Mes amis. Mes amis de l’Abitibi et mes amis des Iles-de-la-Madeleine, mes amis rencontrés sur les 10 000 km que nous avons parcourus pendant cette campagne, mes très chers amis, nous n’avons pas ce soir le résultat que nous espérions.
Nous nous sommes lancés dans ce marathon électoral avec un programme à la fois ambitieux et concret, une détermination sans borne à faire progresser les régions du Québec, à soutenir les familles du Québec, à défendre l’environnement du Québec, à ériger ici un Québec plus équitable, plus français, un Québec libre. Nous l’avons fait avec rigueur et avec bonne humeur. Nous l’avons fait avec une formidable équipe de candidats, un nombre record de candidates, un nombre record de jeunes et nous avons innové en menant cette campagne en tandem, avec notre vice-cheffe, Véronique Hivon, que je salue.
Au moment de lancer sur les chemins notre magnifique autobus, nous savions que le terrain ne nous était pas favorable. J’ai cherché longtemps la comparaison qui rendrait justice au défi que nous avions devant nous. Les Québécois souhaitaient massivement tourner la page sur les années libérales. Ce qui était excellent. Mais ils avaient identifié depuis un an un instrument de changement possible, la Coalition Avenir Québec de François Legault, dont le principal argument était qu’il n’avait jamais gouverné.
Nous avons donc misé sur notre argument le plus fort. La crédibilité. Nous avons voulu démontrer que nous étions le changement crédible. Et avons, à mon avis, passé tous les tests de crédibilité. Sérieusement.
Cependant la volonté populaire de choisir la CAQ pour s’assurer de déloger le PLQ était plus forte que tout. Il s’agissait d’un courant puissant. Irrésistible. Et j’en viens à ma comparaison, qui m’a trotté dans la tête pendant toute la campagne.
Pour l’emporter, il nous fallait remonter les chutes du Niagara, à la rame.
Et nous avons ramé, mes amis, nous avons ramé à nous en arracher la peau des mains. Mais on vous l’avait dit en début de campagne, les péquistes sont comme les dentistes : ils en arrachent, mais c’est pour votre bien.
Nous avons fait face à une seconde difficulté, unique dans l’histoire politique du Québec. Alors que nous ramions pour remonter, avec quelques succès, d’autres travaillaient sans relâche pour nous arracher des rames.
Je veux saluer ce soir l’engagement en politique de centaines de milliers de jeunes qui ont voté Solidaire aujourd’hui. Lorsqu’on finira de calculer les votes, on se rendra compte qu’on assiste à l’irruption d’une nouvelle génération de souverainistes, au PQ et surtout à QS qui, additionnés, pointent à nouveau la boussole québécoise vers l’indépendance.
J’avais espéré, il y a deux ans, cet engouement nouveau de la jeunesse autour de QS et je proposais que nos deux partis additionnent leurs forces. Notre offre était sincère et si le Congrès de QS avait accepté notre main tendue, il y a fort à parier que l’élection de ce soir offrirait un tout autre résultat. L’intense activité militante que nous avons du concentrer pour se battre dans nos propres comtés, nous les aurions déployés ensemble pour conquérir d’autres circonscriptions et mieux résister, c’est certain, à la vague caquiste.
On ne peut pas réécrire le passé, mais il faut en tirer des leçons pour l’avenir. Pour l’heure, le peuple a parlé. La CAQ a gagné
J’ai félicité tout à l’heure François Legault et son équipe pour cette victoire.
La CAQ s’est souvent plainte qu’un autre parti leur volait leurs idées. Eh bien moi, j’invite les élus de la CAQ à lire notre programme, à voler nos idées si ça peut servir ce Québec que nous aimons tant. Il n’a pas dit non. François: regarde notre programme sur l’environnement, ça peut servir.
Et face à l’entente honteuse conclue hier entre Justin Trudeau et Donald Trump, je dis au premier ministre désigné François Legault que le Parti Québécois sera au rendez-vous de l’unité du Québec dans cette épreuve.
Je veux aussi saluer Philippe Couillard et Manon Massé pour leurs victoires respectives.
Ma plus grande tristesse ce soir, c’est de voir que l’Assemblée nationale sera privée demain de femmes et d’hommes de grand talent que j’ai eu le privilège de côtoyer au sein du caucus du Parti Québécois et de connaître comme candidats pendant cette campagne.
