Tabac: terrasses, liberté et air pur

C’est le sujet de l’heure. Doit-on interdire de fumer sur les terrasses ? De toutes les avancées proposées dans le projet de loi québécois actuellement à l’étude, c’est l’élément le plus controversé.

L’Union des tenanciers de Montréal menace de poursuivre, d’autres ont peur des faillites de bars ou de brasseries. Critique du PQ en matière de santé publique, j’interroge experts et propriétaires de bars, ces jours-ci, en commission parlementaire.

Mais d’abord, sachons de quoi on parle. le donc assez probant. Ajoutons cet extrait du mémoire présenté ce mercredi par la Fondation des maladies du cœur:

Chaque année, au pays, plus d’un millier de personnes n’ayant jamais fumé la cigarette meurent en raison de l’exposition à la fumée secondaire, et des milliers d’autres apprennent qu’elles sont atteintes d’une maladie attribuable au tabagisme. (…)

La fumée secondaire qui se retrouve dans l’air ambiant contient non seulement de l’amiante, de l’arsenic, de l’ammoniac et du benzène, mais aussi une quantité de monoxyde de carbone et de goudron supérieure à celle présente dans la fumée inhalée par le fumeur. Ces produits chimiques demeurent dans l’air longtemps après que la cigarette ait été éteinte. (…)
Les risques de maladie cardiovasculaire sont accrus de 20 à 50 %
. Ils apparaissent même si la concentration de fumée de tabac dans l’environnement est relativement faible.

Même après que la fumée se soit estompée, ces substances toxiques peuvent se retrouver sur les surfaces environnantes, un effet appelé fumée tertiaire. (…)

Nous savons que certaines composantes de cette fumée tertiaire sont toxiques. Les résidus de quelque 250 métaux, substances chimiques et autres éléments toxiques contenus dans la fumée de cigarette s’incrustent dans les meubles, les tentures, les tapis et les autres surfaces et y demeurent longtemps après que la fumée se soit dissipée (…)
Une fois de plus, l’exposition à la fumée de cigarette, primaire, secondaire ou tertiaire, est déclarée dangereuse.

Ouch !

Pourrait-on créer une section fumeur et une section non-fumeur sur les terrasses ? J’ai posé la question à deux cardiologues:

Puisqu’il est acquis que la cigarette électronique est beaucoup moins nocive que la cigarette traditionnelle, pourrait-on permettre le vapotage sur les terrasses ?

N’en reste pas moins que cette interdiction va poser des problèmes aux propriétaires de bars, brasseries et tavernes. J’ai eu une discussion constructive avec leurs représentants lors de leur comparution:

Voici l’extrait que j’ai cité, tirée de  tiré de l’étude d’impact préparée par le Ministère québécois de la santé:

Fumée de tabac dans l’environnement

Le phénomène tabagique comporte également une autre facette importante : les problèmes de santé et la mortalité reliés à l’exposition à la fumée de tabac dans l’environnement (FTE).

Les risques qui y sont associés sont sérieux et scientifiquement démontrés. Cette fumée contient plus de 7 000 substances chimiques, dont 69 substances cancérogènes. On y associe notamment le cancer du poumon et de graves maladies cardiovasculaires et respiratoires. Elle est également une cause de mort subite du nourrisson et d’insuffisance pondérale à la naissance. Elle serait particulièrement nocive pour les enfants et les jeunes. En 2006, le Surgeon General des États-Unis a conclu qu’il n’existait pas de seuil sécuritaire en matière d’exposition à la FTE. Des données récentes montrent que la FTE serait problématique même dans un environnement extérieur, sous certaines conditions (nombre de fumeurs, vélocité du vent, température de l’air, configuration des lieux, etc.). Nous savons maintenant que cette FTE extérieure est aussi toxique que celle se retrouvant à l’intérieur, bien qu’elle se dissipe plus rapidement.

L’exposition des non-fumeurs québécois à la FTE diminue d’année en année, le Québec se situe toutefois toujours au-dessus des moyennes canadiennes.

