Sortir, voir: Fiori immortel, une super-héros féministe !

Les fidèles du blogue retrouveront ici la série « Sortir, voir » habituellement publiée le jeudi soir ou vendredi matin, puis les recensions de livres habituellement publiés le samedi ou le dimanche.

Fiori immortel

La musique de Fiori traverse le temps. Les arrangements de Louis-Jean Cormier sont subtils, respectueux.

Disons la vérité: on aurait pu nous faire asseoir dans une salle obscure et simplement nous faire entendre les classiques de Fiori et d’Harmonium, et on aurait passé une bonne soirée.

Ces pièces sont si fortes, si riches, qu’elles portent elles-mêmes toute une imagerie.

C’est dire combien le Cirque Éloize avait une tâche ardue de mettre des danses, des poses, des gestes, des acrobaties sur cette trame. Dans les premiers tableaux, les athlètes du cirque illustrent la musique. Il faut attendre un peu avant que ce qu’on nous montre égale en intérêt ce qu’on entend puis qu’à quelque reprises, l’œil soit plus frappé encore que l’oreille.

Je ne peux recommander assez chaudement ce spectacle inoubliable consacré à une musique qui transcende le temps, les époques, les générations.

Maintenant au Théâtre Saint-Denis de Montréal puis, en juin, au Capitole de Québec


Une Marvoulous super-féministe !

Toute une attitude !

Mes lecteurs le savent, je suis fan de science-fiction. Je débats avec mon fils des fins détails de l’univers Marvel — nous avons nos différends. L’introduction, à 45 jours de la finale attendue de la série Avengers (End Game), d’un nouveau personnage relevait du défi.

Les studios Marvel (rachetés par Disney) souhaitaient introduire une super-héros féminine, notamment pour attirer des femmes dans l’auditoire, jusqu’ici massivement masculin.

C’était risqué car contrairement à Wonder Woman (de l’univers DC, ne pas confondre) dont le succès avait aux attentes, il n’y avait aucune attente pour Captain Marvel, dont l’existence n’était connue que des plus attentifs lecteurs des comics de Marvel.

Mon verdict: mission accomplie. Brie Larson crève l’écran, dans une intrigue bien ficelée et bien rendue. Son attitude de femme forte ironique qui ne s’en laisse pas imposer est crédible, savoureuse et sympathique. On est content d’avoir fait sa connaissance.

Au cinéma, partout partout partout…


Série: le jour de la marmotte amoureuse

Pour les séries je recommande chaudement « Poupée russe », une série assez hilarante de six épisodes sur Netflix. Le soir de ses 35 ans, Nadia — admirablement campée par l’humoriste Natasha Lyonne — meurt. Revit, puis remeurt. Et rebelotte.

Comme dans le classique « Jour de la marmotte », Nadia doit trouver comment briser ce cercle infernal. C’est inventif, drôle. Un régal.

Sur Netflix.


Pour voir mes recommandations précédentes, c’est ici.


Et vous, qu’en penserez-vous ? Découvrez par vous-mêmes en commandant votre exemplaire avec une dédicace personnalisée en cliquant sur l’image.

3 avis sur « Sortir, voir: Fiori immortel, une super-héros féministe ! »

  1. Fiori.

    Ma préférée d’Harmonium.

    https://www.youtube.com/watch?v=KkDNsKPLXaM

    Où est allez tout ce monde qui avait quelque chose à raconter,
    on a mis quelqu’un au monde on devrait peut-être l’écouter, 1974.

    Qui était ce quelqu’un ?

    En blague, l’éternité, c’est long; surtout à la fin.

    N’attendons pas la septième extinction pour devenir un pays parmi d’autres.

  2. Visionnement terminé après avoir fini la lecture de Qui veut la peau… Plutôt relire qui veut la peau… que revoir, beaucoup plus clair et instructif.

    J’ai raté le fil même après la huitième émission intitulée Ariane. « Nadia doit trouver comment briser ce cercle infernal. », c’est plein de bon sens. D’accord pour le « campage ».

    En quelques adjectifs, déjanté, cinglé, un peu fou.

    déjanté n’a pas de synonyme au dictionnaire des synonymes CRISCO mais cinglé en a une foule : aliéné, azimuté, barjo, bizarre, cintré, déséquilibré, détraqué, dingo, dingue, fada, foldingue, folingue, fondu, fou, frappé, givré, insensé, jeté, maboul, malade, mariole, piqué, ravagé, sinoque, siphonné, sonné, tapé, timbré, toqué, zinzin.

    fou en a 173 ! Je vous en fait grâce, voir au Centre de recherche inter-langues sur la signification en contexte.

    Bref, ça change des blogues de Bryan Breguet et de Mario Jodoin, alias Darwin. J’aurais le temps de réécouter en auto de Québec à Rimouski mais je vais m’en garder, demande trop d’attention.

  3. J’avais écouté vaguement le 2e épisode de cette série il y a quelques mois sur recommandation de notre cadette abonnée à Netflix. J’avais classé à oublier.

    Sur votre recommandation d’une part et consentement mutuel d’autre part, après avoir retenu grâce à Richard Desjardins que la solitude c’est meilleur à deux, nous nous sommes gratuitement procuré.es et avons regardé en rafale les trois premiers épisodes.

    – Et pis ?

    J’ai rien compris, question de volume et manque d’entraînement cinématographique régulier récent.

    En raison de votre appréciation que j’ai relu plus tard : « C’est inventif, drôle. Un régal. » et de la recommandation renouvelée de notre cadette, je vais écouter le quatrième épisode en solitude à deux dès ce soir (lundi) en Version Française.

    C’est fait, plutôt deux épisodes qu’un. Il y a eu un peu de nouveau, assez pour avoir envie de voir les épisodes suivants. Vous avez écrit qu’il y avait six épisodes, nous avons vu 8 titres.

    P.S. Merci pour cette première de la série Le jour de la marmotte amoureuse. Ça donne envie d’écouter Un jour sans fin, 1993.

    A+

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