Re-découvrez le Parti Québecois

Allocution du chef du Parti Québécois, Jean-François Lisée

Samedi 14 janvier 2017
La version lue fait foi

Re-découvrez le Parti Québécois.

C’est un message puissant. Un message qui s’adresse à nous, militantes et militants du PQ.

Un message qui s’adresse à tous nos concitoyens, hommes et femmes, de tous les coins du Québec et de toutes les origines.

Re-découvrez. C’est qu’il y a quelque chose à re-découvrir.

Un élan, une force, un projet passé de décennie en décennie, de génération en génération, et que nous incarnons, nous, dans cette salle, pour aujourd’hui et demain.

Nos pères fondateurs ont marqué le Québec d’aujourd’hui. René Lévesque en convainquant les Québécois de nationaliser l’électricité. Une audace folle à l’époque et qui a transformé, qui a propulsé le Québec.

Jacques Parizeau a été l’architecte de la Caisse de dépôt et placement, le plus grand levier économique de notre histoire.

Ensemble, au pouvoir, et avec leurs successeurs premiers ministres Lucien Bouchard, Bernard Landry et Pauline Marois, ils ont fait franchir au Québec des frontières nouvelles.

Créant le ministère de l’Environnement et lançant l’assainissement des eaux; inventant le zonage agricole, les lois sur la protection du consommateur et la protection de la jeunesse;

Protégeant aussi la santé et la sécurité des salariés, offrant à tous l’assurance automobile, l’assurance médicaments; faisant sortir des milliers de femmes de la pauvreté grâce à la perception automatique des pensions alimentaires; appliquant, seuls en Amérique du Nord, l’équité salariale; offrant le meilleur soutien du continent aux familles, grâce aux garderies à bas prix et à un généreux programme de congé parental.

Quoi que l’on fasse, où que l’on regarde dans le Québec d’aujourd’hui, on trouve partout la trace de l’action du Parti Québécois. Pour donner aux acteurs locaux et régionaux des outils, du pouvoir et des ressources, pour prendre les décisions de concert avec la société civile, pour soutenir les coopératives et l’économie sociale.

Tout cela, il faut le re-découvrir.

Être membre du Parti Québécois, c’est porter dans sa tête, ses tripes et son cœur la fierté de réalisations nombreuses, concrètes et extraordinairement positives pour le Québec.

La transformation de notre économie.

L’irruption d’une classe d’affaires francophone. Locale, puis nationale, puis internationale; c’est au Parti Québécois qu’on doit tout ça. À la vision et à la volonté de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard. Le virage technologique de Québec, de Montréal et d’ailleurs, c’est à Bernard Landry qu’on le doit, à sa vision et à sa volonté. Il y a eu une année où le Québec a créé 126 000 emplois, une année, avec l’équipe du Parti Québécois au pouvoir.

Jamais les libéraux n’y sont arrivés. Les résultats sont là. Prenons le temps de les re-découvrir ensemble. Qui est le parti de l’économie au Québec? Laissons d’abord répondre les chiffres :

croissance économique qc

Alors, je vous pose la question : quel est le parti de l’économie au Québec? Quel est le parti de l’économie au Québec? Et quel est le parti de la justice sociale?

L’économiste Pierre Fortin a comparé l’évolution de la pauvreté au Québec et au Canada ces dernières années.16106274_10158024552015623_1388142242_o

Le plus grand recul de la pauvreté de notre histoire, on le doit aux gouvernements Parizeau-Bouchard et Landry.

Avec le Parti Québécois, la pauvreté recule. Quand les libéraux reviennent, la pauvreté augmente. Alors, qui est le parti de la justice sociale au Québec? Nous sommes le parti qui donne des résultats.

Et tout ça, on l’a fait en tentant, deux fois, de faire franchir au Québec le seuil de la communauté des nations et en adoptant une grande loi qui a donné au français la place qui lui revient dans ce coin d’Amérique : la première place!

