Citation du jour: Paul Krugman

tobinA financial transactions tax is an idea whose time has come.

C’est ce qu’affirme Paul Krugman dans sa dernière chronique du NYTimes.

Je traduis: « Une taxe sur les transactions financières est une idée dont l’heure est venue ».  Il s’agit bien sûr de la taxe Tobin, dont l’application ralentirait les transactions financières à très court terme, donc la spéculation qui contribue aux crises et aux bulles financières récentes (et à venir). De plus, elle générerait des revenus qui pourraient être utiliser à des fins de redistribution de la richesse ou d’accompagnement des pays du Sud dans leurs défis environnementaux. (Une taxe de 0,0005% sur les transactions de change générerait 32 milliards $US par an, sur toutes les transactions: 420 milliards US$ par an.)

Parizeau, Krugman: même combat !

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L’endettement massif auquel se livrent les pays, surtout occidentaux, par les temps qui courent nous prépare des lendemains qui déchantent.

Aux États-Unis, en Europe et au Québec, l’inquiétude est palpable. Ces derniers jours, je suis cependant tombé sur les écrits de deux de mes économistes favoris qui, sans affirmer que la dette ne doit pas nous préoccuper, souligne qu’elle ne doit surtout pas, en ces temps de crise, nous empêcher d’agir. Leurs noms? Paul Krugman et Jacques Parizeau.