Nationalisme économique – Le Parti Québécois défendra notre économie et nos emplois avec vigueur

Allocution du chef du Parti Québécois, Jean-François Lisée

Dimanche 15 janvier 2017
La version lue fait foi

« Je sais qu’il y en a qui diront :

Laissons les étrangers venir ici et investir leur argent, et tout ira bien.

Maintenant, cela n’est plus suffisant.

Les étrangers ne viennent ici que lorsque cela leur rapporte, et je comprends cela.

Pour nous, toutefois – oui, pour nous, Québécois de toutes origines –, est-ce que cela est suffisant?

Pouvons-nous nous contenter de ce que cela peut nous rapporter?

Serons-nous toujours victimes de cet état d’esprit qui nous condamne à ne toucher que les miettes qui tombent de la table à laquelle mangent ceux qui viennent d’ailleurs?

Mes chers amis, j’ai la conviction profonde que le peuple du Québec a fait son choix. Je suis convaincu qu’il veut devenir le maître de son économie. »
Avez-vous remarqué que ce n’est pas mon style habituel?
C’est vrai.

Je viens de citer, mot à mot, un discours prononcé le 30 septembre 1962 par le premier ministre Jean Lesage.

Je viens de faire applaudir par un Conseil national du Parti Québécois un premier ministre libéral.

C’est un bon tour que je vous joue parce que ce discours est le texte fondateur du nationalisme économique québécois.

Il y a eu un avant, et il y a eu un après. Et plus rien n’était pareil.

Le Parti Québécois a beaucoup contribué à moderniser le nationalisme économique à chacun de ses passages au pouvoir.

C’est notre tour de le faire.
Et ça presse.
Parce qu’autour de nous, sur ce continent, il n’y a pas que des enfants de chœur.

Et il va falloir montrer du muscle, défendre nos emplois, nos parts de marché, pied à pied au cours des années qui viennent.
Les sièges sociaux

Le nationalisme économique, en 2017, c’est d’abord reconnaître l’importance considérable de garder, chez nous, nos propres sièges sociaux.

Ce n’est pas vrai que les compagnies sont apatrides.

Des propriétaires locaux embauchent davantage localement et s’investissent davantage dans leur communauté.

Agir résolument pour les garder, comme le font plusieurs autres États dans le monde, y compris le Royaume-Uni et les États-Unis, c’est une nécessité.

Il y a au gouvernement Couillard une naïveté néfaste face aux réalités du monde des affaires.

Un refus de se montrer ferme et actif, dans l’intérêt commun des Québécois.

Le contraire de l’esprit de Jean Lesage.

Élu en 2018, un gouvernement du Parti Québécois agira rapidement pour que la rétention des sièges sociaux stratégiques soit une des missions explicites de la Caisse de dépôt et d’Investissement Québec.

On ne veut plus revivre de Rona. Jamais.

L’État québécois est généreux dans son aide aux entreprises pour faire émerger chez nous des champions.

Nous allons continuer à le faire, mais de manière plus efficace et plus ciblée.

Notamment en redonnant au programme des gazelles tous ses moyens, c’est-à-dire en ciblant les entreprises à plus fort potentiel de croissance et en les accompagnant vers un succès national, puis international.

Et les sièges sociaux internationaux de nos futures gazelles, savez-vous quoi? On va les garder chez nous!

De l’aide conditionnelle

Avec nous, ce sera fini d’alimenter à coups de crédits d’impôt en recherche des compagnies qui partent à l’étranger avec, dans leurs poches, les brevets conçus avec notre argent.

Notre appui sera conditionnel.

C’est chez nous, ou vous remboursez.

Et s’il nous venait, au gouvernement du Parti Québécois, l’idée d’investir, disons, un milliard de dollars dans Bombardier, pensez-vous un instant qu’on oublierait d’exiger en échange des garanties contre les délocalisations?
Quand je vous parle de naïveté néfaste.

Tournant le dos au pétrole, nous allons faire émerger au Québec une grappe d’électrification des transports qui peut et doit devenir une référence sur la planète.

Nous avons tous les outils, toutes les ressources, toute l’inventivité. Ne manque que la volonté politique.
Elle se prépare, elle arrive, avec nous.

Augmenter la propriété québécoise

Lorsque des entreprises fermeront leurs portes, notre premier réflexe sera de nous asseoir avec les salariés et les cadres mis à pied pour leur dire : et si on relançait l’usine en coopérative?

Et si, dans votre usine, vous étiez maîtres chez vous?

La propriété des terres agricoles du Québec est aussi un enjeu de nationalisme économique.

Nous sommes de la génération qui doit assurer que nos terres restent entre les mains d’agriculteurs québécois, pas entre celles de fonds d’investissement étrangers ou anonymes.

Nous nous y engageons.

Le nationalisme économique, c’est aussi les circuits courts, des tarifs d’électricité encore plus compétitifs pour les serres, de la place dans nos épiceries pour les produits locaux, un encadrement réglementaire allégé pour les petits producteurs.

Le gouvernement des PME

Le nationalisme économique, c’est aussi favoriser l’entrepreneuriat sous toutes ses formes.

Et, pour commencer, arrêter de nuire.

Nos petites et moyennes entreprises croulent sous une paperasse municipale, québécoise et fédérale décourageante et contreproductive.

Assurer la qualité des produits, les droits des salariés, protéger l’environnement, oui, sans compromis.

