Pays rêvé, pays réel, pays détaché

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Here we go again…

Le scénariste Daniel Thibault a le sens de la formule. Un de ses gazouillis post-électoraux se lisait comme suit: « Quand le PQ est élu, on n’ergote pas tant sur la mort du rêve fédéraliste, me semble. »

En effet. Mais quand le PQ est battu, c’est la mort du séparatisme. Ça doit être vrai: on la prédit tous les dix ans. Cette fois, selon Maclean’s qui a aussi le sens de la formule, il s’agit d’un « effondrement épique ». D’autres, plus prudents, dont notre nouveau Premier ministre, avertissent que cette idée ne mourra jamais.

Ils ont tous raison. L’idée d’indépendance, au printemps 2014, est bien vivante, mais son principal porteur a subi une terrible défaite. Il nous appartient, nous indépendantistes, de déterminer, non la vie, inexpugnable, de l’idée, mais sa vitalité.

La séparation qui ne dit pas son nom

Lorsqu’on a dit ça, on est loin d’avoir tout dit. Il s’écrit des choses dans la presse anglophone sur l’état des relations entre les Québécois et leur beau grand pays qu’on aimerait lire dans la presse francophone.

Je sais que, selon le principe linguistique maintenant célèbre de Philippe Couillard, chaque ouvrier d’usine québécois devrait savoir l’anglais au cas où un acheteur étranger lui posait une question. Mais entre deux visites, il peut user de son bilinguisme pour lire ce qui suit. (N’ayez crainte, je vais traduire pour ceux d’entre vous qui ne travaillez pas sur le plancher de l’usine).

D’abord, le fédéraliste le plus lucide au Québec, l’éditorialiste André Pratte, dit régulièrement des vérités aux lecteurs du Globe and Mail. Il l’a fait encore ce jeudi.

Separatism may not be a threat in the near future. But beware of the sleeping dragon. And in the meantime, we should be careful about the mutual indifference that has come to characterize the relationship between Quebec and the Rest of Canada. That indifference could surreptitiously lead to a de facto separation.

Traduction: Le séparatisme peut n’être pas une menace dans l’avenir proche. Mais craignez le dragon qui dort. Et dans l’intervalle, nous devrions être attentif à l’indifférence réciproque qui caractérise désormais la relation entre le Québec et le Reste du Canada. Cette indifférence pourrait, subrepticement, mener à une séparation de facto.

Mais où va-t-il chercher ça ? À plusieurs sources.

C’est ce qu’avait dit en avril 2012 l’ex-chef libéral fédéral Michael Ignatieff dans une entrevue à la BBC. À cette différence près qu’il jugeait que cela n’arriverait pas à l’avenir, mais que c’était déjà le cas: « Maintenant, dans les faits, nous sommes presque deux pays séparés » a-t-il dit.

André et moi sommes des lecteurs réciproques attentifs, donc il m’a lu sur l’inconfort et l’indifférence Québec/Canada, sur l’éloignement et sur les chemins du divorce.

Mais il y a beaucoup mieux que les élucubrations d’un séparatiste comme moi. Il y a l’opinion d’un grand sondeur canadien anglais, le président d’Ekos Frank Graves. Aussi dans le Globe and Mail de jeudi (une pièce de collection), il disait ceci:

At the level of basic emotional engagement, francophone Quebeckers have already left Confederation. It is hard to imagine that a country is viable wherein one of the founding peoples has so little basic connection to that country.

Traduction: Au niveau de l’attachement émotif de base, les Québécois francophones ont déjà quitté la Confédération. Il est difficile d’imaginer qu’un pays est viable lorsqu’un de ses peuples fondateurs a si peu de liens de base avec ce pays.

Je répète: il a dit ça APRÈS « l’effondrement épique » de lundi. Et pourquoi est-il si sombre ? C’est qu’il a comparé, de 1998 à l’an dernier, le niveau d’attachement au Canada.

Hors-Québec, nos voisins se disent « très attachés » au Canada. Ils étaient 90% à le dire en 1998, 85% l’an dernier.

Les Québécois francophones n’étaient déjà en 1998 que 57% à se dire très attachés. Ils n’étaient plus l’an dernier que 31%.

« Les chiffres de 1998 indiquaient un problème, dit Graves. Les chiffres de l’an dernier indiquent que les inquiétudes sur le séparatisme québécois, dans un sens très réel, n’ont plus lieu d’être » ajoute-t-il, car « les Québécois francophones sont déjà partis ».

Tant de pays

François Legault disait vrai, au lendemain de l’élection, en affirmant que « le pays rêvé nuit au pays réel ». Comme le pays rêvé — la souveraineté — ne réunit pas suffisamment de voix, le pays réel — le Québec d’aujourd’hui — souffre de voir un mauvais gouvernement, les Libéraux, être élu.

D’abord il est intéressant de noter que François Legault utilise le mot « pays » pour décrire le Québec. Tout le monde a compris qu’il ne parlait pas du Canada.

Un indice de plus de la décanadianisation du Québec. Combien de temps un peuple détaché de son pays légal peut-il continuer à s’en accommoder ?

Car finalement, lorsqu’on a tout dit, la volonté des Québécois de rester dans le Canada se résume à cela: un accommodement raisonnable. Arrivera-t-il un moment où cet accommodement apparaîtra déraisonnable ?

À suivre…

104 avis sur « Pays rêvé, pays réel, pays détaché »

  1. Ici un commentaire d’un vrai indépendantiste Gaston Miron:

    Gaston Miron : « Tant que l’indépendance n’est pas faite, elle est à faire. Et je me suis laissé dire en haut lieu que nous n’étions pas prêts. […] j’ai des petites nouvelles : tant qu’un peuple n’est pas indépendant, il n’est pas prêt. »

  2. Bonjour à vous, je me permets de vous amener mes réflexions sur le pays rêvé, pays où mon identité doit être respectée. Je n’ai pas pu intervenir avant, car une mère de famille qui recevait pour le souper de Pâques avait bien du boulot. Alors, voici:
    Québécoise, je le suis, et le français est ma langue

    Tout de suite, j’ai besoin de rappeler qu’en France, le français est la langue officielle, qu’en Italie, l’italien est la langue officielle et qu’en Espagne, l’espagnol est la langue officielle … et je pourrais continuer mon énumération sans que personne ne conteste ces faits. Au Québec, ce « rameau de la France en Amérique » écrit Marcel Fournier dans son Guide de généalogie (Paris, Archives & Culture, 2013, seconde partie du titre), le français est la langue officielle et personne ne doit s’en offusquer, à moins d’ignorer son histoire.
    Au milieu du XVIe siècle, le roi de France, François 1er, a voulu implanter une colonie française en Amérique par l’envoi de quelque 500 Français sous la directive de Jacques Cartier et du sieur de Roberval (Cf. Bernard Allaire, La rumeur dorée, Montréal, Les Éditions La Presse, 2013, et, sur internet, consulter le site archéologique Cartier-Roberval). Les quelques voyages de ces dirigeants haut gradés n’ont pas pu se compléter par un établissement stable, prolongeant la présence française sur ce continent nouveau. De nos jours, la plupart des gens vont surtout se souvenir que « Jacques Cartier a découvert le Canada en 1534 ».
    Mais, même ce souvenir est important.
    Quelque soixante ans plus tard, donc au début du XVIIe siècle, le roi de France Henri IV souhaite reprendre une tentative d’implanter une colonie en terre américaine du Nord. L’essai de 1604 se terminera en 1607 en terre acadienne, mais, en 1608, Champlain réussira, en fondant la ville de Québec, à faire en sorte que la réalité se concrétise, à savoir que les Français parviennent à s’établir définitivement en terre d’Amérique et que leurs contacts avec les Amérindiens soient positifs et permanents. Cette fondation sera une réussite puisqu’il y a eu toujours une présence française dans cette ville, dans cette province assez grande pour contenir au moins trois France. Cette réussite n’est pas anodine dans cette Amérique du Nord inondée par l’Anglais. Ces deux nations, anglaise et française, ont toujours été des rivales en Europe et, de ce côté de l’Atlantique, la concurrence se maintiendra. Mais alors, parce que la française est représentée d’une manière minuscule en Amérique, il ne faut pas la dénigrer parce que l’Anglaise est plus que dominante. Il faut plutôt applaudir cette réussite française, car la France est une civilisation assez majeure pour être respectée.
    Ainsi, au Québec, il y a un peuple français bien vivant et sa langue, le français, doit être saluée. Dans les autres provinces du Canada, la présence française est là, même si elle est fragilisée … et le Québec veut apporter son soutien à ses proches parents et aussi à ses « cousins acadiens » qui eux sont reconnus … car moins dangereux?
    Pendant un certain temps, on a parlé de Canadiens-français et on a eu un respect pour eux … peut-être que c’était utile d’avoir ces gens pour servir … servir dans des tâches subalternes? Quand on voyage en Europe, les gens nous saluent en se souvenant des Canadiens-français qui les ont délivrés lors des guerres.
    Mais ici, au Canada, les Québécois, ces anciens Canadiens-français, se sentent méprisés … c’est ainsi que peut se sentir un peuple envahi, tassé, et dominé parfois sans ménagement.
    Qu’est-ce qui peut unir les habitants du Canada? …

    Un drapeau ? … Dans ma tendre enfance, le drapeau canadien était un emprunt … et l’Union Jack n’avait aucun sens pour nous. La venue de l’unifolié en 1964 a pu avoir une certaine signification puisqu’au Québec, à l’automne, les paysages deviennent éblouissants avec les feuilles rouges des érables … de certains érables. Est-ce que toutes les provinces et territoires du Canada connaissent ce décor?
    Alors, le drapeau, si jeune, peut-il créer un sentiment d’union?
    Faut-il ajouter qu’au Québec, nous avons un drapeau, le fleurdelisé, depuis 1936, où la couleur bleue domine. Avec quel drapeau sommes-nous le plus à l’aise?
    Quant à l’hymne « national » … de quelle nation parle-t-on? …
    Au Québec, on connaît bien ce poème de Sir Adolphe-Basile Routhier et, quand j’étais jeune écolière, à tous les vendredis, on chantait le « Ô Canada, terre de nos aïeux » dans nos classes. Cette œuvre littéraire d’un Québécois de Québec chantée pour la première fois à l’occasion de la St-Jean-Baptiste du 24 juin 1880 … fête nationale des Québécois, n’est-ce pas? … a été proclamée hymne national du Canada le 1er juillet 1980, … 1er juillet, fête nationale des Canadiens, n’est-ce pas? … un étonnement nous envahit. Il est tout de même étrange que ce poème a eu des modifications : les francophones respectent la version originale, mais les anglophones ont une version bilingue, française et anglaise, ou une version anglaise.
    Quel pays au monde ne peut pas chanter en chœur le même hymne?
    Cependant, la musique de Calixa Lavallée (musicien québécois né à Verchères, région de Montréal) est respectée.
    Parlons-nous d’un pays bien uni?
    Alors, après ces réflexions, comment ne pas me reconnaître plus Québécoise que Canadienne? Se sentir méprisée par des personnes qui savent si peu de mon vécu,
    par des personnes qui ignorent et veulent ignorer mon histoire,
    par des personnes qui ne veulent pas considérer que mes ancêtres sont quasiment tous de langue française et ils sont venus en grand nombre pour s’établir en ces terres inconnues de l’autre côté de l’Atlantique.
    Je veux que l’on me distingue, car Québécoise de souche signifie que mes ancêtres sont arrivés en grand nombre parmi les pionniers venus au tout début de la colonie … ce ne sont pas seulement des gens qui sont arrivés par petites dizaines ou par couples par ci ou par là … comme veulent ceux qui font un amalgame de tous les émigrants.
    J’ai assez de souvenirs liés à l’histoire de cette colonie française pour qu’on me permette de « me souvenir ». J’ai assez de connaissance de l’histoire de mon coin de pays pour que l’on respecte ce vécu, que l’on ne détourne pas les événements historiques pour traduire ou trahir les faits. En 2008, on a souligné les 400 ans de la fondation de la ville de Québec par Champlain. En 2017, on voudra souligner les 150 ans de la confédération du Canada. Qu’est-ce que cela évoque pour moi? L’union de quoi? Une fédération soumise à la couronne britannique …? Cela devrait me réjouir? La mise en place de la dite confédération en 1867 n’était pas un désir, pour les Britanniques, de se protéger des rebelles du Sud qui auraient pu nous gober?
    Je signe … une Québécoise, je le suis et je le demeure.

  3. À deux reprises j’ai entendu Alexandre Taillefer des Dragons, un homme très intéressant, très engagé et charismatique, dire que l’idée de Référendum et d’Indépendance au Québec nuisait à l’économie gravement et éloignait les gens d’affaires, donc les investissements !!!???!!!
    Étonnant alors de voir PKP déclarer haut et fort son désir de faire du Québec son pays et de s’investir corps et âme à cette cause . Serait-il déconnecté, lui qui a pourtant réussi d’une façon assez impressionnante en affaires . Il doit certainement y en avoir d’autres au Québec qui n’osent peut-être pas s’impliquer dans un parti indépendantiste comme tel mais qui veulent profondément faire du Québec un pays. Voyons donc, M. Taillefer, il me semble que l’un empêche pas l’autre…..

    • Ce Monsieur Taillefer est très intéressant . Il annonce que l’immigration fera reculer le projet d’indépendance de façon définitive. Je me suis déjà procuré un banjo pour lui faire plaisir… Inutile de dire que je ne braserai jamais d’affaires avec lui. Sa seule présence amène l’incertitude.