Que vous ayez pris votre carte du Parti Québécois à sa fondation ou il y a cinq minutes, vous êtes toutes et tous les porteurs de cet esprit, de cette audace, de cette exigence de faire toujours franchir de nouvelles frontières au Québec. Ça, il faut le re-découvrir en soi-même.

Comme militante, comme militant et comme parti. Il faut retrouver les sources de cette fierté et la rendre contagieuse.

Ces dernières années, plusieurs se sont détournés de nous, pas parce qu’ils nous connaissaient mal, mais parce qu’ils ne nous reconnaissaient pas.

Nous n’étions pas clairs. Nous n’étions pas nets. Nous n’étions pas constants. Et s’ils nous re-découvraient nets, clairs et constants?

Durant notre course au leadership, vous avez choisi un nouveau cap. En 2018, rendre au Québec le service le plus urgent qui soit, fermer le chapitre des années libérales et offrir un gouvernement honnête, dynamique, compétent. En 2022, obtenir le mandat de réaliser l’indépendance. C’est clair, c’est net, c’est constant.

Nous sommes désormais tous unis pour tourner le dos au pétrole, miser franchement et résolument sur l’électricité, l’énergie renouvelable, les emplois durables, refuser le gaz et le pétrole de schiste, dire non, non et non à Énergie Est.

La proposition principale que vous avez entre les mains incarne une volonté écologiste plus déterminée que jamais.

Désormais, voter bleu, c’est voter vert. C’est clair, net et constant.

Sur l’identité, sur la laïcité, nous ferons de grands pas en avant, structurants, mesurables, clairs et nets. Pour le français, nous allons faire preuve d’une audace nouvelle.

Jamais auparavant nous n’avons proposé de réclamer une réelle connaissance du français à 100 % des nouveaux arrivants. Jamais. Jamais nous n’avions proposé un examen de français pour l’obtention des diplômes de cégep et d’université anglophones. Jamais.

Nous avons une détermination renforcée de maintenir une nette majorité de francophones sur l’île de Montréal, d’étendre la loi 101 aux moyennes entreprises et aux entreprises sous juridiction fédérale, de tourner le dos au bilinguisme institutionnel.

L’effet combiné de ces mesures nous permettra d’enrayer le déclin du français et de prolonger puissamment le grand effort de la loi 101.

Et si on faisait exprès, ensemble, de choisir les combats qui sont à la fois les plus efficaces pour le progrès du français et les plus rassembleurs? Si on essayait ça, pour une fois? Efficace et rassembleur.

Dans la proposition que vous allez étudier et améliorer, vous trouverez des choix limpides. Non aux baisses d’impôt qui profiteraient aux plus riches. Mais oui à mettre plus d’argent dans les poches des familles et de ceux qui en ont vraiment besoin. Oui à réinvestir dans des services publics d’éducation et de santé qui doivent devenir beaucoup plus efficaces qu’aujourd’hui, répondre beaucoup mieux aux besoins de chacun. Nous serons clairs, nets et constants.

En plus, vous avez choisi un nouveau chef. Et si on faisait preuve de constance en le gardant pendant plusieurs années?

Re-découvrir le Parti Québécois, c’est aussi une façon de se montrer. C’est avoir le cran de sortir de sa coquille, d’aller au-devant de ceux qui nous ont quittés, ne s’intéressent pas à nous ou ont été convaincus par nos adversaires que nous ne sommes pas fréquentables. Restant fidèles à nos convictions, on peut, on doit avoir une attitude nouvelle. Étonner, faire des clins d’œil. Il y en a un qui semble avoir trouvé la formule. Regardez!

https://www.youtube.com/watch?v=BVMlzwLiwvc

Être convaincu, être convaincant, mais sans être hargneux ou chicanier. Être décomplexé. Être zen. Accepter qu’on ne sera pas tous d’accord sur tout. Qu’on ne va pas tous au même rythme. Et que l’important, c’est d’aller dans la même direction et de viser la même destination.