Mais, à l’ère du numérique, comment expliquer que Québec et les municipalités n’aient pas informatisé ni simplifié leurs rapports avec les entreprises?

Au pouvoir, en 2018, nous serons comme jamais le gouvernement des PME.

Et un de nos premiers gestes sera de casser la culture du racket à Revenu Québec, plusieurs fois dénoncée par le Protecteur du citoyen.
Non, nos entrepreneurs ne doivent pas être présumés coupables.

Moi, fils d’entrepreneur, j’entends bien la grogne, partout au Québec, face aux tactiques douteuses de Revenu Québec. Nous allons y mettre un terme.

Les paradis fiscaux

Le nationalisme économique, c’est refuser que des millionnaires québécois aillent cacher leurs épargnes dans les paradis fiscaux.

C’est arrêter d’appliquer bêtement à la fiscalité québécoise les échappatoires fiscales scandaleuses inventées par Paul Martin et Stephen Harper.

Des privilèges protégés, encore l’automne dernier, par Justin Trudeau, contre le vœu unanime de l’Assemblée nationale.

Un gouvernement du Parti Québécois va rendre imposables les comptes aux Bermudes de nos citoyens qui ont cherché à éviter l’impôt.

Aujourd’hui, les fraudeurs fiscaux qui avouent leur délit ne paient pas d’amende. Je leur donne un préavis.

Quand le Parti Québécois sera au pouvoir, dépêchez-vous de sortir de l’ombre, car, plus vous attendrez, plus les amendes seront salées.

Nous avons besoin de l’argent que vous nous devez pour payer des soins à domicile, du soutien à nos enfants, des écoles saines, des CHSLD où on ne rationne pas les soins.

Votre comportement est honteux.

Avec vous, nous serons intraitables.

Notre juste part

Le nationalisme économique, aujourd’hui, c’est réclamer, tant qu’on fait partie du Canada, la justice.

La juste part.

Les calculs sont nets.

Si on recevait la moyenne canadienne des investissements fédéraux productifs au Québec – pas plus que la moyenne, juste notre part –, notre économie profiterait d’une injection annuelle supplémentaire allant jusqu’à quatre milliards par an, créant 35 000 bons emplois directs.

Immédiatement, on recevrait moins de péréquation. Immédiatement. Avec plaisir.

Vous connaissez la chanson de Dédé Fortin : Passe-moi la puck, pis on va en compter, des buts.
Ottawa la passe souvent, la puck : des milliards de crédits d’impôt pour les sables bitumineux dans l’Ouest et le pétrole de Terre-Neuve, des milliards d’investissements publics pour le nucléaire en Ontario et pour son industrie automobile.

Pour le Québec? De la péréquation.

En prime, des insultes parce qu’on reçoit de la péréquation.

Un cercle vicieux d’appauvrissement et de dénigrement systémique.

Pensez-vous un instant que si le siège social de Bombardier était à Toronto ou à Edmonton, il attendrait encore son chèque d’aide du fédéral?

Il l’aurait reçu depuis longtemps.
Ottawa donne une garantie de prêt à Terre-Neuve pour son projet hydroélectrique.

Ok; qu’il nous passe la puck et fasse la même chose pour la dette courante d’Hydro-Québec, et nous allons économiser 9 milliards de dollars.

Sinon, c’est une injustice!

Le plus grand investissement de l’histoire du Canada est commencé.

Cent milliards de dollars pour des navires de guerre.

Notre part de la facture à nous, les contribuables québécois, c’est 20 milliards.

Mais la justice n’est pas passée par là.

Ottawa ne nous passe pas la puck.

Ottawa prend les 20 milliards et nous rend 600 millions, à Lévis.

C’est la plus grande injustice économique envers le Québec de l’histoire du Canada.

Je vous le dis : on va encore en parler dans 150 ans!

Écoutez bien : près de 20 milliards des impôts québécois vont servir à créer d’excellents emplois à Vancouver et à Halifax.

Ensuite, les fédéraux vont nous accuser de ne pas créer autant d’emplois qu’eux, ils vont nous envoyer de la péréquation en nous accusant d’être les assistés sociaux du Canada.

Non. Non.

Vous trouvez que le Parti Québécois a bien réussi, il y a quelques années, en faisant du concept un peu obscur de déséquilibre fiscal un enjeu politique majeur?
Vous n’avez encore rien vu.

En 2018, notre gouvernement va faire de l’injustice du programme des navires de guerre une question centrale de la défense de nos droits face à Ottawa.

Parlant d’Ottawa, il va sans dire que le nationalisme économique, comme le nationalisme écologique, c’est refuser de se faire imposer un pipeline qui traverserait 860 de nos cours d’eau pour contribuer à réchauffer la planète.

Un nationalisme international

Le nationalisme, ce n’est pas rester chez soi.

C’est être présent au monde, à sa manière, en défendant ses intérêts.

Et je vais vous parler un peu de libre-échange.

Au-delà des slogans.

Le premier homme politique québécois à avoir déclaré que le libre-échange avec les États-Unis serait bénéfique pour l’économie québécoise s’appelait René Lévesque.

Il a rapidement été suivi par Jacques Parizeau et Bernard Landry.

Le chef libéral, Robert Bourassa, était plus frileux.

Il trouvait que c’était un risque mal calculé.

