Nous interrompons, comme chaque vendredi, le lancinant commentaire anti-modèle québécois des plumes économiques locales pour vous transmettre ce bref message d’intérêt public.
Nous dédions le billet d’aujourd’hui à la vice-première ministre, Mme Nathalie Normandeau, que nous saluons courtoisement en souhaitant ajouter une pièce au dossier qu’elle suit de près, celui des émanations bovines et de leur impact sur le réchauffement climatique.
L’alertinternaute Gleb nous informe de ce qui suit:
71,4% des vaches laitières du Canada se retrouvent au Québec (38,4%) et en Ontario (33,0%). Mais, il n’y a pas que les vaches laitières qui produisent des gaz à effet de serre (GES). C’est une caractéristique commune à l’ensemble des ruminants, qu’ils soient sauvages ou d’élevage.
En 1996, la plus grande partie du cheptel bovin du Canada (taureaux, bouvillons, vaches laitières et de boucherie, génisses laitières et de boucherie, veaux) se retrouvait en Alberta (39,7%), en Saskatchewan (20,7%) et en Ontario, (13,8%). Le Québec arrivait en quatrième position avec 10,3%.
Par conséquent, on devrait logiquement s’attendre à ce que la production de GES d’origine bovine soit quatre fois plus grande en Alberta et deux fois plus grande en Saskatchewan qu’au Québec. Compte tenu de l’importance de ces écarts, il faudrait des différences d’émissions de GES vraiment significatives entre les races bovines pour que le Québec dépasse le niveau de l’Alberta et de la Saskatchewan.
Certes, je suis prêt à croire qu’en plusieurs cas, le Québec est parmi ce que l’humanité a de mieux à offrir. Mais au point de penser que nos vaches québécoises dépassent de 400% la performance de leurs cousines albertaines ?
Je ne pense pas. Je sais, chère Mme Normandeau, que tel n’était pas votre propos. Je voulais simplement défendre auprès de vous la cause de nos vaches.
Nous retournons maintenant à notre programme régulier.