  4. Lorsqu’on est pas prêt à perdre son argent, on ne joue pas en bourse. Et lorsqu’on est pas prêt à perdre une élection, on ne la déclenche pas soi-même après 17 mois de pouvoir ! Et a voir pleurnicher Pauline Marois lors de son dernier discours à l’Assemblée nationale, elle n’était pas prête à la perdre.

  5. Je suis las d’être entouré d’une presse écrite et électronique totalement dédiée à l’ensemble fédéraliste. Vous n’êtes pas écœurés, vous?
    Quand on finit par s’apercevoir que c’est Radio-Canada qui tente de maintenir une forme apparente d’équilibre éditorial, on ne peut que conclure que le reste est un désert d’information, non?

    Qui ici se rappelle du journal Le Jour, qui était un quotidien indépendantiste sous la direction de Yves Michaud, en 1974? Actuellement, on se contente de blogues et de sites de nouvelles comme Vigile,net et Journal le québécois, qui sont tous des excroissances de membres dissidents qui s’expriment de manières désordonnées, quoique ferventes et ne s’adressent qu’à un public de convertis qui ruminent les mêmes rengaines ad nauseam. (en passant, je ne nie pas l’intérêt des propos qui y sont tenus… )

    Je ne sais pas si M. Lisée prend la peine de lire tous les commentaires, ce qui doit être lancinant parfois… , mais je lui soumets respectueusement cette observation dérivée d’une certaine expertise de la mise en marché : un journal ouvertement indépendantiste, très présent et proactif, serait une bannière extrêmement visible dans le paysage, autant que Pepsi ou Coke sont des marques de commerce. Où que je regarde dans un kiosque de revues et journaux comme dans le milieu de l’affichage publicitaire, je ne vois rien qui soit favorable à mon option politique, rien qui soutienne l’idée d’un pays agréable que l’on peut désirer. Le traitement accordé au PQ et à l’Option durant la dernière campagne, alors que la simple disposition graphique des photos, des grands titres et des extraits en caractères gras dans les quotidiens suffisait à déterminer le biais éditorial évident, devrait vous alerter. Le combat ne se mène plus au niveau de l’information pure, mais de la visibilité et de la rapidité de l’acquisition, sans parler de la répétition. Les grands textes ne peuvent séduire qu’une mince frange, alors que la majorité se passionne pour la téléréalité, La Voix, les Chefs et l’UFC… sans parler des revues à potins hebdomadaires. Il faut agir comme au 21ème siècle… quand on se fait dire que «l’Indépendance, c’est une idée de Vieux…» ! Legault a sauvé ses fesses avec des lignes de six mots (ex: «Pays rêvé, pays réel»…) au cours des 3 dernières semaines de la campagne. Pendant ce temps au PQ, pourquoi faisait-on des jeux de rhétoriques savantes frisant la sémantique, en visant une population de moins en moins éduquée, bien que plus instruite (nuance importante… ) ?

    Ça s’rait l’fun qu’on s’en parle…

  6. De toute façon, nous n’avons pas seulement quitté le Canada au niveau de l’attachement émotif, nous l’avons quitté (ou en avons été expulsés) dans les faits en ne signant pas la loi constitutionnelle de 1982. Peut-on considérer qu’une province fait partie d’un pays lorsqu’elle n’a pas signé une des plus importantes portion de sa Constitution ?

  7. Si nous ne sommes pas fière d’être « canadian » ni de fière Québécois ?? Que sommes nous ? Je regarde ce qui se passe en Écosse, eux qui sont très fière de leur racine … Et pourtant il semble que l’idée de l’indépendance ne soit pas plus forte là bas …. Dans tout grand changement et je dirais dans toute transformation, il faut avoir une vision porteuse, mobilisante. Quelles sont nos forces au Québec, qu’avons nous à offrir au reste du monde ? Pourquoi serions nous mieux sans le Canada ? Est-ce que le fait de rester dans le Canada nous restreint… De quel façon ? Pourquoi ce séparer ? Il faut être en mesure de répondre aux pourquoi afin que le projet de souveraineté soit crédible !

    • Je me pose la question comment convaincre un Québécois à choisir le Canada ? Pourquoi le Québec devrait rester unis? Pourquoi le Canada veut le Québec?

    • C’est que l’attachement au Canada est aussi fort que l’attachement au Québec pour des raisons différentes. Autrement, nous aurions dit oui à René Lévesque au référendum de 1980 sur la souveraineté association (40 % d’adhésion) ou oui à Jacques Parizeau au réféfendum de 1995 (cette fois-là 49.5%). Quand les gens sont prospères, ce qui est le cas des Québécois par rapport à d’autres ethnies, ils ne sont pas enclins au changement autant que des peuples qui sont en souffrance comme les peuples qui composaient l’ex-Yougoslavie. Les Québécois sont parfaitement capables de gérer un pays … nul doute là-dessus. Mais nous ne sommes pas les seuls à craindre le passage vers le statut d’État indépendant… voir les Écossais ou les Catalans par exemple.

  8. Tiens, quand on a des problèmes on crée des comités…un comité sur l’indépendance de plus qui ne mènera à rien…mais de belles paroles… A quand le jour lorsque nous pourrons lire un livre réellement sur l’indépendance du Québec…ses propositions économiques de règlements avec le Canada (si le Canada veut les accepter) … La formation de son armée….Ses systèmes sociaux pour remplacer ceux du fédéral…les coûts reliés à un président quelconque qui sera plus exhorbitant que ce que le Québec paie pour la Reine maintenant…La régie des frontières…La régie de son argent…etc….Tant de questions que les gens se posent en ce moment. Arrêtez de les diriger vers des rèves et mettez leur des arguments solides dans la tête… des arguments économiques. Car en fin de compte les gens votent avec leurs dollars et non avec des rèves.

    • Moi, je mets mon argent et mon temps au service pour réaliser mes rêves !
      Pour l’éducation des mes filles en français (pas évident pour un un non-francophone hors Québec). C’est fait !
      Pour communiquer en français moi-même. C’est fait.
      Pour un Québec dont LA langue commune est le français. J’y travaille!

    • Un livre à livre pour une début de réponses structurées: « Un gouvernement de trop par Stéphane Gobeil » chez vlb éditeur.

  9. « Les Québécois francophones sont déjà partis » du Canada, mais pour aller où?

    • Je crois que nous irions… Chez-nous.

      Ma fille vient de s’acheter une condo et elle quitte la maison paternelle pour voler de ses propres ailes, puisqu’elle en a la capacité et la maturité, en tant qu’ADULTE. Sommes-nous un peuple… adulte?

  10. Après la stupeur, les discussions post-électorales foisonnent ad nauseam. Elles vont peut-être mener à une lassitude. Pourquoi se séparer… Pour la langue! Pour le fait français en Amérique, et tout ce que ça implique… Culture et cie. Ouais… Où trouver l’ardeur et la foi ? On ne peut les forcer. L’indépendance, dans les années de sa ferveur naissante, avait comme objectif plus que l’affirmation de soi du peuple. Ce peuple du Québec français relevait l’échine, après avoir pris sa force démographique, et la connaissance de lui-même. Ce peuple a été abandonné par le roi, son père, symbole du soi lumineux, ceci, était pire qu’une bataille perdue. Il a retrouvé une fierté dans l’affranchissement identitaire, se libérant du colonialisme et de l’oppression. Maintenant… On peut avoir la nostalgie de ces années ardentes, mais les raisons rassembleuses pour casser la chaîne fédéraliste ne sont plus là. Le colonialisme a relativement changé. On peut se battre contre ce néolibéralisme rampant partout dans les démocraties. Rien de distinct… Le ‘joug’ est différent, enfin les raisons pour lesquelles on prononcerait le mot ‘liberté’ sont toutes autres. Voilà pourquoi je crois que cette terre des grands espaces, cette terre d’Amérique pourrait devenir une terre d’accueil des rescapés francophones et autres des théocraties. Car nous voulons être laïcs. On ne peut aujourd’hui, dans une société moderne et ouverte miser sur notre propre ethnie exclusive. L’essor démographique n’est plus. Reste la langue, outil de communication; elle peut rassembler. Les régions et les centres urbains, sont aliénés les uns des autres. Le gars de la Côte-Nord, aura-t-il une passion soudaine pour la langue française et ses saveurs? Et les Amérindiens? Continuons de créer et de penser.

  11. Il y a plus que les peuples fondateurs du Canada au Québec. Les souverainistes ne nomment jamais les peuples autochtones du Québec, les reconnus et les méconnus (métis). L’ignorance de notre histoire risque de biaiser le projet d’indépendance du Québec.

    • Quel serait l’impact des autochtones, selon vous, dans le projet souverainiste? Élaborez, svp… Le Canada est une créature coloniale dans ses structures constitutionnelles. Les notions de «premières nations» n’étaient pas au menu de 1867. Le Dominion se référait aux traités passés. Celle de 1982 fait plus de place à la Charte à Trudeau, ce que le «grand homme» voyait comme la panacée à tous les problèmes ethniques au Canada.

      Donc, les Premières nations se trouvent-elles à faire partie du problème, juridiquement?

  12. 15 avril – 18h36: Je suis en accord avec les affirmations des Daniel Breton et François Ricard concernant Québec solidaire. Le premier dit reconnaître chez QS un style enfumé qui l’a fait démissionner. François Ricard parle de dogmatisme et il a raison quand il y voit une position trompeuse sur l’indépendance. Ce parti cherche à illusionner sur l’indépendance. J’étais à l’intérieur des rangs de QS et les deux dirigeants n’ont jamais donné suite à mes lettres de dénonciations concernant des irrégularités de procédures. Ce style de duperies en dit long sur ce leadership voulant renvoyer à la pleine démocratie participative quand celle-ci se voit biaisée par la procédure. Au sein des rangs de QS on parle de souveraineté en se mettant des barrières utiles. Bref, Daniel Breton y voit une astuce de l’ordre d’un « bibelot ostentatoire ». On est renvoyé au parfait symbole d’une attrape.
    Note: Pour voir mes lettres à Québec solidaire (protestation et démission) voir sur mon blogue sous le libellé « lettres ». Je le rappelle: tant mon député Amir Khadir (lettre déposée à son bureau) que la porte-parole Françoise David sont demeurés dans un silence absolu.
    http://mouvancesjeannegagnon.blogspot.com/

    • Un parti où chacun émet des idées contradictoires ne peut créer la sécurité et la confiance envers un pays. Depuis l’élection, on entend des commentaires différents juqu’à Jean Garon qui joue un rôle de belle-mère.

      Comment un souverainiste peut-il voter pour un parti fédéraliste qui transpire la fraude en commençant par son chef?.

    • Sur ce blog comme sur tant d’autres je constate qu’il semble y avoir un mouvement qui s’amorce. Et pour pas virer fou et trop exagérer je dirais plus précisément une volonté de mobilisation pour un regroupement réel et clair des forces indépendantistes. Et ce dans le but de de mettre le cap clairement sur l’indépendance, point a la ligne. Un seul objectif clair.

      Mais QS me désole. Leur concept de souveraineté semble passer après leur fameux combat de gauche. Pour une coalition j’ai peur qu’ils demandent d’y inclure toutes sortes de blabalblablatérations socio-democrates, écolo verdure, partage de richesse, etc sans compter que Mme David a dit qu’elle ne s’asseoirait jamais a la meme table que PKP. Ce sont de belles vertus qu’ils proposent, mais c’est hors sujet pour le moment.

      Ou bien les bonnes gens de QS que j’aime comprennent que la Gouvernance Souverainiste C’EST FINI pour nous les indépendantistes. Oui il faut s’allier. Mais faut s’allier sans s’enfarger.
      Se rejoindre sur notre objectif commun.

      S’il veulent un pays gauchiste, soit, J’ai rien contre ca. Mais pour ca faut commencer par faire le pays.

  13. Il est temps que l’éducation souverainiste soit transparente. Un livre arc-en-ciel sur la souveraineté! Un génial écrivain pour en rédiger le contenu. Un comité représentatif de tous les organismes souverainistes pour en déterminer tous les aspects.
    Il faut que dans 4 ans tous les québécois connaissent la souveraineté, le pourquoi tant de gens savent que le Québec est déjà leur pays.

    • Tout ça existe depuis des lustres… Les livres, personne ne les lit. J’en publie, je le sais… Après les deux semaines de couverture médiatique, ça retombe dans le répertoire pour faire place à la nouvelle saveur du jour. Il n’y a pas de radio ni de télé qui fasse vivre un livre durant des années, comme pour la chanson et les films. On n’a pas besoin de comités : ça fait 60 ans que l’idée se modernise et s’adapte aux courants sociaux. ¨

      Ce qu’il faut, c’est passer à l’action, occuper l’espace médiatique sans vergogne, comme le fond les radio X, en cessant de faire dans «l’éthique». Nos adversaires ont compris qu’il y avait une guerre, tandis que nous, nous offrons des fleurs et des chansons en réponse. Nous nous adressons à des quasi demeurés, et ces gens ont droit de vote. Ils formeront la majeure partie de notre pays et ils sont souvent nos frères, nos collègues de travail, nos voisins. Ils ont des familles à nourrir, des emplois accaparants et ne savent rien de ce qu’ils veulent réellement, sinon une famille en santé et une existence gratifiante. Le reste? Après moi le déluge! Over my dead body!

