Sortir/Voir: Délicieuses Mauvaises herbes, un Steve Jobs théâtral, les Underwood comme on les aime !

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Sortie cinéma: Prendre une grande puff de mauvaises herbes !

herbesMauvaises herbes nous accroche un sourire aux lèvres dès la première scène et ne nous l’enlève jamais que pour nous émouvoir.

Le film de Louis Bélanger (Gazbar, Route 132), coscénarisé avec Alexis Martin, est son meilleur. Martin est un acteur fuyant son shylock (un Luc Picard psychopathe) dans l’hiver abitibien.

Recueilli/kidnappé par Gilles Renaud, cultivant ses mauvaises herbes, Martin est un peu le Fabrice Luchini québécois perdu dans une situation qui semble au départ insensée, mais qui lui devient salutaire. On ne s’ennuie jamais. L’arc dramatique se clôt superbement à la fin. On est envouté par l’effluve de ces mauvaises herbes. On a hâte au prochain Bélanger/Martin.

En salle à partir d’ajourd’hui.

https://youtu.be/J5r7sFmA7VM

 

Enfin une sacré bonne job sur Steve Jobs

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L’inventeur

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L’acteur

D’abord, des remerciements à Air Canada pour avoir offert à ses passagers sur un récent vol un choix cinéma si pauvre que, en désespoir de cause, j’ai écouté le film Steve Jobs (2015), avec Michael Fassbinder dans le rôle titre.

Je dis en désespoir de cause car j’avais, comme vous peut-être, déjà vu le film biographique Jobs, alors joué par Ashton Kutcher, en 2013. Je pensais que ça suffisait.

Mais la version Fassbinder est extraordinairement meilleure et est une oeuvre en soi. La structure théâtrale – trois épisodes avant trois lancement de produits font se téléscoper les grands enjeux de la vie de l’inventeur — est extraordinairement efficace. Les dialogues — du prolifique Aaron Sorkin — offrent des échanges vifs et tranchants. Le jeu — formidable — de Fassbinder et de Kate Winslet en assistante diseuse de vérité fait mouche d’un bout à l’autre . Un must.

Pour les mordus, PBS a produit en 1996 une série de trois documentaires « Triumph of the nerds » racontant pas à pas la création de l’ordinateur personnel, avec Steve Jobs, Bill Gates et compagnie. Très instructif.

On peut voir Steve Jobs sur Illico, Triumph of the Nerds sur Vimeo ici, ici et ici.

 

House of Cards: le comeback du couple Underwood

House-of-Cards-CitationJ’étais dubitatif. La troisième saison de House of Cards m’avait laissé songeur. La décision de centrer l’intrigue sur l’opposition entre Underwood (Kevin Spacey) et la première dame (Robin Wright) me semblait invraisemblable.

Dans la quatrième saison, on repart pour un tour, mais cette fois, c’est magique. Le conflit structure la course à la Maison Blanche du président non-élu et on en raffole. Aussi bon que la première saison.

Ceux qui ne veulent que du « Bon » House of Cards peuvent donc sauter la troisième saison et aller directement à celle-ci.

Sur Netflix

 

À votre tour !

Vous les avez vus, aimés, détestés ? Avez des suggestions ? Allez-y !

Pour voir les autres recensions de choses à voir, c’est ici.

6 avis sur « Sortir/Voir: Délicieuses Mauvaises herbes, un Steve Jobs théâtral, les Underwood comme on les aime ! »

    • Une histoire d’ambition qui a rapproché deux êtres. Rappelez-vous la première saison.

      Sur la quatrième, on apprend que la mère n’était pas d’accord, le père ? Indifférent ?

  1. Bonjour,

    Hier soir, je suis allé voir le film « Les mauvais herbes ».

    Wow! Un film à aller voir. Cet excellent film nous fait réfléchir et nous fait en même temps rire.

  2. Je me permets de vous signaler une petite erreur : c’est Asthon Kutcher (et non Tucker) qui a interprété Jobs en 2013…

  3. Tout est OK.
    Comme toujours.
    Sauf le dernier paragraphe « À propos de Jean-François Lisée »
    J′ai une hésitation à chaque lecture — pourtant je sais que c′est le seul oubli. Le « À » n′est pas accentué.
    ____________________________
    Je crois que depuis que l’humanité a délaissé la machine à écrire on se doit de remettre les accents sur les majuscules — sur toutes les majuscules qui le demandent.
    — et les majuscules au début des phrases —

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