26 avis sur « Tabac: terrasses, liberté et air pur »

  1. Vous disiez aussi ne pas vouloir crée d’inconfort aux entrepreneurs. je vous informe que la nouvelle loi interdit l’utilisations de la cigarette Electronique dans les boutiques. ce qui implique qu’il sera impossible de gouter aux saveurs proposé par les commerce… je suis tres retissent a depenser 30$ sur une bouteille de 30 ml sans savoir elle goûte quoi! ca risque de faire mal aux boutiques et causer des pertes d’emploie dans cette industrie qui fait travailler pas mal de monde au Québec… Félicitation!

  2. Je suis tres décu du projet de loi adopté cette semaine… en mettant sur le même pied d’égalité la cigarette de tabac cancérigène et la cigarette électronique presque inoffensive le gouvernement donne le message au fumeur que ca reviens au meme. donc pourquoi changer? Il y a beaucoup de désinformations sur le sujet, il m’arrive régulièrement de me faire apostrophé par un fumeur qui me dit que ma Cigarette électronique est plus dangereuse que ce qu’il fume…

    De plus! avec la nouvelle réglementation je vais devoir m’exposé a la fumé de tabac pour vaper! pourquoi devrais-je subir la fumé secondaire de fumeurs?

    Un autre détail me perturbe… selon ce que j’en comprend il serait maintenant illégale de fumer/vapoter a moins de 9 mètres d’une porte d’un commerce. est-ce a dire qu’il est maintenant illégale de fumer sur une artère commerciale?

    • Cher M Chenard,
      Nous avons fait en sorte que les cigarettes électroniques conservent leurs saveurs, ce qui leur donnera un avantage majeur sur le tabac régulier, qui lui deviendra sans saveur. Pour ce qui est de la règle des neuf mètres, elle ne s’applique pas sur la voie publique, ou vous pourrez fumer à votre guise.
      Merci pour votre intérêt
      JF Lisée

    • À quand interdiront t -on de mâcher des Nicorettes en public? Car la vapeur de leur haleine plein de nicotine pareil à la cigarette électronique pourrait être dommageable pour nos enfants. Ridicule!

  3. Interdire les gens de faire de la vapeur sur une terrasse est un non sens. Et même si leur vapeur contient un petite dose de nicotine, allons interdire un client mastiquant une Nicorette d’expirer ?

  4. Cher Jean-François,

    Je me questionne sur la pertinence d’exposer des arguments de nature scientifique au sujet des effets nocifs de la cigarette dans le cadre du présent débat. Bien sûr, si nous devons légiférer, il nous faut posséder les meilleures informations possibles. Mais le cœur du présent débat, celui qui est susceptible d’engendrer chez nos constituants des opinions divergentes, tient-il tant du détail des effets de la fumée secondaire, fussent-elle au grand vent? Au final, chacun sait que la cigarette et sa fumée sont nocives. Cela est dit et admis.

    Il me semble plutôt que nous avons affaire à un conflit de droits individuels; celui des tenanciers de bar de choisir leur clientèle, d’abord; celui des consommateurs de choisir les endroits qu’ils souhaitent fréquenter, ensuite. Lorsqu’en 2006 la Loi sur le tabac a été modifiée, l’argument principal qui militait en faveur de la mesure d’interdiction de fumer à l’intérieur des établissements était celui de la santé/sécurité des travailleurs de l’industrie. Comme tous les travailleurs, ces derniers ont droit à un environnement de travail sain et sécuritaire. Il me semble qu’il en va autrement des consommateurs, qui peuvent choisir de fréquenter ou non un restaurant ou un bar particulier.

    Bien que généralement je sois enclin à favoriser l’intérêt collectif contre l’intérêt particulier, lorsque l’objet de la discussion en est un de santé publique, j’ai plutôt tendance à être méfiant et mon maigre instinct libéral me met en garde contre l’abus du pouvoir de la collectivité contre ses propres membres. D’autant plus que lorsque je m’imagine ce que serait un libre marché des restaurateurs et tenanciers de bar au sujet de l’acceptation du tabagisme, j’ai tendance à croire que les choses se réguleraient drôlement bien.