      Ce sont eux qui se font bourrer le crâne de faussetés. Pourquoi? Parce que la nature a horreur du vide. Par conséquent, si un quidam a la tête vide, quelqu’un en profitera forcément pour y mettre sa… merde! Désolé pour l’image, mais c’est ainsi que l’on perd. Merde pour merde, à la guerre comme à la guerre, ces gens sont nos clients! Les grandes explications les ennuient profondément, le florilège d’épithètes anachroniques également. Le prochain scrutin sera en 2018, dans quatre looooooongues années. Il y a 4 ans, on ne parlait pas encore de télé intelligente, de la PS4, de la Tesla S, et Twitter n’était qu’un vœu pieux ou presque. 2018? 2022? C’est un océan de temps à employer, mais il faut quitter la sphère intellectuelle et passer au mode concret. Le projet de pays doit redevenir viscéral, populiste et non la propriété des seuls poètes et autres Vigneault qui s’improvisent. La simple idée que ce soit le terrain des élites intellectuelles est devenue un repoussoir allergène pour ne bonne part de la population. Vous savez… La voix, Star Académie, le nivellement par le bas…

  14. Bonne idée M.Lapierre. Un petit 5 aiderait la cause. Pour ma part, je compte bien utiliser mon pouvoir de persuasion pour réveiller des membres qui sommeillent. Il faut vraiment se mettre à l’ouvrage immédiatement. Ma plus grosse préoccupation : les médias nous sont tellement antipathiques.
    M. Blais suggère un outil pour diffuser notre message. Excellente idée.

  15. Pierre Curzi est le nouveau président du NMQ Nouveau Mouvement pour le Québec.
    Le principal but est de réunir tous les indépendantistes:

    La mission du NMQ est d’agir à titre de « conscience citoyenne » du projet d’indépendance et d’en stimuler le débat ainsi que d’insuffler un mouvement qui permettra aux citoyens du Québec de reprendre en main leur destin en réinvestissant le politique.

    Les objectifs du NMQ sont les suivants:
    • Redonner une voix forte aux indépendantistes québécois
    • Regrouper les indépendantistes
    • Remettre le citoyen au coeur du débat indépendantiste
    • Libérer la parole citoyenne et la parole indépendantiste
    • Remettre l’indépendance sur la table.

    • OK d’accord, mais tout ca est théorique.

      Ont ils un plan pour diffuser le message ?

      Ou ont ils au moins un plan pour rassembler les indépendantistes de facon concrète pour ensuite s’organiser afin de diffuser le message ?

  16. C’est drôle, Legault et David parlent tous les deux de « rêve » quand il s’agit d’indépendance…

  17. À ma petite école de village dans le temps nous disions : »Le Canada est mon pays, le Québec est ma patrie et la France, ma mère-patrie ». Un peu singulier comme point d’ancrage.

    Si on enlève la France de l’ancrage, il reste le Québec et le Canada. Il semble bien que les Québécois sont attachés l’un à l’autre. L’ancrage canadien est d’abord historico-territorial et l’ancrage québécois est d’abord ethno-culturel … et cela crée à la longue chez les Québécois une croyance quelque peu paradoxale du style : »Un Québec souverain dans un Canada fort ». N’était-ce pas la formule de René Lévesque en 1980 avec son idée de Souveraineté- Association.

    Quatre années en politique, c’est une éternité ! Et si au cours de cette période, le multipartisme actuel se transformait, pour diverses raisons, en bipartisme… les opportunités s’en trouveraient modifiées. Bien aviser celui qui pourra prédire les quatre prochaines années sur la scène politique québécoise. Bien hâte de voir Jean-François Lisée dans l’opposition !

    • 4 ans ? Il me semble que nous n’avons qu’un d’attendre avant la première occasion à répondre aux manchettes de Maclean’s et cie.

      Il y a une élection pour renouveler notre députation à Ottawa. Pourquoi pas y envoyer quelques souverainistes de plus ?

      N’oublions pas qu’en 1993 on l’a fait en beauté. On était l’opposition officielle !

      Il y avait une suite dans nos idées parce qu’on a voté un gouvernement souverainiste en 1994 et on a failli voter «OUI» en faveur de la souveraineté en 1995.

    • J’ai passé un an en Colombie-Britanique. Ces gens ignorent jusqu’à notre existence . Je ne les détestent pas . Je constate . Le problème survient quand on me demande d’être un patriote canadien . Le patriotisme canadien ,c’est quoi ça !? En passant ça me coûte cher au niveau des impôts de financer des Fêtes du Canada inutiles…

  18. Les Québécois dans la province québécoise vivent dans le Canada comme s’ils bénéficiaient d’un statut particulier, or aucun statut particulier n’existe moins que jamais depuis la constitution de 1982 qui a enlevé la notion de peuple fondateur aux francophones. La condition de francophones étant justement celle principalement des Canadiens légaux non anglophones, celle des autochtones en passant comme peuples originaires fondamentalement du Canada ne trouvant pas meilleur sort depuis la supposée constitution canadienne idyllique des droits. Bref, les Québécois, les Acadiens ne sont pas reconnus légalement à Ottawa, seule la dénomination de francophones caractériserait ce que nous sommes et encore tant que la loi fédérale (langues officielles) sur l’affichage bilingue des produits ne sera pas contestée, nous pourrons comme francophones canadiens ne pas ressentir l’insécurité linguistique totale. Ce qui est fort plausible sur papier en sachant toutefois que les francophones du Canada comprenant ceux surtout du Québec seront de moins en moins importants le jour où nous passeront de 22% de la population canadienne à 15% de la population du Canada.

    Les médias dominants ne s’intéressent pas à sortir ces faits statistiques et évidemment la majorité des Québécois vivent dans le statut canadien en croyant que le seul État provincial est une garantie suffisante pour vivre en français sans mentionner ici ceux qui veulent assimiler leurs enfants à l’anglais, ils existent n’en doutons pas mais ils sont encore essentiellement plutôt minoritaires. Que les Québécois ressentent de moins en moins de connexion identitaire au Canada qui a réduit la présence française au Québec et au N.Brunswick concerne la plus élémentaire logique quoique la conséquence politique ne se traduit pas. C’est tout le problème J.F.Lisée de constater que les Québécois attendent qu’il soit trop tard (c’est le cas déjà) pour le français au Canada puis à Montréal pour agir sur le plan politique.

    On fait quoi donc au PQ, dans les milieux souverainistes, nationalistes à la base devant un Québec francophone qui pari sur la résilience banalement démographique de la nation et sur le rempart de la province et de son État existant dans le Canada? C’est sur ce pragmatisme par défaut peut être, indifférence ou attentisme québécois imprégné face au Canada sur lequel F.Legault capitalise ou probablement même F.David puis T.Mulclair et son projet de NPD-Québec.

    • L’inaction est facile à provoquer. La peur est facile à provoquer.
      Le courage est difficile à rassembler.

    • Les politiciens et leur partis passent, mais les peuples ne meurent jamais.

  19. voilà pour moi le problème, les québécois vivent comme si le Québec était un presque pays, donc pour quoi tenir un référendum sur une question règlée ?

    • Vous etes en retardmon cher.
      On ne parle plus de referendum depuis mardi matin.
      Referendum = fail

      On fait l’indépendance.
      Constitution entérinée par le peuple.

  20. Enfin, un extrait de blogue qualitatif, ça change de vos savants calculs électorauxurnel dépalcement des votes. Si la réalisation de l’indépendance du Québec est suspendue à l’arithmétique électoral, aussi bien d’enterrer le projet. L’impuissance politique du Québec semble être proportionnelle à ses succès culturels et économiques à l’internationnal. La doctrine Landry est un triomphe, les Québécois voient mal ce que la souveraineté apporterait de mieux à leur vie si nous pouvons nous ennorgueillir des réussites de Bombardier et de Céline Dion. Vous-mêmes M. Lisée aimez dire que le monde serait meilleur avec le Québec. Au final, le politique, cette énigmatique puissance publique qui a permis l’émergence d’institutions gardiennes de la liberté et de l’égalité en modernité, continue d’échapper aux Québécois. Tout le contraire de nos voisins anglo-saxons. M’est avis que le point de PKP, le premier puissant de notre histoire à se réclamer du projet d’indépendance, est l’envers exact de cette incompréhension du politique qui nous caractérise comme peuple. Je le dis sans mépris, je constate que nous entretenons de grands débats éthiques mais sommes assez pauvres quand vient le temps de discuter du politique comme capacité collective de fonder et de refonder la société. D’ailleurs, M. Parizeau, qui en homme de la bourgeoisie comprend cela, s’est buté à cette incompréhension en 1995. Car PKP n’est ni un humble batailleur (Lévesque), ni un grand commis de l’État (Parizeau), ni un garçon de Jonquière devenu notable (Bouchard), encore moins un homme d’affaires parti de rien comme son père, c’est l’archétype du financier postmoderne. Qu’il soit attaché au Québec, à ses entrepreneurs et à sa culture ni change rien – du moins pour l’instant, je ne suis pas prophète -, les puissants en ce pays ont l’habitude de garder le profil bas – pensons aux Coutu et Chagnon, des hommes de coeur, affables, généreux. En bout de ligne, l’indépendance devra être portée, incarnée, par un individu qui a une intelligence du politique, des racines dans le peuple héritier du Canada français et une audace qui soit un goût de l’avenir contagieux. En somme, il faudrait un mélange de Parizeau, Bouchard et Lévesque, et je n’en vois pas. Mais je continuerai d’espérer et de militer pour l’indépendance du Québec, surtout avec l’avènement d’un pm trudeauiste à l’excès, un élément passé sous silence dans la dernière campagne, un silence inquiétant de la part de mon parti, une faute grave des stratèges. Vous voyez bien, ce silence nous ramène à notre incompréhension du politique et au fait tragique que la peur a tout l’espace voulu pour étendre ses tentacules.

    Sébastien Lefebvre

  21. Il faut absolument sortir le projet d’indépendance des élections, et donc des partis politiques, et le mettre dans les mains du Conseil de la Souveraineté. Les élections donnent lieu à toutes sortes de conneries médiatiques qu’on pourra éviter en faisant de l’éducation, en créant une véritable vague de fond qu’aucun débat télévisé ne pourra empêcher.

    De plus, tout mettre dans les mains du CSQ aura pour effet de rassembler les souverainistes sous une même bannière alors que les partis se divisent le vote des indépendantistes en fonction de leur option de gouvernance… ces deux concepts, gouvernance et indépendance, ne doivent plus être mis dans le même panier car ça ne fait que diviser.

    De plus, si les partis se départissent de l’option souverainiste, ils permettront à l’électorat québécois de voter pour un vrai choix de gouvernance. Comme on l’a vu au fédéral, les québécois sont beaucoup plus social-démocratie que libéraux; donc on enlève les libéraux du pouvoir!

    Une pierre deux coups!

    Quand il sera temps de faire un référendum, la masse qui l’exigera dans la rue ne pourra pas être tassée…

    • La gouvernance souverainiste est un échec.
      Vous voulez répéter les memes erreurs ad nauseam ?
      Tanné….
      Oubliez les CSQ, ca dort sur leurs 2 oreilles depuis le Big Bang.
      Jamais cette idée ne fonctionnera pusiqu’ils n’ont aucun pouvoir.

      Ca prend un parti politique décidé avec un seul objectif clair:
      réaliser la souveraineté du Québec!!

  22. La mort perpétuellement annoncée de la résistance démocratique du peuple souverain du Québec depuis que la fine fleur de l’aristocratie autocrate impériale a cru bon la prédire, prévoir, encourager par la docte plume de Lord Durham devrait nous réjouir… cette obsessive auto-persuasive affirmation ne fait que démontrer son contraire… Le Canada ne passe pas au Québec…

  23. L’évidence à vue de nez … Ce qu’on supposait , s’avèrerait inéluctable , nous ne sommes plus à nous faire croire du roc :  » What does quecec want  » ( à l’usine – à la  »shop ») ? Mais bien (et je le ressens depuis belle lurette) : Who darn cares about quebec ?  » Anyway  » les femmes sont jalouses du blues , câline de blues faut que j’te joues … Pis que vive l’indépendance et les défenseurs de Liberté !
    Merci , Monsieur Lisée .

  24. J’ai déjà fait ce commentaire ailleurs. Permettez-moi de le répéter ici.
    J’aime bien l’idée d’un référendum interne sur l’objectif principal du PQ:
    1- l’indépendance ou
    2-le bon gouvernement
    Il ne sert à rien de réunir un congrès national si on n’a pas, au préalable, répondu à cette question fondamentale.
    Deuxième étape, un congrès national pour bien définir le pays Québec dans sa forme et ses valeurs, identifier les avantages politiques, économiques et culturels d’un Québec indépendant.
    Troisième étape, le choix d’un chef qui accepte les résolutions du congrès.
    Avec une démarche claire sur l’accession du Québec à l’indépendance, le PQ pourra se rallier le vote indépendantiste, de tous les indépendantistes, et avec un projet de société stimulant, inciter les jeunes à se joindre au mouvement indépendantiste et à se déplacer pour aller voter.
    À la fin de la première étape, si l’orientation du parti est nettement sur l’indépendance, tous les indépendantistes, de QS, de l’ON, du PI, devraient s’impliquer pour les deux autres étapes. Il en ressortirait un nouveau parti dynamique.
    Possiblement avec un nouveau nom.

    • Un nouveau parti ?

      Un parti qui unirait tous les partisans de l’indépendance nationale, après dissolution des autres (PQ, QS, ON) :

      « Le Parti de la République » ?

      Pourquoi pas !

  25. Mr Lisee vous n’estes meme pa sun blogueuer objectif…alors pour le reste…

  26. Intéressant, rétrospectivement, de lire les prévisions de Gilles Laporte sur les futures élections : « La renaissance du Parti québécois: un fait d’une ampleur historique ».
    Il montre bien à quel point nous étions à mille lieues de nous attendre à ce résultat.

