Bonnes nouvelles pour les riches!

Vous êtes sans doute au courant: la reprise américaine s’essouffle, l’Europe est malade de sa dette, on ne voit rien au bout du tunnel.

Mais il y a une solution: devenez millionnaires ! En effet, selon la firme Deloitte, quelle que soient les progrès de la misère humaine au cours de la prochaine décennie, les millionnaires, eux, vivront un âge d’or — ou plutôt, un prolongement de leur âge d’or. Voyez ce graphique:

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Quelle belle envolée ! (cliquez pour agrandir)

Bref, l’avoir total des millionnaires passera de 92 mille milliards de dollars qu’il est en 2011 à 202 mille milliards de dollars dans… 9 ans.

C’est vrai aux États-Unis, où, selon une étude récente, 50% des Américains estiment qu’ils devraient faire faillite si une dépense imprévue de 2000$ venait grever leur budget. Il est vrai qu’ils sont en ce moment 43 millions à recevoir des « food stamps », donc des bons pour acheter de la nourriture au supermarché.

Une difficulté financière réelle qui poussera plusieurs américains à punir l’administration Obama et à élire à la place des Républicains qui promettent de baisser les impôts… des riches !

Mais les Américains ne sont pas seuls en cause, voici, toujours selon Deloitte qui réalise cette étude pour aider les institutions financières en quête de multi-millionnaires à mieux cibler leurs efforts, la hausse de fortune prévue des millionnaires, par pays:

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Le Canada y fait bonne figure mais se fait doubler par la Chine ! (Cliquez pour agrandir)

Nous vivons vraiment une époque formidable !

Ce contenu a été publié dans 1% par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !