Sarah Palin contagieuse… même au Québec

nathalie_elgrably_levy-150x150Lorsque l’humoriste Jon Stewart a d’abord parlé de la candidate du Tea Party du Delaware Christine O’Donnell, il a dit:  « le Palin est puissant chez elle », tout en mimant un geste que font les Jedis dans Star Wars lorsqu’ils disent: « la force est puissante chez cet individu ».

Je suis au regret de vous informer que « le Palin est puissant », très puissant, chez une chroniqueuse du Journal de Montréal qui écrit ce mercredi, au sujet d’Obama:

Les Américains voulaient un rédempteur, ils ont élu un imposteur. Ils voulaient sauver leur économie, leur président l’a mutilée. Ils voulaient se sortir de la crise, Washington les y a enfoncés.

L’élection de mardi représentait bien plus qu’un bras de fer entre les partis démocrate et républicain. C’était un affrontement entre l’idéologie socialiste et les valeurs américaines, entre la tyrannie et la liberté.

L’auteure est Nathalie Elgrably-Lévy, elle est désignée économiste sénior sur sa page de l’Institut économique de Montréal (bien qu’elle n’aie qu’une maîtrise en gestion, comme elle l’indique sur ses pages de l’IEDM et sa page de Chargée de formation à HEC).

Il est vrai que l’IEDM est de droite et que son président, Michel Kelly-Gagnon, est de tendance libertarienne. Cependant je n’avais jamais lu ou entendu des membres de l’Institut tenir des propos aussi exagérés.

Je suis curieux de savoir, par exemple, ce qu’en pense un des gouverneurs de l’Institut, Marcel Boyer, auteur du très intéressant « Manifeste pour une social-démocratie concurrentielle ».