    Déjà, nombre d’établissements ont fait le choix de rendre leurs terrasses exemptes de fumée. La demande en la matière est réelle et elle trouve preneur. Pour le reste, il y a effectivement des non-fumeurs  »tolérants », comme en témoignent plusieurs des commentaires ici présents: ces derniers aussi effectuent un choix.

    À cet égard, madame Monique Lamarre a utilisé à bon escient une expression qui résume bien le malaise que peuvent ressentir nombre de citoyens alors qu’ils sont confrontés à un tel débat:  »vouloir tout policer ». Je crois ne pas être le seul à se sentir dépassé par la multiplication des règles qui déterminent notre quotidien alors que le règlement des véritables injustices semble être de moins en moins à la portée des pouvoirs publics. Des compagnies se font-elles impunément du profit au détriment de la masse des citoyens? Soit, creusons-nous la tête et trouvons une manière de leur offrir résistance. Mais de grâce, cessons de nous rabattre dans nos combats sur l’individu facilement polissable (sic): le citoyen, l’homme de la rue, le non-actionnaire.

    Je conçois bien qu’un législateur puisses se dire à lui-même que parfois, il faut user d’audace pour faire avancer la société, quitte à faire des mécontents. Mais toujours est-il que cet enjeu relève du contrôle des comportements individuels à une échelle qui est singulièrement intime, celle du choix des substances que nous introduisons dans nos corps. Il me semble donc que le véritable enjeu ici réside dans la limite des libertés individuelles. Considérant le fait que nous vivons déjà dans une société très prompte à régir les comportements mineurs et plutôt incapable d’agir sur les grand phénomènes qui affectent le devenir réel de notre société politique, je suggère dans le cas présent que nous options pour la prudence.

    Agissez: conscientisez, informez, incitez; financièrement s’il le faut, avec nos propres impôts (ce qui est déjà fait en taxes directes sur les produits du tabac et par les campagnes de prévention). Épargnez: les tenanciers, les consommateurs, les citoyens qui désirent fumer (envers et contre tout). Mais, de grâce, cessez d’interdire.

    Signé: un non-fumeur en devenir, allergique au contrôle en matière de santé, qui a bien l’intention de décider seul du moment de son sevrage.

    Respectueusement et amicalement,

    Marc-Étienne

    • Vous avez raison sur le fond, mais comme l’usage du tabac est néfaste pour la santé, il sera éventuellement interdit par la société. Vous pourrez alors fumer de la marijuana, qui sera bientôt légalisée…

    • Vous avez pris près de 500 mots pour dire, au fond, ‘laissez-moi fumer en paix’. Il n’y a rien de plus pertinent que l’application des faits scientifiques! La fumée secondaire est nocive, même sur les terrasses, donc les droits individuels ne seront pas brimés par un règlement. Ce sont plutôt des non-fumeurs qui voient leur droits brimés quand ils ne peuvent pas boire et manger en sécurité.

      Contestez les règlements que vous trouvez excessifs, mais quand la science est bonne, et elle est très solide en ce cas-ci, pliez-vous à la réalité.

    • Je suis tout à fait d’accord avec vous, Monsieur Dagesse. La loi devrait simplement obliger le restaurateur à identifier sa terrasse comme étant interdite, ou non, aux fumeurs, laissant ainsi le libre choix à chacun. Tout le monde saurait à quoi s’en tenir et le restaurateur assumerait le risque de perdre une part de sa clientèle.
      Il y a bien d’autres enjeux plus importants qui attendent que nos législateurs se mobilisent.

