Christine Saint-Pierre et la pratique de la diffamation

Dois-je poursuivre Christine Saint-Pierre en diffamation ?

C’est la question qui s’impose, après m’être tapé l’écoute des deux entrevues qu’elle a choisi de donner ce vendredi, à LCN et à Radio X Montréal.

D’abord qu’est-ce que la diffamation, en droit québécois ?

La partisanerie extrême de Christine Saint-Pierre

Christine Saint-Pierre s’est illustrée, ces dernières années à l’Assemblée nationale, par ses propos à la fois partisans et outranciers. Je n’ose citer les mots orduriers qu’elle y a un jour tenus à l’endroit de Pauline Marois, mais je rappellerai qu’elle a aussi associé Fred Pellerin à « la violence et à l’intimidation » parce que notre poète national avait eu le tort de porter le carré rouge.

Conseil Couillard: Arrière, toute !

Il y aura sûrement de bons effets qui surgiront de l’organisation nouvelle du gouvernement fignolé par Philippe Couillard. Des jonctions qui, à première vue, semblent incongrus et qui donneront, à l’usage, des résultats heureux. Je souhaite succès à tous les nouveaux ministres.

Mais je dois à la vérité d’indiquer que les initiatives qui sautent au visage aujourd’hui vont dans le sens inverse. Dans l’ordre d’importance:

Martin Coiteux, l’anti-modèle québécois aux commandes du Trésor

Mes excuses au PLQ

plq_logoAprès avoir lu la lettre d’excuses publiée par la ministre de la Culture Christine Saint-Pierre dans Le Devoir de ce jeudi, j’ai été pris d’un pressant besoin de prendre exemple sur cette expression de contrition et de présenter moi-aussi, dans le même esprit et dans presque exactement les mêmes termes, mes plus plates excuses pour avoir récemment dit, si je me souviens bien: « le sigle du PLQ, nous on sait ce que ça veut dire, ça veut dire la corruption et l’incompétence ».

Carré rouge et ministre de l’Inculture

image3C’est certain, on ne s’attend pas à beaucoup de hauteur de la part des membres du gouvernement Charest, surtout par les temps qui courent.

Mais on ne peut simplement pas passer sous silence la diatribe de la ministre de la Culture — de la Culture ! — contre un des plus remarquables talents que le Québec contemporain ait produits : Fred Pellerin.