Le Canada fête son 150e. On pensait que le PQ aborderait cette question avec un air grave, triste, rabat-joie. Mais non. Une nouvelle attitude, c’est d’aborder le sujet avec un sourire en coin, comme ceci :

https://www.youtube.com/watch?v=WV2g3pp1Ka8

Certains nous ont dit que les Québécois ne s’intéressent pas au passé. Si c’était vrai, ça, ce serait triste et grave. Mais c’est le contraire.

Sur les réseaux sociaux, notre première image de L’Autre 150e a été une des cinq les plus populaires de tout ce qu’on a mis en ligne depuis un an.

Nous travaillons, vous le savez, à un nouvel argumentaire, 50 réponses plus une sur l’indépendance, dans les mois qui viennent.

Nous préparons avec nos partenaires souverainistes une feuille de route vers l’indépendance qui sera notre boussole commune en 2022, mais qu’il faut commencer à élaborer ensemble dès maintenant.

Nous allons parler d’indépendance sans inhibition, comme je l’ai fait en m’adressant au congrès de l’Union de producteurs agricoles, ou au congrès du grand syndicat Unifor, comme je le ferai à la chambre de commerce de Montréal fin janvier, lors de mes interventions à l’Assemblée nationale ou en mettant Philippe Couillard au défi d’en débattre avec moi, pendant une heure, à la télévision.

Mon offre tient toujours. Rarement, ces dernières années, on n’a eu un message aussi clair, une proposition aussi nette, une production média inventive. Pour que nos concitoyens re-découvrent notre parti et notre message, il faut pouvoir le communiquer, rejoindre nos voisins, nos cousines, nos collègues.

Et nous avons désormais entre les mains un outil extraordinairement puissant. Nos militants. Nos membres. Et leurs connexions Internet. Si nous décidons tous, nous, les militants et les militantes réunis dans cette salle, et si nous convainquons la moitié seulement de nos 90 000 membres de mettre sur nos pages Facebook et nos fils Twitter une capsule vidéo par semaine, nous allons atteindre, ensemble, autant de gens que si on la faisait passer à Tout le monde en parle. Imaginez.

Nous avons davantage de membres que tous les autres partis au Québec réunis. Réunis. Il faut les re-découvrir. Les mettre à contribution. Les activer. Nous sommes, collectivement, un outil de communication massif.

Finalement, et c’est peut-être le plus important, re-découvrez le Parti Québécois, c’est un message qu’on lance à chaque Québécoise et à chaque Québécois. On leur dit : nous savons que vous avez soif de changement. Nous savons que vous souhaitez des élus honnêtes et compétents. Des réponses claires. Une détermination nouvelle. Nous savons que beaucoup d’entre vous n’êtes pas prêts, pour l’instant, à faire le pas vers le pays. Nous respectons votre rythme.

Et si cet enjeu faisait écran entre vous et nous, s’il était un obstacle infranchissable, sachez que par respect pour vous, nous avons levé cet obstacle, pour la prochaine élection, le prochain mandat. Et que nous pouvons donc faire œuvre commune sur tous les sujets qui nous préoccupent au quotidien.

Vous, libéraux déçus de vos chefs actuels; vous, venus du Chili, d’Algérie, d’Inde ou de Chine, qui cherchez à participer pleinement à l’avenir de votre Québec d’adoption, Vous, les non-francophones, les libéraux vous tiennent pour acquis, sans vous représenter vraiment ni vous considérer. Vous n’êtes plus prisonniers d’un seul parti, vous avez le choix. Re-découvrez nous.

