Obama hanté par le fantôme de Bush

Ce soir le président américain s’adresse à la nation pour souligner la réalisation de sa grande promesse électorale: le retrait des troupes américaines en Irak. Mais ce sera comme si son prédécesseur était dans la pièce.

Je vais vous montrer un excellent montage du site Politico.com montrant le pauvre porte-parole du président, Robert Gibbs, répondant aux journalistes aujourd’hui. Mais d’abord, un peu de contexte:

À quoi est dû ce succès  — mitigé, certes — mais succès quand même en Irak ? Essentiellement, au seul geste stratégique compétent effectué par George W. Bush pendant toute la guerre en Irak: sa décision, prise contre la majorité écrasante de ses généraux et conseillers, d’ajouter 20 000 soldats en 2007 dans ce qui s’est appelé « the surge ». La conjonction de cette infusion de militaires avec la décision de milices sunnites d’imposer la paix dans quelques provinces a conduit à une réduction significative de la violence, pavant la voie à un départ possible des troupes combattantes.

Alors voilà la grande question. Ce soir, Obama va-t-il saluer la contribution de George W. Bush au dénouement de la crise ?