  5. C’est curieux !…
    Aux terrasses que je fréquente, je cherche encore un seul fumeur.
    Qui peut se payer en même temps le prix d’une boisson alcoolisée et une cigarette au prix de 12 $ le paquet ?… Personne.
    C’est un projet de loi ridicule. Proposé par des malades désoccupés, névrosés du tabac.
    SP

  6. Mais faudrait-il bannir tout ce qui est nocif dans l’environnement ?
    On a du chemin à faire en matière de santé publique

    LES DROGUES
    « Des échantillons provenant des eaux usées de deux grandes villes du Québec en 2014 démontrent que la cocaïne serait la drogue la plus consommée avec des concentrations atteignant 15 doses par 1000 habitants, soit l’équivalent de près de 25 000 doses par jour pour une ville de la taille de Montréal. Une consommation dépassant celle observée ces dernières années dans plusieurs villes d’Europe. »
    « […] Soupe chimique
    Cette vaste analyse des eaux usées, financée par le Canadian Water Network pour mesurer la présence de produits toxiques dans les eaux rejetées dans le Saint-Laurent, renseigne au passage sur la véritable soupe chimique qui aboutit dans les usines d’épuration.
    Plus que les drogues illégales, ce sont surtout les résidus d’antidépresseurs — notamment l’Effexor (Venlafaxine) —, d’anxiolytiques, et de diverses hormones contenues dans les anovulants et les traitements hormonaux qui abondent dans les eaux domestiques usées. »

    http://www.ledevoir.com/societe/sante/431138/les-eaux-usees-revelent-des-quebecois-portes-sur-la-cocaine

    LES MÉDICAMENTS, LES HORMONES ET LES COSMÉTIQUES
    « Les Québécois consomment annuellement 128 millions de pilules contraceptives et 107 millions de doses d’hormonothérapie. Ces substances se retrouvent inévitablement dans les cours d’eau. En plus de ces hormones, l’eau du Québec — puits, eaux souterraines, lacs, rivières, fleuves et eaux sortant des usines d’épuration —, est gorgée des résidus de cosmétique et de médicaments, des rejets d’usines ainsi que des pesticides. Cette contamination tend à devenir une des principales préoccupations en chimie environnementale.
    Loin d’être « La » solution, les eaux embouteillées doivent être évitées — pour la pollution qu’elles génèrent, pour les plastiques dont elles sont constituées et surtout, pour le fait que ces eaux contiennent autant, sinon plus, de contaminants. »

    LES COV
    « Produits contenant des COV
    • Les solvants dans les encres
    • La fumée de cigarette
    • Les assainisseurs d’air
    • Le mobilier
    • Les plastiques
    • Les adhésifs, les colles et les décapants
    • Les cosmétiques
    • Les fongicides et les insecticides
    • Les mousses isolantes
    • Les gaz d’échappement des véhicules
    • Les matériaux de construction
    • Les carburants (surtout en provenance des automobiles)
    • Les bois agglomérés
    • Les désodorisants (électriques, aérosols)
    • Les revêtements, les peintures »

    LA PEINTURE…
    « Selon l’EPA (Environmental Protection Agency), les peintures et les produits de finitions sont responsables de plus de 9 % des émissions de COV mondiaux. Ils sont, après les automobiles, les plus grands émetteurs de composés organiques volatils. Ainsi, la plupart des grandes marques ont commencé à produire des peintures à faible taux de COV et sans COV. Notez qu’une peinture sans COV n’est pas exempte de COV à 100 % puisque les peintures à l’acrylique en contiennent toujours des traces. De plus, même avec peu de COV, les peintures synthétiques peuvent renfermer d’autres solvants et additifs nuisibles. Le dégagement des nombreux composés présents dans la peinture peut se poursuivre durant plusieurs semaines, voire pendant des mois. Les pigments et autres additifs persistent sur les supports peints pendant des décennies. Pour ce qui est des COV, ils s’évaporent complètement au séchage et les émissions sont surtout importantes les 3 premiers jours après l’application. »