Le verdict de l’électorat ne porte pas sur votre talent, votre dévouement, ou votre amour du Québec. Vous avez été emportés par une vague. Et lorsque la vague se retirera, vous serez toujours là, debouts et vaillants comme… comme des Québécois.
Je veux remercier aussi tous nos travailleurs de l’ombre, toute l’équipe avec moi dans l’autobus et à la permanence : à la recherche, aux relations de presse, aux communications, aux réseaux sociaux, aux tournées, à l’organisation, au soutien, à l’accueil… Notre monde qui venait jour après jour faire des appels comme celles et ceux qui sillonnaient le Québec. Merci, mille fois merci.
France Amyot, qui fut la force tranquille derrière tout ce que nous avons accompli et tout ce que nous voulions accomplir. Sylvie mon amoureuse, qui a introduit dans la petite histoire politique du Québec la légende des smoothies, et dont la présence est la vraie source de mon énergie.
Je salue surtout ces milliers de militants dans tous les comtés du Québec qui avez consacré du temps pour le Parti Québécois, pour nos candidats, pour notre cause, merci.
On voulait davantage mais tout ce qu’on a eu est grâce à vous.
Une vague d’une autre nature a touché ma propre circonscription de Rosemont. Je tiens à saluer et à remercier les citoyens de Rosemont qui m’ont fait confiance pendant les six dernières années, m’offrant ainsi plusieurs des plus belles saisons de ma vie. Merci Véronique Bergeron, merci Jean-Pierre Sylvain, merci Mireille Arvisais et tous les autres.
Le verdict de Rosemont met également un terme à l’emploi le plus formidable que j’ai jamais eu, celui de chef du Parti Québécois. Je serai à vos côtés, lors des prochaines batailles, toujours. Je prends ma part de responsabilité dans le résultat d’aujourd’hui. Mais j’aime croire aussi le Parti, ses membres, son organisation, son financement, son programme, son énergie en disent bien plus long sur notre travail commun des deux dernières années que le nombre de nos députés.
***
Il y a cinquante ans, cette année, un grand parti voyait le jour.
Ce parti,
notre parti,
votre parti,
le Parti Québécois…
a donné énormément au Québec et franchement, le Québec lui en a redonné énormément en retour.
Nous avons eu cinq fois le privilège de former le gouvernement du Québec et, de la loi 101 à la fin du nucléaire, nous avons su bien utiliser ce privilège pour les gens de ce pays.
Nous assumons le choc ce soir. Mais nous nous tenons droits et forts. Parce que le Québec a encore besoin du Parti Québécois.
Le Québec a encore besoin de vous.
Tant et aussi longtemps qu’il y aura des combats à mener pour la justice, l’équité, l’environnement, le français, le Québec aura besoin du Parti Québécois.
Tant que le Québec ne sera pas un pays, le Québec aura besoin du Parti Québécois.
Merci.
Vous baladez l’histoire une semaine sur deux ? Pas de vacances pour le privé.
https://www.actualitte.com/video/le-prive-de-robert-altman-d-apres-un-roman-de-raymond-chandler/83600
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Trop vaillantes, travaillants,
Une vision du Québec.
Le Québec est un territoire plurinational ou multinational ? les deux termes ne sont pas synonymes au Centre de recherche inter-langues sur la signification en contexte.
http://crisco.unicaen.fr/des/synonymes/plurinational
Le Québec est un territoire plurinational, comme et autrement que l’État plurinational de Bolivie dont le qualificatif est officiel.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bolivie
Avant 1534, l’État du Québec n’existait pas. Son territoire actuel était occupé par une dizaine de Nations des plus honorables pour l’époque. Les experts en la matière en ont écrit et en savent beaucoup plus que moi : beaucoup d’hom.mes sur ce, las là. À lire écrirait Mario j’imagine.
Avant 1608, l’État du Québec n’existait pas. De 1608 à 1759 ou 1763, c’est selon, des gens d’autres Nations de langue française s’étaient ajoutées : des Breton.nes, des Normand.es, des Picard.es et des Germain.es. Des féru.es d’histoire en écriraient plus long, tout à leur honneur, il doit bien exister une synthèse.
