À voir (ou pas) : Le dernier, décevant, Tarantino / Une magnifique série anti-humaine

Tarantino, Once Upon a Time in HollywoodLes critiques ont été dithyrambiques. La réponse des spectateurs, sur Rotten Tomatoes, très bonne. Le box office ? Incertain. Je pense avoir vu tous les films de Tarantino. On y trouve des chef d’oeuvres (Kill Bill I, en particulier). J’ai déjà écrit ici sur les rendements décroissants dans la qualité de ses films. Mais Once upon a time in Hollywood était censé être complètement différent. En effet, la violence y est presque complètement absente. Il s’agit d’une tranche de vie hollywoodienne circa 1969, autour de la carrière déclinante d’une star campée par Leonardo di Caprio. Je n’en sais pas beaucoup plus car, ce qui arrive extrêmement rarement, j’ai arrêté de regarder à la moitié. Le film m’a semblé sans intérêt. Les longueurs sont légion (beaucoup de déplacements en voiture) les dialogues sont plats, le jeu est télégraphié. Bref, je ne le recommande pas.

Disponibles en télé à la carte


Avis : vous êtes insignifiants !

Plus de 10 millions de personnes insignifiantes ont vu quelques uns des épisodes ou la totalité des 10 épisodes de trois minutes de la série « Une espèce à part » d’abord diffusée en début d’année sur Arte, et disponible sur YouTube.

La série est époustouflante pour deux raisons. D’abord la qualité des images et de la pédagogie sur la toute petite place que tient l’humain dans l’univers. Ensuite pour le parti pris anti-humain qui ne manque pas d’originalité mais qui m’a semblé, pour ma part, à la fois troublant et démagogique.

Produit du travail de l’écologiste Frank Courchamp et d’un spécialiste de l’animation Clément Morin, la série s’intitule en anglais « insignificant ».

Vous pouvez en visionner l’intégralité ici:


La bande annonce de ma dernière balado Lisée101 (Actualité):

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La bande annonce d’une récente balado Lisée202 (Des histoires du Québec)

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !

2 avis sur « À voir (ou pas) : Le dernier, décevant, Tarantino / Une magnifique série anti-humaine »

  1. Effectivement, le film a quelques longueurs au début mais c’est toujours plaisant de voir le jeu de deux bons acteurs, en particulier Brad Pitt. J’ai aussi particulièrement apprécié de voir la vraie Sharon Tate dans des bouts de film insérés dans le film. Je crois que l’esprit des années soixante semble avoir été bien rendu et la scène clé du film, très saisissante (cœurs sensibles, fermez les yeux et bouchez les oreilles), nous rappelle tristement des événements plus récents. 7/10

  2. Le film de Tarantino

    Un proche m’a dit que le meilleur était dans la deuxième demie.

    Un film n’est jamais fini tant qu’il n’est pas terminé.

    Je ne me souviens pas de qui c’est Yogi Berras ?

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