    ET LES CHAMPS ÉLECTROMAGNÉTIQUES…
    « Ils sont l’ensemble des ondes, radiations et rayonnements non ionisants produits par les objets qui nous entourent — infrarouges, micro-ondes, radio, radar, etc. Il existe des champs électromagnétiques naturels, mais la société crée un brouillard permanent sans commune mesure dans lequel nous évoluons sans cesse. Ces champs sont constitués; […] »

    http://www.ecohabitation.com/actualite/nouvelles/sante-grandes-familles-polluants-interieurs

    LE WI-FI UN DANGER POUR LES ENFANTS ?
    «Le Wi-Fi expose plusieurs enfants à des doses annuelles de RF supérieures à celles reçues d’un cellulaire qui est plus puissant, mais utilisé plus rarement, explique Magda Havas. La dose reçue dépend de la proximité des ordinateurs et des routeurs. Avec un cellulaire, ce sont surtout votre tête et votre main qui sont exposées, alors qu’avec le Wi-Fi, c’est le corps au complet. Comme la plupart des écoles n’éteignent jamais le Wi-Fi, les enfants sont exposés six heures par jour, cinq jours par semaine et 40 semaines par année, ce qui fait environ 12 000 heures d’exposition en 10 ans. Selon l’étude Interphone, les adultes qui utilisent un cellulaire pendant 1640 heures réparties sur 10 ans haussent leur risque de souffrir du cancer du cerveau de 40 %. C’est pourquoi les femmes qui gardent leur cellulaire dans leur soutien-gorge augmentent leur risque de développer le cancer du sein. Ce n’est pas à cause d’une forte exposition, mais plutôt d’une exposition à long terme à une pulsation de radiation à toutes les quelques minutes.»

    http://quebec.huffingtonpost.ca/andre-fauteux/wi-fi-danger-enfants_b_5902738.html

  7. À ceux qui croient à l’innocuité de la cigarette électronique :
    LA CIGARETTE ÉLECTRONIQUE PEUT-ÊTRE 5 À 15 FOIS PLUS CANCÉRIGÈNE QUE LE TABAC, SELON UNE ÉTUDE

    « Chauffée au maximum et aspirée profondément, la vapeur contenant de la nicotine dans les cigarettes électroniques peut former du formaldéhyde, une substance qui les rend cinq à quinze fois plus cancérigènes que le tabac, selon une étude américaine publiée mercredi.
    “Nous avons constaté que du formaldéhyde peut se former durant le processus de vaporisation des cigarettes électroniques”, écrivent ces chercheurs de l’Université d’Etat de Portland dans une lettre parue dans la dernière édition du New England Journal of Medicine (NEJM). »
    […]
    http://quebec.huffingtonpost.ca/2015/01/21/cigarette-electronique-peut-etre-5-a-15-fois-plus-cancerigene-que-tabac_n_6520318.html

    SANTÉ CANADA CACHE LES EFFETS SECONDAIRES DE LA CIGARETTE ÉLECTRONIQUE (VIDÉO)

    « Daniel Laurin fume la cigarette électronique depuis environ un mois. “Ma copine et ma fille veulent que j’arrête de fumer. Elles m’ont offert une cigarette électronique comme cadeau à Noël.”

    “J’ai trouvé ça étouffant. Une sensation de blocage, comme un mur dans ma gorge qui empêchait l’air de passer. Une sensation d’asphyxie, je manquais d’air.” — Daniel Laurin

    Et si la mauvaise sensation a disparu après la 4e ou la 5e bouffée, le “sentiment d’étouffement” revient chaque fois qu’il reprend la vapoteuse, après une pause de quelques heures.