Il pensait que les entrepreneurs québécois ne seraient pas assez forts pour résister à la concurrence américaine.

Les organisations syndicales craignaient qu’une entente avec les États-Unis nous force à réduire notre filet social.

Une crainte légitime, à l’époque.

Mais, à l’élection fédérale de 1988, dont c’était l’enjeu principal, ce sont les électeurs québécois qui ont donné à Brian Mulroney la majorité nécessaire pour aller de l’avant, contre le vœu de l’Ontario et de la majorité des provinces.

À peine dix ans plus tard, les entreprises québécoises avaient, plus que toutes les autres au Canada, pris des parts de marché au sud de la frontière, créé des emplois dans toutes les régions. Et notre filet social n’a pas fondu.

Il s’est étendu avec toutes les mesures adoptées par le gouvernement du Parti Québécois de 1994 à 2003.

Jacques Parizeau était aux anges.
L’accord avait « décanadianisé » l’économie québécoise.
Avant, 60 % de nos exportations nord-américaines allaient au Canada anglais. Après, 60 % allaient aux États-Unis.

Un renversement complet.

Un Québec beaucoup moins dépendant du Canada.

L’accord était-il parfait? Non.

Un chapitre empoisonné donnait aux entreprises le droit de poursuivre les États.

Une mauvaise idée.

En plus, le bois d’œuvre était exclu, ce qui nous a rendus très vulnérables pour la suite.

Mais, globalement, l’accord a permis l’expansion de centaines d’entreprises québécoises.

Comme ministre du Commerce extérieur, j’ai pu constater que lorsqu’une PME se met à exporter, elle investit dans son outil de travail, améliore ses produits, forme mieux ses salariés.

C’est un levier puissant pour augmenter la productivité.
Et ça, c’est essentiel.
En ce moment, notre productivité globale augmente de 0,7 % par année. Pour financer durablement notre filet social, il faudrait doubler ce rythme.

C’est pourquoi notre proposition principale offre des mesures novatrices pour faire augmenter significativement le nombre de nos entreprises exportatrices, et, en conséquence, notre productivité, notre solidarité, notre richesse nationale.

Est-ce que ça signifie que tous les accords économiques internationaux sont dans notre intérêt? Absolument pas.

Les accords de dérèglementation financière ont été toxiques pour plusieurs nations dans le monde, et nous avons été chanceux de ne pas y avoir participé.

Pour l’Europe, il y a du pour, il y a du contre.

D’abord, il faut le savoir, l’accord actuel n’existe que par la volonté de deux États : le Québec et la France.

Jamais il n’aurait vu le jour sans notre volonté politique commune, et transpartisane dans les deux cas.

D’ailleurs, un Québec souverain aurait très bien pu négocier une entente de libre- échange avec l’Europe, plus intéressante encore que celle qui est devant nous.
Vous en doutez?
Voici la liste des pays dont l’économie et la population sont équivalentes ou plus faibles que celles du Québec, et qui ont pourtant signé des accords avec l’Europe : la Norvège, l’Égypte, le Pérou, Israël, le Maroc.

À part le fait que leur économie est moins forte que celle du Québec, ces pays avaient autre chose en commun : ils n’avaient pas besoin de demander la permission à Ottawa.

C’est vrai, un Québec indépendant ne pourrait pas signer d’entente avec les pays du pacifique.

Un argument géographique imparable. Savez-vous quoi? C’est une bonne chose. L’accord transpacifique est un mauvais accord. Je suis content qu’il soit mort et enterré.

Entre autres, pour le signer, le Canada voulait encore sacrifier notre industrie agricole.

Alors, bon débarras.

Mais revenons à l’Europe.

Quel intérêt? On y trouve 500 millions de consommateurs, davantage qu’aux États-Unis.

Et, si on signe, nos PME vont pouvoir y vendre leurs produits environ 10 % moins cher que les produits de nos concurrents américains.

Un avantage concurrentiel décisif.
Du sirop d’érable jusqu’aux avions québécois.

Combien d’emplois on va créer avec ça? Vous ne trouverez aucune estimation satisfaisante.

Comme on n’en avait aucune avant le libre-échange avec les États-Unis. La réponse est directement liée au dynamisme de nos entreprises.
Et moi, j’ai confiance en elles.
Je les ai vues à l’œuvre aux États-Unis, en Afrique et en Chine.

C’est beau à voir. Mais il fallait que le Canada s’en mêle.

À la 11e heure, pendant la négociation, Ottawa a décidé que pour favoriser le bœuf de l’Ouest, il allait sacrifier les entreprises laitières et fromagères du Québec.
Il allait mettre en péril cette extraordinaire réalisation des dernières années: l’émergence d’excellents fromages fins de toutes les régions du Québec.
On se comprend : un Québec indépendant n’aurait jamais sacrifié sa propre industrie pour aider le bœuf de l’Ouest, le bœuf d’un autre pays.

Le nationalisme économique, c’est savoir utiliser le rapport de force dans une négociation.

Et, dès qu’on a été informé de ce mauvais coup d’Ottawa, Pauline Marois, Nicolas Marceau aux Finances, François Gendron à l’Agriculture et moi au Commerce extérieur avons mis le poing du Québec sur la table.

Cet accord, il ne peut pas s’appliquer sans que le Québec adopte le décret d’application.