Et vous, nos partenaires indépendantistes de Québec solidaire; Vous avez fait le bon choix, en décembre, d’ouvrir le dialogue vers la convergence. Nous sommes différents, comme l’étaient en 1995 Mario Dumont, Lucien Bouchard et Jacques Parizeau. Et, croyez moi, ils étaient très, très, très différents. Mais, dans le respect de leurs différences, ils ont fait cause commune.

Aujourd’hui, vous et nous avons assez en commun pour additionner nos forces et faire, ensemble, avancer le Québec. Vous, qui avez été tentés par la CAQ mais voyez qu’elle n’est plus une coalition, sachez que le parti des familles et des PME, il est ici, au Parti Québécois. Sachez que le parti qui veut des services publics efficaces, il est ici, au Parti Québécois. Sachez que le parti rassembleur qui peut, demain, chasser les libéraux, comme il l’a fait plusieurs fois dans le passé, il est ici, au Parti Québécois.

Re-découvrez nous.

Il faut profiter au maximum de cette décision, lucide mais difficile, que nous avons prise de reporter le référendum pour tisser des liens avec tous ceux qui partagent nos convictions sur la santé, l’éducation, l’économie, l’identité. Faire équipe avec eux, créer pendant ces années un réel lien de confiance. Et les inviter à faire avec nous en 2022 le reste du chemin, vers le pays.

Maintenant qu’on se connaît, maintenant qu’on a amélioré le Québec ensemble, maintenant qu’on a cassé la croûte, rigolé, pleuré ensemble. Maintenant qu’on se fait confiance, un coup parti, viens, on va faire un pays ensemble. Tu vas voir, tu vas aimer ça. Ça va être formidable.

17 avis sur « Re-découvrez le Parti Québecois »

  1. Excusez mon esprit négatif, mais je ne trouver rien de nouveau dans les textes interminables de M. Lisée qui refuse, comme tous les autres dirigeants avant lui, la réalité de l’État du Québec.
    Parce que René Lévesque n’a pas signé la nouvelle Constitution, nous ne faisons pas partie du Canada depuis 1982. Le Québec est SOUVERAIN depuis cette date, et seuls les fédéralistes veulent enterrer cet événement. Nos prétendus séparatistes ne veulent pas se séparer, ils retardent constamment l’annonce à la population, et en ce sens, il n’y a rien de nouveau dans le Parti québécois. Quand les dirigeants commenceront à mentionner les raisons d’une séparation, j’en ai trouvé plus de 50, nous commencerons alors, et seulement à ce moment, à entreprendre le chemin de notre liberté, d’esclaves à citoyens respectés.

    • De Québec en tout respect M. Pepin, vous revenez sans cesse sur le même sujet. Rien de nouveau sous le soleil et ce n’est pas de cette manière que vous aidez notre cause à avancer. Merci.