    « […] Maintenant que le Parti québécois est sorti gagnant de son duel contre les tiers partis, reste à voir comment ces derniers vont évoluer. Même s’il a durablement plafonné autour de huit pour cent, Québec solidaire survivra à la prochaine élection. Son programme idéologique, sa base de croisés anticapitalistes et sa posture d’éternel contestataire lui permettra de se maintenir, même marginal, sans avoir jamais à faire miroiter l’éventualité du pouvoir à ses électeurs. La situation de la CAQ est bien plus périlleuse, affaiblie aux termes de greffes ratées, tant auprès des libéraux plus conservateurs qu’auprès des péquistes des régions que pensait rallier l’ex-ministre péquiste François Legault. Le discours pragmatique et utilitaire de la CAQ ne lui permet pas de simplement se présenter comme une force d’opposition. Prématurément usée et ruinée, la CAQ ne survivra pas à la prochaine élection dans sa forme actuelle. Ses électeurs pragmatiques s’en rendent bien compte. Seize p. cent des électeurs sont donc virtuellement disponibles. Or, iront-ils vers les libéraux de Philippe Couillard ou vers le Parti québécois de Pauline Marois ?
    À ce jeu, la balle est dans le camp du PLQ avec qui la plupart des électeurs de la CAQ ont davantage d’affinités.[…]
    […] Si le parti de Couillard ne parvient pas dans les prochains jours à mieux reprendre les mots d’ordre de la CAQ, mais s’enferre dans un discours intellectuel d’essence libérale, alors la cheffe péquiste devrait comprendre qu’elle a une opportunité à saisir en imposant des thèmes comme le rôle du secteur privé et l’austérité budgétaire et ainsi faire des gains sur la CAQ dans la couronne de Montréal et dans le centre du Québec. En revanche, si le docteur Couillard apprend de ses erreurs et réussit à rendre son parti à nouveau crédible sur le plan économique, alors la première ministre Marois devrait prendre garde avant de tendre la branche d’olivier à l’électorat caquiste et risquer d’étriquer la formidable coalition que le virage identitaire du Parti québécois a permis de recréer. […] »

    http://quebec.huffingtonpost.ca/gilles-laporte/renaissance-parti-quebecois-ampleur-historique_b_4860935.html

  27. Il y a dans le monde environ 4,500 langues ou ethnies distribuées dans environ 200 pays. Donc, la majorité des terriers (sauf erreur) vivent une condition minoritaire à l’instar des Québécois. Curieusement, les peuples majoritaires se sentent souvent menacés. C’est le cas des Américains avec leur psychose collective de l’angoisse, c’est le cas des Russes avec leur retour au nationalisme d’antan … regardons ce que la Russie est en voie de faire en Ukraine. Et c’est aussi le cas en France où j’ai le plaisir de travailler de temps à autre. Les Français accueillent environ 125,000 immigrants par année (toute proportion gardée, c’est trois fois moins que le Québec). Et ils voient la menace immigrante partout. Le Front National ne cesse d’en faire ses choux gras.

    Les Français aiment faire l’effort de comprendre les peuples minoritaires; à la condition qu’ils ne soient pas en France. Depuis Napoléon, ils ont tout varlopé : les catalans dans la région de Perpignan, les Alsaciens dans la région de Strasbourg … Les Basques (au nombre d’environ 200,000) ont eu beaucoup de peine pour lancer l’enseignement en basque au primaire. Quant au Corses, ils sont en voie de remettre le Corse à l’honneur sur l’Ile. Mais cela ne va pas de soi avec les Français continentaux.

    Je terminerais près de chez nous en pointant du doigt un petit peuple : les Atikamekws. Ils sont un peu plus de 5,000. Ils ont conservé la langue Atikamekw car ils ont trois Réserves dans les bois … de LaTuque, de Joliette, et du Barrage Gouin. Ils parlent tous français. Bon nombre d’entre eux y ajoutent l’anglais. Ils sont tous bilingues.

    Faire partie d’une minorité acculture, ouvre les yeux sur le monde, fait comprendre les autres. Contrairement aux peuples majoritaires, qui vivent souvent dans l’ignorance systémique. les peuples majoritaires n’ont pas suffisamment le désir de comprendre les autres car rien ne les invite à le faire. Par conséquent, ils sont plus ignorants que les peuples minoritaires. Je dis cela sans mépris à leur endroit. En tout cas, ils ont moins de compétence linguistique.

    Ils existent des minorités riches ! C’est le cas des Catalans … d’Espagne ! Ils envient les Québécois avec leur magnifique culture internatinale … pour un temps du moins …

  28. En réponse à Napoléon Lajoie (son commentaire de ce matin à 7h21) j’ai attiré l’attention sur le fait que le Conseil de Souveraineté du Québec n’a pas une grande visibilité. Je maintiens cette opinion et je crois que le Conseil devrait immédiatement lancer une grande opération de visibilité par la voie des journaux, radios et chaînes de télévision. Entre temps j’invite les intéressés à aller à http://www.info.souveraineté ou tout simplement googler Conseil de la Souveraineté du Québec.

    • Encore faudra-t-il que journaux, radios et chaînes de télévision veuillent bien leur en donner, de la visibilité! On l’a vu durant la campagne, les média décident maintenant de ce que sera la nouvelle en oblitérant tout simplement ce qu’ils ne veulent pas voir se rendre au public…

      Pour avoir de la visibilité dans les média, il va probablement falloir se payer de la publicité et pour ça, ça va prendre beaucoup de sou. À vos poches, les souveraineistes!

    • @ Pierre-André Boucher
      Et pourquoi pas? Avec une contribution annuelle modeste de 5$ par souverainiste, on parle de 5 millions minimum. On peut faire un bon bout de chemin.

  29. Pour essayer de ramener les plus optimistes à une vision réelle à propos du grand rêve de rassembler tous les indépendantistes :

    D’abord, ce qu’en pense Québec solidaire lui-même

    « Le candidat de QS dans Rosemont, Jean Trudelle, écrivait il y a quelques jours qu’envisager comme le PQ « de construire ce projet [l’indépendance] sur la base d’une macédoine d’idéologies différentes est un mirage ». L’affirmation est pour le moins surprenante, venant d’un parti qui plaide depuis des mois en faveur de l’« inclusion » de tous les Québécois. Comment le Québec souverain dont QS rêve épurerait-il donc cette « macédoine d’idéologies » que constitue pourtant toute société ouverte ? Quelle place y auraient donc les gens aux idéologies de droite ou les membres des classes fortunées ? »

    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/402598/qu

    L’ENFUMAGE DE QUÉBEC SOLIDAIRE
    Dans la vrai vie, la raison d’être de QS est d’empêcher le seul parti souverainiste de masse de reprendre le contrôle de notre État des mains des affairistes ; un autre mandat leur permettrait de le déstructurer et le vider de nos actifs collectifs (phase critique de la mondialisation dans laquelle le Québec est inscrit). Or notre État est non seulement le véhicule du projet souverainiste (géopolitique) mais, aussi faut-il le rappeler à la gauche des souhaits pieux : « La force commune organisée pour faire obstacle à l’injustice » (Fréderic Bastarat).
    L’État est donc le déterminant de la politique, et son contrôle est l’unique enjeu de cette élection historique ; je le répète, c’est le véhicule du projet souverainiste. Or, ceux qui appellent à la division du vote souverainiste, ne peuvent échapper au constat qu’ils deviennent ainsi des alliés objectifs des affairistes. Et cette réalité est incontournable, cela peu importe l’enfumage de Québec Solidaire.

    http://www.vigile.net/L-enfumage-de-Quebec-solidaire

    LA SOLIDARITÉ DE QUÉBEC SOLIDAIRE
    Daniel Breton : « En 2003, Amir m’a appelé pour me demander que le PVQ ne présente pas de candidat dans Mercier. En échange, je lui ai demandé que son parti nous laisse Ste-Marie-St-Jacques. Nous nous sommes entendus. J’ai fait adopter cela par notre exécutif. Le soir de l’investiture d’Amir, je me suis présenté au local et j’y ai été accueilli par… le candidat de son parti de Ste-Marie-St-Jacques !!!!! Lorsque j’ai vu ça, j’ai demandé à Amir de s’expliquer. Il m’a alors répondu : « Je n’étais pas au courant ». Ce à quoi j’ai rétorqué que son parti n’avait qu’à retirer ce candidat… ce qui a été refusé. NOUS avons tenu parole et n’avons pas présenté de candidat dans Mercier. Et ce que j’écris n’est que le début des arnaques…
    Ça me prend tout mon petit change pour ne pas tout révéler ce qu’Amir et sa gang ont fait comme duperies parce que je veux me concentrer sur les libéraux… »
    (Ibid.)

    INCLUSIF, QUÉBEC SOLIDAIRE ?
    « Que dire aussi de cette prétention qu’ont les solidaires de se dire plus souverainistes que tous les autres partis, au même moment ou leur chef affirme qu’elle ne voudrait jamais être assise à côté d’un Pierre-Karl Péladeau (qui pourrait assurément convaincre beaucoup de citoyens d’épouser la cause indépendantiste) ? De la part de gens se disant inclusifs…
    Provenant de la région de Chaudière-Appalaches, je comprends à quel point il est crucial de pouvoir compter sur des leaders de droite forts à nos côtés dans le combat pour l’indépendance. Sinon, ledit combat est voué à l’échec.
    Ainsi donc, si Mme David ne peut pas elle-même décider des règles du jeu, si elle n’a pas le droit de choisir elle-même les personnes qui feront partie de son clan, elle décide de bouder et préfère la position du statu quo ? C’est totalement ridicule. Comment ne pas croire avec de tels agissement que l’option indépendantiste pour QS ne joue simplement que le rôle de bibelot ostentatoire à sortir en campagne électorale pour engranger des votes ? […] Comment faire confiance à un parti qui souffle autant le chaud que le froid? Comment faire confiance à un parti qui n’est capable d’aucun compromis pour faire avancer la nation ?

    Commentaire de François Ricard
    La taxe santé fut un cadeau du PLQ.
    Un gouvernement ne crée pas d’argent. Il prend l’argent des contribuables.
    Le PQ a voulu, comme promis, abolir cette taxe santé.
    Mais il fallait remplacer ce manque à gagner.
    Le PQ a proposé de hausser l’impôt de ceux qui gagnent 125 000$ et plus.
    La CAQ et le PLQ ont refusé.
    ET QS N’A RIEN FAIT ALORS POUR AIDER VÉRITABLEMENT LE PQ.
    VOILÀ LES FAITS. TOUS VÉRIFIABLES.
    J’ai été membre de QS.
    J’ai contribué à son financement.
    Je l’ai abandonné.
    Beaucoup trop dogmatique. Convaincu d’avoir le monopole de la vérité.
    Position ambivalente et trompeuse sur l’indépendance. Une vision économique restreinte aux seuls aspects socialistes de mai 68.

    L’hypocrisie de Québec inclusif
    http://www.postedeveille.ca/2014/03/lhyprocrisie-de-quebec-inclusif.html

    L’OPINION DE MATHIEU BOCK-CÔTÉ
    « Ne faut-il pas ouvrir le souverainisme de gauche à droite, pour rassembler tous les sympathisants de l’indépendance au-delà des idéologies? François Legault avait entendu cet argument. Mais voilà ce qu’il y répondait dans une lettre ouverte parue dans Le Devoir le 30 septembre 2003.
    Je le cite. »
    « Certains militants du Parti québécois pourraient s’opposer à ce qu’on clarifie les choix de société qui seront faits au lendemain de la souveraineté du Québec, de crainte que ces choix n’éloignent du parti des souverainistes plus conservateurs. Je crois qu’il faut faire le pari qu’en définissant dès maintenant un projet de société social-démocrate, nous pourrons rallier plus de militants, plus de nouveaux arrivants, plus de jeunes et peut-être même une partie de cette gauche «altermondialiste» qui songe à fonder un nouveau parti. Car être souverainiste, c’est justement affirmer le pouvoir qu’ont les peuples à définir les formes concrètes de solidarité. Et le budget d’un Québec souverain sera la meilleure illustration des valeurs sociales qui nous sont chères» [texte complet ici]
    http://blogues.journaldemontreal.com/politique/author/mathieu-bockcote/

    • ( !!!)
      Comment a-t-il pu changer autant ? Qu’est-ce qui l’a fait changer autant ? A-t-il eu l’illumination soudaine que ce grand rêve était impossible ou bien son grand rêve s’est-il transformé en volonté de prendre le pouvoir lui-même ?Je le trouve parfois bien exalté…

    • Un penseur émérite de la politique canadienne et un fin connaisseur du Québec et de son histoire propose la conclusion suivante, après avoir dressé à grands traits l’histoire de nos deux grands peuples: Anglo-saxons et canadiens francais.
      ++++++++++++++++

      We should restore the principle of a national Anglo-French association, accept a distinct constitutional status for Quebec (of course it isn’t a province like the others, and it never was); allow for compensated opting out from programs in provincial areas and shared jurisdiction in immigration, the partition of provinces that vote to secede where regions of secessionist provinces vote to remain in Canada, and a partial federalization of the Senate and Supreme Court. Those institutions could scarcely be more ludicrous than they have become with the expenses controversies and the preposterous Nadon decision. This could be negotiated in stages, between Ottawa and Quebec and then, where appropriate, other provinces.

      Quebec is ready to deal; Couillard has the courage and the mandate. Stephen Harper may lack the imagination to seize the moment, but other accomplished veterans of the long constitutional struggle, including Brian Mulroney, Jean Chrétien, Joe Clark, Roy Romanow and Jean Charest, are available to him. The time has come.

      National Post

      Source : Con Black http://fullcomment.nationalpost.com/2014/04/12/conrad-black-quebec-is-ready-to-deal/

    • Je ne sais pas si c’est l’endroit pour laver son linge sale avec QS. Des dénonciations amères et des histoires sordides il s’en raconte des tas des deux côtés vous savez. Je ne sais pas si c’est le focus qu’il faut avoir actuellement. En tout cas, vous ne faites rien pour favoriser un éventuel dialogue et encore moins une éventuelle collaboration avec les souverainistes QS, jeunes ou altermondialistes en déversant votre fiel ainsi.

      L’heure n’est-elle pas à un peu plus de calme et d’humilité en cette période de postmortem qui devrait servir à cesser d’accuser x ou y pour au contraire se re-centrer et prendre ses responsabilités? Cette attitude revencharde, amère et médisante sert davantage à créer des vrais ennemis du PQ que quoi que ce soit d’autre, croyez-moi.

      Vous parlez de Mathieu Bock-Côté qui pensait à divers moyens de rallier d’abord la gauche et la droite, puis quelques années plus tard les altermondialistes et les jeunes. La raison de ce besoin de ralliement, est que le PQ est en perte de vitesse, bref en déficit de popularité et d’adhérants supporters, et ce, depuis longtemps. N’étant pas dans une position où il peut se permettre de s’aliéner bêtement (i.e. pour des raisons futile d’insultes d’attitudes belliqueuses puériles) quelque partie que ce soit du 40% de souverainistes potentiels québécoisEs, il faudrait peut-être commencer à penser à adopter un autre ton. Ça ne fait pas de mal de cultiver un peu de respect pour ceux qui, malgré leurs imperfections, font ce qu’ils pensent être le mieux pour les QuébécoisEs et pour l’indépendance, tout comme vous. Le respect envers les autres (potentiellement alliés ou adversaires) nous grandit et nous permet de mieux réfléchir aux vrais enjeux, à mon avis.

      On ne rallie personne en récriminant, lançant des accusations et des injures, ni en méprisant les idées et les actions des autres. Je me demande d’ailleurs jusqu’à quel point certains militants péquistes branchés sur l’arrogance et imbus de mépris bilieux, n’ont pas éloigné de nombreux supporters potentiels du PQ depuis l’été 2012.

      Ça peut être un bon sujet de réflexion en cette période de postmortem.

  30. Le PQ devrait faire un bilan de ses réussites depuis sa fondation et s’en vanter en le diffusant à grande échelle. Ensuite il devrait écrire la suite qu’il entend mener dans un Québec indépendant. Il nous faut aussi une voix publicitaire importante pour en garder le contrôle.
    Savoir d’où on vient et savoir où on va. S’enligner vers une élection référendaire pour ne plus perdre son temps à tergiverser avec un référendum qui coûte cher et qui ne mène à rien car le fédéral contrôle le message et interfère dans nos décisions.
    Comme vous le faites ici il faut aussi informer la population sur ce qui se dit de pervers sur le Québec par le Canada bashing, car la majorité des Québécois ne lisent pas les journaux anglophones et il ne comprennent pas et ne parlent pas l’anglais. Maintenant et lors de la prochaine élection il faudra trouver un moyen de tenir les électeurs informés de cette situation. L’idée libérale d’un Québec dans un Canada uni va en prendre pour son rhume.

    • «s’en vanter en le diffusant à grande échelle»

      Vous oubliez que ce n’est pas le PQ qui possède les média. Il est donc à la merci de la bonne volonté des serviteurs du Canada… comme nous sommes à la merci de la bonne volonté politique du gouvernement du Canada…

  31. enfin ce matin jesuis contenteon est plus des souverainistes mais desindependentistes et comme le dit si bien monsieur lapierre qu est-cequi arrive avec le Conseil de la souverainete il a raison on en entend jamais parle je ne savais meme plus si ca existait encore

  32. Bonjour,
    40% de la population est en faveur de la souveraineté, et ce, depuis très longtemps, et ce, malgré le fait que les Péquistes sont plus préoccupés par gouverner (ou de la prochaine élection), et que j’ai pas entendu un seul péquiste argumenter en faveur de la souveraineté depuis fort longtemps.
    Laissons les libéraux gouverner. Vivement un 4 ans de mauvais gouvernement, voire un 8 ans.
    Ainsi, le mouvement souverainiste pourra s’occuper exclusivement de la souveraineté. Partez à la rencontre des gens, discutez et EXPLIQUEZ.
    Comment se fait-il que la plupart des immigrants que je rencontre à Montréal n’ont jamais entendu parler des avantages de l’indépendance?
    Comment se fait-il que le budget de l’an UN n’a toujours pas été actualisé????
    Je n’ai pas voté pour le PQ, et je ne voterai jamais plus pour le PQ a moins qu’il respecte son article premier.
    merci

    • Je trouve que c’est une très bonne idée d’aller à la rencontre des gens (dont les jeunes et les immigrants!!!) pour expliquer pourquoi vous avez ce projet de souveraineté et comment vous aimeriez le réaliser. Je trouve qu’il manque beaucoup de pédagogie au PQ jusqu’à maintenant. On ne fait pas passer un tel projet s’il n’est pas bien expliqué et si la passion n’est pas transmise.

      Par contre, de grâce, si vous faites cela, oubliez les histoires de charte discriminatoire et les récriminations contre x y z. Restez-en aux faits. La vérité parle d’elle-même et ses effets sont plus profonds, forts (d’une vraie force) et durables que les petits boniments propagandeux qui prennent les gens pour des imbéciles. Faites-le avec grandeur et générosité, c’est là que la passion se transmet. Cela permet aux gens de grandir plutôt que de s’enfermer l’esprit dans des peurs labyrinthiques et des petites, toutes petites pensées.

      La souveraineté est une grande idée démocratique, n’en faisons pas un projet de crispation identitaire et de vile médisance. Le projet lui-même est assez beau, assez grand, branchez-vous sur sa lumière et il vous donnera sa force qui se communiquera. La simplicité et la beauté des attitudes font leur chemin beaucoup plus loin dans nos têtes et dans nos coeurs que les boniments de vendeux de char.

      J’aimerais aussi amener un point que j’avais omis dans un précédent commentaire: la constitution du Québec devrait être écrite par le peuple québécois. Soit au terme d’une longue consultation où les citoyens auraient l’occasion de se faire entendre.

      Si on veut être libres, soyons cohérents et soyons-le jusqu’au bout. Ne répétons pas la domination à l’interne en laissant ce travail aux seuls politiciens, qui nous le savons, sont rarement exempts d’influences des puissants et rarement en état de ne devoir rien à personne (groupes professionnels, lobbies, corporations, groupes de pressions, personnages puissants politiquement et/ou financièrement, etc.). Devenons réellement indépendants, puisque nous pouvons le faire.

  33. suis d’accord avec M.Lapierre « 9h10m»
    faut repartir la machine à fond….allez… à vos devoirs le PQ. DITES pourquoi un Québec indépendant est viable et très souhaitable
    les gens veulent entendre parler argent..on perd quand les libéraux parlent argent alors Gagnons en parlant argent

  34. Si l’attachement au Canada est si bas, c’est peut-être aussi parce que beaucoup de nos enfants se voient maintenant comme citoyens du monde. Ils ont dépassé la question Québec ou Canada en répondant: la planète entière!

    • Ceci n’est pas faux selon ce que je peux entendre autour de moi.

      D’ailleurs, avant de discréditer cette perception comme comme beaucoup de  »vieux » le font, il est important, voire crucial de comprendre un autre phénomène mondial très concret:

      Les Nations s’affaiblissent devant les nouveaux pouvoirs propulsés en avant par la mondialisation (i.e. surtout la libéralisation des marchés).

      Les corporations multinationales en mènent de plus en plus large depuis une trentaine d’années, et parallèlement, le pouvoir réel des États diminue. Elles imposent leurs critères pour s’installer dans tel ou tel pays, et les gouvernements changent leurs lois (dont les lois environnementales) , font taire les citoyens et sortent le carnet de chèques à subventions, exemptions/baisses d’impôt etc. pour «être accueillant» envers ces entreprises géantes qui n’ont pas de patrie, et qui sont perçues (à tort ou à raison) comme des mannes économiques. Ces compagnies obèses et apatrides, réécrivent les lois sous forme «d’Accords» qu’elles font signer par les États qui doivent par la suite se soumettre à ces nouvelles lois.

      Ce sont donc des lois  »supranationales » qui ont dans bien des cas, préséance sur les lois nationales. Ce qui fait que même si un pays légifère contre par exemple la pollution de l’eau, il peut se retrouver impuissant devant une compagnie qui viole cette loi, parce qu’une disposition du fameux «Accord» multilatéral qu’il a signé avec les compagnies, contredit la loi nationale en question, et a préséance. Déjà que même si la loi est vraiment du côté del’État, les multinationales n’hésitent pas à engager une armée d’avocats pour éviter d’assumer leurs crimes/délits/torts et ne rien payer des désastres dont ils sont souvent responsables, n imagine comment ça devient impossible pour un État de faire respecter ses lois dans pareil contexte. Comme c’est allégatoirement le cas actuellement avec Transcanada, la MMA et Irving dans le dossier de la rivière Chaudière.

      Les multinationales forment donc aujourd’hui, une sorte d’État suprational qui a ses propres normes, priorités, intérêts et … ses propres lois, qui sont pour la plupart profondément opposés à ceux du Bien commun, ceux des citoyens et à ceux des Nations.

      C’est pourquoi la démocratie est en train de nous filer entre les doigts. Et c’est pourquoi plusieurs penseurs (sociologues, philosophes etc.) envisagent la nécessité de créer des instances supranationales à vocation strictement politique pour protéger la démocratie. Nous sommes donc à l’ère où il devient très difficile de préserver nos sociétés fondées sur les grands idéaux humanistes et modernes de la révolution qui nous a menés à la démocratie. Ça aussi c’est nos racines, on n’en parle jamais..!

      On comprend donc que l’altermondialisme est en quelque sorte une adaption au déplacement du pouvoir politique à une «altitude» au dessus des États.

      Le projet d’indépendance peut pourtant faire encore plus sens dans ce contexte. À condition que l’État québécois s’impose comme un vrai, plein et entier pouvoir politique, axé sur le bien commun et la citoyenneté civique, donc sur un paradigme fortement politique plutôt qu’économique. Cela implique de cesser de se prêter au jeu des multinationales et de leurs  »tables de loi » supranationales, anti-sociales et anti-démocratiques. Ou du moins, faire l’ultra minimum de ce côté. Leur pouvoir est le plus grand rival du pouvoir politique. Il faudrait peut-être cesser de les voir comme des «Messie».

      En fait, pour que ça vaille la peine de créer un État dans ce contexte, ça prend une optique de revalorisation de l’État et du politique, à l’heure où les Nations deviennent de simples paravents pour d’autres instances directrices et législatives. Les politiciens devenant de simples gestionnaires, et encore, des gestionnaires médiocres, d’un budget toujours crevé et sans réelles possibillités d’initiatives (parce qu’ils ne pensent pas possible de penser en dehors du dogme économique libéral) pour changer cette roue absurde et exponentielle d’impôts/taxes gonflés pour la classe moyenne, de misère stagnante pour les moins nantis et de privilèges et cadeaux croissants pour le 1%.

      Une vraie Nation doit réinvestir le politique et non se vautrer dans l’excès de marketing (un peu c’est normal, mais là… on se noie dedans..!!) et du tout-à-la-gestion, du tout-à-l’économie sur le modèle managérial des entreprises dont la vocation n’a rien à voir avec le Bien commun ni avec le vivre ensemble.

      L’économie doit redevenir un moyen, et non une fin. Le but de l’État moderne est d’abord le vivre ensemble, d’abord les gens, d’abord les citoyens. La suprématie des multinationales et les dogmes coriaces du néolibéralisme nous le font oublier largement depuis un peu plus de trente ans. On met la pression toujours plus sur la classe moyenne et pauvre, alors qu’on voit les nantis et les corporations s’enrichir et dicter leurs priorités toujours plus. L »écart de richesse entre le 1% et le 99%, partout en occident, ne s’est pas creusé pour rien.

      Alors, Vivement une Nation québécoise! Mais une vraie. Pas un paravent pour les Walmart, McDonald et Nestlé de ce monde, pas plus que pour… des firmes d’ingénieurs, des contributeurs à la caisse du parti, des «bras longs», des Petrolia, Powercorp, Québécor etc.. En passant, je ne veux pas de mal à ces grandes compagnies, je veux juste qu’elles n’influencent pas les décisions de l’État (encore moins qu’elles ne les dictent) et que les lois ne soient pas écrites/modifiées/contournées pour elles. C’est élémentaire pour former une vraie démocratie. Tout simple, mais c’est un changement majeur de paradigme (plus politique qu’économique) et de type de gouvernance.

      Les jeunes d’aujourd’hui sont nés dans cette réalité où l’État et la Nation ne représentent plus grand chose. Juste ne pas oublier que ce n’est pas pour rien: l’État gestionnaire médiocre ne produit plus de normes et a perdu son paradigme politique démocratique au profit du paradigme économique entrepreneurial. Coquille vide au service d’instances supérieures qui détruisent la planète et les structures normatives de la vie en démocratie, que peut-on dès lors, attendre d’une Nation? Peut-être est-il encore temps de réinvestir cette forme démocratique en redirigeant l’État-Nation vers son paradigme propre: le politique, la démocratie.

      C’est vous qui déciderez peut-être d’amorcer ce virage en ce qui nous concerne, ici au Québec. Sinon, on peut légitimement se demander, dans une large mesure, de quelle souveraineté on parle…

    • J’en ai un peu marre d’entendre toujours qu’on doit aimer soit le Canada soit le Québec. C’est une fausse dichotomie. J’aime le Canada, mais je vie au Québec depuis très longtemps et s’il y a une chose que je comprends c’est que si les Québécois ne prennent pas soins du Québec, il n’y aura personne d’autre pour le faire. L’amour de la culture, la langue et l’histoire du Québec n’enlèvent rien de mon admiration pour le Canada – mais ce sont que des indépendantistes qui depuis toujours s’en chargent de leur protection et croissance. Mes sentiments envers le Canada-anglais où je suis né restent intacts.

