À voir (ou pas): Le problème avec Messiah / L’humour noir de Dracula

Deux séries Netflix récentes méritent attention. Il faut d’abord vous dire qu’à mon âge, je ne suis plus preneur d’horreur et de sang. J’ai fait exception pour l’excellent « Get Out », qui tient davantage de la satire raciale. Je n’étais donc pas un candidat idéal pour la mini-série Dracula. Sauf que… j’ai vu qu’elle avait été écrite par les concepteurs de la récente et brillantissime série Sherlock (avec Benedict Cumberbatch dans le rôle titre.)

Les scénaristes, Mark Gatiss, également acteur dans les deux séries, et Steven Moffat prennent le parti de l’humour noir pour reraconter cette histoire connue, en restant, pour les deux premiers épisodes de 90 minutes, assez proches de la trame d’origine de l’auteur Bram Stoker. C’est savoureux.

Ils transforment le personnage masculin qu’avait imaginé Stoker, le docteur Van Helsing, ennemi de Dracula, en une soeur au caractère volontaire, formidable, téméraire. L’opposition Dracula/Van Helsing est au coeur de la trilogie. Les dialogues sont exquis. Oui, il y a morsures et sang et quelques scènes gore. Si vous n’aimez pas, fermez les yeux à ces moments et appréciez le reste !

Sur Netflix.


Et si le Messie revenait ? Cette année ?

La prémisse de la série Messiah est extrêmement intéressante. En Syrie, puis en Israël, puis au Texas, apparaît un homme, jeune, beau, grand, barbu et aux cheveux longs, d’un charisme fou, que chacun prend pour le Messie.

Une agente de la CIA tente de déterminer s’il est à la solde des terroristes, de la Russie ou de quelque autre force obscure.

Les dix épisodes ne sont pas sans intérêt. Cependant je dois vous avertir: la première saison se termine sans que l’énigme soit résolue. J’ai l’habitude de vous recommander (ou non) des séries seulement après avoir complété un arc narratif. Ici, ma recommandation est d’attendre que la deuxième série soit en ligne avant de faire un choix. Je promets, je vous reviendrai avec mon avis final.


La bande annonce de ma dernière balado Lisée101:

La bande annonce d’une récente balado Lisée202:

 

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !

1 avis sur « À voir (ou pas): Le problème avec Messiah / L’humour noir de Dracula »

  1. Messiah

    Après six épisodes, quelle soupe aigre-douce après entrée !

    Sage d’attendre le plat principal, voire le dessert, avant de bénir ou pas d’un avis complet cette énigmatique série de repas.

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