À compter de 1759, des Breton.nes, des Normand.es, des Picard.es et des Germain.es se sont soustrait.es; des Anglais, des Écossais et des Irlandais se sont imposés. Des Anglaises, des Écossaises et des Irlandaises se sont jointes progressivement, en consentement mutuel, avec enfant.es j’imagine, ça risquait de surpeupler dans un autre sens voulu à Londres ont dit des canayen.nes.
En 1783, environ 7000 Anglais.es, Écossais.es et Irlandais.es s’y sont ajouté.es. Hollandais.es, Africain.es ?
L’État du Québec a été créé en 1791 par l’Acte constitutionnel en divisant le Canada en Ontario et Québec et en dotant ces territoires de gouvernements propres mais dépendants.
L’État du Québec a été supprimé en 1840 par l’Acte d’union du Québec et de l’Ontario en un Canada-uni. L’État du Canada nait avec un gouvernement unique responsable mais dépendant et Montréal pour capitale.
L’État du Québec renaît en 1867 avec L’Acte de l’Amérique du Nord Britannique qui forme quatre provinces avec parlements et gouvernements provinciaux responsables et doublement dépendants d’un gouvernement central et d’une couronne lointaine. L’Ontario renaît, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse naissent.
Par le traité de Wesminster en 1931, Le Canada devient un État souverain. « Toutefois, le Conseil privé de Londres est toujours le tribunal de dernière instance en matière constitutionnelle et les gouvernements canadiens ne peuvent amender la Constitution sans l’accord de Londres… En 1949, La Cour suprême du Canada devient le tribunal de dernière instance en matière constitutionnelle. » Mercier et Duhamel, 2000 et 2005, merci pour ça et le reste.
En 1920, Le Parlement d’Ottawa adopte le suffrage universel au niveau fédéral et en 1940 l’Assemblée législative du Québec en fait autant. Notre État fédéral et notre État provincial s’ajustent successivement en développement politique.
En 1960, le Parlement fédéral adopte la Déclaration canadienne des droits et en 1975, l’Assemblée nationale adopte la Charte des droits et libertés de la personne. Le Canada et le Québec s’ajustent en développement juridique. J’ai lu sur Hans Kelsen. Ça va chercher.
En 1980, le gouvernement du Québec tient un référendum pour obtenir un mandat de négocier la souveraineté-association avec Ottawa. C’est non à 59,6 contre 40,4. Trop tôt, trop peu.
En 1982, le rapatriement de la Constitution canadienne de Londres se fait sans l’accord du Québec. La Cour suprême du Canada demeure le tribunal de dernière instance en matière constitutionnelle. Hans Kelsen serait d’accord ?
En 1990, Terre-Neuve et le Manitoba s’opposent au renouvellement de la Constitution canadienne. C’est leur droit et c’est suffisant. Dans la logique de Hans Kelsen ?
En 1995, le gouvernement du Québec tient un référendum sur le mandat de réaliser un partenariat économique et politique dont les grandes lignes sont tracées dans une entente entre le Parti québécois, le Bloc québécois et l’Action démocratique du Québec. Qui a compris la nature du mandat ?
Non 50,6, oui 49,4. Vérifiez ! Jacques Parizeau, La souveraineté du Québec : Hier, aujourd’hui et demain, 2009, page 64, francophones, 61 %; francophones de l’îles de Montréal, 68 %; participation, incroyable, 94 %. L’argent et l’absence d’une vision du Québec avec ça ?
Je me garde quelques récentes dates.
Le Québec est un État plurinational. De combien de Nations, là est la question.
– Yves-François Blanchet ?
Dix mois après la défaite du PQ en avril 2014, j’écrivais ailleurs ici que pour faire plus complet, il fallait aussi examiner ce qui s’était passé chez les libéraux suite à la démission de Jean Charest et à la course à la chefferie tenue l’automne précédent l’élection.
https://jflisee.org/27327/#comment-182063
Du billet suivant, https://jflisee.org/9461307/, je retiens ces mots d’Yves-François Blanchet :
Je suis convaincu de la pertinence de la souveraineté du Québec. Elle n’est pas une fin, mais un moyen. … sans le boulet du quand ou du comment, … En ne reportant pas clairement après un autre scrutin un possible référendum sur la souveraineté, le Parti québécois est donc responsable de son propre recul.
Il a reporté à 2022 au congrès de septembre 2017 et s’est mérité un second recul en 2018.
