisi ? Des candidats se mettent sur les rangs, et chacun d’eux est vilipendé, conspué par le parti opposé. L’un d’eux triomphe et arrive au fauteuil présidentiel ; mais même alors, il n’est pas respecté par ceux qui ont combattu son élection et qui ont essayé de le faire passer pour l’homme le plus corrompu et le plus méprisable qui existe au monde.

Sous le système anglais, les ministres peuvent être censurés et insultés, mais les insultes n’atteignent jamais la souveraine.

La citation est tirée du livre Les 50 discours qui ont marqué le Québec, des historiens Charles-Philippe Courtois et Danic Parenteau. J’y signe une brève préface.