    Daniel Laurin n’est pas le seul à avoir ce genre de réaction à la cigarette électronique. Un nombre grandissant de Canadiens et d’Américains se plaignent d’effets secondaires, certains mineurs, d’autres plus sérieux. […] »

    « […] 7 janvier 2013 : “Mon frère de 54 ans est mort soudainement, après avoir utilisé la cigarette électronique pendant 2 ans, à la recommandation de son médecin, pour arrêter de fumer. Plus il en fumait, plus il avait le souffle court.” »

    « – 10 mai 2013 : “Mon fils a commencé à vapoter pour cesser de fumer. Après un an, il a commencé à se sentir mal, comme une mauvaise grippe. Il toussait beaucoup. Deux semaines plus tard, il est mort. Je suis convaincu que les huiles minérales chauffées contenues dans les cigarettes électroniques ont causé sa mort.” »

    http://quebec.huffingtonpost.ca/2015/01/22/sante-canada-cache-effets-secondaires-cigarette-electronique_n_6522616.html?utm_hp_ref=mostpopular

  8. Des cigarettes sans produits chimiques,juste du tabac,et on règle une bonne partie du problème.

    • Entièrement faux. Que le tabac soit de la plus grande ‘pureté’ au monde ou non, la combustion crée une gamme de ‘produits chimiques’. Autrement dit, le tabac est purement pourri et inévitablement nocif, il ne faut pas se leurrer!

  9. Je suis non fumeuse TOLÉRANTE et, pour tout dire, j’en ai vraiment marre de l’intolérance de notre société. Mais vraiment, quand est-ce que nous allons interdire les véhicules moteurs dans nos villes et nos villages? Après tout, il me semble que l’air vicié que nous respirons nous vient beaucoup plus des voitures et camions qui circulent sur les rues ou (il n’y a pas d’accent grave sur mon clavier) sont installées les terrasses que de la fumée des rares fumeurs qui les fréquentent. Sommes-nous dans une société de malades, ou tout est devenu dangereux pour la santé ? Est-ce qu’un jour on interdira la vente des oeufs ou du beurre ou du lait entier parce que leur gras cause une accumulation de cholestérol ? Allons donc, à force de vouloir tout policer, allons nous vraiment finir par vivre dans la société de H.G. Wells ( à lire pour ceux qui ne le connaissent pas: 1984). Ou sommes-nous en train de devenir des Quaker. Mais quand donc interdirons-nous le RIDICULE !

    • Vrai.Je trouve qu’il a mieux à s’occuper. Ou s’attaquer à la cigarette, est pour mieux nous endormir.

    • 1984 est l’oeuvre de George Orwell et non de HG Wells (War of the Worlds), d’abord. Ensuite, on ne peut pas tout régler mais c’est bien de commencer par les produits qui causent le plus de mal, et il s’agit, sans contredit, des produits du tabac.

  10. Grave problème ?!

    Ou plustôt, est-ce le laxisme de l’état de droit qui est là pour défendre la liberté des corporations.
    Un coup incorporé, les individus ainsi protégés contre toutes responsabilités peuvent mobiliser leur armada d’avocats et engager des tractations « judiciaires » satisfaisantes.

    L’AECG et TAFTA…..Pensez-y bien, êtes vous pour ou contre, ce sont de véritables lois:

    «« 25 mai 2012 – Le projet de loi omnibus C-38, déposé le 26 avril – et ses 753 clauses, qui modifient 70 lois du pays -, aura beaucoup plus d’effets sur nos vies …»»

    Alors AECG et TAFTA.

    Qui en profitera: Monsanto, les compagnies de tabac, Coca-cola……

  11. Le tabagisme, comme l’alcoolisme est une maladie, pas toujours curable… La fumée secondaire est dangereuse, c’est prouvé. Mais il faudrait distinguer entre l’épaisse fumée d’une taverne et la fumée qui peut être sentie sur une terrasse en plein air… Il y a quand même un seuil sous lequel la toxicité est minimale, voire inexistante…
    Quant à la vapoteuse, elle produit de la vapeur d’eau… Certains ayatollahs lui trouvent des défauts, mais elle constitue pour le moins un moindre mal… Et la nicotine n’est pas cancérigène que je sache…

    • Ce n’est pas seulement une question de santé, la fumée de cigarette est désagréable et incommodante pour les non-fumeurs, à l’intérieur comme `
      à l’extérieur. Sur une terrasse on aime bien relaxer sans cette fumée secondaire soufflée vers soi et à l’entrée d’un édifice, quand il y a une rangée de fumeurs, c’est vraiment déplaisant, sans parler des mégots partout sur la voie publique…

