Devoir de mémoire

Ils me trouvent insistant, les politiciens à la retraite. Chaque fois que j’en croise un (ou une), je m’informe sur l’avancement de leurs mémoires. Je fais de mon mieux pour culpabiliser ceux qui répondent qu’ils n’en font pas, que ça ne les intéresse pas. J’évoque leur responsabilité de témoigner pour que les historiens comprenne l’époque, la prise de décision, l’humeur, le climat, la tension comme la camaraderie. Tous n’ont pas la plume agile. Je les enjoins de se trouver un jeune auteur qui fera le travail de recherche pour eux et enregistrera, dans le détail, le parcours de leur vie.

La femme qui fonce: Liza Frulla

Une chose que je n’ai pas comprise dans la biographie que consacre Judith Lussier à Liza Frulla est qu’au début de sa carrière, des francophones avaient de la difficulté à prononcer son nom de famille. Frulla. Vraiment ?

La Pasionaria, titre de cette biographie autorisée, exprime bien l’intensité et l’énergie qui se dégagent de cette femme passionnée et attachante. Son passage n’est jamais passé inaperçu et elle laisse derrière elle des traces visibles dans la publicité, la culture et la politique du dernier quart de siècle.

Dossier Saint-Pierre: soulagement et remerciements

Je suis évidemment soulagé par la tournure des événements et par la décision de Mme Saint-Pierre de retirer promptement les paroles qui pouvaient jeter un doute sur mon intégrité et de s’excuser auprès de ma famille. C’était difficile de sa part, je salue sa décision.

Il faut savoir se battre pour sa réputation, son intégrité, sa famille. Il faut savoir accepter les excuses lorsqu’elles sont offertes, comme je l’ai expliqué ici: