Quand le sirop d’érable sauve notre réputation

Vous le savez sans doute, je suis un fan du Daily Show, la parodie quasi-quotidienne de l’actualité présentée en fin de soirée par le comédien américain Jon Stewart. Un million et demi d’auditeurs sont au rendez-vous.

Jeudi soir dernier, lorsqu’il s’est mis à parler du Québec, je me suis dit qu’on allait se faire servir tout un plat de Pastagate. C’est le genre de l’émission.

Mais non. Le sujet était tout autre: le cartel du sirop d’érable. Sur le fond, loufoque, du vol d’un stock de sirop l’an dernier, le journaliste traite notre sirupeuse substance comme un stupéfiant liquide, dont il devient lui-même accroc.

Une superbe pub pour le Québec et un de ses plus fins produits d’exportation, à un moment où notre réputation avait bien besoin de « comic relief ».

stewart quebec

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Le tournage est raconté dans la Gazette par Anne Sutherland, qui avait la première fait état du vol de 20 millions de dollars de sirop à St-Louis-de-Blandford et qui a accompagné l’équipe du Daily Show à Montréal fin janvier.

6 avis sur « Quand le sirop d’érable sauve notre réputation »

  1. Nous sommes à part entière, sans jamais devoir en faire la démonstration. Serions-nous plus complexés que les Pygmés ?

  2. Votre lien dans le dernier paragraphe mène aussi vers la vidéo, au lieu de l’article de la Gazette.

    En tout cas, le Québec s’en sort nettement mieux dans ce segment-là que dans celui qu’ils ont fait sur l’amiante…

  3. c’est piqué chez « les têtes à claques »
    Le programme québécois le plus connu des français… Il n’y aurait pas autre chose à montrer ? Il y a bien des documentaires de Télé-Québec sur TV 5 à 3 heures du matin.

  4. À quoi voulez-vous en venir au juste ?
    Le Pastagate résulte
    i- d’un CA à l’OQLF formé de pas assez de gens de terrain, de trop de linguistes et d’iintellectuels.
    ii- Il y a beaucoup trop d’employés fonctionnaires qui font carrière dans le même service ou ministère sans pouvoir changer d’air, de milieu de travail.
    iii- Une loi juste et équilibrée qui peut être appliquée sans un corps policier tåtillon.
    Le vrai problème du français chez nous se situe surtout au centre-ville de Montréal. Vous devriez vous inspirer de la Loi sur les heures d’affaires qui renferme des dispositions particulières limitée à une partie de la métropole. Pas besoin d’étendre certaines dispositions ä la grandeur du Québec.
    PLQ et PQ sont également responsables; Le premier a fait trop peu et agi sans courage. Au PQ, vous allez trop loin. Qui au PQ invite la population d’abord à bien parler son français, correctement et avec fierté. On devrait inclure des tests à la fin du secondaire et du cégep. Le soit-disant accès à l’université serait alors plus crédible et rigoureux.

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