Voir: Une première fiction sur les ‘deep fakes’ / et un docu sur la Casa de papel

Pour l’instant, on a beaucoup vu des « hypertrucages » (deep fakes) de politiciens, dans des démonstrations de ce qui pourrait être produit pour tromper les électeurs. Des hypertrucages auraient aussi cours dans l’industrie du porno, pour y introduire les visages — mais non les corps — d’actrices connues.

Le New York Times en a fait un excellent exposé l’an dernier:

 

Mais pourrait-il y avoir d’autres usages, moins spectaculaires mais non moins insidieux? C’est ce qu’examine l’excellente série britannique The Capture. Un homme est arrêté pour un crime qu’il n’a pas commis, mais qu’on voit clairement se dérouler, en direct, sur la caméra de surveillance. Comment est-ce possible ? On entre alors dans une chasse à la vérité et au mensonge superbement imaginé.

Sur Prime Vidéo


Une série qui a frappé un nerf dans le monde !

L’extraordinaire hold-up de l’hôtel de la monnaie espagnole imaginée par les auteurs de Casa de papel n’avait pas été un hit en Espagne. C’était, admettaient les membres de l’équipe, un « fracaso » – Un échec.

La série fut mise sur le catalogue international de Netflix sans profiter d’une publicité particulière, mais devint le plus grand succès international du site. Provoquant la mise en chantier de deux nouvelles saisons (en ligne) et d’une autre sous peu, car l’intrigue n’est nullement terminée.

J’ai adoré les saisons déjà en ligne, et apprécié le documentaire qu’on peut visionner sur Netflix. Il aborde la question de ce succès imprévu, mais aussi de la résonance de la fibre de révolte qui suinte de l’intrigue. À voir.

Sur Netflix


La bande annonce de ma dernière balado:

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