Alors, non, avons-nous dit, nous ne signerons ce décret que lorsqu’Ottawa s’engagera formellement à compenser de façon adéquate le tort qu’il nous cause.

Sinon, c’est non.

C’est ce que Parizeau aurait fait.

C’est ce que Péladeau aurait fait.

Et c’est ce que je ferai.

Mais les grands naïfs économiques qui nous gouvernent, appuyés par François Legault, d’ailleurs, ne veulent pas que le Québec ait de rapport de force.

Ils nous mettent en position de faiblesse.
Et on a reçu, en décembre, la facture de la faiblesse.

Le tort causé par Ottawa, sur 5 ans, s’élève précisément à 1,5 milliard de dollars pour notre industrie.

Ottawa offre d’éponger moins du quart de cette somme.
C’est ça, le coût de la faiblesse.
Il y a aussi dans l’accord cette détestable clause des recours investisseur-État.

Les Wallons avaient raison de vouloir l’enlever. Nous, au Parti Québécois, étions d’accord avec eux et je suis intervenu personnellement en ce sens auprès du premier ministre français.

Comme gouvernement, nous ne voulons pas la revoir, à l’avenir.

Ce qui me choque le plus, du gouvernement Couillard, c’est son refus de tenir une commission parlementaire sur l’accord.
Son refus de laisser les parlementaires l’étudier, d’entendre les experts, de confronter les points de vue.

C’est lamentable.
Quand on dit qu’on veut négocier tous nos traités, c’est parce qu’on veut les négocier dans la plus grande transparence possible et laisser les parlementaires faire leur travail sans contrainte avant de prendre une décision.

Il y a des dogmatiques du libre-échange.

Certains qui pensent que ce n’est jamais bon, certains qui pensent que c’est toujours bon.

La nation québécoise, qui exporte hors de ses frontières la moitié de tout ce qu’elle produit, doit choisir au cas par cas les ententes, accepter celles qui sont bonnes et rejeter celles qui ne le sont pas.

Buy Québécois Act

Mais parmi les amants béats, il y a ceux qui croient que ces accords nous interdisent, partout et toujours, de favoriser l’achat local, le contenu québécois.

Je les invite à visiter un pays qui s’appelle les États-Unis.
Ils signent des accords de libre-échange (et pas seulement des bons) et, en plus, ils ont

le Buy American Act.
Ils font les deux en même temps. Pour citer un des grands personnages de notre culture

cinématographique : « eux autres, ils l’ont, l’affaire, les Amaricains ».

Le gouvernement du Parti Québécois va introduire, dès son élection en 2018, une politique d’achat québécois, de contenu québécois, partout où c’est possible.

Le nationalisme économique, ça s’applique aussi à la culture.

Le contenu francophone et le contenu québécois doivent prédominer dans les vitrines électroniques qui sont aujourd’hui les magasins culturels en ligne.

Vous pensez que c’est impossible de faire plier ces géants?

C’est ce qu’ils avaient dit à Gérald Godin, qui a pourtant forcé les puissants majors américains à diffuser le même jour, au Québec, les versions française et anglaise des nouveaux films.

Impossible?

C’est ce qu’ils avaient dit à Louise Beaudoin, qui a pourtant forcé les Microsoft et Apple à diffuser le même jour les versions francophone et anglophone des nouveaux logiciels.

Pourquoi? Parce qu’ils ont mis le poing du Québec sur la table.
Deux derniers éléments, pour terminer ce tour d’horizon du nationalisme économique.
Concertation

La concertation.

Une valeur québécoise.

La concertation comme déclencheur d’une action commune pour faire passer le nationalisme économique à la vitesse supérieure.

Nous devons à René Lévesque et beaucoup au président de la FTQ d’alors, Louis Laberge, la pratique des grands sommets et des grands chantiers collectifs.

On doit à un ministre libéral, Gérald Tremblay, d’avoir implanté au Québec le concept des grappes industrielles, un modèle de concertation de grande valeur.

J’ai eu le privilège de travailler aux grands sommets de 1996, qui ont amené la relance économique et sociale du Québec.

C’est vrai aussi localement.

Ici, à Québec, dans les années 90, notre capitale était arrivée au bout de son modèle économique.

Les acteurs politiques et économiques se sont réunis.

Ils pouvaient compter sur le leadership rassembleur d’un gouvernement du Parti Québécois.

Tous avaient à cœur le développement de Québec.

Tous connaissaient son énorme potentiel, le talent de ses gens.

Les atouts étaient là.

Ensemble, ils ont trouvé la manière.

Résultat : Québec est passée de « Vieille Capitale » à « Capitale de l’innovation ».

Une ville créative et prospère, reconnue à travers le monde pour sa vitalité, sa culture, sa beauté, son dynamisme, pour sa qualité de vie et son plein emploi.

L’exemple de Québec est d’autant plus inspirant que les atouts qui ont fait sa réussite sont présents dans toutes nos régions :

Du talent et de la créativité;
Nous en avons beaucoup.
De l’ouverture envers nos partenaires économiques à travers le monde;
Ça aussi, nous en avons.
De l’audace;
Avec nous, la concertation sera de retour.

Nos leviers financiers.

Finalement – et cela me permet de boucler la boucle avec Jean Lesage et son conseiller d’alors, Jacques Parizeau –, il y a nos grands outils économiques, que nous pouvons employer plus et mieux.

