Sortir de l’ambiguïté autochtone: une suggestion

«Je suis Innu, je suis souverainiste.» Lorsqu’il a prononcé ces mots, samedi au Conseil national du Parti québécois, le chef des Premières nations, Ghislain Picard, s’est valu des applaudissements des indépendantistes présents, ensuite un peu refroidis d’entendre qu’il parlait de la souveraineté de sa nation à lui. Ambigu jusqu’au bout, M. Picard, interrogé par les journalistes, n’a pas écarté l’idée de voter oui à un prochain référendum sur la souveraineté du Québec, affirmant: « on est pas rendu là ».