Un genre de déni (intégral)

C’est fou le nombre de gens qui ont tenu à nous rassurer, depuis une dizaine de jours, sur l’inexistence de quelque problème que ce soit dans l’enseignement de la théorie du genre à l’école. Dans Le Devoir, une universitaire écrit que “la théorie du genre ne nie pas l’existence des sexes biologiques. Ce serait ridicule, bien sûr, mais ce n’est pas vrai, et il est inadmissible qu’on laisse tenir ce genre de propos dans nos médias”. C’est clair ! Dans La Presse, un chroniqueur d’ordinaire plus circonspect accuse tous ceux qui soulèvent des doutes de “bêtise” et de “délire”. À Radio-Canada, une psychologue arrive à convaincre Patrice Roy que la question du changement de genre n’est jamais abordée au primaire. Circulez, il n’y a rien à voir !

Harry Potter et La prisonnière d’Azka-Woke (intégral)

Je tiens à prendre date, ici, maintenant, officiellement, et affirmer que je me sens personnellement privé d’un plaisir que je pouvais raisonnablement espérer parce que 1) les forces de l’intransigeance intellectuelle étendent leur empreinte et que 2) des institutions existant pour servir le public n’ont ni le jugement, ni la colonne vertébrale nécessaires pour résister aux assauts de l’absurde.

(Une version plus courte de ce texte a été publié`dans Le Devoir.)

Un grand pas en avant pour les Québécois.e.s trans

C’est un peu passé inaperçu, dans la très lourde actualité des derniers jours. Mais il faut attirer l’attention sur une évolution importante que les élu.e.s québécois.e.s sont en train d’accomplir: une plus grande reconnaissance des droits des personnes trans.

La Commission parlementaire des Institutions, dont je suis membre avec ma collègue Carole Poirier, qui est porte-parole en matières de droits, a patiemment étudié ces dernières semaines le projet de règlement qui permettrait a une personne transsexuelle de pouvoir modifier la désignation de son genre (Masculin, Féminin) sur ses documents officiels… sans devoir subir de transformation chirurgicale.