Vidéo: l’emmerdeur et les contributeurs du PLQ

Les sources libérales sont formelles: tout le tapage fait par Marc Bellemarre (que ce blogueur appelle affectueusement l’emmerdeur, en souvenir de Jacques Brel dans le film du même nom) autour du financement du PLQ fait littéralement fuir les contributeurs du parti. Ils ne veulent plus être vus donnant des sous, signant un chèque, participant à un cocktail, serrant la main à un libéral.

L’image: la résilience de l’emmerdeur

L’emmerdeur est un des personnages préférés de cette rubrique. Il a fait une première apparition dans le bilan de santé du premier ministre, le 17 mai, puis il est revenu hanter Jean Charest lors de son départ en vacances le 15 juin.

Évidemment on ne parle que de lui depuis le début des audiences de la commission Bastarache. Mais on croyait qu’une fois son témoignage terminé, il disparaîtrait. Mais comme cette photo en atteste, il s’incruste. Et s’invite maintenant parmi les avocats en costume cravates pour poser des questions pendant toutes les semaines qui viennent. On le voit, hilare, en bas à droite.

Bellemare-Charest : pourquoi je ne les crois pas !

194874-jean-charest-tenu-point-presse-150x150Nous avions tout faux. C’est ce que je tire comme conclusion des premiers jours d’audience de la Commission Bastarache.

Tout faux, lorsque nous pensions qu’il faudrait — qu’il suffirait — de déterminer si Jean Charest ou si Marc Bellemare disait vrai.

Or, à les entendre, j’ai acquis la conviction qu’ils cachent tous les deux la vérité. Pourquoi ? L’instinct. Et la pratique du journalisme et de la politique.

Versant Bellemare

Bellemare : la question qu’il faut poser

bellemare1-150x150Deux fois, hier, lors de son témoignage, l’ex-ministre Marc Bellemare a voulu élaborer sur le second de trois sujets qu’il dit avoir abordé, le 2 septembre 2003, avec Jean Charest.

Deux fois, le procureur de la commission a indiqué que ce sujet excède le mandat de la commission Bastarache. Il a tort.

L’ex-ministre n’a eu que le temps de dire qu’il avait dénoncé auprès de Jean Charest une demande «inacceptable» d’intervention dans un procès criminel. La demande provenait de Denis Roy, alors conseiller du Premier ministre.