Qu’est-ce qui fait pousser l’économie de Montréal ?

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Comme ministre de la Métropole, j’ai le privilège d’entendre, avant vous chers internautes, les projets des uns et des autres. Je visite les usines, les bureaux, me fais aborder dans les rencontres, colloques et déjeuner-causeries par tous ceux qui veulent construire ceci, développer cela, faire venir tel investisseur, s’associer à tel autre.

Je fais également la tournée des grappes industrielles, ces huit regroupements sectoriels de l’économie métropolitaine où des entreprises, parfois concurrentes, planifient ensemble la croissance de tout leur secteur. « J’ai travaillé dans plusieurs pays », me disait récemment un dirigeant d’entreprise étrangère établie à Montréal et dorénavant représentant d’une des grappes, « jamais je n’ai vu autant de gens collaborant pour le bien collectif d’un secteur ».

Ayant fait le tour des projets de chaque grappe, je me suis dit plus tôt cette année qu’il faudrait quand même que tout cela se sache. Et qu’il faudrait inventer un événement où chaque grappe présenterait ce qu’elle a en tête comme développement dans la métropole pour les prochaines années (disons, jusqu’en 2017, année de nos grands anniversaires). Puis, on ferait en sorte que les grappes échangent leurs meilleures pratiques.

La Chambre de commerce du Montréal Métropolitain a accepté d’organiser l’événement avec nous, et ma collègue Elaine Zakaïb y participe.

Moi, j’y passerai toute la matinée. Et vous ?

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3 avis sur « Qu’est-ce qui fait pousser l’économie de Montréal ? »

  1. Un absent de taille: le secteur culturel qui, en plus de représenter un important chiffre d’affaires, d’investissements publics et privés et de revenus salariaux, est certainement l’une des meilleurs cartes de visite de Montréal… Il aurait été intéressant de le considérer à sa juste importance…

  2. J’espère que Montréal saura faire pousser son économie créative – je déteste l’idée que nous ayons perdu notre bourse. Je crois que Montréal a les atouts pour devenir une ville phare de la création, du marché des idées. Reste à espérer que la philosophie d’administration publique tant de la Cité que du gouvernement du Québec évoluera également dans ce sens et que toujours plus de place sera faite aux idées neuves en politique publique.

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