La Caisse de dépôt et placement doit retrouver dans sa loi dès 2018 l’équilibre voulu par Lesage entre le rendement et le développement économique du Québec.

Nous irons plus loin en ce sens, en lui donnant un mandat explicite de développement économique régional et sectoriel.

Et, si elle fait des grands projets, elle les fera avec une politique de contenu québécois.

Double mandat pour Nicolas Marceau

Il y aura bientôt 10 milliards de dollars dans le Fonds des générations. Comment utiliser une partie de ce fonds pour accélérer la croissance économique durable du Québec, tout en réduisant le poids relatif de notre dette?

Je donne aujourd’hui un double mandat à Nicolas Marceau. Premièrement, de consulter et de proposer les meilleures façons de rendre plus productive une partie des 2 milliards de dollars que nous déposons chaque année dans le Fonds des générations pour en faire un moteur supplémentaire de nationalisme économique québécois.

Ce sera notre façon de léguer aux prochaines générations à la fois une dette plus légère et une économie plus forte.

Deuxièmement, élaborer avec nous la politique d’achat québécois la plus robuste possible, pour notre prochain gouvernement.

Mes amis, le nationalisme économique québécois a une maison, c’est le Parti Québécois.
Il a une équipe, les membres du Parti Québécois.

Il aura, dès 2018, un pilote, le gouvernement du Parti Québécois. Merci!

27 avis sur « Nationalisme économique – Le Parti Québécois défendra notre économie et nos emplois avec vigueur »

  1. Merci et Bravo pour votre discours !
    Voilà enfin un discours disant la vérité de notre vie que l’ont doit vivre dans ce Canada. Ils faut être très résistant pour tenir le cout.
    Mais ma plus grande peur c’est la division de nos forces Souverainiste.
    Vous savez en démocratie c’est la majorité qui décide de tout pour son peuple.
    La chose la plus importante présentement : Aller chercher la majorité en fusionnant des parties comme Q.S. +C.A.Q.+ M.L.N.et Citoyens au pouvoir.
    Si on n’est pas capable de s’entendre de s’unir pour aller chercher une majorité….avant les élections de 2018 et bien ont vas voir passé la parade libéral en 2018. Eut on comprit cela …¸Ils font assez de concessions aux Anglophones pour avoir leur votes…et font assez de concessions aux Émigrés pour avoir leur votes. Et cela avec Seulement 20% des Francophones.
    Nous les parties diviser avec 80% des Francophones ne sommes pas capable de prendre le pouvoir.
    Personne ne veulent faire les concessions nécessaire pour s’entendre.
    Chacun travail fort dans son coin avec son entêtement à vouloir prendre le pouvoir seule. on dirait que personne ne réalisent qu’ils faut être majoritaire avant d’aller en élection…..C’est la Clé…Avec l’union de tout ces parties qui nous divisent C’est la Victoire assuré.
    OH! Quand j’ai parlez de M.L.N. C’est Le Mouvement de Me. Bertrand :
    Liberté-Nation. Il a aujourd’hui même déposé sa demande de partie selon les règlements officiel du Québec.
    Excusez mes fautes je ne suis pas un écrivains….je suis un retraité homme de métier .Mais mon pays je l’ai dans le cœur depuis près de cinquante ans.
    Merci de m’avoir lu !
    Conrad Trudel.

  2. Merci pour le beau discours. J’aime les citations, dont celle de Lesage. Et celle-là, quand vous dites qu’on ne pourra pas être d’accord sur tout.

  3. Merci Madeleine Boucher pour vos deux commentaires. Vous n’êtes pas d’accord, selon ma suggestion, pour établir, lors d’un référendum sur l’indépendance à 55%, le pourcentage de Oui qui mènerait à l’indépendance . Je vous comprends d’autant plus que tous les partis au Québec , y compris le NPD fédéral appuie la norme démocratique du 50% plus 1 voix. L’effet crée, cependant, est le suivant: étant donné le risque de division avec un tel pourcentage,( et cela aurait été le cas si nous l’avions obtenu en 95 avec sur les bras la région de Montréal ayant dit NON , la région de Québec ( incroyable ) aussi, et en plus la région de l’Outaouais ,) les gens n’en veulent pas de référendum, c’est d’ailleurs pourquoi JFL l’a reporté loin, dans le mandat de 2022. Mais si le 55% était adopté et obtenu dans ce prochain référendum, les trois régions mentionnées y aurait certes contribué un peu et au surplus, leur acceptation du résultat en serait facilité et ainsi on évite la chicane. Et puis, si on obtient 53% ce serait bien sûr décevant mais pas décourageant car ce serait une fantastique victoire morale et enfin on ne parlerait plus de référendum perdant et les gens se diraient comme l’a dit René Lévesque en 1980, À LA PROCHAINE FOIS …. Et si on n’obtenait même pas 50% plus 1 voix…et bien il faudrait peut-être réfléchir beaucoup avant de penser à un 4ie référendum… Merci!

    • De Québec, en tout respect M. Forcier. Ce n’est pas d’une victoire morale que je veux mais une victoire tout court ! Avec 53 % du oui nous l’aurions notre pays. Merci.

  4. Je vais vous stresser mais ça va passer 😉 J’aimerais que le Parti Québécois s’engage dès maintenant à tenir un référendum dès le début de son prochain mandat.
    Un référendum auquel personne n’oserait s’opposer: un référendum sur le projet de pipeline d’Énergie Est. Le NON l’emporterait à coup sûr et mettrait fin à cette menace environnementale que le ROC veut nous enfoncer dans la gorge.

