L’aéroport du mépris

Lorsque Jean Chrétien a décrété en 2003 que l’aéroport de Dorval porterait le nom de Pierre Elliott Trudeau, plusieurs y ont vu de l’humour noir. Personne n’avait fait davantage que Trudeau pour nuire à cet aéroport. Il avait décidé de concentrer les vols internationaux 50 km plus loin, à Mirabel, assurant à la fois l’écrasement de Montréal comme plaque tournante aérienne et le décollage de Toronto, où les transferts vers les vols intérieurs se faisaient dans le même aéroport.

Meech et le « Quoi qu’on dise… » de Bourassa: La vraie histoire

Robert Bourassa nage. C’est un exercice auquel il s’astreint quotidiennement, pour garder la forme. C’est aussi une cérémonie. Un rituel qu’il accomplit chaque fois que sa fonction l’oblige à un effort particulier, à une décision difficile. « Dans les moments importants, je vais nager pour dégager l’esprit de la déclaration — comme je ne lis pas de texte écrit. J’improvise d’une certaine façon, dans la forme sinon dans le fond. »