  12. Jeune , j ai participé a l envahissement du tabac . ma mère , asthmatique , avait perdu tout mot a dire dans sa propre maison!
    Le tabac , partout fut une folie momentané de la société. C est terminé!
    La belle Claire Gagné qui chantais les mérites de Dumaurier c est passé . Le tabac , sous toutes ses formes c est la maladie , le cancer et la mort . C est la société qui paie . Si la société s arroge le droit de m obliger a porter la ceinture de sécurité, pourquoi ne pourrait elle pas interdire le tabac . C est elle qui paie pour les conséquence des deux problèmes .
    les catastrophe commerciales anticipé , magnifiées n ont rien a voir avec le probleme de santé public . Ah! on va vider les bars … Et puis , il n y a plus de pelteur de charbons dans les trains . Tout passe.
    Normand Pinard qc

  13. L’idée de l’avantage comparatif donner au vapoteurs est selon moi une excellente idée. si le but du gouvernement est d’aider les fumeurs a écrasé le fait de leur donner une alternative utilisable la ou le tabac est interdit va incité les fumeurs a essayer cette solution.

    Pour ce qui est de méprendre une cigarette de tabac avec un vaporisateur électronique… la presque totalité des produits en vente ne ressemble pas a une cigarette. Ce sont des boîtiers de différentes formes ou des cylindres noirs ayant un témoin lumineux. Les propriétaires de terrasse ne risquent pas de se faire passer une cigarette de tabac sous le nez sans s’en rendre compte. De plus l’odeur et la cendre générée par une cigarette vont alerter les autres clients.

    Ce que le gouvernement devrait légiféré ce sont les cigarettes électroniques bas de gamme en vente dans les dépanneurs. Disponible pour une dizaine de dollars, ce sont des produits faits en chine avec un contrôle de qualité sur les liquides qui me semble déficients. L’exemple donner de ceux affichés sans nicotines qui en contenais en est une preuve flagrante. Donc vous devriez interdire la vente des cigarettes électroniques préremplies.

    Du reste je suis très heureux de voir votre ouverture d’esprit sur la question. J’espère que le législateur va prendre les bonnes décisions pour ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. La cigarette électronique a un potentiel énorme pour sauver des milliers de vies au Québec. Prenez exemple sur la Grande-Bretagne, soyez avant-gardiste!

    Merci

    Étienne Chénard

  14. Je ne suis pas fumeur. Je ne permets pas de fumer chez moi sauf dans les endroits très aérés comme une serre ou un pergola. Je ne cherche pas à réduire les fumeurs par des leçons de moralité ou de quoi que ce soit, même si je sais qu’ils nous coûtent une fortune en soins de santé.
    Je ne crois pas qu’on doive faire un règlement quelconque pour les terrasses pour la raison suivante. Une personne converserait à un demi-mètre de la terrasse que la loi ne pourrait rien faire. Le nombre de fumeurs diminue dit-on, tant mieux, mais prenons d’autres moyens que l’autoritarisme ou exigeons une attitude semblable pour les obèses, en les empêchant de manger, ils sont tout aussi pénibles pour le système médical. Cherchons les causes des maladies et faisons des lois pour que les malades arrêtent de faire telle ou telle chose. Tu as le cancer? C’est dû à l’entreprise d’asphalte dans ta cour; déménage!!!

  15. Pour être cohérents, il faudrait aussi interdire l’utilisation des barbecues, qui émettent des gaz à effet de serre en plus de rendre les aliments cuits de cette manière cancérigènes. Mais comme cela fait partie de notre culture populaire, le gouvernement ne s’en mêlera pas, bien entendu…

  16.  » Doit-on interdire de fumer sur les terrasses ?  »
    Au lieu de *Dois-t-on… *
    Sûrement une erreur d’inattention!
    Bravo pour vos interventions!

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