  35. Suite au commentaire précédent de M Champagne, je rappelle que dans les réunions du PQ (j’ai fait plusieurs comtés), il existe souvent une sorte de concours, surtout chez les . »baby boomers » (dont je suis). Le gagnant, c’est celui ou celle qui prononcera le mot . »indépendance », le plus grand nombre de fois …!!! Ça relève un peu de la pensée magique.

    Faut pas juste en parler, il faut convaincre les gens autour de nous. Comment? Là est la question!

    Par la stratégie du bon gouvernement, c’est discutable… Pour le moment, il faut plutôt penser à être une forte opposition en chambre et dans les médias. Il faut suivre de près le gouvernement du PLQ et relever tout ce qui fait reculer le Québec. Ne pas laisser toute la place à M Legault…

    Chose certaine, la stratégie du bon gouvernement ne doit pas prendre toute la place et nous relever de l’obligation de convaincre les gens de la nécessité de l’indépendance.

    « Le définitif est la décision de lutte qui mûrit jour après jours, la conscience de la nécessité du changement révolutionnaire et la certitude de sa possibilité » Che Guevara

    NB Les gens de bonne foi auront deviné ici que le mot « révolutionnaire » n’a pas pour nous le sens de « lutte armée ».

  36. M. Lisee

    Je suis fier federaliste, mais au meme temps, tres decu des resultats d’election. J’aurais aime que le PQ gagne. Au meme temps, avec un referendum, j’aurais vote OUI. Imaginez, un federaliste qui vote OUI. J’aurais aime d’etre le +1.

    La raison? Pour que finalement, on peut voir vos cartes. Je pense que la probleme avec l’dee de separation, c’est que personne connait le plan de match. Toute les separatiste disent, on va avoir la vote, et apres on va voir. Mais ce n’est pas un plan de match. Si vous pouvez repondre au questions suivant, je serait plus a laise.

    1-Qu’est ce qui va arriver avec toutes les infrastructure federaux? En commencant, l’aeroport. Cette terrain appartient au federal. S’ ils veut pas le vendre au nouveau pays Quebec, ca veut dire que toute les aeroports vont fermer?

    2-les ponts. Si le federale dit ok, on vous donne la facture pour le nouveau pont champlain, ou est ce que QC trouve l’argent pour payer? Et toute les autre ponts, quand le temps viens pour remplacer? Mais avant toute ca, avec qu’elle argent vous aller les acheter?

    Je peut faire un liste de beaucoup de choses, mais on commence avec ces 2. Oui, les quebecois on aider a payer pour les infrastructure, mais au meme temps, les canadiens et leur taxes on payer aussi. Donc, je pense qu’il faut les rembourser.

    Avec toute ca, si 1% des quebecois quitte la province, c’est 80 000 personne des taxes perdu. Ou est ce que QC va trouver cette argent?

    Ce qui vraiment m’etonne, c’est que pendant 40 ans, Montreal, qui est la moteur du QC, continue a avoir les espaces vides a centre ville. Cependant, Toronto, allez y a trouver 1 espace vide. Mais comme separatiste, comment est ce que vous pouvez fermer les yeux comme ca?

    Derniere chose, pour la langue francais, etre bilingue c’est une avantages. Ca dois pas etre au gouvernement de proteger la langue, mais au parents. Vous etes parfaitement bilingue. Est ce que vous aller etre assimiler un moment donner? J’ai rencontrer quelqu’un a Boston, par hazard, qui parlait francais en joual dans la rue. J’ai lui demander s’ il venait de Montreal. Il m’a dit qu’il a demenager a Boston en 1976. Il etait federaliste dans le temps. Mais 35 ans plus tard, dans l’ocean des anglophones, il parlait au joual avec ca femme. Le francais doit etre dans la coeur. C’est enduree pendant 400 ans. Si la peuple francophones veut pas etre assimiler, c’est a vous de faire continuer le francais. Si la peuple francophone a besoin du gouvernemnt pour proteger la langue, vous n’ests pas si amoureux avec votre langue, que vous pensez.

    Anyway, j’attends votre plan de match sur mes premieres points.

    Merci beaucoup

    • Bonjour Andrew

      Tres content de voir un anglo participer a ce débat d’idées. C’est tres rafraichissant. Sentez vous en famille ici, nonobstant de ce que certains médias anglo disent des indépendantistes. Vous etes toujours le bienvenu.

      Vous avez raison, il y aura plusieurs points a négocier avec le Canada. Mais ces actifs sont propres a une immense dette que se partagent déja le Québec et le Canada. Autrement dit, il faudra négocier une division de cette dette au prorata population-territoire etc. Facile ? Peut etre pas, mais faisable. En bout de ligne, nous continuerons de payer cette immense dette aux banques Chinoises et allemandes, que le chèque soit émis par le Québec pour une partie du paiement ou comme c’est maintenant par le Canada pour la totalité du paiement.

      Ensuite, oui c’est possible que nous perdions une partie de notre population suite a l’accession a l’indépendance. En même temps, un nouveau pays est synonyme d’immenses opportunités. L’argent a horreur du vide. Je n’ai aucun doute que nous attirerons davantage de gens que nous en perdrons.

      Pour ce qui est de Toronto vs Montréal, vous avez encore une fois raison. Qu’est-ce qui cause cette incertitude économique ? L’idée de la souveraineté même ou le fait que le Québec tourne en rond avec cette histoire depuis 50 ans ? Un pays stable attire la business. Une province souffrant d’un problème de schizophrénie aigue effraie les businessmen.

      Finalement la survie du francais. Vous n’etes pas sans savoir que la Loi 101 a été écrite pour protéger le francais principalement parce que nous sommes LA SEULE PROVINCE au Canada et même en Amérique du nord qui est francophone. 4% de la population nord américaine. 7 millions versus 250 millions. Comprenez que les gens venant s’établir ici viennent vivre au Canada, un pays anglophone, alors ils choisissent librement l’anglais. Si le gens savaient d’emblée qu’ils venaient vivre dans un pays francophone, qui sait si la loi 101 serait même nécessaire ? De toutes facons nous en avons fait la preuve, nous pouvons protéger le francais sans empêcher les anglos de vivre dans leur langue et sans discriminer contre qui que ce soit. Et finalement personne n’a dit qu’il ne fallait pas être bilingue. Pourquoi pas aussi parler le mandarin, l’espagnol, le russe et l’arabe. ce sont des atouts et des richesses pour le Québec que de pouvoir communiquer avec la planète.

      En espérant un jour vous voir joindre nos rangs, nous avons le devoir moral d’inclure des anglos indépendantistes dans notre projet…..a bientôt !! 🙂

    • Cher Andrew M, votre questionnement est très pertinent, mais vous n’allez pas au bout du raisonnement. Si le reste du Canada (ROC) a payé une partie des ponts et des aéroports du Québec, les Québécois on aussi payé pour les ponts et les aéroports du reste du Canada. En conséquence, le ROC devra rembourser les Québécois. À la fin de l’exercice, les remboursements des uns payant les remboursements des autres, chacun repartira avec ses ponts, ses aéroports, ses ports, ses bases militaires, ses édifices gouvernementaux etc. Et comme le territoire du Québec n’ira pas dériver dans l’Atlantique et qu’il n’y a pas assez de béton pour faire un mur tout autour, le résultat raisonnable est que peu de choses vont changer sauf qu’au Québec, on ne souffrira plus des dérives idéologiques du ROC ni de son intransigeance envers la spécificité des Québécois.
      Quant au reste de votre intervention, toutes les raisons derrière la protection de la langue française par le gouvernement du Québec ont été exposées au moment de la loi 101 et même la Cour Suprême du Canada a reconnu que les limites que cette loi impose aux droits individuels son acceptables dans une société juste et démocratique à cause de l’importance de protéger la langue et la culture d’un des deux peuples fondateurs du Canada.
      Mes salutations amicales.

    • Ok M. Napoleon et M. Francois. Merci pour les commentaires. C’est bon quand j’essaye d’avoir les discussions et les reponses sont va vivre au Canada si tu aime pas etre ici.

      Donc on y va. Premierement, M. Napoleon.
      Vous avez dit, negocier. Bon. Si vous pouvez me dire qu’est ce que QC a pour negocier? Normalement, les negotiations sont fait par les2 cotes. Mon opinion c’est que le QC veut avoir toute sans rien donner. QC a 1 chose que le Canada veut, mais je vous laisse la parole pour que vous donne votre reponse avant je donne la mienne.

      2ieme chose c’est que vous dites les nego seront pas facile. Au meme temps, M. Parizeau avait dit que le lendemain du vote ’95, il faisait une declaration d’independence. Donc, pas sur qu’elle nego vous parlez. La probleme c’est que personne trust les souvrainiste, sauf les souvrainiste, et je pense ca c’est un gros probleme pour votre option, et ca c’est exactement vous devez faire un plan de match, pour montrer qu’est ce qui va arriver apres un vote OUI.

      3ieme chose c’est que j’ai aucune probleme avec la loi 101. La probleme avec moi c’est les petits affairs comme pastagate, dire hello en premier avant bonjour… si c’est ca l’idee de proteger la langue francaise, il y a vraiment des gros probleme. Mon opinion, c’est si j’etais francophone, pas avoir les services gouvernementaux dans mon propre langue, ca, vraiment, me ferais enrager. Je voyage beaucoup. Toujours, au aeroports dehors QC, je parle en francais. Je peut vous dire que 95% des temps, les douaniers me parle en francais. Et s’ il sont pas capable, il vont trouver quelqu’un pour communiquer en francais. Je pense, le gouvernement canadien font beaucoup d’effort.

      Derniere point c’est que vous dites que le nouveau peuple vont venir pour remplacer celles qui vont partir. Moi, je doute ca. Depuis 1976, plus de monde a quitter le QC, incluant les francophones. Montreal etait un ville pas croyables. Peut etre vous etes trop jeunes pour savoir la grandesse de montreal dans le temps. Si vous voulez en savoir, vas y a toronto. Ca va vous donner une idee. Et toute les grans compagnies, toute les gens qui ont quitter, montreal a jamais etait capable de les faire revenir. Et ca c’est pourqoui le taux de B.S. et chomage me fait mal au coeur. Si votre analyse etait bon, toute les nouveau gens seront venue ici pour remplacer ce qui sont parti. Mais, c’est jamais arriver. Votre opinion c’est que vous avez aucune doute il vont venir. Mais juste pour les discussions, sI ce n’est pas le cas, et les remplacements vient pas, qu’est ce qui va arriver dans ce temps la? La reponse est « une catastrophe economique » est ce que vous etes pret a prendre cette chance? Peut etre que oui. Je ne sais pas ce que vous avez dans la vie. Si vous avez rien, vous avez rien aperdre. Si vous avez beaucoup, peut etre vous etes pret a toute perdre pour l’independance. Je ne suis pas sur ca serait le cas avec tout le monde qui ont beaucoup a perdre. 10% des quebecois font vivre l’autre 90%. J’ai dit 1% avant. Je suis pas mal sur les plus riches vont partir, et avec la plus grands base des taxes, le QC tombent dans un trous jamais capable a sortir. Mon opinion. Pas un campagne de peur, mais au moins je vois un plan de match des souvrainistes, je dois aller avec mon opinion.

      Et juste un petit histoire sur moi. Je suis 49 ans, et assez confortable que je pourrait prendre ma retriate pendant des annees. Mais j’ai trop de fun a travailler, donc, je continue. Mais tres bientot, je m’en au iles Turcs et Caicos. Ma maison sur la plage pour ma retraite. Si vous n’est pas jamais aller au Turcs, vous devez aller faire un tour. Beaucoup des quebecois francophones qui habitent la. Va au casino dans le soiree, et vous pouvez trouver Sylvain, un franco de souche de Montreal. Demande lui pourqoui il a demenage. Il va vous ouvrir les yeux pas mal.

      M. Francois, votre tour.

      On va dire que vos arguments sont bon. Donc pour la dette, c’est kif kif. La probleme c’est que maintenant, au lieu de payer 25% pour les services et infrastructure, maintenant, les quebecois devront payer 100%, sans 1 sous de le 7.4 milliard il recoit du canada, et il paye 2.9%. En plus, les infrastructures commence a veillier. Il faut les remplacer bientot. D’ou va venir cette argent? Ils sont meme pas capable d’avoir l’argent pour payer pour payer les choses on a besoin maintenent. Ca fait plus qu’un an on parle du pont champlain. Les quebecois veulent pas de peage. Donc, si QC etait seul a payer le pont, vous pense vraiment on pourrait sans augmenter les taxes? Sans de peage? Vraiment? Et dans les 20 prochains annees, le mercier, jacques cartier, aussi, auront besoin. De ou cette argent va venir?

      Anyway, on vous laisse avec ca, et je vous donne la reponse pour que canada accepte les termes de separation, au moins, vous me donne la bonne reponse avant.

      Merci encore

      Andrew

    • Rebonjour Andrew

      OK. D’abord ce que le Québec a pour négocier ?

      La négociation porterait avant tout sur les avoirs et la dette. Se partager au prorata et selon les cours deja payés. Le Canada « perdrait » des actifs oui, mais il gagnerait en se voyant libéré des coûts d’exploitation du Québec. Vous avez raison, le Canada devra etre remboursé ce qu’on leur doit. Tout comme eux devront nous rembourser pour ce que l’on paie au fédéral. Au bout du compte, ce ne fait aucune différence. Que vous payiez votre impot 85% a Québec et 35% a Ottawa ou 100% a Québec, c’est la meme somme. Reste a savoir qui dit vrai, si c’est l’argent de l’Alberta qui nous fait vivre ou si c’est ce système a deux paliers de gouvernements qui siphonne le Québec. Au moins nous serons en charge de nos affaires, entre nous. Ce sera clair.