  2. Bravo monsieur Lisée! Votre texte est clair net et je pense qu’il sera constant avec l’appui de tous les membres. Mais est-ce qu’il sera efficace et rassembleur , oui , très possiblement pour chasser les libéraux en 2018, enfin je l’espère, et restaurer la force et la dignité du Québec pendant les quatre ans qui suivront. Mais pour le mandat de 2022 qui sera dédié à réussir l’indépendance j’ai beaucoup de doutes que les Québécois suivent le PQ sur ce chemin et même qu’ils réélisent le Parti et ce pour deux raisons : I) Si le Québec va très bien grâce au PQ en 2022, et ce à l’intérieur du Canada, pourquoi abandonner une recette gagnante, se diront-ils ? À moins de jouer une autre carte rassurante, dès maintenant, en prévision du mandat de 2022 qui serait la suivante : oui, on va tenir un référendum , la question qui sera posée , et nous l’annonçons dès maintenant , sera : Voulez-vous que le Québec devienne un pays indépendant ? Et pour s’assurer que ce pas sera franchi ensemble et qu’il soit rassembleur, nous ne nous contenterons pas d’un Oui à 50% plus 1 voie, nous devrons obtenir pour ce référendum, en particulier, un résultat de 55% en faveur du Oui.2) J’ai vécu 35 ans en Outaouais, les indépendantistes y sont très minoritaires. Mais parmi les fédéralistes , plusieurs sont nationalistes, par exemple un Benoît Pelletier, ancien ministre dans le gouvernement de Jean Charest. Lui et d’autres incarnent la bonne conscience fédéraliste au Québec . Le PQ doit rejoindre ces fédéralistes de bonne foi où qu’ils se trouvent au Québec. Pour y arriver, le PQ doit réviser sa stratégie de recyclage du palmarès de nos frustrations historiques prévu pour « casser le party du 150ie du Canada « . Au contraire, il devrait présenter une motion à l’Assemblée nationale dès février , après consultation d’un Benoît Pelletier ou d’autres fédéralistes sincères ,visant à demander une réouverture de la Constitution canadienne pour y reconnaître la spécificité du Québec de façon explicite ( une déclaration d’identité par exemple ) et la reconnaissance de sa souveraineté en matière de langue, de culture et d’immigration et ce, à titre de disposition principale. D’autres pourraient l’accompagner. Si le PQ osait cela, tous les partis n’auraient d’autres choix que d’appuyer cette motion . Ce serait un message fort d’ouverture de tout le Québec envers le Canada à l’occasion de son 150ie. La réponse donnée par le fédéral et le Canada à cette demande en 2017 serait évidemment déterminante pour l’avenir du Québec et du Canada. Je pense qu’il faut oser cette approche car si la réponse était un Oui, …et bien tous les nationalistes du Québec seraient satisfaits et comme le disait René Lévesque et on n’aurait qu’à le répéter: le Canada ce n’est pas le goulag et on pourrait ajouter … et ça ne le sera jamais. Mais si la réponse était un NON, ce serait un NON efficace et rassembleur pour l’étape suivante : l’indépendance. Merci!

    • De Québec, en tout respect M. Forcier, je suis pour le 50 % + 1 .
      Je trouve que vous compliquez les choses à souhait. Auriez-vous accepté comme moi , au référendum de 1995, un oui gagnant avec 50 % + 1 ? Poser la question c’est y répondre. C’est la majorité qui l’emporte et cela doit demeuré comme c’est. Sinon, moi, comme indépendantiste, je ne sais pas si je serais pour un 55 % + 1 . Merci.

  3. Il ne faudrait ni vous leurrer ni nous leurrer: la convergence avec QS, il faut oublier. QS tient mordicus à deux idéologies qui nous sont néfastes:le multiculturalisme et l’altermondialisme néolibéral.
    Ceux de QS qui veulent bien mettre de côté ces deux idéologies sont les bienvenus au PQ.
    S’il y avait coalition entre le PQ et QS, plusieurs partisans du PQ laisseraient la formation. Mois le premier. Et je sais ce dont je parle: jusqu’à l’an dernier, j’ étais membre de QS.

    • De Québec, avec respect M. Ricard, vous n’êtes pas fatigué d’être assis entre deux chaises ? Croyez-vous vraiment que Q.S. formera un jour le gouvernement et réalisera l’indépendance ?

  4. Enfin un résumé qui parle de notre peuple, de nous.Je suis membre du PQ depuis sa fondation, depuis René le grand et même avant, et tous ceux qui ont suivi.
    Yvon Sanche.

  5. Discours Rassembleur Bravo!
    Bravo pour le virage enfin résolument VERT, Il rejoindra la majorité des québécois quelque soit leur langue maternelle…
    À quand le virage PACIFIQUE? La proposition du PQ concernant la politique de défense d’un Quebec indépendant rste belliqueuse et est une copie de celle du Canada… elle ne privilégie pas l’ONU et continue de favoriser des alliances avec nos « alliés traditionnels  » (ex OTAN) ce qui n’a que généré des conflits et
    affaibli l’ONU; les québécois n’aime pas la chicane…

  6. Inspirant. Mais une condition préalable pour assurer la réalisation de ce beau projet: l’unité à l’intérieur du parti, surtout au niveau des instances supérieures.