Six mois après ce recul, j’affirme que le PQ a manqué de pragmatisme, débordé d’avant-gardisme, manqué de témérité et d’irréalisme, ce qui lui a valu des pertes à droite et à gauche comme on dit. Les j’aime aux pages Facebook de Francois Legault à partir de janvier 2017, de Catherine Dorion et de Manon Massé lors de la campagne en disent long.
https://www.facebook.com/robert.lachance.3532
Je suis convaincu comme Yves-François Blanchet que la souveraineté, l’indépendance, n’est pas une fin, mais un moyen, la fin est une meilleure interdépendance avec les États voisins et éloignés. Dans Dochumanité, Hubert Reeves affirme au moins deux fois que l’avenir est à l’interdépendance.
https://ici.radio-canada.ca/tele/doc-humanite/site Pub incluse
Pour faire court et cours, ce que vous savez faire des discours !
– Le difficile pari de la franchise : https://jflisee.org/le-difficile-pari-de-la-franchise/. 13 janvier 2015; je m’en souviens guère, c’était mon 71e anniversaire de naissance. Je suis d’accord, ce n’est pas réellement un discours, c’est l’expression d’une position des plus sensée.
– Pourquoi je ne suis plus candidat : https://jflisee.org/pourquoi-je-ne-suis-plus-candidat/. Je suis d’accord, ce n’est pas réellement un discours, c’est un retrait préventif d’une course perdue d’avance pour sauf un.
– Leadership – Questions/réponses sur mes propositions https://jflisee.org/leadership-questions/reponses-sur-mes-propositions/. Je suis d’accord, ce n’est pas réellement un discours, c’est une suite de question/réponse fort instructive, phare éclairant.
– L’an 1 du gouvernement Lisée : https://jflisee.org/lan-1-du-gouvernement-lisee/. Je suis d’accord, ce n’est pas réellement un discours, c’est une vision des plus franchement avouée.
C’est là que je suis rendu dans ce que j’envisageais faire le 7 octobre 2018, sans engagement, après la défaite du PLQ que vous envisagiez dès avril 2014 et qu’a réalisé François Legault grâce aux électeur.es divisé.es entre un PQ et un QS en rajeunissement.
De retour après une pose dont la durée ne relève pas de moi mais de vous. J’en étais au 18 septembre 2016, en pleine campagne à la chefferie du PQ. Les discours officiels arrivent.
D’accord avec vos mercis, même si ça se ne faisait plus à Walden Two, en particulier à France Amyot un soir de Chez Roger.
Belle surprise que celle de voir passer ici de 6 à 9 le nombre de réponses à votre dernier discours à titre de chef du PQ, la veille de mon 75 ième anniversaire de naissance. J’allais cesser de vous lire ici et suivre l’évolution de la fréquentation de votre blogue ailleurs, pour un temps. C’est partie remise. Content de me relire…
Au baseball, le frappeur et le lanceur ont chacun droit théoriquement à un nombre illimité de chances pour réussir. Au football canadien, une équipe a droit à trois essais pour franchir 10 verges. En politique, on a toujours une première chance de réussir du premier coup, une première chance de réussir du second coup, une première chance de réussir du troisième coup; c’est arrivé à François Legault, il l’a bien mérité.
Il y a longtemps, ça n’est pas arrivé à Georges-Émile Lapalme, le parti a gagné la partie avec Jean Lesage en relève. Je pense que le cas échéant, vous pourriez réussir à devenir premier président de la République du Québec du premier coup.
Vous avez écrit pour 2000 Sortie de secours afin que le Québec échappe à son déclin prévisible étant donné son évolution démographique et médiatique et religieuse. J’ai lu et relu, et vos livres suivants. Je viens de reparcourir votre dernier discours à titre de chef démissionnaire du PQ. Je garde espoir, non point en en un mandat mais en deux, qu’un mouvement et non un seul parti obtienne d’un électorat du Québec grandement rajeuni, séduit par l’un ou l’autre de trois partis, quatre et plus ce serait mieux, de fonder la République du Québec.
Pour avoir aussi lu Pour en finir avec le Gouvernemaman de Johanne Marcotte, L’état contre les jeunes d’Éric Duhaime : Comment les baby-boomers ont détourné le système et foule de statistiques de l’ISQ, je crois que le PQ n’y parviendra pas seul, si comme vous avez dit, dites et direz soit-il. Liberté-Québec. La république du Québec ne se fera pas avant dix ans sans l’accord de la deuxième décennie des boomers et de la première des X.