  5. Il y a de ces grands hommes qu’on voudrait comme meneur de nos plus grandes ambitions, de nos plus grands désirs soit de faire du Québec un pays et vous êtes de ceux-là M. Lisée. Quel grand discours vous avez livré, discours à teneur économique mais aussi à teneur de nous faire réaliser à quel point nous devons être maître chez nous maintenant, maître de nos décisions et de notre destinée. Vous êtes authentique, intelligent, drôle et votre engagement, tellement rassembleur. Bravo M. Lisée, vous ne cessez de nous épater et nous voulons être à vos côtés pour bâtir notre Québec, ce Québec que nous aimons tant…

  6. Bravo! Bravo! Bravo! Votre discours a-t-il été traduit en anglais? Rejoindre les anglophones et allophones avec ce discours serait gagnant gagnant et ouvrirait les yeux à bon grand nombre.
    Merci de m’avoir envoyé une copie de ce discours.

  7. M. Lisée, votre discours sur la nationalisme économique est un peu long mais fort pertinent. Oui, pertinent, car il nous rappelle que le Québec fier et prospère que nous voulons retrouver en chassant les libéraux est justement à l’origine une œuvre entreprise dans les années 60 par les libéraux de Jean Lesage , le grand responsable de notre révolution tranquille. Vous proposez aux Québécois d’aller plus loin encore au plan de la prospérité et au plan de la fierté. Mais pour emprunter ce chemin avec assurance et ensemble comme Québécois, il faut aller chercher ces libéraux nationalistes mais aussi fédéralistes de bonne foi. Oui, reporter le référendum en 2022 est une clé d’approche qui peut être rassurante, mais selon moi , ce n’est pas suffisant pour les rassurer hors de tout doute. Ne faudrait-il pas, comme je vous le disais hier, ajouter deux autres éléments stratégiques :I) Annoncer dès maintenant, et officiellement au Congrès de l’automne prochain, la question référendaire pour le mandat de 2022 :VOULEZ-VOUS QUE LE QUÉBEC DEVIENNE UN PAYS INDÉPENDANT? et fixer le OUI gagnant à 55% ( ainsi pas de chicane , pas de division…) 2) À la reprise des travaux en février, proposer une motion ( ce qu’aurait dû faire les libéraux depuis longtemps à l’occasion du 150ie ) demandant au Canada d’ouvrir la Constitution pour y accueillir le Québec en tant que premier peuple fondateur du Canada par l’inscription d’une déclaration d’identité explicite qui implique des pouvoirs souverains en matière de culture, langue, immigration, entre autres dispositions. Attendre la réponse ,si nécessaire pendant tout le 150ie serait une façon positive de souligner cette fête en tant que Québécois. Si il n’y a pas de réponse ou qu’elle est négative, serait bien-sûr fort rassembleurs de tous les Québécois pour envisager le saut vers l’indépendance. Mais si elle était positive, ce serait un plus pour le Québec et le Canada. Et pourquoi pas ?
    Note: discuter et convenir d’ici 2022 d’une Constitution nationale est primordial. Mais pas question que ce soit l’objet d’un OUI ou d’un NON lors du référendum de 2022. Mais oui, elle nécessaire pour éclairer quant au pays qu’on devra avoir en tête en prévision de ce référendum.

    • En tout respect, M. Forcier, même commentaire qu’hier en ce qui me concerne. Merci.

  8. Mais, à l’élection fédérale de 1988, dont c’était l’enjeu principal, ce sont les électeurs québécois qui ont donné à Brian Mulroney la majorité nécessaire pour aller de l’avant, contre le vœu de l’Ontario et de la majorité des provinces.

    -Mais, à l’élection fédérale de 1988, c’était un Québécois qui est devenu première ministre du Canada.

    Les autre Québécois par la suite qui le sont devenus, ils pensent plus ROC!

  9. Bonjour Jean-François,
    Félicitations pour cet excellent discours! je veux cependant te signaler une erreur de fait, concernant l’Accord de libre-échange Canada/États-Unis, où tu mentionnes : le bois d’œuvre était exclu, ce qui nous a rendus très vulnérables pour la suite. Or ce n’était pas le cas, et le Canada et le Québec se sont servi du Chapitre 19 de l’ALÉ/ALÉNA sur le règlement des différends avec succès pour défendre les exportateurs de bois d’oeuvre à de nombreuses reprises. C’est seulement avec l’accord de 2006 que le gouvernement Harper a consenti à soustraire le bois d’oeuvre de l’application du Chapitre 19, et même du système de règlement de l’OMC, que nous avions également utilisé avec succès. Contacte-moi si tu souhaites plus de détails.
    Au plaisir, Carl Grenier.