      2è point. TOUT A FAIT D’ACCORD. Le PQ, les souverainistes, etc doivent expliquer le pays. Rassurer les gens. Dire la vérité. Ils ont aussi un devoir moral de tendre la main aux anglos, aux immigrants et les rassurer. Vous savez Andrew, les medias anglo ont cassé beaucoup de sucre sur le dos des indépendantistes. Nous ne sommes pas des racistes, des extrémistes etc. Oui j’admets que parmi nos rangs il y a des anglophobes et c’est tres regrettable. Admettez que chez les anglos y’a également bon nombre de francophobes. Ca va prendre des gens de bonne foi comme vous et moi pour établir un dialogue et de la compréhension.

      3è point. Je vous donne encore raison. Le Pastagate est un épisode navrant. It’s embarassing !!!! Comprenez ceci. Y,a des gens au ministère qui recoivent des directives sur papier et qui n’ont aucun discernement. Ou ils font du zèle, ou sont complètement stupides. Et par conséquent c’est nous les francos qui avons l’air d’imbéciles.
      L’anglais comme tel n’est pas le problème. C’est l’anglicisation du Québec qui alarme les francos. Parler anglais est une richesse, et si on parles 2 ou 3 autres langues en plus, tant mieux. Il faut protéger le francais c’est clair, mais faut savoir ou cette protection s’applique. C’est une caricature de croire que les francos veulent qu’on ne dise plus Dim Sum mais bien « petites bouchées » , pas de sens…

      Dernier point. Oui bcp de Québécois sont partis. Mais la population de Québec n’a cessé d’augmenter depuis 1976. Ca ne doit surement pas etre l,enfer vivre ici. Moi je suis un optimiste, je suis positif et je crois au projet de pays. Les scénarios catastrophe m’eveuvent peu.

      M » Andrew permettez moi de vous dire que j’appécie énormément votre présence sur ce blog. C’est tres enrichissant de lire le point de vue d’un anglo. Nous devons en tenir compte car vous faites partie de notre peuple. Bravo pour la facon dont vous vous assumez.

      Commes les humoristes Zapartistes disent avec coeur aux anglos du Québec. « Face it…you are Québécois !!! » 🙂

    • Bonjour M. Napoleon.
      « Face it…you are quebecois » – ca depend avec qui je parle. Avec les souvrainistes, je suis canadien. Avec les federaiste, j’essaye de leur faire comprendre pourqoui il y a des gens qui veut la souvrainte. Je sortait avec une fille, il y a 20 an, de Jolliette, st-ambroise-de kildaire, que les parents etaient des souvrainistes, donc je connais les plaintes tres bien.

      Pour vos reponse, oui, au lieu de payer les federaux, oui, 100% des taxes vont rester chez nous. Sauf, ce que vous n’avez pas pris dans le compte, c’est que si mon hypothese est correcte, et que 1% des gens quittent la province apres separation, ca veut dire que 80 000 mille de moins de personnes payeront des taxes. En voyant que ca sera la classe moyen et les riches qui vont partir, ca veut dire que QC va perdre une grosse partie du base de taxes. Ca veut dire que pour avoir cette argent perdu, et garder les meme service, le gouvernement aura pas le choix de faire augmenter les taxes. Avec une augmentation, encore plus de monde v partir. Une boulle de neige qui va agrndir avec le temps. En effet, une catastrophe economique.

      Vous avez dit aussi que Qc, depuis 1976, la population n’a pas cesser d’augmenter. Vous avez raison, mais, il y a un asterix ici. La verite c’est que il n’y a pas beaucoup de gens qui demenage ici de les autres province ou E-U. La verite c’est que les gens qui demenage ici sont les immigrants, qui sont on fond de l’echelle des payants de taxes. Ca leur prend a peu pres 10 ans de monter au classe moyen. Donc plus de taxes payeur vont sortir, les payeurs de taxes qui vont rentrer payeront pas assez pour recompenser celles qui sortes. En plus, si les QC a une charte drastique, vous pouvez dire au revoir a une % des immigrants.

      Je pense aussi que il y beaucoup de problemes avec le respect que les souvrainistes ont pas pour un vote referendaire. En 95, le NON a gagne avec 50% +1. Pourqoui les souvrainistes ont dit, « la prochain fois »? Pourqoui est ce qu’on dois avoir des votes chaques fois le non gagne, mais si par hazard, le oui gagne, ca serait la fin du debat? Si moi j’etais les liberaux, je dirait qu’on va avoir une vote referendaire dans 3 ans. Les 2 cotes peuvent informer la population de leur cote. La question, est ce que vous voulez que les quebec sera un pays independants, oui ou non? Si le oui gagne, c’est fini. Si le non gagne, qc signe la constitution de 1982, et les debats est fini pour toujours.

      Si vous voulez avoir les conditions gagnats, ou le canada va vous laisser partir sans probleme, meme avoir un association tres amicale, et meme une association monetaire, il y a 2 chose qc peut offrir, que vous n’allez pas aimmer. 1- au lieu de dire 50%+1, vous pouvez dire 60% ca c’est vraiment un message que la population quebecois veut vraiment partir du canada. Mais si vous dites 50%+1, meme si majoritaire, ce n’est pas vraiment majoritaire. Si 1/2 du population va panicker, le 1% d’avant serait plus ou moins 10% qui vont partir. Un majoritaire claire de 60% je peut vous dire que meme ce qui sont federaliste vont vraiment respecter une vote comme ca.

      2ieme chose c’est que les souvrainistes aimepas qu’on parle de partitions. C’est leur territoire. Il oublie que jusqu’ao je pense 1910 si je souvient des cours d’histoire, qc etait beaucoup plus petit. Toute la nord appartenait au compagnie du baie hudson. Le canada a acheter cette territoire et donner a QC. Donc, pourqoui est ce que le canada peut pas reprendre cette territoire?

      Le canada veut pas non plus de couper lpays en 2. Donc si vous offre montreal et toute au sud et garder la reste du qc pour un qc souverain, est ce que ca va? Si canada peut avoir la corridor jusqua nouveau brunswick, je pense il auront pas de probleme a laissez qc partir. Montreal est federaliste anyway, donc vous allez le perdre un facon ou l’autre. Soit vous garder et perdre montreal a cause que sa serait un catastrophe economiques a cause que les gens vont quitter la province, ou soi, vous donne au canada pour avoir la corridor a nouveau brunswick. En tout cas, le montreal devrait pas etre dans les plans des souvrainistes. Vous allez perdre un facon oul’autre.

      Merci encore pour vos commentaires.

      Andrew

  37. M. Lisée,
    Votre analyse m’amène à cette réflexion: Si comme nation, nous coulons tel un long fleuve tranquille vers cette dé-canadianisation, qu’avons-nous besoin alors de sceller notre destin à celui d’un référendum? N’y a-t-il pas là une erreur stratégique à voir comme unique moyen d’accéder à notre indépendance que de passer par ce questionnaire honni? Quand c’est rendu que le simple mot « référendum » crée une psychose, il faut changer de stratégie: Il ne faut plus parler de référendum, il faut parler d’indépendance. Il ne faut plus parler de péréquation, il faut parler d’autonomie, il ne faut plus parler d’endettement, il faut parler d’enrichissement.

    Nous avons tout ce qu’il faut au Québec comme ressources, comme expertise et comme outils pour nous affranchir du cadre fédéraliste; Nous sommes détenteurs de billets pour un fabuleux voyage mais nous butons sur notre peur de prendre l’avion. Et si on prenait le bateau à la place? C’est plus long mais le voyage est plus beau et on se rend à bon port sans même s’en apercevoir. Quand nous serons véritablement indépendants, la souveraineté du Québec ne sera plus qu’une simple technicalité.

    • L’indépendance : « Y penser toujours, n’en parler jamais »

      […] Dans cette France humiliée, exsangue et à genoux, on n’entend pourtant alors qu’un seul mot: Revanche! Revanche! Revanche! Les fondateurs de la Troisième république voient bien alors que toute résistance est inutile et prématurée. Repartir en guerre replongerait à coup sûr la nation dans l’humiliation, peut-être à jamais. À ses compatriotes déchirés entre la résignation et la révolte, Léon Gambetta adressa alors ces mots lors d’un discours resté fameux, prononcé à Cherbourg en novembre 1871.
      «Y penser toujours, n’en parler jamais. Alors vous serez sur le véritable chemin de la libération, parce que vous serez parvenus à vous gouverner et vous contenir vous-mêmes. Ne parlons pas de revanche, ne prononçons pas de paroles téméraires. Travaillons tous les jours à acquérir cette qualité qui nous manque: la patience, que rien ne décourage, la ténacité qui use jusqu’au temps lui-même. […] Oui, je pense, j’espère que je verrai ce jour où, par la majesté du droit, de la vérité et de la justice, nous retrouverons, nous rassemblerons les frères séparés!» […]
      […] À l’instar de Lionel Groulx ou de René Lévesque, quiconque a le Québec à cœur devrait donc, plus que jamais, savoir se montrer patient, confiant et déterminé.

      http://quebec.huffingtonpost.ca/gilles-laporte/independance-quebec-y-penser-en-parler-jamais_b_4971917.html#next_slideshow

    • Je suis tout à fait d’accord Monsieur Champagne avec vous. Mais il nous faut trouver un moyen de diffuser notre message sur l’indépependance non pas seulement en période électorale dans l’ensemble du Québec régulièrement et quotidiennement sur un média télévisuelle et écrit exclusivement indépendantiste. Télé-Québec divertissement et information devrait être un des chemin à privilégié.
      Une démarche d’accession à l’indépendance ça se prépare. Ce n’est pas une projet d’improvisation sur le coin de la table. Cette cogitation devrait nous amener à réfléchir sérieusement à trouver un moyen de diffusion pour convaincre les Québecois.d’embrasser le projet emballant de l’indépendance du Québec. Tiens si on achetait Télé-Québec qui est diffusée dans 17 régions au Québec et qu’on en faisait un instrument en faveur de la nation québecoise exclusivement et du pays en devenir.
      Un rôle significatif et déterminant pour Télé-Québec au service du Québec pays en devenir
      http://www.vigile.net/Un-role-significatif-et
      http://malys.ca/tqc.html
      Je m’en fous à la rigueur de ce qui peut se passer, une fois élus. L’important c’est que les candidats se présentent devant l’électorat avec un projet de pays et non pas un plan de gouvernance provinciale, fusse-t-il le plus « agressif » possible.
      C’est un programme de pays qu’il faut. Un programme d’État. Pas dans 10 ans. Pas dans 15 ans. Non aux prochaines élections. A court terme, il faut viser la déclaration d’indépendance et la constituante citoyenne. Pas besoin d’un programme détaillé de gouvernance provinciale. 10 engagements précis et bien ciblés suffiraient.
      http://www.vigile.net/C-est-quoi-une-demarche-d
      http://malys.ca/tqc.html

      http://malys.ca/tqc.html

  38. M Lisée
    La défaite du PQ en 2014 me rappelle la défaite du Bloc en 2011. Même si les gagnants dans les deux cas (le PLQ et le NPD) sont aux antipodes politiquement ils ont bénéficié d’un rejet, mais de quoi exactement ? De l’indépendance, d’un référendum, des leaders? En 2011 j’avis conclus que le rejet était de M Duceppe mais le Bloc continue de stagner trois ans plus tard. Ma première réaction cette fois-ci était de conclure que le rejet était de Mme Marois, une politicienne jamais trop aimée. Mais les deux évènements pris ensemble démontrent une tendance plus profonde: n’importe qui sauf le PQ/Bloc. Je me sens un peu perdu. Je votera pour qui la prochaine fois? Est-ce que je votera? Voici le défi de la classe politique et le PQ en particulier qui prétende offrir une vision de société plus que la petite corruption banale des finances et des moeurs. On vous attend.

    • Vous voterez, M.Boyle, pour un parti social-démocrate qui considère que le Canada est une instance politique utile pour défendre les nombreux intérêts communs de l’ensemble des Canadiens, y compris les Québécois.

      Il s’agit donc de se donner les bons gouvernements au Parlement fédéral et à l’Assemblée nationale. Nous n’avons plus besoin du PQ et plus vite ce parti sera marginalisé, plus vite les progressistes cesseront d’être divisés par l’ombre du rêve d’un projet qui a échoué depuis longtemps et pour très longtemps encore.

      Jean-François Lisée préfère rêver plutôt que d’affronter les problèmes réels du pays réel.

    • Moi aussi je préfère rêver, rêver n’une gouvernment du Québec qui est ni sale ni corrompu et qui travaille pour le bien commun. Le PLQ? Bonjour M. 30%. Bonjour M. Troittoir. Bonjour Eddy Savoie.

    • Je vote pour le PQ depuis 25 ans parce qu’ils ont presque toujours livré la marchandise et je ne l’abandonnerais pas à cause d’un mauvais dernier quart d’heure. La fidélité compte quand les choses vont mal. Bien que QS ait des idées similaires il gangnera jamais le pouvoir. C’est le pouvoir qui compte et non le sens critique.

  39. Un peu d’astrophysique…

    Voyons la fédération canadienne et le pays Québec comme 2 puits gravitationnel qui aspire la nation québécoise.

    Analysons les forces en présence, mais en fait il manque souvent des données que nous remplissons souvent mal.
    – environs 40% forcent activement vers le pays Québec.
    Combien forcent activement vers fédération Canada? (La donné de 31% n’est pas pas a prendre en compte ici, elle arrivent en fait dans la catégorie suivant.)
    – combien de gens se déclarent québécois? Sûrement près de 70%
    Alors que seulement 31% se sent canadien.