Bête de même, je dirais que vous étiez d’avant-garde, précurseur, comme Georges-Émile Lapalme.
Phare éclairant le Q entre deux collines en bordure d’une plaine désertique à l’image en tête de votre blogue. Le ou la caribou ébloui&e, les caribou&es portent des bois, s’y dirige franchement alors que votre regard se porte de toute évidence ailleurs. Un stratège ne dévoile pas sa stratégie.
On dit parfois qu’une image vaut mille mots, je scrute et essaie de comprendre. C’est de votre cousin ? J’intitulerai second début.
Pour plus comprendre, j’ai relu À propos de JFL. Je ne remarque pas de changement, sauf les deux derniers paragraphes. J’ai aussi relu Un élu peut-il tenir un blogue? La réponse était oui.
Cette question ne se pose plus, À propos de ce blogue me semble à réécrire : « je ne pourrai plus dire tout ce que je pense. » c’est terminé ?
Fort juste, fort québécois, phares éclairants !
En 2014, après le 7 avril, vous vous êtes mis au travail sur ce blogue vite et intense comme pas un. Je lis ici que depuis vous avez pris de l’expérience et du bonheur dans l’épreuve et que vous n’avez pas changé. Je comprends à lire : « Je serai à vos côtés, lors des prochaines batailles, toujours. » que vous êtes volontaire de réserve pour la république.
Vous vous proposiez de remercier le PLQ pour qu’il se retrouve, bonne idée, ne serait-ce que pour celle de l’alternance à la charge, ce qu’on appelle encore le pouvoir. Il y avait trop d’imprenable pour un projet de république. Le changement de mode de scrutin risque fort de démoder l’alternance au profit d’une meilleure continuité dont a écrit Robert Dutil en 1995 ainsi qu’une déclaration de la juste inégalité que je trouve pas pire.
J’ai souvent lu, relu et parfois commenté vos articles et les commentaires attenants. J’envisage une relecture complète des uns et des autres. Il doit bien s’y trouver un désir de république qui prendrait sa place dans l’organisation des Nations unies. Le Canada est trop vaste et diversifié pour ni y avoir qu’un droit de vote. Comme Canadiens, plus démocratique d’y avoir deux votes qu’un droit de véto. j’écris ça de même.
La CAQ a fait le travail contre l’imprenable mieux que le PQ aurait été capable, merci François Legault et équipe. Avec un changement de mode de scrutin, augmenté, notre force de travail et de régénération francophone y retrouvera sa place et sera en mesure de choisir entre être et ne pas être, comme Jacques Henripin l’entrevoyait en 1989.
Je me propose de revenir après une pause, restez en mode lecture.
De Québec, M. Lachance, je demeure en mode lecture car vous faites un faux portrait de notre pays, le Québec. Oui, j’ai bien écrit le Québec. Le Canada n’est rien pour moi. Et pour féliciter M. Legault et la C.A.Q., ne compter pas sur moi pour ça !!!
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De Québec, c’était la seule chose à faire même si j’ai le coeur brisé comme le vôtre sans doute. Mais le P.Q. renaîtra de ses cendres avec tous les autres élus et membres qui croient à l’indépendance. Je suis désolée de votre défaite dans Rosemont . La vie continue mais ce ne sera pas facile. Merci M. Lisée.
Si jamais ça vous intéresse moi je voterais pour vous s’il y a une course à la chefferie au Parti québécois. Ce n’est pas à mon avis parce que vous avez été mauvais que vous n’avez pas été élu. Bien au contraire, vous avez été excellent. Votre connaissance des dossiers entre autres est stupéfiante. Et votre façon d’éviter les pièges qu’ont tenté de vous poser les journalistes suscite l’admiration. Si vous n’avez pas été réélu c’est à cause surtout je pense de la honteuse campagne de dénigrement du Parti québécois menée par les gens de QS. Dans quatre ans les choses auront bien changé. Le goût pour l’indépendance sera peut-être revenu à cause en particulier des blocages qui viendront d’Ottawa. Mais vous avez peut-être d’autres plans en tête. Je vous salue.
De Québec, je suis tout à fait d’accord avec M. Lapointe. Mais votre sort est entre vos mains !
Merci de votre dévouement.