  10. Proposition pour période électorale:
    Utiliser la structure de votre discours pour créer un effet d’enfermement du PLQ.
    Les mêmes éléments pourraient être alignés comme des réponses aux faiblesses du PLQ:
    Ex:
    Le PLQ fait ceci, le PQ fera cela.
    Le PLQ fait ceci, le PQ fera cela.
    Le PLQ fait ceci, le PQ fera cela.
    ————————————
    Mais parlons de votre discours:
    Dans un de ses écrits, Lucien Bouchard parle de grands discours. Il cite quelques exemples.
    J’ai tellement aimé le votre (de même que celui que vous avez prononcé lors de votre élection à la direction du parti) que j’ajouterais ceux-ci à la liste de M. Bouchard.
    Bien sûr, les deux événement ayant donné lieu à ces discours n’ont pas une dimension historique pouvant leur donner de l’ampleur. Mais les contenus ont tellement répondus à mes attentes que je suis prêt à leur attribuer tous les honneurs.
    En plus, vous avez réussi à rendre accessible et par moment familier le ton utilisé.
    Jean Lesage ne s’y serait pas reconnu !
    Mais c’est le ton qui convient parfaitement pour rejoindre ceux dont l’opinion est « sous verrou » comme vous l’écriviez dans « sortie de secours »
    C’est eux qu’il faut convaincre, comme vous l’écriviez aussi en 2000.

  11. Je suis époustouflé et confiant. Quel dynamisme et quelle compétence, quelle connaissance des leviers et des accords et de leur mécanique. Il ne nous faut pas manquer ce bateau. Il dépasse toutes les mièvreries et toutes les petites politicailleries de question-réponse à l’Assemblée nationale. Il faut mobiliser les régions, les PME, les organismes sociaux, établir une concertation qui dépasse la date du référendum, le calcul des sièges etc…La concertation c’est une affaire de pays à bâtir pas d’abord et principalement d’une élection à gagner ou d’un 50% +1 dans la boite du scrutin référendaire. On a un levier pour lever un pays comme fut au départ le levier de la maîtrise de nos industries. Là, c’est tout le Québec qu’il faut lever et pas seulement à l’Assemblée nationale et un jour de scrutin tous les quatre ans. Bravo M. Lisée. Voilà plus qu’un discours, c’est un RALLIEMENT. Un immense chantier est déjà ouvert. Ne niaisons pas avec la couleur politique ou religieuse ou laïque des ouvriers, il nous les faut tous !

  12. Le discours de Jean-François Lisée nous fait comprendre encore mieux aujourd’hui la mise en garde de Albert Einstein : « Le nationalisme est une maladie infantile. C’est la rougeole de l’humanité. »

    Comment compte-il obliger les sièges sociaux à rester au Québec alors que nous avons vu une vague partir pour Toronto quand le gouvernement de René Lévesque a pris place à l’Assemblée nationale en 1976. Comment explique-t-il que la croissance de la population Québécoise a été de 36% sur les derniers 50 ans alors que celle de l’Ontario a été de 91%?

    Comment compte-t-il faire acheter aux consommateurs Québécois des produits du Québec s’ils ne sont pas compétitifs avec les produits d’ailleurs? Comment compte-t-il empêcher que des terres agricoles du Québec ne soient achetées par des étrangers?

    Parlons de ses rêves économiques farfelus. Transformer des usines qui ferment leurs portes parce que non-compétitives en usines rentables par l’organisation des salariés en coopératives. Faire que les Québécois tournent le dos au pétrole alors que les besoins sont là pour encore au moins 30 ans. Il viendra d’où et comment le pétrole consommé au Québec?

    Le pire de ce discours nationaliste, c’est qu’il esquive les questions cruciales. Comment la République du Québec va-t-elle attirer des investissements étrangers dans son petit pays officiellement unilingue français installé dans cette mer anglophone qu’est l’Amérique du Nord alors que la plupart de ses sièges sociaux d’antan sont déjà partis?

    Comment le Québec va-t-il renverser la tendance à la diminution de la population en âge de travailler dont il fait face déjà aujourd’hui? Comment va-t-il réussir la rétention de ses immigrants qui quittent en grand nombre chaque année le Québec pour assurer ailleurs au Canada un meilleur avenir pour leurs enfants?

    Comment va-t-il renverser la tendance au décrochage scolaire qui est la pire de toutes les provinces du Canada et qui est la cause principale d’un Québec économiquement à la traîne du reste du pays? Comment va-t-il renverser la situation actuelle d’un Québec à 40% analphabète?

    Et enfin, comment la République du Québec va-t-elle empêcher les Premières nations de reprendre possession des territoires qui leur appartiennent?

  13. C’est comme ça que je vous aime! Et je vous supplie de continuer avec la même
    énergie que vous démontrez. Les adversaires vont chercher des « bebites » mais ils
    vont manquer de souffle. Les Québécois ( surtout de souche) et ceux qui les appuient
    vous verront comme le chef qu’ils attendaient depuis longtemps. Un tribun vigoureux
    enthousiaste et agressif si nécessaire mais surtout génial et visionnaire. Il y aura des
    affrontements mais ils seront nécessaires pour convaincre certains timides .
    Maintenant pour Martine Ouellet. Il ne faut absolument pas qu’elle aille perde ses
    énergies à Ottawa ( advenant son élection ) Un personnage très populaire chez les
    Québécois m’avait admis que le Bloc avait fait son temps. Cela se passait dans la
    salle à diner chez moi il y a une dizaine d’année. J’étais absolument d’accord et je
    n’ai pas changé d’idée. Je t’en prie Martine reste avec Jean-François et tu ne seras pas déçue. Un peu de patience tu es jeune et moi j’approche ma 84e année
    et je patiente encore.
    Jean-François vous avez une énorme responsabilité de nous obtenir ce pays que
    nous méritons et que peut-être je posséderai un jour si Dieu me prête vie.