  7. Bonsoir de Québec. Tous les faits véridiques sont présents dans votre discours M. Lisée. Tous mènent aux chemins des victoires c’est certain ! Nous devons tous et toutes mettre l’épaule à la roue car on a rien sans rien. Le chemin sera ardu mais ce n’est pas ça qui doit nous arrêter. Le parti, ses membres et les élus doivent continuer sur cette lancée. Oui le P.Q. change et il faut le redécouvrir et se mettre au diapason, jour après jour, mois après mois et année après année. Le monde bouge et change et nous devons nous adapter sans changer notre objectif de 2022. Votre discours nous rappelle que notre parti est un grand parti ! Ce sera formidable quand nous aurons enfin notre pays car personnellement, je ne suis plus capable de Trudeau et d’Ottawa, je ne suis plus capable de savoir que notre argent ne nous revient pas par la péréquation et je ne suis plus capable que d’autres prennent des décisions pour nous. Il me semble qu’on est capable de prendre soin de nous au Québec, chez-nous, dans notre pays ! Je rajoute que je ne suis plus capable de la Monarchie et de tout ce qui vient avec. Cela nous coûte cher pour cette institution archaique. C’est fini le temps où nous acceptons tout sans être seulement consulté. Je vais suivre votre conseil et redécouvrir mon parti et surtout aider à le bâtir à notre image !

    • Pour la péréquation, j’aurais besoin de plus d’explications car je pense que je me suis fourvoyée royalement ! Merci beaucoup !

  8. Mille fois bravos à vous M. Lisée pour votre talent, votre performance, votre audace, votre loyauté et mille fois bravos aussi à toute l’équipe du Parti Québécois! Projet tellement engageant, stimulant et à la hauteur de toutes les victoires et de celle de se donner enfin un pays, le pays du Québec…. On est fier de vous suivre…vous êtes toutes et tous excessivement inspirants, talentueux et surtout dignes de diriger ce pays du Québec…

  9. Quelle belle lumière à l’aube de l’an 2017 ! Merci M. Lisee
    J’y crois au pays et avec vous et avec votre équipe et j’y croirai toujours.
    Le chemin continue net et determine
    Allume la persévérance en attendant le jour où le soleil se lèvera sur notre pays nommé. Alors le Verbe sera chair. Votre allocution nous soude à cet espoir. Le chemin est tracé. La marche commencée.
    Je signe et persiste
    Présente
    Bernadette Martin

    • Félicitations M. Lisée. Ce fut un excellent Conseil et votre contribution a été remarquable. Mais ce soir, nous regardons SRC, l’émission de Mme Dussault, et nous sommes très étonnés de constater que le Conseil du PQ ne fait l,objet d’aucune analyse. Pourtant, on a passé la journée à analyser et commenter le retour de P. Moreau comme si on
      venait d’élire un nouveau Premier Ministre.
      Il faudra bien que le PQ s’attarde à ce problème: exiger que la chaine SRC diffuse tout ce qui se passe sur la scène politique et pas juste sur le PLQ (3/4 des nouvelles). L’information c’est capital. Il faut le PQ s’attaque à « la bête ».

    • De Québec, je suis en parfait accord avec madame Otis. Le lundi, il n’y en avait que pour M. Pierre Moreau. Pas grand chose sur presque toutes les chaînes de télévision, pas plus qu’à L.C.N. d’ailleurs ( T.V.A. inclus ). Il va falloir savoir pourquoi on boude le P.Q. autant. C’est effectivement un problème où il faut se pencher et surtout résoudre !

  10. Pour la première fois depuis plus de 10 ans, le PQ semble enfin mériter d’être re-découvert par tous les Québécois! Merci Jean-François!

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