    Donc, en réalité nous pourrions dire que le bolide « nation québécoise » demeurent sur l’orbite fédéraliste par simple force d’inertie de mouvement et non par désir. Imaginons l’inverse, avec les même force en présence, mais que nous soyons un pays: quel serait la chance que nous voulions joindre cette fédération?!? Sûrement nulle!

    Il faut le fair réaliser au gens et neutraliser ce peu de « force fédéralisante ». Lors que des Dubuc tente de faire des mathématiques bidon du type 41+23=64 pour dire que 64% des gens sont fédéraliste à tendance de droite, il faut scander à la démagogie grotesque!! Comment se fait-il que personne, dans l’univers médiatique, ne vienne confronter et desatomiser une tel pseudo-science vaseuse!

    Personelement, je rêve d’une question référendaire non pas: souhaitez vous vous séparer du Canada blablabla mais:

    Choisissez votre pays:
    Québec- nous déclarons l’indépendance et on reapatri 100% de nos pouvoir.
    Canada- on signe la constitution, et on s’en remet à Ottawa et la cours suprême.

    On verrait alors où irait le cœur des québécois!

    • Mon choix est fait depuis longtemps: Canada. Ce n’est certes pas un pays parfait, mais il a fait ses preuves et a su s’adapter. Surtout je préfère le Canada au Québec xénophobe proposé par la dernière mouture du PQ avec sa charte d’intégrisme laïque.

      Le Canada n’est pas un goulag, les québécois ne sont pas opprimés. Cependant la charte m’a laissé grandement inquiet qu’un Québec indépendant opprimerait ses minorités. Une démocratie ne se mesure pas par la capacité d’une majorité de s’imposer sur les minorités mais plutôt par sa capacité d’empêcher la « tyrannie de la majorité » en protégeant les droits humains fondamentaux de tous ses citoyens.

  40. J’ai l’impression que le non-attachement au Canada des Québécois est davantage un sentiment ou une intuition, qu’une idée réfléchie. Suite à la défaite du 7 avril, je crois qu’il faut revenir au pourquoi l’indépendance et pour quoi ! Il faut faire le point, réunir tout ce qui a été dit et écrit sur le sujet et écrire notre partie du livre-blanc que Pauline Marois nous avait annoncé. Il faut revenir aux « réunions de cuisine », dans les médias sociaux et ailleurs. Il faut convaincre les personnes, comté par comté… revenir à ce qu’était Le Parti Québécois.

  41. Le propre d’un magazine est d’être acheté, sinon, il meurt. Le Maclean’s s’adresse à des gens lisant l’anglais. La grande majorité des gens lisant l’anglais sont les anglophones et t’extrême majorité des anglophones sont fédéralistes. Difficile de titrer autre chose qu’une annonce  » teaser « allant dans le sens du poil. L’autre titre serait, attention DANGER le PQ s’apprête à rebondir. Ça ferait rire et pas seulement en anglais.

  42.  »André et moi sont des lecteurs réciproques attentifs, donc il m’a lu sur l’inconfort(…)  »

    N’est-ce pas plutôt  »André et moi sommes (…) ?

  43. Jean-François,

    Votre blogue redevient intéressant depuis que vous avez recouvré votre liberté, depuis que vous n’êtes plus ministre. N’étant plus que le député de Rosemont, vous vous permettez d’écrire: «nous indépendantistes…». Écriviez-vous cela il y a quelques jours encore? Vous êtes maintenant devenu un représentant de la communauté indépendantiste du Québec, formant près du tiers de la société québécoise. Je ne suis pas inclus dans votre «nous…», je suis Québécois tout de même, comme les 2/3 des Québécois du pays réel, un Québec inclus dans la fédération canadienne.

    Je réponds non à votre question finale. La fédération canadienne apporte plus au Québec qu’elle ne le limite. Le Canada est un espace fiscal qui réduit la concurrence fiscale entre les provinces et entre le Québec et le reste de l’Amérique du Nord ou du monde. Un Québec dit indépendant verrait sa capacité d’intervention diminuer à cause de la concurrence accrue. Le pouvoir financier le soumettrait davantage. Selon moi, le Canada est au Québec ce que l’Europe est à la France. Un espace politique et économique.

    C’est aussi la possibilité pour les citoyens du Canada, incluant le Québec, de s’établir et de travailler là où bon leur semblent, sans frontières. Le Canada est donc un espace de liberté pour tous les Québécois que les séparatistes veulent enlever à la majorité des Québécois fédéralistes. Nous, la majorité, avons dit NON à cette tentative de manipulation. À l’élection du 7 avril, 75% des électeurs ont dit NON au PQ. Plus jamais nous ne prendrons le risque que les séparatistes nous enlèvent notre liberté d’être Canadien.

    • Tellement le courage de répondre M. Boulé oui notre Canada comme vous dites si bien « Plus jamais nous ne prendrons le risque que les séparatistes nous enlèvent notre liberté d’être CANADIEN » Le temps a changé nous sommes plus conscient
      la manière de vivre dans ce Pays «LE CANADA » dans la belle Province du QUÉBEC.

  44. «Au niveau de l’attachement émotif de base, les Québécois francophones ont déjà quitté la Confédération.»

    Ne serait-il pas plus exact de dire qu’ une bonne majorité de Québécois francophones ne se sont jamais sentis émotivement comme faisant partie de la soi-disant confédération laquelle, en fait, est une fédération et non pas une confédération?

    Beaucoup ont cru que le Canada était une confédération (les deux peuples fondateurs) mais ils ont fini par comprendre que pour les Canadians ce n’ était pas le cas.

    Comment peut-on quitter la confédération alors que la majorité d’entre nous n’en ont jamais fait partie dans leur tête?

    Ce sont nos soi-disant «associés» qui ont cru que nous l’avions accceptée mais ils se sont illusionnés et ils s’illusionnent très probablement toujours, du moins je l’espère.

    Et il y aussi hélas un bon nombre de nos compatriotes qui ont fini par se voir avec les yeux des autres, même s’ils sont souverainistes. Ils s’imaginent eux aussi que nous avons accepté de bon gré cette confédération de 1867, ce qui ,à mon avis, n’est pas le cas.

    Est-ce que ce fait nous amènerait inévitablement vers l’ indépendance? C’est loin d’être sûr.

    Moi j’ai plutôt l’impression que le processus d’assimilation s’est accéléré et je suis des plus pessimistes face à l’avenir.

    Il m’arrive de me demander si nous ne nous battons pas pour rien. Notre cause serait battue d’avance, trop de facteurs jouant contre nous.

  45. Et que dire des centaines de commentaire injurieux au bas des articles du Montreal Gazette, du Toronto Star et de Sun News où notre bilinguisme d’ouvrier nous permet d’apprendre que certains Canadians nous considèrent, nous les fench speaking Quebekers, comme un nation de «me myself and I welfare», des nazis prêts à toutes les exaction pour renforcer notre pitoyable langue française, pour qui les réflexions électorales se résumes à «better crooks than separatists» et qui se sentent persécutés en territoire francophone «because you should remember that we won the war!».

    Vraiment, j’ai honte d’être encore au Canada et encore plus de mon gouvernement libéral….majoritaire…. sigh…..

    • Bravo ! Vous oubliez cependant les lignes ouvertes anglophones au Québec où l’on exige du roi nègre Coderre qu’il obtienne pour Mountreeal un statut particulier permettant de soustraire la Métropole à la loi 101.
      Comme nous n’avons pas les couilles de faire l’indépendance, ce qui donnerait aux Anglos l’occasion de brandir la partition (comme les pro-russes en Ukraine actuellement), ils veulent retrouver d’une autre manière leur statut de Rhodésiens racistes et dominateurs.
      Quand je pense qu’il y a autant de francophones Québécois prêts à se renier pour entrer dans les bonnes grâces de cette engeance…
      Pour paraphraser à l’envers notre grand René Lévesque : « Je n’ai jamais eu aussi honte d’être Québécois ! »

  46. Je me souviens que par le passé, nous avions beaucoup de difficulté a convaincre les personnes âgées a joindre le mouvement souverainiste parce qu’ils avaient été élevés comme Canadiens (on appelait ainsi les francos) et se séparer du Canada leur apparaissait comme un hérésie. C’était leur pays, le Canada.

    Par contre, si véritablement aujourd’hui, dans la tête des Québécois la séparation est déjà faite, il serait donc grand temps UNE FOIS POUR TOUTES de mettre tous nos efforts réunis, focalisés sur ce seul objectif, enfin concrétiser le projet l’indépendance.

    Si les Québécois ne se sentent plus attachés émotivement au Canada, il faut conclure que c’est une condition de base MAJEURE pour faire avancer l’idée.

    Au lieu de perdre notre temps a écrire sur ce blogue des scénarios loufoques d’union de la gauche progressiste pour que le PQ prenne le pouvoir, quémander des pouvoirs aux fédéral, blablabla, défendre le francais, blablabla etc etc etc (CETTE VOIE N’A PAS D’AVENIR !! C’EST LA VOIE DU SUR PLACE !!!), nous devrions tous unir nos efforts, fusion d’indépendantistes gauche-droite qui regarde EN AVANT et nous poser la question « Qu’est-ce qui pourrait bien rallier la majorité a faire minimalement un petit pas (ou le pas final) vers l’Indépendance  » ?

    L’objectif est d’avancer vers notre but. Il faut agir dès maintenant !!

    Quelqu’un a t-il une idée pour démarrer le processus de ralliement des indépendantistes ?

    • Il faut secouer le Conseil de la Souveraineté du Québec qui, sous la présidence actuelle de Gilbert Paquette, regroupe certains des gros canons de l’indépendance dont Jacques Parizeau. Ce Conseil mis sur pied par Jacques Parizeau avant le référendum de 1995, a justement pour mission de promouvoir la Souveraineté. Par manque de fonds peut-être, on en entend à peu près jamais parler. Je suggère que le Conseil lance immédiatement une campagne de financement auprès des souverainistes de toutes les allégeances politiques. On serait au bas mot quelque deux millions. Avec un petit 5$ chacun, un joli magot de dix millions pourrait servir à mettre sur pied une équipe de spécialistes dans le but de sortir les chiffres sur les avantages de la Souveraineté. Le magot, renouvelé annuellement, pourrait aussi et surtout servir à publiciser les résultats de ces recherches. Nous avons quatre ans devant nous, il faut s’y mettre maintenant.

    • d’accord M. Lapierre …j’espère que l’indépendance se réveillera et foncera dans le « tas »

    • M Lapierre, je me désole de voir que le Conseil de la Souveraineté fait du sur place depuis des années. A chaque fois que j’ai été sur leur site web, les dernières entrées dataient de semaines, voire de plusieurs mois passés.

      Il ne semble pas y avoir au sein de cet organisme ni travail au quotidien, ni effort de mobilisation, d’information, de pression sur les partis indépendantistes a clarifier leur message, a proscrire les commentaires haineux (Mailloux), a organiser des activités indépendantistes.

      Je veux bien contribuer financièrement, faut il encore que cet organisme se manifeste.

    • Oui, le NMQ veut réunir tous les souverainistes. Option National dont je suis membre est prêt aussi à rallier une union des indépendantistes.

    • Maintenant qu’une certaine propagande semble avoir définitivement consacrée la diabolisation de l’idée de l’indépendance et que cette infection s’est répendue jusqu’à l’idée même de tenir une quelconque consultation qui viserait un temps soi peu la moindre volonté d’affirmation de notre trop incertain, trop déchirant, trop couteux, trop de chicane dans les famillles ect…) et en conséquence, une élection référendaire ne serait pas plus concevable, reste-il seulement une avenue encore praticable pour un jour accéder à cette fameuse indépendance?…. Fervant indépendantiste moi-même, j’ai beau me convaincre, non pas des sa faisabilité, non pas que se soit grandement souhaitable, mais plutôt « qu’il n’y a rien là  » comme on dit, et j’avoue que je n’y arrive pas vraiment. Dabord! Depuis les touts débuts de cette aventure, le message était déjà lançé, avec l’étapisme et toutes les modalités dont on s’encombrait. Alors! Va pour la fierté!.. Va pour se tenir debout!… Mais serait-ce si humiliant de se l’avouer, que ç´est énervant en maudit! Aussi?….Rapatrier des pouvoirs d’ottawa, m’a toujours paru comme une bonne idée. Mais j’imagine que ç´est un moyen qui a ses limites. Par compte, je me dis qu’un parti politique qui réussierait à rendre attrayant l’idée de consulter abondamment la population sur les différents enjeux qui la touche, même s’il n’était nullement question d’indépendance. Celà aurrait peut-être le mérite au moins de nous guérir de cette aversion des référendums. On nous l’a si bien inculquée, que nous en sommes vraiment à croire que les gens ont, de façon générale, tous en horreur l’idée même de consultation populaire. Il est vraie qu’il faudrait assouplir, faciliter, allèger le processus. Il faudrait aussi que ce soit moins couteux. Mais y a-t-il déjà eue seulement une seule étude de faisabilité sérieuse à ce sujet?… Je ne suis nullement un spécialiste. Mais par compte, je sais que je n’aurrais aucun problême , aucune réticence à m’exprimer par suffrage, et celà aussi souvent qu’on m’y inviterait. Et qui sait…?. si on ne progresserait pas plus vite encore que par un accession, certes spectaculaire, mais que l’on peut quand même qualifier, de, pour le moins ébranlante. Non seulement peut-être, nous éviterions bien des éceuils. Mais sans vouloir jouer au prophète….Si nous arrivions à relever ce défi, celà , propablement, nous propulserait au-delà des actuelles préoccupations qui nous tenaillent présentement.

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