  14. Bonsoir de Québec M. Lisée. Quoi dire de plus que bravo pour votre discours sur le nationalisme économique. Cela en a pris de la recherche pour nous le livrer. L’économie fait partie entièrement de nos vies. Il faut s’en occuper. Vous le faites avec brio et cela nous aide comme membre à convaincre les gens de nous suivre sur les chemins de victoires et surtout la victoire en 2018 ! Merci beaucoup , les mots me manquent pour vous exprimer mon admiration au chef et au parti qu’il représente ! Vous m’avez bien eut avec votre début de discours qui était celui du grand Jean Lesage. Comme quoi certaines choses ne changent pas dans la vie et j’espère qu’on s’en sortira avec de la volonté.

  15. La teneur économique de votre message est essentielle pour appuyer la prise du pouvoir en 2018, et en même temps, influencer le gouvernement actuel à mieux gouverner.
    Bravo pour votre lucidité et votre détermination.
    Cela confirme la justesse de vous avoir appuyé pour le leadership au PQ.
    Dans ce contexte de développement économique, vous faites référence à la formule coopérative. Je souhaite, dans ce commentaire, amplifier cet aspect.
    Une coopérative ne peut pas se vendre/déménager.
    Ma suggestion est que le nationalisme économique devrait être pro-actif pour le secteur coopératif; c’est-à-dire rechercher la création de moyennes et grandes coopératives comme celles de Mondragon ou des grandes coopératives de consommation(e.g. en Suisse). Et penser sur un horizon de 10-20 années.
    Par ailleurs, les Chantiers de l’économie sociale représentent une initiative remarquable qui devrait être amplifiée. Celle-ci propose d’ailleurs de rendre les programmes d’aide aux entreprises également disponibles, aux mêmes conditions, aux coopératives.
    Avec nos salutations chaleureuses.
    André Croteau

  16. Cher Monsieur Lisée,
    Si vous aviez défendu notre langue avec autant d’ardeur que celle que vous avez déployée pour promouvoir le nationalisme économique, je vous donnerais une note de 100%.
    Maud Bergeron-Debien
    Militante et ex-enseignante.

  17. Merci Jean-François Lisée pour votre beau travail à l’occasion de ce dernier Conseil National. Vous pouvez compter sur ma solidarité dans la poursuite du travail à réaliser sur le «Chemin des victoires», entre autres par l’obligatoire collaboration qui doit exister entre les membres du Bloc Québécois et ceux du Parti Québécois.
    P.F. souverainiste à Jonquière.

  18. Merci pour la foi qui soutient votre discours sur l’économie. Pour le travail exemplaire qui le supporte M. Lisée !
    Une documentation monstre rendue accessible , communiquée dans la plus simple des expressions, la rendant accessible à chacun, chacune. Merci pour le grand respect envers l’intelligence du citoyen et de toucher sa dignité humaine ! Que ça fait du bien ! Autant que le respect attendu envers nos biens ! Un monde de contenu exprimé qui peut à la lueur de votre allocution être mieux absorbé, aussi nourrissant que pertinent, concret et parfaitement en harmonie avec notre réalité quotidienne. Une ouverture qui oxygène notre univers et donne espoir lorsqu’on pense l’avenir du pays. Merci ! Trois merci ! Et vive le territoire identifié, bien géré.
    Bernadette Martin

  19. Plusieurs éléments forts dont je partage les conclusions et des ajouts personnels.

    1) Promouvoir« l’électrification des transports » voire même « l’indépendance énergétique »… Un bon slogan à la Lesage, en passant.

    2) Exiger une contrepartie pour les crédits d’impôt en recherche en cas de départ ou de vente d’entreprises. J’ajouterais que les codes sources et brevets pourraient devenir «libres» en cas de faillite.

    3) Promouvoir l’achat de produits Québécois. J’ajouterais, prévoir un 5% en innovation pour nos PME technos (jeunes pousses) dans les contrats et appels d’offres gouvernementaux dans le secteur. Pas des subventions, un accès aux contrats. Un peu à l’image de la loi du 1% pour les oeuvres d’art dans les bâtiments.

    4) Refuser un pipeline qui traverserait 860 de nos cours d’eau pour contribuer à réchauffer la planète et menacer le Saint-Laurent, artère vitale du Québec. J’ajouterais l’argument de l’indépendance énergétique et les quelques 7 ou 8 milliards de dollars qui sortent de nos poches annuellement (de mémoire, à vérifier) pour brûler du pétrole qui est en train de tuer la planète.

  20. Pour les plus Vieux comme moi, 74 ans, je revois la chance qu’ont les jeunes de vivre une nouvelle révolution tranquille et je les encourage à monter dans le train, il y va de leur avenir.

  21. Bravo cette lecture m’a comblée j’ai tellement hâte de vivre le premier mandat de 4 ans et surtout la suite comment je peut aider à y arrivé ?

  22. En lannee 2017, toutes le mondes entier savent que des SEPARATISTS!,sont les victimes de guerres!.,juste a regarder en ukraine,en russie.,…ect….pas de politiques,pas de religions,pas de guerre!.

    • De Québec, en tout respect Sly Dude , qui va nous tirer dessus en premier ? Le Canada , les américains ou que sais-je ? Franchement, nous sommes en Amérique du Nord et la France viendra nous aider !

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